Pathologie de l'environnement Flashcards
Définis ce que sont les les radiations non ionisantes.
- UV et infrarouge
- Radiations électromagnétiques peu pénétrante
- Action pathogène sur la peau et les yeux
Quels sont les 5 effets photochimiques des radiations non ionisantes?
- D’autant plus marqués que les ondes courtes
- Prolifération de la couche génératrice de l’épiderme
- Épaississement de la couche de la cornée
- Pigmentation cutanée
- Inflammation de la cornée, conjonctivite, photophobie
Quels sont les 3 effets thermiques des radiations non ionisantes ?
- En rapport avec les radiations infra rouges
- Sensation de chaleur
- Érythème calorique fugace (maladie de la peau)
Comment se traduisent les lésions cutanés immédiates causées par les radiations non ionisantes ?
Coup de soleil ou réactions allergiques
Comment se traduisent les lésions cutanés retardées causées par les radiations non ionisantes ?
Secondaire à des expositions répétées =
- Vieillissement cellulaire prématuré avec à long terme élastose et kératose actinique.
- Altération de l’ADN avec survenue de cancers cutanés (carcinome baso-cellulaires, mélanomes)
Définis ce que sont les les radiations ionisantes. (2)
- Radiations dont l’énergie est suffisante pour provoquer une ionisation de l’air.
- Elles peuvent altérer la plupart voire la totalité des cellules et des tissus
Quelle est la cible des radiations ionisantes ?
l’ADN : cellules en G2 et/ou se divisant rapidement, les plus sensibles
La sévérité des lésions induites par les radiations ionisantes varie en fonction de … (4) ?
- Étendue
- Durée de l’exposition
- Sensibilité cellulaire
- Dose
Quels sont les effets biologiques directs des radiations ionisantes ? (3)
- < 0.5 Gy : pas d’effet histopathologique
- 1 à 2 Gy : tue les cellules prolifératives
- > 10 Gy : nécrose
Quels sont les effets biologiques (indirect) à long terme/tardifs des radiations ionisantes ? (3)
- Fibrose cicatricielle post radique secondaire à la nécrose
- Altération des parois vasculaires =lésions ischémiques et fibrose cicatricielle
- Carcinogenèse secondaire : instabilité génétique
Qu’est-ce qui est le plus important lorsque l’on parle de brûlure thermique ?
Le degré de la température atteint au niveau de la jonction épidermique.
Vrai ou faux
Les brûlures rapides à forte température peuvent être de meilleur pronostic que des brûlures à basse température, mais prolongées
Vrai
Qu’est-ce qui détermine l’ampleur d’une brûlure thermique ? (2)
L’altération fonctionnelle de la profondeur et la surface corporelle atteinte.
Quel cas est plus grave ?
Un enfant ou un adulte qui se brûle la tête
L’enfant, car il a une plus petite surface corporelle, l’atteinte est donc plus importante.
Quel est l’aspect clinique et l’évolution d’une brûlure au premier degré ?
Aspect clinique : lésion rouge vif + douleur, épiderme superficiel (atteinte partielle de l’épiderme)
Évolution : 2 jours à 1 semaine
Quel est l’aspect clinique et l’évolution d’une brûlure au deuxième degré superficiel ?
Aspect clinique : lésion rouge vif + douleur, + phlyctènes, épiderme total (atteint de l’épiderme avec conservation de la membrane basale)
Évolution : 1 à 2 semaines
Quel est l’aspect clinique et l’évolution d’une brûlure au deuxième degré profond ?
Aspect clinique : blanc/rosé + douleur + phlyctènes, épiderme + derme partiel (membrane basale détruite)
Évolution : 2 à 4 semaines
Quel est l’aspect clinique et l’évolution d’une brûlure au troisième degré ?
Aspect clinique : blanc ou noir + perte de sensibilité + phlyctènes, épiderme + derme total
Évolution : greffe nécessaire, car pas de ré-épidermisation possible
Quels peuvent être des facteurs aggravants lors d’une brûlure thermique (3) ?
- Enfants-sujets âgés
- Atteinte de voies aériennes respiratoires
- Terrain du patient pathologique ( ex : insuffisance cardiaque, etc.)
Décris macroscopiquement une brûlure thermique du 1er degré.
Rouge-érythème
Décris macroscopiquement une brûlure thermique du 2e degré superficiel.
Phlyctène (bulle)
Décris macroscopiquement une brûlure thermique du 2e degré profond.
Blanc, zone anesthésiée, car destruction des terminaisons nerveuses (peu douloureux)
Décris macroscopiquement une brûlure thermique du 3e degré .
