La vision : bases physios Flashcards

1
Q

La perception visuelle

A

Énergie lumineuse (onde ou photons) captée par des récepteurs sensoriels.
Plusieurs images/objets peuvent aboutir à la même image sur rétine.
Perception indirecte! > Traitement de l’information par cerveau.

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2
Q

La lumière et les photons

A

énergie électromagnétique dont la longueur d’onde peut activer les récepteurs du système visuel.
La lumière est soit: émise par les objets (source lumineuse, ex. ampoule), réfléchie, ou encore transmise (par transparence).
la lumière peut se décrire selon des ondes
électromagnétiques ou selon des particules énergétiques, les photons. (plus = plus intensité, onde en fréquence…)

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3
Q

Énergie lumineuse

A

le spectre électromagnétique est un continuum dont l’énergie se caractérise par sa longueur d’onde, qui correspond à la distance entre deux points (à la même amplitude) de cette onde
- Dans l’environnement, on capture seulement une petite partie du spectre avec nos yeux, indirect (400-700)
- Faible intensité de lumière, moins de photons et fréquence basse
- Haute fréquence plus proche du rouge

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4
Q

Transduction de la lumière

A

La lumière traverse l’œil par la pupille et est focalisée par la cornée et le cristallin qui forment des images brutes sur la rétine qui contient les récepteurs sensoriels. (au fond de l’oeil, cônes et bâtonnets ont des pigments qui réagissent à la lumière pour déclencher le signal électrique… rejoindra les fibres du nerfs optiques)

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5
Q

cristallin et cornée

A
  • Le cristallin fait la différence pour focaliser les rayons (doigt flou si regarde prof et si fixe doigt derrière c’est flou) > Structure transparente en forme de lentille responsable de la focalisation des rayons lumineux sur la rétine. Cette fonction de focalisation s’appelle
    l’accommodation. Elle est exercée par les muscles ciliés. En se contractant, ils donnent
    une forme bombée au cristallin pour focaliser l’image des objets proches.
  • Cornée comprime les rayons lumineux pour bien focaliser sur la rétine
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6
Q

Accomodation

A

Le rôle de l’accommodation est de focaliser tous les objets, proches et lointains.
- Avec l’âge on a de la misère à plus voir de proche, besoin de plus éloigner l’objet au fil du temps
Objets lointains: Les faisceaux
lumineux arrivent en parallèle, le
cristallin focalise les rayons sur la
rétine (point A).
Lorsque les objets sont proches, le
point de focalisation est situé
derrière la rétine (B). Il faut donc
un processus qui permet de mieux
focaliser les rayons.

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7
Q

presbytie

A

L’accommodation a aussi des limites et n’est plus efficace quand le stimulus est
trop proche. Le point le plus proche qui est vu avec accommodation est 10 cm
à 20 ans et s’éloigne avec l’âge.
Cela s’appelle la presbytie. Les muscles ciliés
sont plus faibles et la lentille se durcit, réduisant ainsi les capacités d’accommodation.

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8
Q

myopie

A

La myopie est liée au problème inverse. Les objets lointains sont focalisés à l’avant de la rétine. La myopie est due soit à la courbure de la cornée et/ou du cristallin.

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9
Q

rétine

A

Couche de neurones tapissant le fond de l’œil. C’est la rétine qui contient les récepteurs sensibles à l’énergie lumineuse, les photorécepteurs, dont la fonction est
de convertir l’énergie lumineuse en influx nerveux (transduction).

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10
Q

Les photorécepteurs

A

Il y a deux types de photorécepteurs, les bâtonnets (rods); environ 90-120 M et les cônes (environ 4-6 M). Ceux-ci se distinguent par la forme de leur segment externe, leurs propriétés, et leur distribution sur la rétine.

