pathos MS Flashcards
FX clavicule
Jeune sur bras en extension, cycliste, trauma, 1/3 moyen
dlr local, impotence
palpation, déformation et ecchymose , dim AA épaule ++
AA épaule
renforcer coiffe et scap, fonction, proprio
Fx du col chirurgical
PA, ostéoporose, femme chute sur épaule, coude ou bras en est (FOOSH) ou coup direct avec sport de contacts
dlr moyen à importante
œdème, ecchymose, palpation creux axillaire dlr
mobilisation conserver si impacté sinon limitation ++
Fx tubérosité huméral
Adulte,1/3 moyen, trauma direct ou foosh
FX diaphyse huméral
adulte1/3 moyen, tx direct ou chute sur la main
Fx scapula
rare, tx haute vélocité, choc direct
dlr palpation
ecchymose, crépitement lors élévation, RISOM +, faiblesse des muscles coiffe
Entorse/luxation AC
tx direct pointe épaule ou chute avec bras en ABD ou flexion
dlr en ADD horizontale (signe foulard) = 1, dlr fin AA,pas de déformation, stable
dlr forte tous les mvts épaules = 2/3,
2= œdème, note piano, instable, Rx +
3=note piano, oédème, instable (vert+ horizontal)
Luxation antérieur GH
+ fréquent
choc direct en post-lat ou tx en ABD et RE
incapacité majeurs MS, dlr ++
déformation, ecchymose,oedeme, dim AA en RI et ADD
Luxation postérieur GH
chute MS + poignet en ext ou spasme important (convulsion)
dim AA en ABD, RE, déformation, processus carocoïde plus évident
instabilité chronique
moins de 20 ans = plus de risque mais diminue avec âge, H, sport contact
dlr diffuse et vague, AA complète, test de stabilité ou appréhension + (SULCUS), dyskinésie scapulaire, score de beighton
SLAP
activité MS élévation
contraction vive LPB
choc en compression
yergason +, O’brien + speed si biceps atteints
stabilisation scapulaire, renfo coiffe, exercice AA
syndrome accrochage
souvent avec tendino
dim espace sous-acromial ou dim contrôle musculaire
svt 1/3 antéro-inf de l’acromion (ligament coraco-acromial, articulation acromio-articulaire)
sensation de coincement lors élévation MS
tests abatement (neer, Hawkins-kennedy), empty can et sous-scap p-ê +
stade 1: éviter élévation plus 90 et charge en bout de bras
modalités antalgiques et AA
tendinopathie de la coiffe stade 1
Stade I
- personne âgée de moins de 25 ans
-correspond à une inflammation de la bourse (bursite) ou tendon suite à des micro-traumatismes répétés, au début d’une nouvelle activité ou encore un traumatisme
- équivalent du stade tendinopathie réactive de Cook et Purdam (2009) Symptômes
légère douleur locale, localisée au niveau de la grosse tubérosité, peut référer à la face antéro-
externe du bras et à la tubérosité deltoïdienne
initialement, la douleur survient après l’activité et est relativement de courte durée et progresse par la suite pendant l’activité
-Signes
arc douloureux : positif
AA passives complètes mais douleur en fin d’abduction et de rotation (interne > externe)
dyskinésie scapulaire Stuyf et al (2011)
test d’accrochage (abutement) (Neer et Hawkins-Kennedy) et test du supra-épineux (empty can test)
force conservée mais douleur au RISOM du ou des tendons atteints
sont positifs (voir Magee)
possibilité d’hypermobilité ou instabilité gléno-humérale si patient jeune et pratiquant un sport comprenant des mouvements au dessus de la tête
rétraction de la capsule postérieure possible
rupture de la LPB
INCIDENCE
- hommes > femmes
- chez les jeunes : rupture à la jonction musculo-tendineuse après effort extrêmement violent - chez les sujets de plus de 40 ans : rupture du tendon même après effort minime
MÉCANISME
- processus dégénératif
- exigences exagérées volontaires (effort important) ou involontaires (chute ou plus rarement coup direct)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- patient entend ou ressent un claquement douloureux au moment de la rupture
- déformation caractéristique : « boule » molle près du coude mise en évidence au RISOM de flexion du coude
- parfois ecchymose et tuméfaction au bras (face antérieure) - diminution de la force de supination > flexion
force en flexion du coude moins diminuée car peut être assurée par le brachial antérieur, brachio- radial, courte portion du biceps et fléchisseur et extenseurs des doigts et du poignet
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TRAITEMENT MÉDICAL
- chez les jeunes, suture de l’extrémité du tendon à l’aspect inférieur de la gouttière
- aucune intervention chez les personnes plus âgées et sédentaires car tout compte fait, la diminution de fonction est habituellement peu importante (les autres muscles compensent)
tendinopathie calcificante
INCIDENCE
- plus fréquent entre 30 et 45 ans
- sédentaire
- localisation : supra-épineux > infra-épineux > petit rond > sous-scapulaire
MÉCANISME
- Serait divisée en 3 phases : précalcifiante, calcifiante et postcalcifiante Uhthoff (1975)
- Dans la phase précalcifiante, un changement fibrocartilagineux survient dans le tissu d’origine (métaplasie). Le stimulus qui déclenche cette phase est encore inconnu, mais il semble assez bien reconnu que l’ischémie relative locale et l’hypoxie tissulaire jouent un rôle dans l’amorce du processus
- Dans un deuxième temps, lors de la phase calcifiante, des dépôts de cristaux d’hydroxyapatite sont formés suite à un processus cellulaire actif
- N’est pas considéré comme un processus dégénératif puisque l’évolution spontanée de la pathologie se
terminera souvent par une résorption de la calcification à plus long terme (phase post calcifiante) Oliva, Via et Maffulli (2012)
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PRÉSENTATION CLINIQUE
Douleur le plus souvent d’apparition insidieuse ou déclenchée par un traumatisme sur une épaule asymptomatique présentant des dépôts de calcium depuis longtemps (phase précalcifiante). La douleur ne serait pas nécessairement causée par le dépôt de calcium lui-même mais par les changements autour de celui-ci. Ainsi, plusieurs personnes peuvent avoir des calcifications et ne pas être symptomatiques.