Peau cartonnée, poils ne tienne plus
Décris macroscopiquement une brûlure thermique au-delà du 3e degré soit une carbonisation.
Brun et absence de poils
À partir de quel % de surface corporelle atteinte une brûlure est grave chez l’enfant et chez l’adulte ?
- enfant : entre 5 à 10%
- adulte : entre 10 à 15%
À partir de quel % de surface corporelle atteinte une brûlure est grave et potentiellement létale ?
> 50%
Décris les conséquences d’une brûlure thermique atteignant >20% de la surface corporelle. (2)
- Délocalisation (fuite hors des vaisseaux) des liquides corporels avec risque de choc hypovolémique et odème pulmonaire et généralisé
- Dénutrition (fuite protéique)
Nomme les complications directes des brûlures thermiques. (2)
- Infection
- Troubles trophiques (cicatrice chéloïde ou cicatrice de type scélorsse rétractile)
Nomme les risques associés aux brûlures thermiques. (1)
Inhalation de toxiques
Définis ce qu’est une hyperthermie généralisée.
'’Coup de chaleur’’ généralisé (exposition prolongé à une température ambiante élevée (ex : exercice prolongé sous forte chaleur)
Qui sont les sujets les plus à risque d’être victime d’une hyperthermie généralisée ?
Personne âgées et jeunes enfants
Vrai ou faux
Le seuil d’hyperthermie généralisé et de 40-42,5 degrés.
F, pas de seuil connu, théoriquement 40-42,5 degrés. = défaillance multi organes
Décris les phénomènes biologiques que provoquent une hyperthermie. (5)
- Hyper sudation (0,600 Cal/g H20 ou 2,25 kJ/g)
- Déshydratation = crampes par perte d’électrolytes
- Vasodilatation périphérique compensatrice
- Élévation de la température corporelle
- Choc - Collapsus = mort
Nomme 2 découvertes histologiques sur des autopsies reliées à l’hyperthermie.
- Suffusion hémorragiques pulmonaires
- Tube digestif, nécrose hépatiques et cardiaque = lésions cutanées
Quelles sont les 3 phases des lésions cutanées d’une hyperthermie généralisée ?
- Miliaire rouge prugineuse ou « lichen tropicus » : vésiculettes remplies de sueur
- Miliaire profonde
- Asthénie anidrotique
Définis ce qu’est l’électrocution.
Courant électrique passant à travers un être humain, engendrant la mort
Quel facteur affecte la résistante de l’énergie électrique lors d’une électrocution ?
L’humidité diminue la résistance
En général, que provoque les brûlures thermiques liées à l’électrocution ? (2)
- Atteinte des systèmes de régulation (fibrillation ventriculaire et paralysie respiratoire)
- Hémorragies interne
Quels sont les mécanismes du décès fonctionnel liés à l’électrocutions à bas voltage ?
- Arythmie cardiaque (fibrillation ventriculaire)
- Paralysie des muscles respiratoires
Quels sont les mécanismes du décès fonctionnel liés à l’électrocutions à haut voltage ?
- Hyperthermie/blessures électrothermiques
Décris les lésions induites par une électrocution à haut voltage (choc électrique indirect).
Lésion érythémateuse en fougères
Décris les lésions induites par une électrocution à bas voltage. (2 types)
- Vésiculations sur fond érythémateux
- Brûlure de Joule : lésions blanchâtres (couleur craie) aux contours irréguliers, avec cratère centrale et rebords surélevés (parfois décoloration jaunâtre-noirâte ; apparence momifiée)
Définis l’hypothermie généralisée.
Température trop basse prolongée
Caractérise l’hypothermie généralisée. (2)
- Chute de la température centrale avec épuisement, somnolence, coma décès (mort quasi inévitable si température <24 degrés)
- Pas de lésion spécifique d’organe
Définis l’hypothermie localisée.
Gelure (vasoconscrition => ischémie => gangrène)
Caractérise l’hypothermie localisée. (3)
- Froid et modéré > sec et intense
- Froid avec immersion > froid hors de l’eau
- Facteurs favorisants : dénutrition, alcool, surmenage physique, immobilisation, affection thyroïdienne …
Définis ce qu’est un poison/toxique.
Un poison, ou toxique, est une substance capable de perturber le fonctionnement normal d’un organisme vivant.
De quelles sources peut provenir un toxique ? (4)
- de source naturel (ex: poussières, pollen)
- artificielle (ex : urée-formaldéhyde)
- de nature chimique (ex: acétone)
- biologique (ex : aflatoxines, anthrax0
Un produit qui pénètre dans l’organisme et qui est des effets bénéfiques est un _______.
médicament
Un produit qui pénètre dans l’organisme et qui est des effets néfastes est un _______.
toxique
Qu’est-ce que la toxicodynamique ?