  • responsable de la transduction, de la même manière même si propriétés différentes
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11
Q

composition des photorécepteurs

A

Ils sont composés d’un segment
externe (composés des disques; contient des pigments visuels composés d’une protéine, soit l’opsine) et d’un segment interne.
Le segment externe est grand et allongé pour les bâtonnets, et court pour les cônes.
Le segment interne qui contient le noyau cellulaire et les axones sont beaucoup plus semblables.

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12
Q

isomérisation

A

un photon est capté par les pigments visuels. Cette capture entraine un changement de forme du pigment visuel, dans un processus appelé isomérisation.
L’isomérisation du pigment entraine alors une cascade de réactions biochimiques qui entrainent la genèse d’un signal électrique.
Photon (lumière) -> Isomérisation ‘le rétinal change de forme’ -> transduction -> détachement du rétinal -> Régénération.

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13
Q

emplacement des photorécepteurs

A

La distribution des photorécepteurs varie le long de la rétine.
* Au centre du champ visuel, la rétine est composée uniquement de cônes. Cette partie de la rétine se nomme la fovéa.
* Au-delà, la majorité, dans la rétine dite périphérique, les photorécepteurs sont essentiellement des bâtonnets. Il y a toujours des cônes dans la
périphérie.
* Au total, le nombre de bâtonnets est beaucoup plus
important que celui des cônes.

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14
Q

fovéa

A

Portion de la rétine recevant la projection des stimuli situés au centre du champ
visuel; c.-à-d. l’endroit où nos yeux sont dirigés. On n’y trouve que des cônes.
- Fovéa grande concentration de cône, sensible, centre du champ visuel

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15
Q

nerf optique

A

Est formé des cellules ganglionnaires qui sortent de l’œil.

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16
Q

tâche aveugle

A

Elle correspond au point où les fibres ganglionnaires sortent de l’œil.
Cette portion de la rétine ne contient aucun photorécepteur. Nous n’avons normalement
pas conscience de la tache aveugle parce qu’elle correspond à des régions différentes du
champ visuel pour chaque œil et à cause du mécanisme de complétion.
- Blind spot est ou le nerf optique sort de l’œil, tâche aveugle (pas de cône, ni de bâtonnet)

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17
Q

dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

A

La portion centrale de la rétine
(macula, qui contient la fovéa) est détruite, ce qui entraine une perte de la vision au
centre du champ visuel.

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18
Q

rétinite pigmentaire

A

la vision périphérique est atteinte, ne laissant que les cônes fonctionnels.

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19
Q

opsine

A
  • Opsine est responsable de la transduction, bcp de molécules doivent réagir ensemble pour produire le changement
  • Partie rétinal de la molécule de l’opsine fini par se détacher et puis revenir (sensibilité maximale, prête à repercevoir de la lumière admettons noirceur)
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20
Q

propriétés fonctionnelles des photorécepteurs

A

1) adaptation au noir
2) sensibilité spectrale

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21
Q

adaptation au noir

A

quand lumières se ferment, on voit mal mais habituation et après on peut voir certaines choses qu’on ne voyait pas
* Pour mesurer l’adaptation au noir, il faut
d’abord mesurer l’adaptation à la lumière. (voir seuil de perception) > On obtient ainsi une courbe d’adaptation.
deux phases:
1- on s’adapte avec les cônes, 3-4 mins, augmente vision centrale
2- les bâtonnets avec une sensibilité plus grande vont s’adapter et cela va permettre de mieux voir, 25 mins, sensibilité lumière la plus forte en périphérie du champ visuel

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22
Q

courbe d’adaptation au noir

A

description des changements de sensibilité visuelle avec le temps, à partir du moment où les lumières sont éteintes.
Attention: la courbe est inversée et lorsqu’elle descend, cela signifie une augmentation de la sensibilité.
* La sensibilité maximum des cônes est
inférieure à celle des bâtonnets

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23
Q

sensibilité spectrale

A

La sensibilité spectrale correspond à la sensibilité d’un observateur à chaque longueur d’onde du spectre visible. Cette sensibilité est établie en mesurant le seuil absolu avec un faisceau lumineux monochromatique – c.-à-d. qui ne contient qu’une seule longueur d’onde.
en lien avec les couleurs et longueur d’onde
*La sensibilité spectrale particulière des différents types de photorécepteurs dépend du type
d’opsine qui se trouve dans son segment externe.

