pathos MS Flashcards
FX clavicule
Jeune sur bras en extension, cycliste, trauma, 1/3 moyen
dlr local, impotence
palpation, déformation et ecchymose , dim AA épaule ++
AA épaule
renforcer coiffe et scap, fonction, proprio
Fx du col chirurgical
PA, ostéoporose, femme chute sur épaule, coude ou bras en est (FOOSH) ou coup direct avec sport de contacts
dlr moyen à importante
œdème, ecchymose, palpation creux axillaire dlr
mobilisation conserver si impacté sinon limitation ++
Fx tubérosité huméral
Adulte,1/3 moyen, trauma direct ou foosh
FX diaphyse huméral
adulte1/3 moyen, tx direct ou chute sur la main
Fx scapula
rare, tx haute vélocité, choc direct
dlr palpation
ecchymose, crépitement lors élévation, RISOM +, faiblesse des muscles coiffe
Entorse/luxation AC
tx direct pointe épaule ou chute avec bras en ABD ou flexion
dlr en ADD horizontale (signe foulard) = 1, dlr fin AA,pas de déformation, stable
dlr forte tous les mvts épaules = 2/3,
2= œdème, note piano, instable, Rx +
3=note piano, oédème, instable (vert+ horizontal)
Luxation antérieur GH
+ fréquent
choc direct en post-lat ou tx en ABD et RE
incapacité majeurs MS, dlr ++
déformation, ecchymose,oedeme, dim AA en RI et ADD
Luxation postérieur GH
chute MS + poignet en ext ou spasme important (convulsion)
dim AA en ABD, RE, déformation, processus carocoïde plus évident
instabilité chronique
moins de 20 ans = plus de risque mais diminue avec âge, H, sport contact
dlr diffuse et vague, AA complète, test de stabilité ou appréhension + (SULCUS), dyskinésie scapulaire, score de beighton
SLAP
activité MS élévation
contraction vive LPB
choc en compression
yergason +, O’brien + speed si biceps atteints
stabilisation scapulaire, renfo coiffe, exercice AA
syndrome accrochage
souvent avec tendino
dim espace sous-acromial ou dim contrôle musculaire
svt 1/3 antéro-inf de l’acromion (ligament coraco-acromial, articulation acromio-articulaire)
sensation de coincement lors élévation MS
tests abatement (neer, Hawkins-kennedy), empty can et sous-scap p-ê +
stade 1: éviter élévation plus 90 et charge en bout de bras
modalités antalgiques et AA
tendinopathie de la coiffe stade 1
Stade I
- personne âgée de moins de 25 ans
-correspond à une inflammation de la bourse (bursite) ou tendon suite à des micro-traumatismes répétés, au début d’une nouvelle activité ou encore un traumatisme
- équivalent du stade tendinopathie réactive de Cook et Purdam (2009) Symptômes
légère douleur locale, localisée au niveau de la grosse tubérosité, peut référer à la face antéro-
externe du bras et à la tubérosité deltoïdienne
initialement, la douleur survient après l’activité et est relativement de courte durée et progresse par la suite pendant l’activité
-Signes
arc douloureux : positif
AA passives complètes mais douleur en fin d’abduction et de rotation (interne > externe)
dyskinésie scapulaire Stuyf et al (2011)
test d’accrochage (abutement) (Neer et Hawkins-Kennedy) et test du supra-épineux (empty can test)
force conservée mais douleur au RISOM du ou des tendons atteints
sont positifs (voir Magee)
possibilité d’hypermobilité ou instabilité gléno-humérale si patient jeune et pratiquant un sport comprenant des mouvements au dessus de la tête
rétraction de la capsule postérieure possible
rupture de la LPB
INCIDENCE
- hommes > femmes
- chez les jeunes : rupture à la jonction musculo-tendineuse après effort extrêmement violent - chez les sujets de plus de 40 ans : rupture du tendon même après effort minime
MÉCANISME
- processus dégénératif
- exigences exagérées volontaires (effort important) ou involontaires (chute ou plus rarement coup direct)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- patient entend ou ressent un claquement douloureux au moment de la rupture
- déformation caractéristique : « boule » molle près du coude mise en évidence au RISOM de flexion du coude
- parfois ecchymose et tuméfaction au bras (face antérieure) - diminution de la force de supination > flexion
