Pathos MI Flashcards
Fracture du
col fémoral
-sous-
capitale
-trans-
cervicale
-basilaire
trauma mineur
-force rotatoire
-stress répété sur le col
-chute peut suivre la fracture
-vascul. précaire
-triangle de Ward
(faiblesse)
-intra-caps (pas d’ecchymose visible)
femme
plus que
homme
(80%)
-âge; post-
méno-
pause
(50-60ans)
-ostéopo-
rose
complication : nécrose
avasculaire
-non-union
-ostéo-arthrose
Fractures
trochant.
-inter-troch.
-petit troch.
-grand
troch.
-sous-troch
auto-piéton
(M. et Mme
tout le
monde)
-chute sur la
hanche
(âgés)
souvent
comminu-
tive
-bonne
vacul./
bonne
consolida-
tion
-extra-
articulaire
(ecchy-
mose)
femmes
plus que
hommes
-âgés : plus
souvent
plus de 60
ans
complication: rares
-non union ou
mal union
(coxa-vara)
Fractures/
luxations
trauma
majeur
-rare
- souvent
poly-trauma
types :
ant.
post.
(genou sur
tableau de
bord)
centrale
-plus
fréquente
postérieur
-très rare
antérieure
complication: nécrose
avasculaire
-arthrose
-post. :
n. sciatique
-centrale :
viscères
présentation clinique fracture hanche
Sujet chute et ne peut se relever par la suite (ne peut pas faire de MEC sur le
MI affecté)
- À l’examen : rotation externe importante du MI affecté jusqu’à 90o, la rotule et
le pied pointent en latéral
- MI affecté plus court d’environ 2 à 3 cm
- Tout mouvement de la hanche produit une douleur sévère
- Exception : s’il s’agit d’une fracture incomplète, la personne peut se lever,
marcher, il n’y a pas de difformité ni de raccourcissement ; il est possible de
bouger modérément la hanche sans douleur
COXARTHROSE OU OSTÉOARTHRITE DE LA HANCHE
Maladie articulaire chronique caractérisée par une détérioration structurale
progressive du cartilage articulaire et de l’os sous-chondral.
La hanche est la deuxième grosse articulation à être atteinte par l’arthrose
après le genou.
Primaire : si elle survient sans cause particulière
Facteurs de risque :
* vieillissement
* sexe féminin
* surcharge pondérale (obésité)
* prédisposition génétique
* prédispositions métaboliques
* micro-traumatismes liés au travail ou au sport
➢ Secondaire : suite à une maladie articulaire (inflammatoire, infectieuse
etc,) un traumatisme ou à une malformation.
Dans ce cas, les coxarthroses ont un début plus précoce et une
évolution plus rapide.
Douleur inguinale irradiant au devant de la cuisse, souvent aussi au genou
peut y avoir douleur au niveau de la fesse ou à la région trochantérienne.
- Au début, douleur insidieuse intermittente augmentée avec la mise en
charge et diminuée avec le repos
-Dans les cas plus sévères, douleur nocturne
Le cartilage humain est non innervé. La douleur provient de :
o Augmentation de la pression veineuse dans l’os sous chondral
o Microfractures trabéculaires
o Surélévation du périoste par ostéophytes
o Inflammation articulaire et synovite avec distension articulaire
* Raideur matinale et après une période d’immobilité
* Difficultés fonctionnelles : rejoindre le pied pour mettre bas et chaussures
ou couper les ongles
* Difficultés dans les déplacements et dans les escaliers(++),difficulté à se
lever d’une chaise , sortir de la voiture.
* Un patient symptomatique d’une arthrose sévère de l’articulation peut
rencontrer des handicaps majeurs et la vie quotidienne peut être
grandement perturbée.
A l’examen :
Contractures en flexion, rotation latérale et add donc perte d’extension,
rotation médiale (++) et abd.
Flexum de hanche favorise lordose lombaire compensatrice, raccourcit la
jambe et crée un déséquilibre du bassin.
Diagnostic posé par radiographie : diminution de l’espace articulaire,sclérose
sous- chondrale, kystes osseux (géodes), déformations osseuses et
ostéophytes.