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24
Q

sensibilité maximale pour cône et bâtonnet

A

Cônes: Stimulus fovéal – sensibilité maximale à 560 nm. > vert
* résulte en réalité de l’effet combiné de 3 types de cônes possédant des spectres d’absorption spectrale différents.

Bâtonnets: Stimulus périphérique avec œil adapté à l’obscurité (rendant ainsi les bâtonnets beaucoup plus sensibles que les cônes) – sensibilité maximale à
500 nm. > mauve

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25
Q

3 types de cônes

A

1- Cônes bleus (S cônes): principalement sensibles aux longueurs d’onde courtes, avec sensibilité
maximale à 419 nm.
2- Cônes verts (M cônes): principalement sensibles aux longueurs d’onde moyennes, avec
sensibilité maximale à 531 nm.
3- Cônes rouges (L cônes): principalement sensibles aux longueurs d’onde élevées, avec
sensibilité maximale à 558 nm.
* peut expliquer le daltonisme pour les sensibilités différentes aux types de cônes et couleurs

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26
Q

5 couches cellulaires de la rétine

A
  • Couche des photorécepteurs
  • Couche des cellules horizontales
  • … cellules bipolaires
  • … cellules amacrines
  • … cellules ganglionnaires
  • Photorécepteurs > cellules bipolaires > cellules ganglionnaires
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27
Q

convergence neuronale

A

chaque œil compte environ 126 M de
photorécepteurs, mais seulement 1 M de
fibres dans son nerf optique. > réduction = phénomène de convergence
* situation où un neurone reçoit des
signaux de nombreux autres neurones.

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28
Q

différences niveau de convergence neuronale cône et bâtonnet

A
  • Le niveau de convergence entre les
    photorécepteurs et les cellules
    ganglionnaires est beaucoup plus élevé pour
    les bâtonnets que les cônes (B = 120 devient 1, Cmoyen = 6 devient 1 ou même 1/1)
  • responsable :
  • Meilleure sensibilité des bâtonnets à l’énergie lumineuse donc seuil intensité requis moins grand pour activer cellule ganglionnaire liée au B
  • Meilleure acuité visuelle (perception des détails) pour les cônes que les
    bâtonnets
29
Q

acuité perceptive

A

Une meilleure acuité permet de distinguer de plus petits détails. Une manière d’établir l’acuité est de mesurer la distance minimale nécessaire entre deux points pour que nous puissions les discriminer.
Notre acuité visuelle varie en fonction de la région rétinienne stimulée. La fovéa (centre du champ visuel) est la région rétinienne offrant l’acuité maximale. Plus on s’éloigne de la fovéa, plus l’acuité visuelle est réduite.
HDNDKWHWW

30
Q

réponse d’un neurone - inhibition latérale

A

La réponse d’un neurone dépend de la somme (intégration) des messages qu’il reçoit.
Ces messages peuvent être activateurs ou inhibiteurs.
Il doit y avoir une correspondance entre notre perception et les propriétés de l’environnement

31
Q

circuit neuronal

A

Ensemble de neurones (Petit bout v est cellules excitatrices) qui sont interconnectés par des synapses.
Exemple 1: circuit linéaire, donc sans convergence ni inhibition latérale > B activé par 4, 1-2-3 activés pas vers B alors activé de la même façon
Exemple 2: circuit avec convergence/pyramide, mais uniquement excitation > B activé par 4 et réponse , 3-5 augmente B car ils activent B (ligne diago)
Exemple 3: circuit avec convergence, synapses, excitatrices et inhibitrices. > comme une vague, B activé, 3-5 réponse aug, 2-6 connecté A-C donc inhibiteur

