La taille et la profondeur Flashcards
question profondeur
Comment notre système visuel arrive-t-il à établir une représentation de la profondeur à partir de l’information bidimensionnelle que constitue l’image rétinienne?
3 indices de profondeur
- Indices oculomoteurs
- Indices monoculaires
- Indices binoculaires
Accomodation
Objets lointains: Les faisceaux lumineux
arrivent en parallèle, le cristallin focalise les
rayons au niveau du point A.
Lorsque les objets sont proches, le point de
focalisation est situé derrière la rétine. Il faut
donc un processus qui permet de mieux
focaliser les rayons.
Ce processus est l’ACCOMODATION. En se
contractant, les muscles ciliés donnent une
forme bombée au cristallin pour focaliser
l’image des objets proches
indices oculomoteurs
Angle de convergence et accommodation: ils varient en fonction de la distance nous séparant de
l’objet.
Ces indices ne sont utiles que pour des objets relativement près (2-3 mètres ou moins) puisque
l’angle de convergence et l’accommodation ne varient que très peu au-delà de cette distance
indices monocoluaires (2 classes)
PICTURAUX
MOUVEMENT
indices monoculaires picturaux
- Occlusion (Un objet sera vu plus comme étant plus près si son image recouvre partiellement celle d’une autre, au premier plan. )
- Hauteur relative (Un objet sur le sol sera perçu comme plus éloigné s’il est plus haut dans le champ visuel)
- Ombrage: Avec de l’ombrage, la position des sphères localisées au-dessus de l’échiquier est plus claire.
- Taille relative: On aura tendance à percevoir un
objet comme plus près si l’image qu’il projette sur la
rétine est plus grande. Nous discuterons plus de la taille dans les diapositives suivantes. - Taille familière: Notre connaissance de la taille habituelle d’un objet combinée avec la taille de l’image rétinienne nous informe sur la distance nous séparant d’un objet.
- Perspective aérienne: Elle survient lorsque des objets éloignés apparaissent plus flous et ont une teinte légèrement bleue (lié au fait que lorsqu’un objet est éloigné, les faisceaux lumineux doivent traverser plus d’air et de particules (pollution…) ce qui distord la lumière).
- Perspective linéaire: Le point de convergence s’appelle le point de fuite. ligne surface inclinée rejointe
- Gradient de texture: Les surfaces qui nous entourent ne sont pas parfaitement uniformes, elles
comportent des contrastes locaux, la texture. La taille des éléments de texture sur une surface ainsi
que la distance séparant ces éléments diminuent graduellement avec une augmentation de la
distance.
indices monoculaires liés au mouvement
- Parallaxe de mouvement: La vitesse d’un objet éloigné est plus petite sur notre rétine qu’un objet proche.
- Si notre regard est fixé sur un point donné de l’environnement (c’est le cas le plus courant), les objets plus près que ce point de fixation ont un mouvement apparent en direction opposée à notre propre déplacement. Les objets plus éloignés que ce point de fixation ont un mouvement apparent dans la même direction que notre propre déplacement. La vitesse de ces mouvements apparents augmente avec la distance séparant un objet du point de fixation oculaire.
- Dévoilement bouge à droite (accretion) et recouvrement - bouge à gauche (deletion): Le recouvrement d’objets situés à des distances différentes est modifié par nos déplacements dans l’environnement. Un objet dont la surface recouverte change avec notre déplacement est situé plus loin que l’objet qui le recouvre.
indices binoculaires
- Étant donné leurs positions différentes, nos deux yeux voient le monde sous des points de vue différents.
Disparité binoculaire: Différence entre les yeux au niveau de la projection rétinienne d’un objet - Lorsque vous regardez deux personnes, l’une étant plus proche de l’autre (Lee), leurs projections rétiniennes ne sont pas semblables et forment un angle dit de disparité (Lee en avant de carol)
Horoptère: Cercle imaginaire passant par le point de convergence binoculaire et par les deux yeux. Les
objets situés à l’horoptère ont des projections rétiniennes homologues (c.-à-d. projections sur des points correspondants de la rétine de chacun des yeux). Ils présentent donc une disparité binoculaire nulle.