Il est donc primordial d’effectuer un examen clinique rigoureux et ensuite de mettre en corrélation les trouvailles de celui-ci avec les calcifications vues en imagerie par exemple. En effet, il est fréquent que la calcification ne soit pas en cause dans la symptomatologie du patient.
Phase aiguë (rare)
- douleur sévère et constante
- tous les mouvements sont limités par la sensation de fin de course vide
Phase subaiguë et chronique
- douleur moins sévère et plus localisée
- arc douloureux possible (facteur d’accrochage)
- RISOM douloureux (au tendon atteint)
- possibilité de crépitements
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- conseils et éducation
- traitement antalgique comme pour la tendinopathie
- exercices de mobilité et de renforcement au besoin
- thérapie par ondes de choc radiales (niveau d’évidence modéré) Cacchio et al (2006) cité dans Électrologic ultrasons (évidences faibles)
tendinopathie LPB
micro-tx répété,acromion en crochet, posture en hypercyphose et tête en protraction
dlr an épaule/bras qui irradie au coude
dlr palpation goutière bicipitale, RISOM + (flex coude, supi et flex épaule)
speed et yergason +
modalité analgique, renfo, augmenter mobilité , éducaion
Rupture LPB
homme, plus 40 ans= effort minime, dégénératif ou jeune = effort très violent
claquement douloureux lors de la rupture
déformation, douleur, ecchymose, dim force en supi (+) et flexion, pas impact fonctionnel
subluxation LPB
mvt excessif de abd et rot externe ou anomalie profondeur gouttière
déplacement avec dur et ressaut
dlr, palpation ressaut, yergason + et test ligament transverse
Bursite sous-acromio-deltoïdienne
DÉFINITION
- inflammation de la bourse sous deltoïdienne
- souvent associée aux tendinopathies de la coiffe des rotateurs et au syndrome d’accrochage
ÉTIOLOGIE
- traumatique (rare) : l’œdème et l’hémorragie provoquent un coincement - surutilisation du membre supérieur la plupart du temps
- secondaire ou liée à une tendinopathie (supra-épineux ++) ou à une rupture de la coiffe qui amène une diminution de l’espace sous-acromial
- libération de calcium du tendon vers la bourse
PRÉSENTATION CLINIQUE
Les éléments mentionnés ici réfèrent uniquement à une bursite aigue où il n’y aurait aucune autre atteinte associée ce qui est rare.