32
Q

inhibition latérale : la limule

A
  • Sur le plan fonctionnel, le rôle de l’inhibition
    est l’accentuation des contrastes (en facilitant
    ainsi la détection).
  • Il est possible de stimuler un photorécepteur de manière isolée
    1- La stimulation lumineuse au niveau du photorécepteur A, entraine l’enregistrement d’une activité au niveau de l’électrode.
    2- Lorsqu’on stimule A et B, l’activité en A diminue, d’autant plus que l’intensité lumineuse aug en B.
33
Q

inhibition latérale et la grille d’Hermann

A
  • A excitée alors pourquoi peut avoir des points noirs dans la grille d’Hermann et les autres régions sont plus inhibées (seulement quand blanc et noir)
  • Le phénomène n’est pas stable, d’autres
    mécanismes entrent en jeu.
34
Q

2 zones des champs récepteurs dans les cellules ganglionnaires

A
  • centre excitateur et périphérie inhibitrice / centre inhibiteur et périphérie excitatrice
  • les cercles centre + et périphérie - ou inverse
    1- Zone excitatrice: La présentation d’une stimulation lumineuse augmente la fréquence de l’influx nerveux.
    2- Zone inhibitrice: La présentation d’une stimulation lumineuse réduit la fréquence de l’influx nerveux et peut même en bloquer la production. Le retrait de la stimulation lumineuse dans cette portion du champ récepteur est accompagné d’une augmentation transitoire de la fréquence de l’influx nerveux (réponse ‘off’).
35
Q

convergence, inhibition, contraste

A

Contribution essentielle de la convergence et de
l’inhibition pour le traitement de l’information.
Les champs récepteurs concentriques des cellules
ganglionnaires représentent plutôt le contraste.

36
Q

chiasma optique

A

Point où les nerfs optiques de chaque œil se croisent. C’est à ce niveau que se produit la décussation optique, où les fibres correspondant aux hémirétines droites de chaque œil se projettent vers le corps genouillé latéral droit (et l’hémisphère cérébral droit), et vice-versa pour les fibres provenant des hémirétines gauches.
l’endroit où les infos de gauche et de droite se rencontrent, inversion côté champ visuel (champ visuel gauche = hémisphère droit) > n’importe quel oeil qui regarde = autre hémisphère

37
Q

corps genouillé latéral

A

Noyau thalamique; lieu de synapse reliant le nerf optique et le cortex visuel.

  • rôle de régulation dans la transmission du flux de l’information visuelle.
  • reçoit des signaux non seulement de la rétine, mais aussi du cerveau, du tronc cérébral, du thalamus et d’autres neurones du CGL.
  • rôle d’organisation: il va séparer les informations visuelles selon certaines caractéristiques.
38
Q

radiations optiques

A

Voie de projection entre le corps genouillé latéral et le cortex visuel primaire.

39
Q

cortex visuel primaire et ses champs récepteurs

A

Premier site cortical recevant une information visuelle.
Situé dans le pôle occipital, souvent appelé cortex strié ou V1. Celui-ci envoie ensuite des projections en direction d’autres aires corticales, appelées extrastrier.
* Les champs récepteurs des cellules du cortex strié répondent donc à des orientations différentes
* Le stimulus optimal pour les neurones du cortex visuel primaire est plutôt une barre possédant une orientation particulière.

40
Q

colliculus supérieur

A

Structure sous-corticale, cible de la voie de projection rétinotectale, qui est parallèle à la voie rétino-corticale. Il reçoit environ 10% des fibres
ganglionnaires et est notamment impliqué dans le contrôle des mouvements oculaires.
* Colliculus supérieur est le petit point noir

41
Q

couches en coupe transversale du CGL

A

6 couches cellulaires et que chacune de ces couches reçoit des informations d’un seul œil.
* 2,3, 5 (rouge) à ipsilatéral (le CGL gauche reçoit
des informations de l’œil gauche…)
* 1,4,6 (bleu) à contralatéral (le CGL gauche
reçoit des informations de l’œil droit…)

42
Q

carte rétinotopique

A

carte spatiale : Chaque endroit du champ visuel correspond à une région de la rétine qui correspond également à une région spécifique du CGL
Si l’on place une électrode de manière perpendiculaire (droit), nous pourrons enregistrer l’activité de neurones qui répondent à un même point du champ visuel.