Stéréoscopie = impression de profondeur reposant sur la disparité binoculaire. La contribution de la stéréoscopie à la perception de la profondeur a été démontrée par l’utilisation du stéréoscope. Le stéréoscope est un mécanisme permettant de projeter deux images prises sous des points de vue légèrement différents de façon séparée à chacun des yeux (c.-à-d. présentation dichoptique).
L’observation dichoptique d’images stéréoscopiques donne lieu à une impression de profondeur
plus riche que celle disponible lors de l’observation monoculaire (tigre lunette rouge-vert).
physiologie de la profondeur
Des neurones dans le cortex pariétal du singe ont une sélectivité à l’inclinaison en profondeur des surfaces (qui est signalée par un gradient de texture). Ces mêmes neurones présentent en même temps une sélectivité à la disparité binoculaire. Ils semblent donc avoir comme fonction de signaler la profondeur et ils utilisent une variété d’indices de profondeur à cette fin. Des expériences électrophysiologiques menées chez le chat et le singe démontrent l’existence de cellules dans le cortex visuel dont le champ récepteur binoculaire est sélectif à la disparité rétinienne. Ces cellules démontrent une préférence pour la stimulation simultanée des deux yeux en
des points présentant une disparité binoculaire spécifique. Le degré de disparité binoculaire préféré varie d’une cellule à l’autre.
Environ, la moitié des neurones de V1 ont une sélectivité à la disparité binoculaire. Ce pourcentage augmente dans l’aire V2.
rivalité binoculaire
Lorsque la différence entre les stimulations reçues par chaque œil est trop grande, il y a impossibilité de fusion binoculaire, ce qui entraîne la rivalité binoculaire – suppression de la vision d’un œil, avec alternance périodique.
angle visuel pour taille
L’angle d’un objet par rapport à l’œil de l’observateur.
Il dépend de la taille et de la distance de l’objet.
Plus un objet est près, plus son angle augmente et plus sa représentation sur la rétine est grande.
constance de la taille
Maintien de la taille apparente d’objets, en dépit de changements de grandeur de l’image sur la rétine
(p. ex., éloignement)
Les changements de distance et de taille rétinienne s’équilibrent
invariance taille-distance, 2 indices pour déterminer la taille
- Les perceptions de distance et de taille sont interdépendantes.
On détermine la taille apparente grâce à deux indices: - La distance perçue
- La grandeur de l’image sur la rétine
expérience taille-distance
L’observateur est à l’intersection de deux couloirs.
Le cercle lumineux à évaluer se trouve dans le couloir de droite, à une distance de 3 à 36 mètres.
Un cercle de comparaison lumineux se trouve dans le couloir gauche à 3 mètres de distance.
À chaque essai, l’observateur devait ajuster le diamètre du cercle de comparaison (gauche) pour le faire correspondre au cercle à évaluer (droite).
*Les stimuli à évaluer avaient tous le même angle visuel.
La première partie de l’expérience a fourni aux observateurs des
indices de profondeur.
- Leurs jugements de taille étaient basés sur la taille physique du cercle (1).
La partie 2 de l’expérience n’a fourni aucune information sur la profondeur (un œil; 2), trou pour épier; 3, sans ombre; 4).
- Leurs jugements de taille étaient basés majoritairement sur la taille des images rétiniennes.
illusions (Mûller-Lyer)
Des lignes droites avec des ailes vers l’intérieur semblent plus courtes que les lignes droites avec les ailes vers l’extérieur. Les lignes ont en fait la même longueur.
Pourquoi cette illusion se produit-elle?
La constance de taille mal appliquée: Cette constance qui fonctionne en 3-D est mal appliquée pour les objets 2-D.
Les observateurs perçoivent inconsciemment les ailes comme appartenant aux coins extérieurs et intérieurs.
Les coins extérieurs seraient plus proches et les coins
intérieurs plus éloignés.