Étude de l’influence d’un toxique sur l’organisme.
Qu’est-ce que la toxicocinétique ?
Étude de l’influence de l’organisme sur un toxique : absorption, distribution, métabolisme, élimination.
Comment peut-on être exposé à un toxique ?
- Voie cutanée (peau)
- Voie respiratoire (inhalation)
- Voie digestive (ingestion)
- Voie intraveineuse (iatrogène)
Quelles sont les 2 catégories de facteurs pouvant influencer les effets toxiques ?
- Facteurs génétiques : notamment l’équipement enzymatique
- Facteurs physiopathologiques (5)
Quels sont les 5 facteurs physiopathologiques pouvant influencer les effets toxiques ?
- L’âge : enfants et sujets âgés
- Le sexe : différences homme-femme
- L’état nutritionnel : masse de tissus adipeux, la déshydratation, etc.
- L’état de santé : individu en bonne santé = + résistant que ceux malades (maladies hépatiques ou rénales)
- La grossesse : modifications de l’activité métabolique des toxiques au cours de la grossesse.
Quelles sont les interactions pouvant influencer les effets toxiques ?(4)
- Addition (additivité)
- Synergie
- Potentialisation
- Antagonisme
Définis ce qu’est l’addition (interactions).
La réponse est égale à la somme des réponses des substances prises individuellement, il n’y pas d’interaction.
Définis ce qu’est la synergie (interactions).
La réponse est supérieure à la somme des réponses des substances prises individuellement.
Définis ce qu’est la potentialisation (interactions).
Elle se produit lorsqu’une substance ayant peu ou pas de toxicité augmente la réponse d’une autre substance.
Définis ce qu’est l’antagonisme (interactions).
La réponse est inférieure à la somme des réponses des substances prises individuellement.
Quelles sont les principales cibles des agents chimiques ? (6)
- SNC
- Foie
- Rein
- Appareil hématolymphatique
- Tube digestif (intoxication ou empoisonnement)
- Poumons (volatils)
Aux USA, à partir de quelle concentration d’alcool peut-on considéré qu’il s’agit d’un état d’ivresse ?
80mg/dl
Pour un buveur occasionnel, quelle est la quantité (concentration) d’alcool pouvant causé un coma, voir le décès ?
200mg/dl
Quelle est la concentration maximale d’alcool que peut tolérer un alcoolique chronique et comment est-ce possible ?
Peut tolérer jusqu’à 700 mg/dl par augmentation de l’enzyme CYP2E1 (cytochrome P45)) impliquée dans le métabolisme de l’éthanol
Décris l’absorption de l’éthanol (3)
- Très rapidement absorbé par la muqueuse gastrointestinale (muqueuse buccale, estomac, intestin grêle)
- Pas de transformation enzymatique
- La nourriture retarde l’absorption ( à jeun pic de concentration dans le sang entre 30min-2h et avec alimentation pic en 1-6h)
Décris la diffusion de l’éthanol. (3)
- Extrêmement rapide, car soluble dans l’eau et le gras
- Distribution rapide dans les tissus selon leur vascularisation (cerveau, poumon, foie), proportion d’eau, sexe
- Alcool fort = absorption retardé, car irrite les parois et retarde l’ouverture du pylore
Vrai ou faux
La diffusion d’alcool dans le sang est plus rapide chez les hommes.
Faux, les femmes ont plus de gras et puisque l’alcool est soluble dans le gras, la concentration d’alcool dans le sang augmente plus rapidement chez les femmes que chez les hommes.
Quelles sont les conséquences de la consommation d’éthanol ? (4)
- Effets psychotropes
- Stéatohépatite => cirrhose
- Carences vitaminiques (thiamine (B1)) => polyneuropathies, encéphaloptahie
- Cancer => ORL, Oesophage
Décris l’éthylisme aiguë (4).
- Réversible
- SNC (dépression=> arrêt respiratoire)
- Hépatite aigüe - stéatose hépatique
- Gastrite-ulcération
Décris l’éthylisme chronique (9).
- Foie : hépatite alcoolique aigüe, cirrhose => carcinome hépatocellulaire (cancer)
- SNC : chronique dû à la déplétion en thiamine, dépendance
- Cardiovasculaire : cardiomyopathie alcoolique et hypertension artérielle
- Gastro-intestinal : gastrite, pancréatique chronique
- Cancer oropharynx, oesophage (risque majoré si fumeur)
- Système de reproduction
- Syndrome d’alcoolisation foetale
- Problème psychologiques et socio-économiques
- Entraîne la malnutrition et déficit vitaminique (B1)