43
Q

CGL : parvocellulaires et magnocellulaires

A

Ganglionnaires P = parvocellulaires, petit
corps cellulaire et vitesse de conduction
relativement basse = couches 3 à 6.
Ganglionnaires M = magnocellulaires.
Elles ont un gros corps cellulaire et une
haute vitesse de conduction = couches 1 et 2.
* Relativement aux cellules M, les cellules P ont des
champs récepteurs plus petits, une moins bonne sensibilité à l’intensité lumineuse, mais une meilleure acuité.
* La réponse des cellules P est soutenue alors que celle des cellules M est transitoire (phasique).

44
Q

lésions couches P ou M

A
  • Lésion des couches magno -> atteinte de la perception du mouvement.
  • Lésion des couches parvo -> atteinte de la perception des couleurs, de la texture, de la forme et du relief.
45
Q

3 types des champs récepteurs des cellules du V1

A

simple, complexe et hypercomplexe (“end-stopped”).

46
Q

cellules simples (V1)

A

Cellules simples: Ont un champ récepteur ayant la forme d’une barre orientée. Le champ récepteur est constitué de 2 ou 3 bandes juxtaposées se distinguant par la fonction excitatrice ou inhibitrice du champ récepteur
* Cellules simples permettent de percevoir les limites et les lignes des choses dans notre environnement, orientation sans mouvement (dès qu’il y a du mouvement = pas simple)

47
Q

cellules complexes (V1)

A

Leur champ récepteur est sélectif à l’orientation, comme pour les cellules simples, mais leur réponse est indépendante de la localisation du stimulus dans le champ récepteur et le stimulus doit être en mouvement (avec sélectivité occasionnelle pour la direction du mouvement)
- Cellules complexes réagissent à un type de stimuli mais avec une orientation en mouvement
- Si on a un objet qui bouge bcp avec plusieurs orientations = plusieurs cellules complexes qui réagissent à différents moments

48
Q

cellules hypercomplexes ou end-stopped (V1)

A

Champs récepteurs activés par des lignes d’une longueur spécifique (répondent aussi à
des angles ou coins). La réponse du neurone est également sélective à la direction de mouvement. Aucune réponse n’est évoquée par une stimulation
statique.

49
Q

cortex strié : fréquence spatiale des champs récepteurs

A

(200 millions de neurones)
mesure du nombre de fois qu’une
composante sinusoïdale se répète par unité de distance (cycles par mètre).
plus de fréquence = plus de détails image

50
Q

quand on avance dans la hiérarchie du système visuel

A

À mesure qu’on avance dans la hiérarchie du système visuel, on constate une augmentation de la richesse de l’information représentée, de sa complexité et de son niveau d’abstraction.
Cette progression sur le plan de la complexité et d’abstraction se poursuit au niveau des aires extrastriées, où l’on peut retrouver des champs
récepteurs sélectifs au mouvement global ou encore à des formes complexes.