Nature de l’évolution évaluée selon 3 critères :
1) l’intensité de la douleur
2) les répercussions fonctionnelles (ex : périmètre de marche)
3) l’évolution radiologique
Modalités non-pharmacologiques:
* Education : techniques de protection articulaire et de conservation de
l’énergie
* Exercices : réalistes et réalisables; aérobiques, amplitudes articuaires,
renforcement.
* Aides techniques : chaussures, aides techniques à la marche, AVQ
* Contrôle \ perte de poids
Exercices (consensus MOVE)
* Les exercices de renforcement et aérobiques peuvent diminuer la douleur
et améliorer la fonction (partie essentielle du traitement)
* Il y a peu de contre-indications à la prescription d’exercices
* Les exercices doivent être individualisés et adaptés et adaptés à la
condition du patient.
* Leur efficacité est démontrée s’ils sont combinée à l’éducation,
l’augmentation de l’activité physique et le changement de style de vie.
* Les exercices en groupe ou à la maison sont d’efficacité comparable
L’ARTHROPLASTIE hanche
Le traitement chirurgical de choix est certainement la PTH soit le remplacement
total de l’articulation de la hanche
Patient symptomatique d’une arthrose sévère de l’articulation coxo-fémorale
Facteurs à considérer
- âge du patient : le patient plus âgé est un meilleur candidat à la PTH car il
n’aura pas besoin d’un remplacement de sa prothèse qui a une certaine
durée mais si on attend trop le résultat peut être compromis
- poids du patient
- activités du patient
- attentes du patient par rapport à la chirurgie (attentes réalistes)
Approche Postéro-latérale :
- Approche la plus fréquente au Québec
- Contre-indications pour trois mois :
- flexion > 90o, add, RI
- on utilise parfois en post-op un coussin d’abduction
- le décubitus latéral du côté sain n’est pas permis
- utilisation d’un siège de toilette surélevé et de coussin sur les chaises pour
- limiter la flexion
- ne peuvent s’asseoir avec la jambe croisée → à vie
Exemples de conseils prodigués :
- Ne vous asseyez pas dans un fauteuil trop mou ou trop bas, choisissez un
fauteuil à dos droit (angle de moins de 90)
- Ne croisez pas les jambes en position assise
- Ne pliez pas votre hanche à plus de 90° (évitez de vous accroupir)
- Ramassez un objet au sol avec la jambe tendue vers l’arrière
- Pour sortir du lit, descendez du côté de la jambe opérée en veillant à tourner le
bassin et les jambes en bloc.
Autres approches :
Antéro-latérale : ext, add, RE, abd contre résistance pas avant 6 semaines
Latérale : add
Postérieure : flexion, add, RI
L’OSTÉOTOMIE hanche
Indications
- L’ostéotomie peut permettre de mieux centrer la tête dans le cotyle
- Diminue la douleur dans les cas où l’arthrodèse n’est pas possible ou
que le patient est trop jeune.
- Chirurgie de sauvetage suite à l’échec d’une première chirurgie
Types
- varus (110-115o)
- valgus (150o)
- dérotation, antéversion ou rétroversion
Avantages
- amélioration de la congruité de la tête et du cotyle
- diminution de la douleur
traitement post-op hanche
Pendant la traction ou la période d’alitement postopératoire
- exercices respiratoires
- exercices actifs aux chevilles (circulatoires)
- exercices des muscles fessiers en isométrique et des quadriceps si permis
- exercices actifs des membres supérieurs
- exercices actifs du membre inférieur du côté sain
- exercices des abdominaux si possible (surtout patient jeune)
En post-opératoire
En convalescence ou en clinique externe
Phase aiguë :
- Modalités analgésiques si nécessaire, AINS
- Exercices pour augmenter la mobilité du quadrant inférieur
- actifs
- actifs assistés
- Renforcement
- Pratique des changements de position : Déplacements (s’asseoir, se relever,
se coucher, avec aide puis seul)
Respecter les contre-indications
Phase subaiguë : ou lorsque l’on contrôle bien l’inflammation
- Exercices pour augmenter la force
- Quadriceps : isométrique, isotonique, isocinétique, chaîne kinétique
ouverte, fermée, derniers degrés d’extension
- Fessiers +++ (le pont, l’huître, abd, etc)
- Attention : Le SLR (Stregh Leg Raise) ou élévation de la jambe tendue
est peu utile à cause de son grand bras de levier qui induit beaucoup de
force sur l’articulation de la hanche; si MEC contre-indiquée, SLR sera
contre-indiqué.