force en flexion du coude moins diminuée car peut être assurée par le brachial antérieur, brachio- radial, courte portion du biceps et fléchisseur et extenseurs des doigts et du poignet
50
TRAITEMENT MÉDICAL
- chez les jeunes, suture de l’extrémité du tendon à l’aspect inférieur de la gouttière
- aucune intervention chez les personnes plus âgées et sédentaires car tout compte fait, la diminution de fonction est habituellement peu importante (les autres muscles compensent)
tendinopathie calcificante
INCIDENCE
- plus fréquent entre 30 et 45 ans
- sédentaire
- localisation : supra-épineux > infra-épineux > petit rond > sous-scapulaire
MÉCANISME
- Serait divisée en 3 phases : précalcifiante, calcifiante et postcalcifiante Uhthoff (1975)
- Dans la phase précalcifiante, un changement fibrocartilagineux survient dans le tissu d’origine (métaplasie). Le stimulus qui déclenche cette phase est encore inconnu, mais il semble assez bien reconnu que l’ischémie relative locale et l’hypoxie tissulaire jouent un rôle dans l’amorce du processus
- Dans un deuxième temps, lors de la phase calcifiante, des dépôts de cristaux d’hydroxyapatite sont formés suite à un processus cellulaire actif
- N’est pas considéré comme un processus dégénératif puisque l’évolution spontanée de la pathologie se
terminera souvent par une résorption de la calcification à plus long terme (phase post calcifiante) Oliva, Via et Maffulli (2012)
47
PRÉSENTATION CLINIQUE
Douleur le plus souvent d’apparition insidieuse ou déclenchée par un traumatisme sur une épaule asymptomatique présentant des dépôts de calcium depuis longtemps (phase précalcifiante). La douleur ne serait pas nécessairement causée par le dépôt de calcium lui-même mais par les changements autour de celui-ci. Ainsi, plusieurs personnes peuvent avoir des calcifications et ne pas être symptomatiques.
Il est donc primordial d’effectuer un examen clinique rigoureux et ensuite de mettre en corrélation les trouvailles de celui-ci avec les calcifications vues en imagerie par exemple. En effet, il est fréquent que la calcification ne soit pas en cause dans la symptomatologie du patient.
Phase aiguë (rare)
- douleur sévère et constante
- tous les mouvements sont limités par la sensation de fin de course vide
Phase subaiguë et chronique
- douleur moins sévère et plus localisée
- arc douloureux possible (facteur d’accrochage)
- RISOM douloureux (au tendon atteint)
- possibilité de crépitements
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- conseils et éducation
- traitement antalgique comme pour la tendinopathie
- exercices de mobilité et de renforcement au besoin
- thérapie par ondes de choc radiales (niveau d’évidence modéré) Cacchio et al (2006) cité dans Électrologic ultrasons (évidences faibles)
tendinopathie LPB
micro-tx répété,acromion en crochet, posture en hypercyphose et tête en protraction
dlr an épaule/bras qui irradie au coude
dlr palpation goutière bicipitale, RISOM + (flex coude, supi et flex épaule)
speed et yergason +
modalité analgique, renfo, augmenter mobilité , éducaion
Rupture LPB
homme, plus 40 ans= effort minime, dégénératif ou jeune = effort très violent
claquement douloureux lors de la rupture
déformation, douleur, ecchymose, dim force en supi (+) et flexion, pas impact fonctionnel
subluxation LPB
mvt excessif de abd et rot externe ou anomalie profondeur gouttière
déplacement avec dur et ressaut
dlr, palpation ressaut, yergason + et test ligament transverse
Bursite sous-acromio-deltoïdienne
DÉFINITION
- inflammation de la bourse sous deltoïdienne
- souvent associée aux tendinopathies de la coiffe des rotateurs et au syndrome d’accrochage
ÉTIOLOGIE
- traumatique (rare) : l’œdème et l’hémorragie provoquent un coincement - surutilisation du membre supérieur la plupart du temps
- secondaire ou liée à une tendinopathie (supra-épineux ++) ou à une rupture de la coiffe qui amène une diminution de l’espace sous-acromial
- libération de calcium du tendon vers la bourse
PRÉSENTATION CLINIQUE
Les éléments mentionnés ici réfèrent uniquement à une bursite aigue où il n’y aurait aucune autre atteinte associée ce qui est rare.