51
Q

détecteur de trait : adaptation sélective

A

lorsque des neurones déchargent (sont stimulés) pendant longtemps, ils montrent des signes de fatigue ou s’adaptent. Le taux de décharge commence à diminuer et si le stimulus est présenté à nouveau, la
réaction du neurone sera moins forte qu’à l’origine. L’adaptation est dite sélective, car elle ne se produit que pour un seul type de stimulations (par
exemple une ligne verticale).
Adaptation entraine une diminution
des réponses, pas pertinent de réagir tjrs fortement à qqchose qu’on voit souvent

52
Q

perception visuelle : grating stimuli (en grille)

A

ce sont des stimuli présentant des barres alternantes
entre des barres pâles et foncées. Ils sont beaucoup utilisés pour mesurer le seuil de détection de contraste; le moment où les grilles ne sont plus observables (ou commencent à être observables).
* Il y a bien un lien entre le
fonctionnement des neurones et la
perception des stimulations visuelles

53
Q

organisation rétinotopique

A

est présente dès le CGL et elle continue dans V1

54
Q

magnification corticale

A

fovéa 0,01% de la rétine, mais infos du centre du champ visuel couvre 8-10% de la carte retino dans V1
Variation de la surface corticale dédiée à la
représentation d’un stimulus selon la localisation rétinienne qu’il stimule.
grande densité neuronale au centre
La magnification corticale joue un rôle
important dans la réduction de l’acuité avec l’excentricité de la stimulation.

55
Q

organisation en colonnes pour la localisation spatiale : rétinotopie et dominance oculaire

A

1- en colonnes d’orientation : répondent à des
stimulations proches dans l’espace visuel,
préférentiellement à certaines orientations.
De plus, des colonnes adjacentes ont des préférences
légèrement différentes sur le plan de l’orientation. Cela signifie que si une colonne de neurones répond
préférentiellement à des orientations de 90 degrés, la colonne adjacente répondra préférentiellement à des orientations de 85 degrés.
* perpendiculaire toutes orientations différentes quand on pique
2- en colonnes de dominance oculaire : répondent aux stimulations des deux yeux, MAIS préférentielles pour un des deux yeux

56
Q

trajectoires dans les colonnes dominance oculaire

A

Environ 80% des neurones du cortex strié ont des champs récepteurs binoculaires, c.-à-d. qui peuvent
être stimulé par un œil ou l’autre. Les 20% restants sont monoculaires. L’aire V1 est la première
structure visuelle à disposer de champs récepteurs binoculaires.
- Trajectoire perpendiculaire: Dominance oculaire constante.
- Trajectoire oblique: Changement de la dominance oculaire avec la progression de l’électrode sur
une étendue d’environ 0,5 mm

57
Q

chemin des infos des yeux

A
  • 90% des yeux au corps genouillé et 10% colliculus supérieur
  • Plus d’infos vient du cortex que des yeux pour nous aider à voir dans le contexte de la vision dans notre environnement (tronc cérébral, cortex visuel)
  • Pas du thalamus!!!
58
Q

hypercolonnes

A

Combinaison des trois types de colonnes > ICE-CUBE MODEL
- Une hypercolonne représente une petiiiite partie de la fovéa
- Sous-colonnes dans des colonnes liées aux orientations, chacune ont une préférence pour une certaine orientation
- Hypercolonnes : œil droit et gauche à côté de l’autre
* Colonne corticale d’une étendue d’environ 1 mm servant de module pour le traitement de la stimulation d’une région rétinienne spécifique.
* À l’intérieur de chaque hypercolonne, l’on trouve des neurones qui ont une dominance oculaire gauche ou droite, et dont les orientations préférées couvrent une étendue de 180°.
* En raison de la magnification corticale, une hypercolonne encodant l’information au centre du
champ visuel représente une étendue d’environ 0,05 degré d’angle visuel.
* À 10 degrés du centre du champ visuel, l’étendue représentée par une hypercolonne passe à 0,7 degré d’angle visuel, soit une étendue 14 fois plus grande.