- Triceps suraux
- Fléchisseurs du genou
- MEC → pour travailler la MEC (mise en charge) et la déambulation,
l’approche doit toujours être sécuritaire.
- Ceinture de marche, marchette, 2 intervenants pour le premier lever
- Évaluer et corriger le patron de marche, enseignement et aides
techniques
- Viser l’augmentation de l’endurance
- Viser l’augmentation de la vitesse
- Viser la capacité à franchir des obstacles
À plus long terme :
Maintenir l’état général du patient dans une approche visant un état de santé
optimal; poids santé, mode de vie actif, hygiène de vie, économie articulaire.
Activités fonctionnelles, exercices d’équilibre, augmentation de la vitesse de
marche, éducation sur les précautions. À progresser dans toutes les phases de la
réadaptation.
Tendinopathies hanche (général)
Signes et symptômes :
- Douleur locale à l’étirement ou à la contraction musculaire
mise en tension sélective des tissus : actifs/passifs/résistés
- Douleur à la palpation
- Ces lésions musculaires peuvent aussi être reliées avec des déséquilibres du
bassin, une hypomobilité lombaire ou un problème de mobilité neurale.
Phase aiguë
- Diminuer l’inflammation (si présente) et la douleur avec le repos, la glace et la
compression
- ultrasons et ondes courtes pulsées, neuro-cryo-stimulation (cryothérapie
- Taping
Phase sub-aiguë
- Exercices de renforcement (excentrique +++); plus haut niveau de preuve
scientifique parmi les modalités utilisées
Renforcement progressif à basse vitesse, fréquence quotidienne, longue durée
(12 semaines)
- Stabilisation au niveau du bassin (équilibre anté/rétroversion)
- Frictions transverses
- Étirement du muscle selon tolérance
- Massage profond de type ponçage ou pression soutenue
- Thérapie manuelle à la région lombaire ou mobilité neurale si nécessaire
- Retour aux sports avec prudence quand il n’y a pas de douleur et que la force
est adéquate
- Thérapie par ondes de choc
Prévention (pour les sportifs)
- Bon réchauffement et étirements balistiques
- Assouplissement (recommandé à froid)
- Corriger la posture (alignement des segments osseux), analyse du geste
sportif si nécessaire
- Changement d’entraînement de façon à ce qu’il y ait une juste quantification
du stress imposé sur les structures anatomiques
bursopathie hanche (général)
Causes générales :
- Traumatisme - choc direct
- Irritation chronique
- Infection
- Dépôts de calcium
Signes et symptômes (généraux)
- Palpation : douleur locale
- Augmentation de la douleur lors des mouvements qui mettent une compression
sur la bourse (étirement ou contraction du muscle qui passe sur la bourse)
Physiothérapie
- Repos, glace, aide technique si nécessaire
- Modalités anti-inflammatoires
- Traiter la cause
Tendinopathie des Ischio-jambiers
Extension du genou et flexion de la hanche excessive i.e. saut de haies, grand
écart forcé.
- Charge excessive durant l’entraînement i.e. sprinter,sauts, football (peut avoir
fracture-avulsion de la tubérosité ischiatique) .
- Augmentation de l’incidence avec l’âge.
