Forêt périurbaine : forêt de Bambesh Flashcards
Localisation et historique de la forêt de Bambesh ?
Au XIX ième siècle les villes s’étendent et grapillent de l’espace sur les espaces forestiers. Mais la noblesse et l’aristocratie sont bien content de pouvoir garder une zone boisée à proximité de leur propriété/chateau pour y faire leur chasse du dimanche. C’est comme ça que les forêts périurbaines sont apparues dans le paysage. Mais ce terme n’est employé qu’a partir du 20ième siècle et il nous vient du Canada (toujours en avance ceux-là).
Il s’agit donc d’une forêt située dans l’espace périurbain… mais différent d’une forêt urbaine et surtout à ne pas confondre avec un espace vert (ce n’est pas un parc!!) car on y pratique une activité de production sylvicole et une gestion de type forestière.
Fonction particulière des forêts périurbaines ?
Une particularité des forêts périurbaine c’est que l’accent est mis sur les fonctions sociales et culturelles, mais elles ont aussi un rôle pour la “santé” physique et mentale et pour le bien-être en général de la population. La forêt périurbaine a aussi ce rôle de zone tampon entre les villes, dont elles absorbent la pollution, et les espaces naturelles.
Cours dans la forêt ?
Au sein de la forêt de Bambësch plus particulièrement, on peut noter le « Bëschprojet », pour les enfants de l’enseignement fondamental, qui consiste en une initiation aux travaux d’entretien de la forêt en présence d’un garde forestier. De manière plus globale on peut aussi compter l’« Aktion Bambësch » qui promeut la pédagogie par le jeu. Il s’agit là d’un cas où la forêt n’est pas le sujet de l’apprentissage mais il est intéressant de voir un exemple où la forêt peut être un lieu d’apprentissage.
Usagers, acteurs et conflits
Forêt périrubaines donc près des grands centres urbains avec population élevée. Ceci implique une fréquentation de beaucoup d’usagers différents. Usagers =/= acteurs ! Usager = qui fait un usage récréatif de la forêt ( acteurs = gestionnaires, marchands de bois, etc ). Types d’usagers : randonneurs, vttistes, naturalistes, mouvements de jeunesse, etc … + nouveaux types d’usage (prophylactique). Tous ces usagers ont des attentes de la forêt différentes. Un naturaliste est là pour la nature, biodiversité . Vttiste c’est pour faire son sport et rouler vite. D’autres c’est pour promener leurs chiens. Il y a donc des conflits car parfois ces différents usages ne sont pas compatibles. Exemple classqiue de conflit c’est envers les vttistes car ils sont vus comme des gens qui degradent le sol de la forêt.
Accessibilité ?
L’enjeu d’accessibilité est primordial dans une forêt périurbaine pour maintenir ses fonctions récréatives et prophylactiques. Il est renforcé par sa position excentrée du centre urbain.
Un exemple d’aménagement mis en place peut être donné pour la forêt de Bambësch.
A Bambësch plusieurs promenades pédestres sont balisées et proposées. On peut y voir sur le visuel que plusieurs points de départs sont proposés : un parking, un arrêt de bus et un arrêt de train. On peut aussi remarquer que les transports de modes actifs ne sont pas mis en avant. Au vu de sa situation dans le territoire et de l’attractivité pour les usagers des forêts périurbaines, on peut se demander quel est l’impact environnemental de la forêt périurbaine.
Sources de pression ?
- Une première source de pression sur la pérennité des forêts périurbaines est la fragmentation de l’habitat entrainé par urbanisation ex situ et artificialisation in situ à la vue de la pression démographique. Cela entraine une pression pour la biodiversité et la fonction de production de la forêt périurbaine mais surtout la pérennité de la forêt périurbaine. La fragmentation entraine aussi la colonisation par les espèces exotiques envahissantes
- l’homme exerce aussi une pression sur les forêts périurbaines en la piétinant et en y laissant ses déchets. La circulation hors-sentier entraine aussi la perturbation des habitats et la compaction du sol empêchant infiltration de l’eau en surface, et abimant les racines des arbres.
Justice environnementale ?
Un enjeux un peu particulier des forêts périurbaines est qu’elles sont associées à un enjeu de justice environnemental. En effet, on considère de nos jours que tout le monde doit être égal face à l’accessibilité à des espaces verts (notamment la forêt).
Enjeu d’accessibilité à Bambesh ?
L’enjeu d’accessibilité est primordial dans une forêt périurbaine pour maintenir ses fonctions récréatives et prophylactiques. Il est renforcé par sa position excentrée du centre urbain.
Un exemple d’aménagement mis en place peut être donné pour la forêt de Bambësch.
A Bambësch plusieurs promenades pédestres sont balisées et proposées. On peut y voir sur le visuel que plusieurs points de départs sont proposés : un parking, un arrêt de bus et un arrêt de train. On peut aussi remarquer que les transports de modes actifs ne sont pas mis en avant. Au vu de sa situation dans le territoire et de l’attractivité pour les usagers des forêts périurbaines, on peut se demander quel est l’impact environnemental de la forêt périurbaine.
Spécificité de la gestion de forêts périurbaines ?
Gérer une forêt périurbaine demande une attention particulière à certain truc :
- Au niveau aménagement du public : penser à mettre des bancs, parking (le gars à Bambesch à parler de la question de l’accessibilité en bus et en vélo), des aires de jeu, des poubelles (le gars en à parler à Bambesch), créer et entretenir chemin de promenades
- Au niveau de la sylviculture : on ne va pas faire de coupe rase ni des parcelles qui soient trop géométrique pour pas faire des “trous” dans le paysage (les gens ne seraient pas contents):
On va adapter l’âge d’exploitabilité aussi (car enjeux de production de bois est présent mais pas une priorité surtout à Bambesch parce qu’ils ont bcp trop de thune ces luxembourgeois donc on a moins de problème à laisser un arbre vieillir).
- Conserver des espaces ouverts quand même pour la biodiversité (à Bambesch on n’a pas trop vu ça)
