Pathologies des glandes salivaires Flashcards
Clinique des sialites virales
- Tuméfaction uni- ou bilatérale
- Otalgie fébrile
- Palpation douloureuse
- Erythème de l’ostium du canal de Sténon (signe de Koplick)
Diagnostic sialites virales
Clinique!
Amylasémie élévée du 6 au 10ème jour
Complications des sialites virales
Orchite avec stérilité secondaire, méningite, encéphalite, surdité -> rare mais vaccin necessaire (ROR)
Contexte de survenue d’une sialite aigue microbienne
Baisse de l’état général avec déshydratation, en particulier chez le sujet agé en période post- opératoire.
Favorisé par une infection dentaire ou stomatite ou infection du voisinage
Clinique sialite aigue microbienne
- Douleur à la mastication, puis douleur spontanée à l’angle de la mandibule
- Temperature élévée
- Augmentation du volume de la glande atteinte
- Peau en regard inflammatoire
- écoulement de pus à l’orefice du canal
-> Diagnostic clinique
TTT sialite aigue microbienne
- ATB: spiramycine + métronidazole
- Anti-inflammatoires stéroidiens
- Antalgique
- Réhydratation
Période minimum de 10 jours
Complications sialite aigue microbienne
- Suppuration avec microabcès
- Chronicité avec sclérose glandulaire
Adénome pléomorphe
- Bénigne
- Surtout chez la femme de 40-50 ans
- Tuméfactionunilatérale d’évolution lente, dure indolore, peau mobilisable en regard, pas de PF ni ADP
- Risque de récidive ou de dégénérescence
Cystadénolymphome / tumeur de Whartin
- Homme ++, >40 ans, fumeur, VIH+
- Tuméfaction ferme, souvent multifocale/bilatérale, touchant la parotide seulement
- Poussée de parotidite, sans risque de dégénérescence
Carcinome adenoide kystique
- 40-50 ans
- Tuméfaction douloureuse, dure
- PF/ADP associés
Signe évocateurs d’une affection maligne
Douleur, PFP, trismus, ADP cervicale, fixité cutanée et profonde, évolutivité rapide, nodule de perméation
Causes de sialadénose
- Nutritionnelle: gros mangeurs, ethylique, sujet anorexique ou boulimique, diabète, goutte
- Syndrome de Sjogren
- Sarcoidose
- VIH
- Maladie fibro-sclerosante + IgG4
DDx: causes d’hyposialie