Pelouses calcicoles et milieux sur substrats calcaire Flashcards
Localisation Torgny ?
Torgny est le village le plus au sud de la Belgique situé en lorraine Belge.
Milieux que l’on retrouve à Torgny ?
Les milieux que l’on retrouve autour de torgny sont : Pelouses pionnières, Pelouses calcaires mésophiles et méso-xérophyles (site vivité à torgy), Ourlets xero-thermophiles, Ourlets mésophiles, Fourrés thermophiles calcaires, Hêtraies calcicoles médio-européennes, Rochers et falaises, Carrières et sablières abandonnées (mésophile : niveau hydrique moyen, xérophile : niveau hydrique faible, thermophile : température élevée)
Flore des pelouses clacaires ?
L’habitat « Pelouses calcicoles et leurs faciès d’embuissonnement » correspond à des pelouses sèches calcicoles, plus ou moins colonisées par des arbustes . La pelouse est dominée par des graminées, comme Bromus erectus, Brachypodium pinnatum, Koelera macrantha (= K. gracilis), etc, accompagnées de nombreuses espèces d’autres familles dont souvent des Orchidées, comme Ophrys plur. SP., Orchis militaris, O. anthropophora, Anacamptis pyramidalis, Himantoglossum hircinum, etc., qui déterminent alors, par l’importance de leurs effectifs, le nombre élevé de leurs espèces, ou la rareté des espèces présentes, le caractère prioritaire de l’habitat. L’arrêt de la gestion de la pelouse conduit à sa colonisation par des espèces de lisières comme Aster amellus, Peucedanum cervaria, Centaurea scabiosa, formant des ourlets en nappes, puis par des arbustes, comme Prunus spinosa, Crataegus monogyna et Cornus sanguinea, déterminant la formation de fruticées. Nous y retrouvons également une espèce de Galium typique de la région (Loraine belge : pays d’Arlon et Gaume), l’aspérule odorante Galium Odoratum. Une autre espèce bien présente est l’anémone pulsatile (Pulsatilla vulgaris).
Faune des pelouses calcaires ?
Au niveau de la faune, le loir (glis glis en patois local) est une espèce emblématique de la région. Il n’y a également pas moins de 6 espèces de reptiles différentes telles que (Lacerta agilis, Podarcis muralis) et la mante religieuse (mantis religiosa). La plupart des espèces d’orchidées, de reptiles, et la mante religieuse atteignent leur zone septentrionale (latitude nord maximum).
Particularité de ce milieu (pelouse calcaire méso-xérophile à torgny) par rapport aux autres milieux de ce type en Belgique ?
micro-climat plus chaud (certains aime à dire que c’est limite méditerranéen), en conséquence plus de biodiversité notamment orchidées, reptiles, insectes + espèces septentrionales, on ne les retrouve pas plus au nord dans les milieux similaires.
Restauration des pelouses clacicoles ?
La première opération de restauration consiste généralement à éliminer l’ombrage porté par les arbres et les arbustes afin de reconstituer les conditions microclimatiques de sécheresse et d’ensoleillement au niveau du sol. Le problème le plus aigu est celui de la gestion des rejets ligneux qui ne manquent pas d’apparaître à la suite de la coupe.
Plusieurs techniques d’entretien du tapis herbacé sont envisageables : l’incendie, le fauchage et le pâturage.
L’incendie est une technique rapide et peu coûteuse mais dont l’impact sur la flore et sur la faune est considérable. Aussi, cette technique est réservée à des stations fortement dégradées, en cours de restauration. Le fauchage en période de végétation permet de limiter la croissance des espèces envahissantes. Le pâturage ovin paraît la méthode la plus adéquate pour reconstituer les pelouses sèches.
Objectif de la gestion des pelouses calcicoles ?
Si les pelouses sont laissées à l’abandon, elles évoluent vers un stade forestier et disparaissent. L’objectif poursuivi par la gestion est de stabiliser l’évolution des pelouses qui sont encore en bon état et de restaurer les moins dégradées sur des surfaces suffisantes fin d’assurer le maintien des populations de plantes et d’animaux qui y vivent.
Quels travaux de restauration et de gestion en lien avec les projets LIFE Herbages et LIFE Connexions ont été entrepris ?
LIFE herbage :
Entre 2013 et 2020, Lorraine gaume et un peu ardenne. Objectif 400 ha de prairie permanente, pelouse, et autres milieux restaurés. Au final 629 ha. Dont 18 d’objectif pour les pelouses calcaires et au final 31ha.
La majorité des pelouses et prairies furent restaurées sur des terrains abandonnés qui se sont naturellement reboisés.