- Symptômes
douleur très aiguë sévère en phase aiguë, limite tous les mouvements
douleur présente même au repos
douleur réfère jusqu’à la tubérosité deltoïdienne
- Signes
pression locale très douloureuse en aiguë
sensation de fin de course vide entre autres en abd
abduction limitée en actif et passif
arc douloureux
RISOM douloureux
TRAITEMENT EN PHYSIOTHÉRAPIE
- voir tendinopathie de la coiffe et syndrome d’accrochage :
modalités analgésiques
exercices d’amplitude
exercices de renforcement
conseils
éducation
capsulite rétractile
idiopathique ou immobilisation de l’épaule
40-60 ans, femme
1-dlr diffuse, surout la nuit 1-3 mois (diminuion AA A plus que P, posiion antalgique/protracion)
2-raideur et diminuion foncion, AVD ++ 3-12 mois (DIM AA++ RE, ABD,RI
3-récupération 12-26 mois
soulager la douleur, augmenter AA, TMO, correction posturale et améliorer fonction
syndrome du défilé thoracique
Sites de compression potentiels :
Entre les scalènes antérieur et moyen
Sous la clavicule dans l’espace costo-claviculaire
Sous le tendon du petit pectoral
- Compression peuvent être causées par :
Anomalies osseuses congénitales (ex. : côte surnuméraire) ou suite à traumatisme (AVM)
Rétractions musculaires (petit pectoral, scalènes,…)
Posture fautive (dépression scapulaire et port de tête antérieur)
Traumas
Chirurgies
Occupationnnel : lourdes charges (ex. : port de sac à dos chez militaires) ou travail répétitif
Tumeurs (ex. : poumon)
PRÉSENTATION CLINIQUE
- douleur profonde cou, région épaule et jusqu’en périphérie
- engourdissements diffus au bras, à la main et aux doigts (symptômes neurologiques); à noter que ces
symptômes ne suivent pas précisément le trajet d’une seule racine ou d’un seul nerf périphérique
- faiblesse au MS
- éveil nocturne car symptômes peuvent augmenter à ce moment comme dans le cas d’un canal carpien
- changements trophiques : température, coloration, texture, œdème au membre supérieur (symptômes vasculaires)
- douleur ou reproduction des symptômes à la palpation des régions supra et/ou infra claviculaire
DIAGNOSTIC
Principalement clinique
Pas de mesure étalon disponible
Le diagnostic en est donc un d’élimination ou d’exclusion Diagnostic différentiel inclusWatson et al (2009
syndrome du canal carpien, ténosynovite de De Quervain, épicondylalgie, SDRC, syndrome de Horner, maladie de Raynaud, atteinte cervicale (hernie,…), trauma plexus brachial, pathologies systémiques inflammatoires, thrombose veineuse profonde au MS, tendinopathie de la coiffe, instabilité gléno- humérale
triangle interscalène-costal: scalène ant et moyen, anomalie congénitale, souplesse scalène, sur-utilisation respiration, tête inclu contre et épaule élevé
triangle clavico-costal: muscle sous-clavier, compression fx clavicules,mal-union
anomalie osseuse cote, clavicule
épaule enroulé, cyphose, abaissement omoplate
triangle costo-pectoral:
tendon pect et cage thoracique, dim souplesse petit pect, rétraction, élévation épaule
allen:
adson:
militaire:
costo-clav:
rupture coiffe des rotateurs
+svt supra-épineux
rare chez les jeunes (tx sévère)
+ personne âgée, dégénerescence tendino
complète ou partielle: echymose, abd faible/abscente, rsh anormal
test de neer, crépitants
dim force, bras omabnt +
SDRC
Fx extrémité distal du radius
INCIDENCE
- plus fréquentes chez l’enfant que chez l’adulte
MÉCANISME
- généralement, chute sur la main avec le coude en extension (FOOSH)
fracture (Fx) supra-condylienne :
- en extension (fragment distal est postérieur et fragment proximal est antérieur = 99 % des cas)
- ou en flexion (déplacement inverse/rare)
Symptômes
douleur importante et impotence
- Signes
difformité du coude
œdème prononcé
Fx olécrane
coup direct (chute sur le coude) ou chute amenant une flexion passive coude + contraction triceps
dlr importante
oédème, impossible d’étendre le coude activement contre gravité, espace palpable site de fx
Fx tête radiale
jeune adulte, stress en valgus et bras en extension, chute avant-bras en supination, choc direct (p-ê associé atteinte ligament médial)
dlr tête, dur prosupi, oédème, dim pro-supination instabilité en valgus possible