- Une blessure précédente aux ischios est eu facteur de risque majeur (récidives
fréquentes). (Khan p.444)
- La dégénérescence lombaire conduisant à un pincement L5-S1 peut conduire
à une dénervation des fibres des ischios et jumeaux et augmenter le risque de
blessures à ces muscles. (Khan p.444)
Signes et symptômes spécifiques:
- Douleur à l’insertion ou légèrement en distale de la tubérosité ischiatique
- Douleur à l’extension de hanche et/ou flexion du genou résisté; douleur à la
flexion de hanche et extension de genou passive (étirement)
- Peut également avoir une lésion du muscle plutôt que du tendon (claquage)
Bursite ischiatique
Causes:
- Position assise prolongée
- Chute sur la fesse (ex : patin artistique)
Tendinopathie du long adducteur
Mécanisme :
- Rotation externe et/ou abduction forcée et brusque ; grandes enjambées ;
étirement (danseurs, acrobates, gymnastes)
- Adductions répétées i.e. soccer, patinage → sur-utilisation, arrêts brusques,
sports avec changements rapides de direction
Signes et symptômes spécifiques :
- Douleur plus basse et plus médiale que le psoas iliaque
- Douleur près du tubercule pubien et irradie à la région inguinale
- Douleur à l’add passive; abd résistée et palpation de l’insertion
- Attention, souvent confondue avec douleur provenant de l’articulation de la
hanche
tendinopathie du psoas-iliaque et droit fémoral
Mécanisme :
- Extension excessive de la hanche
- Flexion répétée (peut avoir une fracture-avulsion du petit trochanter)
- « Kicking »
- Commun chez les sprinters
- Parfois blessé de façon aigue, le psoas devient souvent tendu en présence de
restriction neurale
Signes et symptômes spécifiques :
- Douleur légèrement distale de l’aine dans la région antéro-médiale de la cuisse
- Douleur à l’extension passive (étirement), flexion de la hanche résistée,
palpation (difficile)
- Important d’évaluer la région lombaire, association fréquente entre tension de
l’iliopsoas et hypomobilité lombaire (origines du psoas sur vertèbres lombaires)
Bursite Iliopectinéenne
Causes :
- Secondaire à l’ostéoarthrite de la hanche ou à la tension du psoas
Signes et symptômes spécifiques :
- Douleur localisée à la région inguinale irradiant parfois à la face antérieure de
la cuisse
- Douleur à la mise en tension du psoas, contraction ou étirement
Lla bourse étant profondément située, la palpation provoque une douleur
diffuse, difficile à localiser
Syndrome du grand trochanter (Bursite trochantérienne, syndrome de la
bandelette iliotibiale, tendinopathie du moyen fessier ) :
femmes de 40 à 60 ans
Causes :
- Friction de la bandelette ilio-tibiale
- Habitude de station debout unipodale avec l’autre jambe croisée en adduction
- Déséquilibre de force - add. et abd. entre autre chez le coureur
- Augmentation de l’angle Q
- Inégalité des membres inférieurs non compensée
- Dépôts calcaires
- Problématique lombaire
Signes et symptomes:
- Décubitus latéral côté affecté : douleur
- Douleur latérale sur le grand trochanter reproduite à la palpation latérale ou
postéro-lat. grand trochanter
- Douleur avec adduction ( étirement du moyen fessier), flexion et extension de
la hanche (à cause de la bandelette qui passe sur la grande tubérosité),monter
escaliers, sortir de la voiture
- crépitement (dans cas chronique, spasme de la bandelette(TFL) et
épaississement de la bourse produit un «snapping hip»)
souvent problème de la bandelette (tractus ilio-tibial)
MALFORMATIONS OSSEUSES DE LA HANCHE
Angle d’inclinaison normal entre col et diaphyse : 125 à 130o
- Angle d’antéversion : 10 à 15o
(Vu de dessus, le col apparaît oblique en avant et en-dedans)
coxa valga
Causes
- Congénital : enfants : angle de 150o
- si problème de motricité, MEC
tardive, angle ne diminue pas et demeure plus important.
- Traumatisme (luxation de la hanche)
- Spasticité (chez clientèle avec atteinte du système nerveux central SNC)
Signes et symptômes
- Membre inférieur plus long, élévation du bassin du côté atteint
- Membre inférieur en adduction - rétraction add.
- Il y a un mouvement d’abduction plus ample
- Faiblesse des abducteurs
- Change le point de contact de la tête fémorale dans la cavité articulaire ce qui
peut être une des causes de coxarthrose
- Secondairement une des causes de lombalgie à cause d’un bassin oblique
Complications
- Douleur lombaire
- Dysfonction sacro-iliaque
- Fracture de la tête fémorale
coxa vara
Définition
Angle entre col et diaphyse fémorale de moins de 125o (souvent bilatéral si
congénital)
Tension augmentée sur le col et diminuée sur la tête
Causes
- Traumatisme (fracture)
- Congénitale - ossification dans le col
Le coxa-vara congénital : l’examen de pièces anatomopathologiques a
confirmé la présence d’une zone défectueuse, oblique dans le col,
s’étendant du bord supérieur interne au bord inférieur externe et formée de
tissus ostéoïdes et cartilagineux. Au début, la tête fémorale reste intacte,
mais ensuite, sous l’effet de contractions musculaires, cette zone de
moindre résistance cède graduellement et diminue progressivement l’angle
cervico-diaphysaire et la longueur du col. Ce dernier se raccourcit, s’élargit
et se tasse. La plaque épiphysaire devient plus verticale, le grand
trochanter remonte comme un bec, le fémur se raccourcit et l’arthrose
dégénérative envahit l’acétabulum.