- Symptômes
douleur très aiguë sévère en phase aiguë, limite tous les mouvements
douleur présente même au repos
douleur réfère jusqu’à la tubérosité deltoïdienne
- Signes
pression locale très douloureuse en aiguë
sensation de fin de course vide entre autres en abd
abduction limitée en actif et passif
arc douloureux
RISOM douloureux
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- voir tendinopathie de la coiffe et syndrome d’accrochage :
modalités analgésiques
exercices d’amplitude
exercices de renforcement
conseils
éducation
capsulite rétractile
idiopathique ou immobilisation de l’épaule
40-60 ans, femme
1-dlr diffuse, surout la nuit 1-3 mois (diminuion AA A plus que P, posiion antalgique/protracion)
2-raideur et diminuion foncion, AVD ++ 3-12 mois (DIM AA++ RE, ABD,RI
3-récupération 12-26 mois
soulager la douleur, augmenter AA, TMO, correction posturale et améliorer fonction
syndrome du défilé thoracique
Sites de compression potentiels :
Entre les scalènes antérieur et moyen
Sous la clavicule dans l’espace costo-claviculaire
Sous le tendon du petit pectoral
- Compression peuvent être causées par :
Anomalies osseuses congénitales (ex. : côte surnuméraire) ou suite à traumatisme (AVM)
Rétractions musculaires (petit pectoral, scalènes,…)
Posture fautive (dépression scapulaire et port de tête antérieur)
Traumas
Chirurgies
Occupationnnel : lourdes charges (ex. : port de sac à dos chez militaires) ou travail répétitif
Tumeurs (ex. : poumon)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- douleur profonde cou, région épaule et jusqu’en périphérie
- engourdissements diffus au bras, à la main et aux doigts (symptômes neurologiques); à noter que ces
symptômes ne suivent pas précisément le trajet d’une seule racine ou d’un seul nerf périphérique
- faiblesse au MS
- éveil nocturne car symptômes peuvent augmenter à ce moment comme dans le cas d’un canal carpien
- changements trophiques : température, coloration, texture, œdème au membre supérieur (symptômes vasculaires)
- douleur ou reproduction des symptômes à la palpation des régions supra et/ou infra claviculaire
DIAGNOSTIC
Principalement clinique
Pas de mesure étalon disponible
Le diagnostic en est donc un d’élimination ou d’exclusion Diagnostic différentiel inclusWatson et al (2009
syndrome du canal carpien, ténosynovite de De Quervain, épicondylalgie, SDRC, syndrome de Horner, maladie de Raynaud, atteinte cervicale (hernie,…), trauma plexus brachial, pathologies systémiques inflammatoires, thrombose veineuse profonde au MS, tendinopathie de la coiffe, instabilité gléno- humérale
triangle interscalène-costal: scalène ant et moyen, anomalie congénitale, souplesse scalène, sur-utilisation respiration, tête inclu contre et épaule élevé
triangle clavico-costal: muscle sous-clavier, compression fx clavicules,mal-union
anomalie osseuse cote, clavicule
épaule enroulé, cyphose, abaissement omoplate
triangle costo-pectoral:
tendon pect et cage thoracique, dim souplesse petit pect, rétraction, élévation épaule
allen:
adson:
militaire:
costo-clav:
rupture coiffe des rotateurs
+svt supra-épineux
rare chez les jeunes (tx sévère)
+ personne âgée, dégénerescence tendino
complète ou partielle: echymose, abd faible/abscente, rsh anormal
test de neer, crépitants
dim force, bras omabnt +
SDRC
Fx extrémité distal du radius
INCIDENCE
- plus fréquentes chez l’enfant que chez l’adulte
MÉCANISME
- généralement, chute sur la main avec le coude en extension (FOOSH)
fracture (Fx) supra-condylienne :
- en extension (fragment distal est postérieur et fragment proximal est antérieur = 99 % des cas)
- ou en flexion (déplacement inverse/rare)
Symptômes
douleur importante et impotence
- Signes
difformité du coude
œdème prononcé
Fx olécrane
coup direct (chute sur le coude) ou chute amenant une flexion passive coude + contraction triceps
dlr importante
oédème, impossible d’étendre le coude activement contre gravité, espace palpable site de fx
Fx tête radiale
jeune adulte, stress en valgus et bras en extension, chute avant-bras en supination, choc direct (p-ê associé atteinte ligament médial)
dlr tête, dur prosupi, oédème, dim pro-supination instabilité en valgus possible
Fx apophyse conoïde
pas nuisible mais amène instabilité coude
luxation du coude
INCIDENCE
- plus souvent chez l’enfant ou le jeune adulte
- chez l’adulte, les luxations aiguës traumatiques sont trois fois moins fréquentes qu’à l’épaule
- surviennent rarement de façon isolée, s’accompagnent de lésions importantes des tissus mous
MÉCANISME
- chute sur la main avec coude en légère flexion qui provoque un stress en supination et en valgus au
coude
- hyperextension forte du coude (+ valgus)
- l’humérus distal est forcé antérieurement, déchire la capsule et le muscle brachial antérieur et peut
coincer le nerf médian et l’artère brachiale
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Types
postérieure le plus souvent (90 %)
- Signes
œdème très prononcé
coude maintenu en semi-flexion
à la palpation, l’olécrâne est proéminent
syndrome du compartiment
complication fx:
occlusion artère et neuro si plus de 6h = risque ischémie. de volkman
dlr imporante, membre pâle et cyanosé, perte de pouls distal
ateinte muscle face palmaire poignet et nerf att nécrose
ossification hétérotopique
calcification progressive des tissus sv dû fx supra-condylienne, luxation coude (type plus fréquent = myosite ossifiante) e surtout a/n du biceps
dlr locale, hématome, diminution progressive AA
repos
C.I= mvts passifs, chaleur, massage
bursite olécranienne
DÉFINITION
Inflammation avec ou sans infection de la bourse olécrânienne (bourse sous-cutanée qui permet le
glissement des tissus sous-cutanés lors des mouvements de flexion et d’extension).
