Pelouses et landes sur sables Flashcards
Quels biotopes et quelles espèces patrimoniales sont concerné(e)s par ces milieux semi-naturels ouverts acidiphiles ?
Landes, ainsi que sèches Les prairies dunaires côtières, peuvent être caractérisées à partir d’un point de vue hydrologique en tant que zones d’infiltration, alimentées par eau de pluie. Ils abritent des communautés végétales et animales caractéristiques sur sols mésotrophes ou oligotrophes (Baker, et al. 2012). Les landes sont fortement dominées par des plantes éricoïdes (c’est-à-dire avec des feuilles persistantes, petites et linéaires), principalement des bruyères telles que les espèces Calluna et Erica de la famille des Ericaceae qui poussent dans des conditions humides sur des sols pauvres acides qui peuvent être dérivés de substrats non calcaires ou siliceux, et sont généralement podsoliques. (Garcia, et al. 2013).
Quelles sont leurs particularités par rapport à d’autres milieux ouverts en Belgique ?
- Substrats acides : Les pelouses et landes sur sables se développent sur des substrats acides tels que des sols sableux, granitiques ou gréseux. Ce sont des sols peu fertile, ce qui les différencie des autres milieux ouverts comme les prairies humides ou les pâturages sur sols calcaires.
- Résistance à la sécheresse : Les pelouses et landes sur sables son bhjjjj, ;t adaptées aux conditions arides et chaudes. Elles sont capables de résister aux périodes de sécheresse grâce à des racines profondes et à des feuilles coriaces qui réduisent la transpiration.
- Adaptation aux incendies : Les pelouses et landes sur sables ont développé une certaine tolérance aux incendies fréquents, grâce à des mécanismes de régénération rapide et une capacité de stockage d’eau dans leurs tissus. Ce qui a mené à du brulage en autre comme pratique de gestion.
- Espèces patrimoniales : Ces écosystèmes comptent parmi les plus anciens paysages culturels d’Europe et abritent une très grande partie de la biodiversité typique des sites ouverts, acides et en danger de disparition. Il est à noter que l’importance des landes sèches pour les pollinisateurs sauvages est largement reconnue
- Pression anthropique : Les pelouses et landes sur sables sont souvent menacées par des activités humaines telles que l’urbanisation, les activités récréatives, les pratiques agricoles intensives (facilement cultivable) et la fragmentation des habitats. Ceci contribue à leur vulnérabilité et à leur déclin dans de nombreuses régions.
En quoi les projets LIFE permettent de restaurer et gérer ces types de milieux ?
Premièrement, les projets life vont permettre de protéger les espèces et les habitats rares et isolés. Les espèces et habitats rares nécessitent une grande protection puisqu’ils sont menacés, alors qu’ils abritent une certaine biodiversité typique.
Ensuite, les projets life vont permettre la restauration de milieux et paysages dégradés . La dégradation des milieux peut être d’origine anthropique ou peut également subvenir lorsque ces milieux ont été soumis à des perturbations antérieures, d’origine anthropique ou non (sécheresse, feux, etc).
Troisièmement, l’accent va être mis sur la gestion des espèces exotiques envahissantes.
Le 4ème objectif des projets life va être de reconnecter les milieux entre eux, c’est à dire augmenter les trames vertes par exemple, et l’ensemble des corridors écologiques.
Ensuite, en parallèle avec la gestion des espèces envahissantes, une gestion, et réintroduction de nos espèces indigènes va être essentielle.
Pour finir, toutes ces actions doivent être communiquées au public.
Quelles sont les particularités et les difficultés rencontrées lors de la restauration et de la gestion de ces milieux ouverts sur sable ?
- La fragilité du sol : Les milieux ouverts sur sable ont un sol très fragile et peu fertile, ce qui les rend vulnérables aux perturbations environnementales et aux activités humaines.
- La concurrence des espèces envahissantes : Les pelouses et landes sur sables sont souvent envahies par des espèces végétales invasives, qui peuvent menacer la survie des espèces patrimoniales et la qualité de l’habitat.
- La gestion du pâturage : La gestion du pâturage est un élément crucial pour maintenir l’ouverture du milieu et prévenir l’envahissement par les espèces ligneuses.
- La gestion de la fréquentation humaine : Les pelouses et landes sur sables sont souvent des espaces de loisirs et de tourisme, ce qui peut entraîner une fréquentation humaine importante et des impacts sur la biodiversité et la qualité de l’habitat.
- La préservation des espèces patrimoniales : Les pelouses et landes sur sables sont souvent des habitats privilégiés pour des espèces patrimoniales rares et menacées, qui nécessitent une attention particulière dans la restauration et la gestion de ces milieux.
Quelle gestion à long terme pourriez-vous imaginer ?
La gestion à long terme des pelouses et landes sur sable doit prendre en compte les caractéristiques écologiques de ces écosystèmes ainsi que les objectifs de conservation et d’utilisation. → Gestion à long terme est important car les landes et pelouses sur sable ont comme service écosystémiques la conservation de la biodiversité, le stockage du carbone et de l’azote, l’alimentation des nappes souterraines ou l’appréciation dont jouissent les landes en tant que paysages à haute valeur récréative. Quelques types de gestion :
- Maintenir un régime de brûlage dirigé : Le brûlage dirigé est une technique de gestion courante dans les pelouses et landes sur sable qui permet de maintenir l’habitat ouvert en éliminant la matière organique accumulée. Cela permet de prévenir l’envahissement des arbustes et des arbres et de favoriser la diversité des espèces.
- Réduire les perturbations humaines : telles que la circulation humaine, l’utilisation des véhicules tout-terrain et la cueillette des plantes. Il est donc important de réduire ces perturbations pour préserver l’habitat et les espèces qui y vivent.
- Favoriser la régénération naturelle/conservation : Assurer une gestion optimale en combinant le pâturage, la fauche pour obtenir une structure de végétation diversifiée naturelle.
- Gérer les espèces exotiques envahissantes : Les pelouses et landes sur sable sont souvent envahies par des espèces exotiques qui peuvent concurrencer les espèces indigènes et perturber l’écosystème.
- Favoriser la connectivité écologique : Les pelouses et landes sur sable sont souvent des habitats isolés entourés par des zones agricoles ou urbaines.