- Glissement épiphysaire
Épiphyse fémorale se déplace en bas et en arrière au niveau de la plaque
de croissance ; souvent associé à de l’embonpoint, patient entre 10 et 20
ans.
Signes et symptômes
- Raccourcissement de la jambe et abaissement du bassin du côté affecté
Boiterie (sans douleur au début) ; adulte : arthrose secondaire → douleur,
raideur, atrophie, limitation abduction et rotation interne
- Membre inférieur en abduction
- Augmentation de l’amplitude d’adduction
- Limitation de l’abduction due au coïncement du grand trochanter contre ilium
- Faiblesse des abducteurs (abducteurs raccourcis) et Trendelenbourg positif
Égaliser MI, talonette côté affecté
- Renforcer au maximum les abducteurs
- Ostéotomie sous trochantérienne
Complications
- Douleur lombaire
- Dysfonction sacro-iliaque
- Fracture du col : col étant plus horizontal, il y a une plus grande disposition à
la fracture du col
antéversion
Angle de plus de 30o degrés de torsion du fémur entraîne une tête peu couverte
par le cotyle en position anatomique
Cause
- Congénitale
Facteur favorisant → à la petite enfance, position grenouille (W)
Signes et symptômes
- Posture
- Hyperlordose lombaire
- Fémur et tibia en rotation interne
- Pied en pronation
- Démarche avec les pieds tournés à l’intérieur
- Augmentation de l’angle Q
- Torsion tibiale externe
- A.A.
- Augmentation de la rotation interne et diminution de la rotation externe
Complications
- Syndrome fémoro-patellaire (SFP)
- Subluxation de la rotule
- Arthrose de la hanche par butée du col fémoral avec le labrum
CONFLIT FÉMORO-ACÉTABULAIRE (FÉMORO-ACÉTABULAIRE
IMPINGEMENT : FAI)
Contact anormal et prématuré de la tête du fémur avec le rebord de l’acétabulum
2 types :
- CAM : déformation du fémur : manque de courbure (concavité) à la jonction
entre la tête et le col fémoral
- Pincer : Déformation de l’acétabulum : recouvrement excessif de l’acétabulum
de façon locale ou globale
Peut favoriser des dommages au cartilage articulaire et des lésions de labrum et
entrainer de l’ostéoarthrose précoce.
Lésions du labrum
Déchirure au niveau du labrum est comparable à une lésion méniscale au genou.
Le labrum est très innervé (dlr+++) et mal vascularisé (peu
de potentiel de guérison)
Incidence : survient surtout chez des athlètes (utilisation ++des mouvements de
la hanche
Mécanisme :
Le mécanisme de lésion peut être dû à des
1) Causes intrinsèques : déformations du fémur ou de l’acétabulum; instabilité
2) Causes extrinsèques : AVM, impact latéral (chute sur la hanche),
abutement passif (ex cyclistes, travail dans les échelles), abutement actif
(danseurs, arts martiaux, water-polo), torsion en mise en charge (athlètes),
squat +charge
Le programme de réadaptation comprend :
- Contrôle de la douleur et des signes inflammatoires (but principal de la phase
initiale : 0 à 4 semaines)
- Mise-en–charge progressive selon tolérance avec un bon déroulement du pied
(pas de toe-touch pour éviter l’irritation du psoas). On vise un patron de marche
adéquat sans trendelenbourg à la fin de la phase 2 (8 semaines). Pour marcher
sans aide technique le patient doit : 1) avoir un patron de marche normal et
sans douleur et 2 ) être capable de faire de l’abd contre gravité de façon
adéquate et sans douleur
- Exercices de ROM (entre autre : vélo sans résistance avec flexion de hanche
de moins de 90 degrés initialement). La rotation externe active devrait être
évitée pour 4 semaines. Mobilité complète pour tous les mouvements à la fin
de la phase 2 (4-8 semaines)
Renforcement de la hanche
Renforcement isométrique les deux premières semaines sauf en flexion de
hanche; 2 à 4 semaines : renforcement isotonique, sauf flexion de la hanche
en isométrique
- Stabilisation du tronc, proprioception
- Techniques de tissus mous et relâchement myo-fascial ;
étirements après 6 semaines
- On peut ajouter la piscine dès que les plaies sont parfaitement guéries.