MÉCANISME
- traumatique : impact direct sur la pointe du coude (chute par exemple)
- atraumatique
friction excessive
infection locale
autres pathologies inflammatoires (PAR, plus rarement goutte)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur au toucher même léger
douleur au mouvement dépendant du gonflement
- Signes
gonflement olécrânien
chaleur locale
rougeur locale (très importante si infection)
A.Apassif : flexion coude douloureuse et limitée si accumulation liquidienne importante
/sensation de fin de course = vide
A.A. actif : extension coude douloureuse et limitée
RISOM : extension coude douloureuse
force musculaire : peut y avoir diminution de la force d’extension du coude
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- modalités antalgiques
- compression pour diminuer l’œdème
- éducation : éviter appui sur coude, …
- regagner mobilité et force si persistance de déficiences après la phase aiguë
Épicondylialgie latérale
plus fréquent au membre dominant
- entre 40-60 ans
- traditionnellement hommes plus que femmes, 2 : 1, de nos jours H= F
- facteurs prédisposants :
intrinsèques:
* valgus augmenté
* hypermobilité
* fracture intra articulaire
* autres causes dans le quadrant (lésion cervicale, limitation rotations gléno-humérale,
dysfonction poignet)
* mauvais patron de mouvement
* facteurs psychosociaux défavorables (peu de contrôle sur environnement de travail;
support social déficient) Van Rijn et al (2009)
extrinsèques:
* position de travail non ergonomique
* activités inhabituelles ou mauvaise technique
* surcharge musculaire temporaire ou récurrente
* activité répétitive sollicitant le coude à raison d’au moins 30 min; 3
fois/semaine Behrens et al (2012) ou plus de 2 heures/jour Hoogvliet (2013)
* préhension de charges de plus de 20kg plus de 10 fois/jour Hoogvliet (2013)
* activités de mise en charge
MÉCANISME
- mécanisme le plus fréquent : surutilisation et micro-traumatismes répétés (tendinose plutôt que
tendinite). Grandement lié au travail ou au geste sportif avec mouvements répétitifs
- mouvements en cause sont les mouvements énergiques des doigts, du poignet et de l’avant-bras; celui le
plus souvent en cause est l’extension répétitive du poignet, surtout si nécessite une préhension en même
temps (utilisation d’un marteau, d’une raquette, frotter des chaudrons) et des mouvements de rotation de
l’avant-bras (visser)
2
- peut aussi survenir lors de tâches répétées avec des outils vibrants
- rarement ce problème fera suite à un trauma direct
- souvent présence de sensibilisation centrale après un certain temps. Pavlakovic et Petzke (2010), Plinsinga et al (2015)
RAPPEL : TENDINOPATHIES
- Histologiquement, la condition progresse avec la présence de tissus de granulation et d’adhérences.
- La capacité de guérison du tissu devient épuisée voire non efficace et de micro-déchirures surviennent.
- Le tissu lésé sera alors remplacé par du tissu cicatriciel fibreux et il y aura alors un changement
histologique du tendon.
- Voir aussi cours sur les tendinopathies
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur s’installe de façon insidieuse
douleur le plus souvent locale ressentie face latérale du coude, qui peut référer le long de la
musculature impliquée dans l’avant-bras (face dorsale) et parfois jusqu’au poignet et la main (2e et
3e doigts)
plaintes fréquentes de diminution de la force de préhension, pouvant aller jusqu’à échapper les
objets
- Signes
A.A. complète coude (dans les cas plus irritables parfois manque 5-10° en extension et en flexion)
RISOMsupination avant-bras, extension et déviation radiale poignet, extension des doigts
peuvent être +
Force :
- coude dans les limites de la normale, légère diminution de force de supination à cause de la
douleur
- préhension sera affaiblie et douloureuse. Un des bons indicateurs de changement serait
la force de préhension maximale non douloureuse Stratford( 1994)
Souplesse : l’extension du coude en pronation de l’avant-bras accompagnée de la flexion du
poignet et des doigts est souvent douloureuse
Mobilité neurale particulièrement du nerf radial peut être altérée
Palpation :
- douleur à l’épicondyle, si douleur supracondylienne le long extenseur radial du carpe est en
cause
- souvent sensibilité à la palpation le long des épicondyliens à l’avant-bras
Fonction perturbée en raison de la douleur lors de la préhension
Enseignement
- explication pathologie et pronostic, emphase sur modulation stress mécanique
- conseils pour éviter récidives
- repos relatif du poignet et de l’avant-bras en adaptant les activités qui augmentent la douleur
Exercices de renforcement progressif
- excentrique est le plus
- renforcement de la préhension (sans douleur ou douleur minime)
Thérapie manuelle
Mulligan
Exercices d’étirements
Épicondylialgie médiale
INCIDENCE
-plus rare qu’épicondylalgie latérale
MÉCANISME
- causée par des mouvements répétitifs de flexion du poignet (ex. : joueur de golf, lanceur de baseball)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur ressentie à l’épicondyle médial, peut irradier dans la masse musculaire en antérieur de
l’avant-bras jusqu’au poignet
- Signes
A.A. : le plus souvent normale
mouvement résisté : douleur à la flexion résistée du poignet
préhension douloureuse et force diminuée par la douleur
souplesse : l’extension du coude en pronation accompagnée de l’extension du poignet et des doigts
est souvent douloureuse
à la palpation : douleur à l’épicondyle médial
arthrose
INCIDENCE
- homme > femme
- entre 30-40 ans
- souvent bilatéral
PRÉSENTATION CLINIQUE
-comme pour tous les autres types d’arthrose initialement (voir généralités)
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
Physiothérapie post-op :
il est important de savoir quelles amplitudes ont été obtenues en salle d’opération
il faut contrôler la douleur
bouger ++++
demande beaucoup de patience (guérison après environ 24 mois)
utilisation d’orthèses à ressort si amélioration mobilité stagne
Fx-luxaion de galeazzi
DÉFINITION
Fracture du 1/3 distal du radius et luxation de l’articulation radio-ulnaire distale. L’ulna est intact.