Ce sont des milieux créés par l’extraction du sol à l’époque puis l’abandon du site qui permettaient à l’habitat de se créer.
Le projet est également pionnier par son utilisation d’une combinaison de techniques d’épandage de foin, de semis de graines cultivées ou moissonnées, ainsi que de plantation de plantes en pots . Ceci sur base d’un diagnostic préalable des espèces typiques encore présentes, de celles susceptibles de revenir spontanément via la banque ou la pluie de graines, ainsi que des techniques d’apports de diaspores.
LIFE connexion :
De 2021 à 2027
Restaurer 500ha d’habitat, renforcer population moule perlières, reconnecter populations cuivrées de la bistorte
Restauration de la connectivité des milieux ouverts de type “pelouses” sur les versants (prévu au programme) 5ha de pelouse calcaire de sables xériques et 70 ha de pelouse calcicoles
Méthode de restauration similaire.
Pourquoi cette zone a-t-elle été choisie comme l’un des 2 nouveaux Parcs Nationaux créés cette année ?
Grand territoire cohérent avec au moins 40% de sous statut de protection, grande qualité biologique et environnementale, valeur d’expérience touristique unique, des partenaires volontaires qui développent le projet
Avantage du statut de parc national ?
Pas de réglementation supplémentaire, ça englobe juste les zones déjà présentes avec leur statuts qui ne changent pas mais en général on a plus de moyens humains, techniques et financiers supplémentaires en faveur de la nature et de la biodiversité, de sa conservation, de sa préservation, de son développement et de sa valorisation. Et permet de développer les connaissances scientifiques autour de ce patrimoine naturel, en faveur d’une nature plus résiliente
Localisation des milieux humides ?
- les têtes de bassins,
- les zones d’expansion de crues (prairie, marais, forêts alluviales, …),
- les retenues d’eau (les lacs, les étangs, les mares, …),
- les annexes fluviales (les bras morts, les zones humides situées au niveau de sources, …),
- les marais littoraux influencés par les marées,
- les lagunes côtières, …
La localisation doit donc être analysée longitudinalement, de l’amont vers l’aval du bassin versant (Illustrations 3 et 4), en intégrant les interactions verticales entre le milieu, la nappe d’accompagnement et le cours d’eau, en zone continentale et entre le milieu et la mer, lorsqu’on se trouve en zone littorale. La localisation du milieu humide doit donc être effectuée dans un cadre spatial tri-dimensionnel, en tenant compte des connexions hydrogéologiques avec les eaux souterraines douces ou salées.
La localisation du milieu humide doit aussi s’inscrire dans un cadre temporel. La précision de la position transversale (Illustration 5) du milieu humide doit permettre de relever le niveau d’eau permettant d’inonder le milieu, lors de crues ou de submersions marines. Il s’agit d’identifier les périodes d’interconnexions entre les milieux situés dans la plaine d’inondation1 du cours d’eau ou du littoral. La position transversale doit aussi renseigner la distance entre le milieu humide et l’axe des écoulements, en tenant compte de la mobilité, dans le temps, du cours d’eau ou du trait de côte.
Nom et histoire de la réserve ?
Au départ, il s’agissait d’une carrière de pierre. Les habitants venaient ici chercher des pierres pour construire leurs maisons. C’est une des plus ancienne réserve naturelle de Wallonie. Elle porte le nom d’un professeur d’Université : Raymond Mayner. Elle a été créée en 1942.
Localisation de la réserve ?
Cette réserve se situe sur la troisième cuesta sur une roche calcaire. Le sol calcaire permet d’avoir une richesse biologique exceptionnelle.
LIFE ?
Un projet L.I.F.E : programme de financement européen créé en 1992 dont l’objectif est de soutenir le développement et la mise en œuvre de la politique européenne de l’environnement et du développement durable.
LIFE herbage ?
Le projet L.I.F.E. herbage consiste à restaurer des pelouses calcicoles sur sable et sur marne.
Le but est d’acquérir des parcelles et de les restaurer.
L’entretien se fait par le fauchage ou le pâturage. Si le sol n’est pas assez plat, le bétail de chèvres ou de moutons assure l’entretien de la parcelle. L’alimentation des moutons est constitué à 80% d’herbe tandis que celle des chèvres est constituée à 80% d’espèces ligneuses. La fauche donne de meilleur habitat par rapport au pâturage. Cependant, elle détruit tout. Pour savoir ce qu’il faut choisir entre du fauchage ou du pâturage, il faut savoir ce que l’on veut faire de la parcelle. Ici, il faut restaurer 4 hectares de prairies.