- La progression vers le retour aux sports se fera en augmentant les exercices
de renforcement , d’endurance, l’entrainement aérobique (phase 3 : 8-12
semaines) et avec des « sports specific drills » (phase 4 :12-16 semaines)
- Le retour aux sports (phase 5) se fera généralement entre 4 mois (12
semaines) et 6 mois (parfois à 3 mois)
Jusqu’à 9 mois s’il y a eu relâchement du tendon du psoas simultanément
- Avant le retour au jeu on doit procéder à des tests de performance.
Le membre inférieur atteint doit atteindre 90% de performance par rapport au
côté sain au « Hop Test » pour envisager un programme de retour au jeu
Signe de la fesse (Cyriax) («Signs of the buttocks»)
ne pathologie sérieuse caractérisée par
une douleur importante dans la région de la fesse et/ou de la hanche.
Signes et symptômes
- Le SLR (élévation de la jambe tendue) augmente la douleur dans la fesse
et est diminué en amplitude, le même mvt exécuté le genou fléchi provoquera
la douleur au même degré de flexion.
- Diminution de la flexion antérieure du tronc
- Mouvements passifs de la hanche
Douleur et diminution de la flexion de la hanche (même avec le genou
fléchi)
Sensation de fin de mouvement : vide
Patron de restriction non-capsulaire (sera vu en pratique)
- Mouvements résistés de la hanche sont faibles et douloureux
- Douleur peut irradier dans la jambe (fesse, cuisse, mollet)
- Douleur à la palpation dans la fesse
- Fesse enflée et grosse
- Test «Signe de la fesse» (Magee) positif (voir notes de cours pratiques)
Causes
- Ostéomyélite du fémur, partie supérieure
- Néoplasme du fémur, partie supérieure
- Néoplasme de l’ilion
- Fracture du sacrum
- Arthrite septique, sacro-iliaque
- Bursite septique
- Abcès ischio-rectal
- Fièvre rhumatismale avec bursite
Traitement
- Retourner chez le médecin rapidement (urgence)
Hanche à ressaut (snapping hip)
Définition : Déclic ressenti par le patient lors de la mobilisation active de la hanche.
Le plus souvent extra articulaire et généralement peu douloureux.
Muscles principalement responsables : membrane ilio-tibiale/fessiers sur le grand
trochanter (voir syndrome du grand trochanter) ou ilio-psoas au niveau de
l’éminence ilio-pectinée.
Traitement en physiothérapie : étirement des muscles en cause, techniques myo
fasciales, posture et équilibre musculaire (stabilisation du bassin), technique
d’exécution (par exemple en ballet)
Autres causes possibles (diagnostic différentiel) : Peut aussi être un déclic intra
articulaire reliées au labrum
Fractures de stress du col fémoral et du bassin
-filles plus que garçons
-Athlètes (triade de l’athlète féminin : aménorrhée, anorexie, fracture de stress)
-Femme ménopausée (ostéoporose vs changements hormonaux)
Méralgie paresthésique
Compression du nerf sensitif fémoro-cutané :
-Nerf sensitif pur
-Provient des rameaux antérieurs de L2 et L3
-Passe sous le ligament inguinal à la région médiale de l’épine iliaque antéro-
supérieure (EIAS)
-Peut être lésé à plusieurs endroits
Causes :
-Port d’une ceinture lourde et serrée
-Obésité abdominale
-Grossesse
-Chirurgies abdominales
-Hématome ou abcès(ilio-psoas), tumeur, prélèvement d’os iliaque
Signes et symptômes :
-Paresthésies, hypoesthésie, anesthésie à la région antérolatérale de la cuisse
Diagnostic différentiel :
-neuropathie fémorale
-radiculopathie L2, L3 ou L4
-coxarthrose de la hanche
-douleur irradiée d’origine lombaire
-tendinopathie trochantérienne
Fracture de la diaphyse
fémorale
Mécanisme violent : accident de
voiture, moto, ski alpin