INCIDENCE
- survient surtout chez les jeunes adultes et les enfants
MÉCANISME
- chute sur la main avec coude en flexion (FOOSH )
Fx-luxation de monteggia
DÉFINITION
Fracture de l’ulna en proximal (angulation antérieure) et luxation (antérieure) de l’articulation radio-ulnaire
proximale.
MÉCANISME
- survient lors d’un traumatisme en hyperextension du coude et en pronation (FOOSH )
Fx de l’avan-bras
Fx de poteau-colles
Fracture de Pouteau-Colles
DÉFINITION
Fracture de l’extrémité distale du radius avec déplacement du fragment distal vers l’arrière (direction
dorsale) et l’extérieur (côté radial) entraînant une déformation en dos de fourchette. L’ulna peut également
être fracturé (voir classification de Frykman).
INCIDENCE
- Femmes > Hommes
- 50 ans et plus (ostéoporotique)
MÉCANISME
- chute sur la main avec l’avant-bras en pronation (FOOSH)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur intense
- Signes
difformité caractéristique en dos de fourchette = proéminence en dorsal au niveau du poignet, et
avec la main en déviation radiale et en supination par rapport à l’avant-bras
œdème prononcé
subluxation plus ou moins évidente de l’articulation radio-ulnaire inférieure
Fx de goyrand-smith
DÉFINITION
Fracture de l’extrémité distale du radius, avec déplacement antérieur (direction palmaire) créant une
difformité de « garden spade » ou bêche. Le trait de fracture transverse peut être intra-articulaire.
Synonyme : fracture de Colles inversée
INCIDENCE
- Hommes > Femmes
- jeunes personnes
- plus rare que la fracture de Colles
MÉCANISME
- survient sur un poignet en flexion
- chute sur la main, l’avant-bras en supination (main en flexion et déviation ulnaire)
- coup direct
PRÉSENTATION CLINIQUE
- idem à fracture de Colles sauf pour difformité qui est celle de “garden-spade” (bêche) = concavité sur la
face postérieure du poignet
luxation du lunatum
type (2): lunatum en ant/ventral ou capitatum en post/dorsal
chute poignet en ext
dlr poignet
oédème, possible signe neuro (tunnel carpien), flex/ext p-^limité, sensibilité du radius
réducion luxation, mobilité, force
Fx du scaphoïde
INCIDENCE
- la plus commune des fractures des os du carpe
- fracture souvent au 1/3 moyen
MÉCANISME
- chute sur la main ouverte avec le poignet en extension et en déviation radiale (FOOSH)
- semblable au mécanisme de luxation du lunatum ou fracture de Colles
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur exquise à l’extrémité distale du radius (tabatière anatomique)
- Signes
œdème au poignet plus ou moins spécifique
mouvements douloureux mais plus ou moins limités
Maladie de Kienbock
Maladie de Kienbock
DÉFINITION
Nécrose avasculaire idiopathique du lunatum.
INCIDENCE
- surviendrait plus souvent chez le jeune adulte
- à la main dominante
MÉCANISME
-idiopathique
-pourrait être liée à une différence de longueur plus importante qu’à l’habitude entre l’ulna et le radius
(plus de 2mm) ce qui causerait le dommage au lunatum.
tunnel carpien
Compression du nerf médian au niveau du poignet lors de son passage sous le ligament annulaire antérieur
du carpe.
INCIDENCE
- femmes > hommes
- 30-60 ans
- plus fréquent à la main dominante
- associée à des activités de travail qui amènent flexion ou extension prolongée du poignet (ordinateur) ou
encore l’utilisation de matériel vibrant
- l’incidence de cette pathologie dans les milieux de travail prend des proportions importantes (USA =
40% des atteintes non traumatiques du membre supérieur reliées au travail)
- Différentes pathologies sont considérées comme étant des facteurs de risque (hypothyroïdie, diabète,
maladies auto-immunes, obésité, condition rhumatologiques, maladies rénales) tout comme la grossesse.
