Agroforesterie Flashcards
Projet transgal ?
Le projet Transgal est un projet LEADER de coopération belgo-française.
Ce dispositif d’échanges entre GAL de différents territoires de France (GAL Cévennes, GAL pays d’armagnac) et de Belgique (GAL pays des Condruses, GAL de la botte du Hainaut, Racines et ressources) a donné lieu à la co-construction de cette plate-forme.
Agroforesterie en Wallonie ?
En Région wallonne, on ne parle pas encore d’agroforesterie au sens strict car les éléments boisés ne sont généralement pas étroitement associés à l’agriculture. S’il existait auparavant une agroforesterie traditionnelle, cette dernière a décliné suite à la modernisation de l’agriculture favorable au développement de monocultures.
Au niveau de la ferme, les haies champêtres et les pré-vergers sont les éléments qui composent l’agroforesterie traditionnelle de nos régions.
Problème actuel en Wallonie ?
Mais aujourd’hui, faute de temps, de main d’oeuvre et de rentabilité économique, force est de constater que la plupart des taillis de haies sont brûlés sur place et les produits des anciens vergers ne sont plus récoltés.
Brise vent ?
Forme particulière de haie haute , très structurée verticalement pour remplir ses objectifs (association hauts jets, cépées et arbustes) Vocation : protection contre le vent (bétail, cultures) et production de bois (y compris bois d’oeuvre)
Haie basse taillée
Arbres de seconde grandeur ou arbustes taillés à moins de 3 m de hauteur et de faible largeur. Vocation : clôture traditionnelle en mode herbager et limite de propriété vis-à-vis des voiries
Arbres isolés ?
Arbres plantés ou apparus spontanément, distants du plus proche d’au moins 10 m. Parfois reliquat d’un ensemble plus important disparu au fi l des ans (arrachage, exploitation…). 1) Respecter la loi : conserver les arbres de plus de 30 ans, les arbres classés et respecter le retrait de plantation par rapport aux propriétés voisines (2 m pour les hautes tiges et 0,5 m pour les basses tiges) 2) Favoriser les arbres patrimoniaux à l’entrée de la ferme, aux limites des parcelles agricoles, à proximité des bâtiments 3) Privilégier des essences adaptées, nobles et esthétiques : tilleul, noyer, châtaigner, chêne, merisier, fruitiers…
Bocage ?
Réseaux de haies ou de rangées d’arbres qui marquent les limites de parcelles de tailles inégales et de formes différentes : grands brise-vent orientés nord-sud, petits brise-vent plutôt dans le sens est-ouest Vocation : réseaux imbriqués de prairies, haies, talus et fossés à fonctions
complémentaires protection contre les vents fréquents et violents, corridors biologiques et source importante de bois énergie
Verger ?
Arboriculture fruitière , souvent localisée aux abords immédiats du lieu principal d’exploitation, voire du logis Vocation : production principale de fruits et de miel en accessoire, bois d’oeuvre (ébénisterie) pour les arbres les plus vieux mais sains, atouts patrimoniaux et paysager
Bouquet ?
Arbres formant un ensemble de petite surface Arbres formant un ensemble de surface moyenne Vocation : abri pour le bétail, noyau central de biodiversité (faune/flore), source possible de bois de service ou énergie
Bosquet ?
Arbres formant un ensemble de surface moyenne, Vocation : fonction cynégétique souvent prioritaire, réserve possible de bois de service ou de feu (plus rarement de bois d’oeuvre), souvent mis hors de portée du bétail
Les impacts environnementaux et intérêts de l’arbre en champs ?
Les arbres utilisés en champ en agroforesterie ont de nombreux impacts environnementaux.
Ils peuvent servir de tampon climatique concernant le froid ou la chaleur, les gelées et le vent.
La présence d’arbre près de cultures permet une meilleure régulation et épuration des eaux de surface et des eaux souterraines. Elle permet aussi une purification de l’air grâce au stockage du carbone et la limitation de la poussière.
Concernant la protection du sol, l’arbre en champs permet de limiter le ruissellement et donc l’érosion ainsi que le phénomène de battance et de lessivage
Ces arbres sont des éléments essentiels de la trame verte permettant la présence de zones de conservations, de corridors écologiques ou des zones de développement de la biodiversité faunistique. Les arbres et arbustes constituent dès lors des habitats d’une grande richesse et spécifique du milieu agricole qui bénéficie à ce dernier.
Pour finir la présence de haies, de bouquets ou de lisières peuvent fournir une protection mécanique aux bâtiments contre des aléas climatiques tel que des tempêtes par exemple.
Spécificités liées à l’installation des arbres hors forêt ?
La première étape pour la mise en place d’un projet agroforestier consiste à fixer les objectifs à atteindre.
Le technicien et l’agriculteur établissent ensuite un diagnostic qui va définir plusieurs critères comme l’orientation des lignes de plantation, l’espacement entre les lignes, les essences, etc.
Sur base de ces critères, une carte est établie afin de visualiser les emplacements des arbres et de connaître le nombre d’arbres à planter.
En connaissant le nombre d’arbres, il est alors possible d’établir un montant provisoire du projet.
Ensuite, vient l’étape de la constitution du dossier administratif, qui peut être la plus lourde du projet. Il faut choisir les fournitures, telles que l’essence, le piquet, la protection contre le gibier, etc.
Le piquetage du sol consiste à placer sur le terrain des piquets pour pouvoir par la suite préparer le sol et planter les arbres.
La plantation ?
Lorsque les plants ont été réceptionnés, ils seront soumis à un contrôle de conformité puis doivent être conservés en bon état avant la plantation. Afin que toutes les étapes de la plantation se déroulent convenablement, le chantier doit se dérouler sous la conduite d’un professionnel de l’agroforesterie.