59
Q

blobs

A
  • Des analyses anatomiques faisant usage de teintures impliquant la cytochrome oxydase (CO) révèlent dans le cortex strié des régions appelées “blobs”, qui capturent la CO.
  • Les blobs sont espacés d’environ 0,5 mm l’un de l’autre.
  • Deux “blobs” par colonne de dominance oculaire, donc 4 par hypercolonne qui sont impliqués dans la discrimination des couleurs.
  • Les régions à l’extérieur des “blobs”, dites “inter-blob”,
    seraient plutôt impliquées dans la perception d’autres
    propriétés visuelles, notamment le mouvement et la forme.
60
Q

deux principes organisateurs des voies de traitement visuel

A
  • Deux voies différentes pour différents types de choses dans l’environnememt
    1) TRAITEMENT HIÉRARCHIQUE: encodage de traits simples et évoluant vers des représentations de plus en plus complexes.
    2) SPÉCIALISATION FONCTIONNELLE: il existe plusieurs voies neuronales spécialisées dans le traitement d’un type d’information particulière.
61
Q

2 voies fonctionnelles parallèles (spécialisation fonctionnelle)

A
  • On s’éloigne de V1, on voit des spécialisations
  • Séparation continue dans les aires cérébrales :
    MAGNOCELLULAIRE:
    Voie occipito-pariétale = voie dorsale = voie du où = voie du comment > Est spécialisée dans la perception du mouvement et de la localisation et dans le
    guidage visuel de l’action.
    PARVOCELLULAIRE
    Voie occipito-temporale = voie ventrale = voie du quoi > Est spécialisée dans la perception de la couleur et de la forme et dans la reconnaissance d’objets.
62
Q

ablation pariétal/temporal

A

MAGNOCELLULAIRE:
Une ablation du cortex pariétal cause un déficit dans
la perception de la localisation.
PARVOCELLULAIRE
Une ablation du cortex temporal inférieur chez le
singe affecte la discrimination de formes.

63
Q

agnosie de la forme visuelle (atteinte occipito-temporale)

A

incapable de rapporter correctement la taille des objets par l’ouverture de sa main, mais ses mouvements de préhension démontrent un ajustement de l’ouverture de la main à la taille de la cible. OU l’inverse alors preuve que double-dissociation de la voie quoi et comment
* hypothèse appuyée par les données d’imagerie cérébrale fonctionnelle obtenues dans des tâches visuomotrices, qui montrent une activation pariétale
(sulcus intrapariétal) > intéractions sys perceptif et moteur

64
Q

aire fusiforme du visage

A
  • Aire fusiforme du visage : cellules spécialisées pour reconnaitre les visages
  • Pour décrire une chose, plusieurs choses sont activées, Certains visages vont généré plus activation
65
Q

aires visuelles identifiées par :

A
  • Des travaux en IRMf: étude de l’organisation rétinotopique et des propriétés fonctionnelles de ces aires cérébrales
  • Histologie
  • Connectivité intracorticale
66
Q

modularité dans le système visuel

A

Entre l’aire V1 et les cortex pariétal et temporal, on
retrouve une variété d’aires visuelles (dites « extrastriées») qui présentent une spécialisation pour le traitement de dimensions particulières de la stimulation visuelle.
Aire MT (temporale médiane): Champs récepteurs
présentant une sélectivité à la direction du mouvement.
Aire V4: Champs récepteurs présentant une sélectivité à la couleur.
Aire IT (temporale inférieure): Champs récepteurs
présentant une sélectivité à la forme. (Pour décrire une chose, plusieurs choses sont activées)

67
Q

Aire IT (temporale inférieure)

A

Les neurones situés dans une même colonne réagissent à des objets/formes similaires
Certains neurones répondent spécifiquement à des visages. (Lésion = prosopagnosie)
Certains neurones répondent spécifiquement à des places, ou à des parties du corps.

68
Q

encodage

A

Encodage spécifique : Des perceptions différentes sont déterminées par l’activité
de neurones spécifiques.
Encodage distribué : Des perceptions différentes sont déterminées par les niveaux
relatifs d’activité à travers des populations de neurones.
* Bien qu’ayant une forte spécialisation quant aux propriétés des stimuli pouvant les activer, les neurones IT répondent (avec une intensité variable) à une variété de stimuli plus ou moins similaires les uns aux autres.