AAOS (2007)
MÉCANISME
-Plusieurs mécanismes sont proposés pour expliquer les douleurs nocturnes Lehtinen (1996) :
-augmentation de la pression dans le fluide interstitiel vu qu’il y a moins d’activité musculaire au
poignet pendant la nuit secondaire au positionnement statique
-position de sommeil horizontale
-position des poignets en fin d’amplitude (flexion ou extension)
-diminution de la perfusion
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La compression peut être induite par 2 mécanismes :
1. diminution de l’espace dans le canal carpien :
- déformation congénitale
- mauvais alignement de fracture (ex. fracture de Colles par cal osseux ou malunion)
- arthrose des os impliqués (ostéophytes)
- luxation du lunatum
- tumeur
- épaississement du ligament
2. augmentation du volume des éléments du canal
- ténosynovite des tendons fléchisseurs (sur-utilisation liée à activité professionnelle)
- œdème (PAR ou grossesse)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur de type brûlure localisée au pouce, index, majeur et côté radial de l’annulaire
(habituellement la paume est épargnée car branche récurrente palmaire du nerf médian l’innerve),
peut se référer à l’avant-bras et au bras
paresthésies au niveau des 3 premiers doigts (toute la main peut être affectée)
initialement, symptômes surtout la nuit ou tôt le matin ; par la suite, les symptômes augmentent
avec l’activité (ex. : conduite automobile, tenir téléphone). AAOS (2007)
soulagé par friction ou si «brasse » sa main
- Signes
tests spécifiques Mac Dermid et Wessel (2004)
- test de Phalène + (chez 80 % des patients, la flexion passive gardée de 30 à 60 secondes fait
apparaître les fourmillements)
- Phalène inversé +
- Tinel + plus tardivement (sensation de choc électrique chez 45 % des patients)
mobilité du poignet dans les limites de la normale mais si flexion ou extension soutenue apparition
des fourmillements
si la lésion progresse, on peut retrouver :
- atrophie de l’éminence thénar
- examen sensibilité altéré
- cyanose et peau moite (syndrome sévère)
dx différentiel : atteinte du nerf médian au niveau de l’avant-bras :
syndrome du rond pronateur :nerf médian comprimé par les deux chefs du rond pronateur
(superficiel et profond)
syndrome du nerf interosseux antérieur :branche du nerf médian en distal du rond
pronateur qui donne la branche motrice innervant le long fléchisseur du pouce, le fléchisseur
profond des doigts et carré pronateur; plus rare que le précédent.
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- objectifs de traitement
diminuer la compression au niveau du canal
diminuer phénomène inflammatoire
- modalités analgésiques: ultrasons (évidences faibles) Ébenbichler et al (1998) cité dans Électrologic
- mobilisations neurales (ULNT)
- thérapie manuelle
- exercices d’étirement et de renforcement; demeurer prudent avec ces derniers car ils peuvent augmenter
la compression au niveau du canal
- sensibilisation à l’importance de périodes de repos lors du travail et d’un bon positionnement
ergonomique
atteintes traumatique CFTC
DU forcé
tombé poignet en pronation et extension, rot extrême de l’av-bras avec MEC
dlr ulnaire poignet, à la MEC, au mouvement de pro/sup, ext e DU
dim force préhension, augmentation mvt accessoire, oédème pas limitation mvt
proprio, renfo (carré pron, ext ulnaire carpe, préhension), ahèle, éducation
atteintes dégénératives CFTC
+fréquent que les traumas
plus de 30 ans, sport avec MEC ou bcp pro-sup ou indice radio-ulnaire distal =
MÊME SIGNE tx MAIS MOINS OÈDÈME
Ténosynovite de de Quervain
mvts répétitifs e sur-utilisation , F ménopausé, 35-55ans ou post-partum, mv de pince + du poignet
RISOM + long ABD et court ext
DLR tabatière anatomique, Finkelsein +, dim force préhension, pince, oédème, limite travail
aigu: antalgie, massage, friction, éirement
post-aigu: mobilisation tendon gaine, ULNT radial, renfo excentrique
fx du boxeur
col 5 ième méta, coup direct ou axial
fx corps 2-5 metas
MÉCANISME
- trauma violent (Fx comminutive)
- choc direct
- force en rotation du doigt (Fx spirale/oblique)
3
PRÉSENTATION CLINIQUE
-3 types :
Transverse
Spirale/oblique
Comminutive
fx base 2-5 métal
MÉCANISME
- trauma violent (écrasement)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- souvent secondaire à une blessure plus grave (rupture, plaie ouverte)
- douleur et œdème dépendent de la sévérité de la blessure
fx de Bennet
base du CMC
choc axial méta en demi-flexion
Fx des phalanges
MÉCANISME
- écrasement
- trauma en hyperextension ou en rotation
- lacération
PRÉSENTATION CLINIQUE
- 3 types :
transverse
oblique ou spirale
communitive
entorse ligaments collatéraux poignet
stress en ABD/ADD
svt en lien avec pouce mtn en abd (skieur)
svt ligaments ulnaire de la métacarpo-phalangienne du pouce
immobilisation athèle 2-3s
lésions tendons ext main
ÉTIOLOGIE
- directe = traumatisme direct (verre ou autre objet tranchant)
- indirecte = secondaire à un processus dégénératif souvent associé à des frictions excessives
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Sites les plus fréquents :
au niveau des dernières phalanges (doigt en maillet), fréquent chez joueur de volleyball et baseball
(flexion IPD). Souvent associée à une Fx par avulsion de la base de la phalange distale.
lésion du tendon médian ou du ligament triangulaire au niveau de la phalange intermédiaire
(déformation en boutonnière)
long extenseur du pouce (complication tardive fracture de Colles)
lésions tendons fléchisseurs main
ÉTIOLOGIE
- Le plus souvent trauma direct (verre ou autre objet tranchant)
- Si indirecte, secondaire à un processus dégénératif souvent associé à des frictions excessives
PRÉSENTATION CLINIQUE
-Site les plus fréquents :
« No Man’s land » : région entre le pli palmaire distal et le milieu de la phalange intermédiaire
(zone 2). Dans cette zone, les lacérations peuvent intéresser les deux tendons fléchisseurs
(superficiel et profond) et leur appareil de glissement ainsi que les paquets vasculo-nerveux
collatéraux.
Au-dessus du “No Man’s land”
: entre le poignet et le pli palmaire distal (tentative de suicide)
Lésion du tendon fléchisseur profond à son insertion sur la phalange distale (zone 1).
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- Traitement post-chirurgical établi avec le chirurgien selon le guide de prise en charge.
- Le traitement est souvent débuté tôt mais comprend de nombreuses précautions et contre-indications
jusqu’à 12 semaines post-op. Il importe de se renseigner à ce sujet.
doigts gâchette
DÉFINITION
Renflement dans le tendon fléchisseur au niveau d’une poulie palmaire.
INCIDENCE
-Femmes>Hommes Tharbai, Hannah et von Schroeder (2012)
-plus importante chez patients diabétiques Peters et al (2009)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- La personne arrive à fléchir presque complètement le doigt mais est incapable de faire une extension
active et sans effort. Pour allonger le doigt, il faut aider en faisant une extension passive. À un certain
angle, le doigt va alors s’allonger rapidement d’un coup sec.
- Le renflement du tendon fléchisseur reste bloqué sous la poulie ventrale lors de l’extension. Une fois le
renflement passé, le doigt s’allonge facilement.
- Affecte plus souvent le majeur, l’annulaire et le pouce
maladie de Dupuytren
homme âge mur, hériditaire, fibrose et contracture fascia palmaire
corde et nodules dans les mains, 4-5 doigts se ferment en 1 er et les autres suivent.
retarder évolution, agir en post-op
arthrose doigt/main
INCIDENCE
- relativement fréquente
- Femme > homme
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Douleur ou raideur ou les deux affectant une ou plusieurs articulations des doigts
- Gonflement osseux et déformation des IPD(nodule d’Héberden) et des IPP(nodule de Bouchard)
avec parfois réaction inflammatoire isolée
- Diminution de l’amplitude articulaire
- Perte de dextérité et de la force de préhension
- Possibilité d’instabilité articulaire
rhizarthrose du pouce
DÉFINITION
Arthrose de l’articulation trapézo-métacarpienne (TMC)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Douleur localisée
- Peut être un diagnostic différentiel de la ténosynovite de De Quervain
mvts risques luxation épaule
ATTENTION : MOUVEMENTS À RISQUE
Les mouvements à risque de provoquer une luxation ou une subluxation dépendent du type d’instabilité.
Lors d’instabilité antérieure
- Abd et rotation externe 90°
- Abd horizontale surtout si rotation externe associée
Lors d’instabilité postérieure
- Flexion et rotation interne
- Flexion <90°
- Add horizontale
Lors d’instabilité multidirectionnelle, les positions dangereuses sont variables en fonction des directions d’instabilité prédominantes.
tendino coiffe stade 2
Stade II
- surtout entre 25 et 40 ans
- fibrose et signes de dégénérescence tendineuse indiquant une atteinte chronique (multiples épisodes)
- caractérisé par de nombreux épisodes antérieurs
- la chronicité peut entraîner des problèmes au niveau de la bourse sous-deltoïdienne (épaississement), de la longue portion du biceps et de l’articulation acromio-claviculaire
- il est possible qu’un patient soit au stade II sans être passé par le stade I
- équivalent du stade de tendon dysrepair (tendon endommagé) de Cook et Purdam (2009)
CAUSES
syndrome de surutilisation : surmenage manuel ou sportif
- Symptômes
douleur importante pendant l’activité. Au début, douleur soulagée par le repos puis progresse pour apparaître aussi pendant les AVQ pour en venir à nuire à leur réalisation
possibilité de douleur à l’articulation AC - Signes
rythme scapulo huméral anormal ; souvent associé à une sensation d’accrochage lors de la descente
arc douloureux (abduction et/ou flexion) +
mobilité passive : diminution progressive plus ou moins importante en abduction et en rotation (interne ou externe)
SFM peut être vide (période aiguë) ou spasme (période subaiguë)
douleur aux RISOM
force : diminution en abd, rotation externe et flexion
tests spécifiques + (Neer, Hawkins-Kennedy, tests tendineux)
- Examens radiologiques :
Radiographie : normale
Échographie : examen de première ligne après RX; peut être très sensible et spécifique mais opérateur/appareil dépendant
tendino coiffe stade 3
Stade III
- 40 ans et plus
- dégénérescence importante voire déchirure (partielle ou complète) du tendon
- déchirure complète qui atteint la totalité de l’épaisseur du tendon est parfois aussi appelée déchirure transfixiante
- tendon du long biceps peut aussi être touché
- amincissement de l’os cortical, ostéophytes à l’articulation AC, accumulation et friabilité du tissu cicatriciel, érosion des tubérosités, grande fréquence de ruptures tendineuses
- un patient au stade III est inévitablement passé par le stade II
- équivalent du stade tendinopathie dégénérative de Cook et Purdam (2009)
CAUSE
progression du stade II PRÉSENTATION CLINIQUE
- Symptômes
douleur très variable (minimale ou sévère), souvent augmentée à l’effort et la nuit
limitation des AVQ et AVD - Signes
atrophie du supra-épineux ou infraépineux
rythme scapulo-huméral (RSH) anormal
mobilité :
- activement : diminution de l’élévation si rupture importante
- passivement : variable mais au minimum les diminutions notées dans le stade II
force : faiblesse dépend de la douleur mais pire si rupture (abd , rot ext , flex)
tests spécifiques comme les stades précédents et épreuve du bras tombant (Drop arm test) possiblement positif si rupture complète
- Examens radiologiques
Radiographie (signes indirects de rupture de coiffe)
- sclérose sous-chondrale au grand tubercule ou l’acromion
- kystes sous-chondraux
- ascension de la tête humérale (pas toujours présente)
traitement tendino
traitement dépend du stade et de l’évaluation
- les exercices sont la base du traitement conservateur
devraient être faits hors des amplitudes de coincement (du moins au début)
- exercices d’amplitude actifs et actifs-assistés (rééducation de la rotation externe, abduction et
flexion)
- exercices de renforcement
coiffe des rotateurs : au début isométrique dans positions non douloureuses, progresser vers isotonique (excentrique si possible avec bande élastique, poids, appareil isocinétique)
ceinture scapulaire : renforcement vs synchronisation avec le mouvement - éducation du patient
explication du déroulement de la pathologie
sommeil : éviter de dormir du côté atteint ou avec le bras en élévation (position d’accrochage)
conseils posturaux : correction hypercyphose dorsale, enroulement des épaules
modulation des activités : éviter activités répétitives, soutenues ou avec charge en élévation des épaules (au dessus de l’horizontale)
rééducation du geste sportif ou de travail - modalités analgésiques ou anti-inflammatoires
glace serait efficace cliniquement, TENS Eyigor, C., Eygor, S. et Kivilcim (2010) cité dans Électrologic
frictions transverses de Cyriax
support du MS atteint au besoin - thérapie manuelle
lésion ligamentaire du coude
INCIDENCE
- plus souvent chez le jeune adulte
- ligament collatéral interne davantage lésé que ligament collatéral externe
MÉCANISME
- chute sur la main fixe au sol (compression axiale et rotation)
- traumatisme en valgus ou en varus
PRÉSENTATION CLINIQUE
- Signes
œdème local plus ou moins important selon le grade de l’entorse
coude maintenu en semi-flexion (position antalgique selon sévérité)
palpation: douleur à la structure lésée
tests ligamentaires + (peut être difficile à effectuer immédiatement après le trauma)
CFTC
-Le CFTC comprend :
disque articulaire fibrocartilagineux
ligaments radio-ulnaire palmaire et dorsal
ligaments ulno-lunaire et ulno-triquétral palmaires
ligament collatéral ulnaire
ménisque homologue
gaine du tendon de l’extenseur ulnaire du carpe
capsule de l’articulation radio-ulnaire distale
-Il fait partie intégrante de l’articulation radio-ulnaire distale. Il est une composante importante de la stabilité
et de la répartition des forces de compression dans cette région.
-Cause la plus courante des douleurs en ulnaire du poignet