patho Flashcards

1
Q

Bactériologie Staphylococcus aureus

A

 Cocci Gram positif en amas
 Produit une coagulase : permet de distinguer rapidement le S. aureus des
staphylocoques non pathogènes (Staphylocoques à coagulase négative)

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2
Q

sites de colonisation Staphylococcus aureus

A

peau + muqueuses des voies respiratoires supérieures surtt nez

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3
Q

Staphylococcus est connu pour les infection a/n de ….. + exemples

A

la peau

Exemples:
Impétigo (80% des cas)
Folliculite
Mastite
Cellulite
Infections de plaies (causes principales)
Ostéomyélite, arthrites septique et bursite
Bactériémie + endocardite
Pneumonie (rare acquise, mais plus nocosomiales)

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4
Q

Impétigo

A

+++ chez enfant
très contagieux e.g. garderies
lésions: vésicules avec croutes de miel
tx: antibiotiques topiques +/- po selon sévérité

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5
Q

Folliculite

A

 Infection des follicules pileux
 Traitement : antibiotiques topiques

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6
Q

Mastite

A

Mastite
 Infection des canaux lactifères
o Principalement associé à l’allaitement
o Traitement : antibiotiques po
** la plupart chez les femmes enceintes rare chez les femmes non enceinte

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7
Q

Cellulite

A

 Infection profonde de la peau (sous le derme = hypoderme)
 Traitement : antibiotiques po (si pas grave) ou IV (si grave)

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8
Q

Ostéomyélite, arthrites septique et bursite

A

infection du liquide synovial lubrifiant les articulations (un liquide normalement stérile) par les bactéries

résulte de contamination local ou d’ensemencement par voie hématogène

tx = IV prolongé et chirurgical (doit laver l’articulation)

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9
Q

Bactériémie et endocardite

A

S. Aureus = cause fréquentes bactériémies (nosocmiales + aquises en communauté)

Cause: bris cutané avec envahissement du S. aureus jusqu’à la circulation sanguine e.g. en utilisant cathéter IV ou drogue IV

S. Aureus adhèrent facilement aux valves cardiaques cardiaques = endocardites

Tx: échographie cardiaque + IV durant 2 sem et mm plus longtemps si endorcardite

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10
Q

Certaines souches de S. aureus produisent des toxines engendrant des syndromes cliniques particuliers comme:

A

 Intoxication alimentaire
 Staphylococcal scalded skin syndrom (SSSS)
 Syndrome du choc toxique

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11
Q

Intoxication alimentaire

A

 Entérotoxine est ingérée préformée.
o La réplication du S. aureus a lieu dans l’aliment et non dans l’individu
 Aliment le plus fréquemment associé : crème pâtissière.
 Les symptômes arrivent précocement après l’ingestion (2-6h) :
o Nausées et vomissements
o Douleur abdominales et diarrhées (plus rare)
 Absence de fièvre
 Résolution spontanée

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12
Q

Staphylococcal scalded skin syndrom (SSSS) (“syndrome de la peau ébouillantée”)

A

Infections cutanées par une souche produisant une toxine exfoliative :
 Protéase qui détruit une protéine importante pour l’attachement de l’épiderme
 Induit la formation de bulles cutanées
Presque seulement chez les nouveau-nés et enfants
 Présence d’anticorps protecteurs (anti-toxines) chez l’adulte empêcherait de
développer le syndrome

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13
Q

Syndrome du choc toxique

A

Cause: souche de S. Aureus produisant la toxine TSST-1 qui est un superantigène = activation d’un très grand nombre de lymphocytes T = production massive de cytokines induisant:
 Fièvre
 Hypotension jusqu’au choc réfractaire
 Érythème cutané (desquamation dans les semaines suivantes)
 Dysfonction d’organes : symptômes digestifs, insuffisance rénale et
insuffisance respiratoire

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14
Q

V/F:
La plupart du temps, l’infection à S. aureus n’est pas apparente, seuls les effets de la toxine sont évidents

A

Vrai!

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15
Q

deux grandes catégories d’infc à S. Aureus

A

 Menstruel : associé à l’utilisation des tampons hyper-absorbant
 Non menstruel : associé à infection d’autres sites, plaie chirurgicales fréquentes

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16
Q

Streptococcus pyogenes (Streptocoque β-hémolytique du groupe A) - bactériologie

A

 Cocci Gram positif en chaînes
 β-hémolytique
o Lyse des globules rouges sur la gélose sang
 Sérogroupe A
o Antigènes capsulaires permettent de classifier les Streptocoques βhémolytiques

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17
Q

site de colonisation Streptococcus pyogenes (Streptocoque β-hémolytique du groupe A)

A

voies respiratoires supérieures et plus rarement la peau

NOTE: 15-20% des enfants d’âge scolaire sont porteurs asymptomatiques au niveau du
pharynx

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18
Q

Le S. pyogenes est la 2e cause des infections de …… (3)
+
exemples

A

peau, os et articulations

Exemple:
érysipèle (principale cause)
cellulite ( 2e cause après S. aureus)
Fasciite nécrosante (causée par souche toxigénique de S. pyogenes)
Infections de plaies, ostéomyélite, arthrites septique et bursite (cause fréquente)
Pharyngite (principale cause)

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19
Q

Érysipèle

A

 Infection cutanée superficielle (derme) avec atteinte lymphatique
proéminente.

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20
Q

Fasciite nécrosante

A

Infection fulminante du fascia musculaire = raison pk aussi appelée bactérie mangeuse de chair

 Tableau clinique :
o Lésion cutanée avec bulles hémorragiques
o Nécrose musculaire progressant rapidement
 Douleur très sévère
o Souvent accompagné d’un syndrome du choc toxique avec
dysfonction d’organe
 Souvent précédé d’un traumatisme cutané mineur
 Traitement : antibiothérapie + débridement chirurgical
 Cas secondaire occasionnels, d’où antibioprophylaxie des contacts
étroits

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21
Q

Pharyngite

A

 Surtout chez enfants 5-15 ans
 Mal de gorge sévère et fièvre (sans autres sx. Si virale = aurait d’autres sx e.g. rhinorrhée…)

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22
Q

Complication pharyngite

A

o Suppuratives : Abcès pharyngés (an du cou)
o Non suppuratives :
 Rhumatisme articulaire aigu (RAA)
 Glomérulonéphrite aiguë post streptococcique

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23
Q

pk devrons-nous traiter la pharyngite à S. pyogenes?

A

 Prévenir le rhumatisme articulaire aigu
o Importante baisse d’incidence dans les pays industrialisés
 Prévenir les complications suppuratives
 Diminuer les symptômes
 Diminuer la transmission

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24
Q

3 méthodologies diagnostiques utilisées pour la pharyngite :

A

Culture de gorge

détection d’antigène rapide

test d’amplification des acides nucléiques (TAAN)

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25
Q

Culture de gorge avantage + désavantage

A

Avantage:
 meilleure sensibilité (« gold standard »)
 permet d’avoir l’antibiogramme

Désavantage:
résultat disponible après quelques jours seulement

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26
Q

Détection d’antigène rapide avantage + désavantage

A

o Avantage :
 résultat disponible en quelques minutes
o Désavantages :
 sensibilité inférieure à la culture
 ne permet pas d’avoir un antibiogramme, car ce n’est pas une culture bactérienne

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27
Q

Si détection d’antigène rapide pour pharyngite positif, que faire?

A

on traite!!!

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28
Q

Si détection d’antigène rapide pour pharyngite négatif chez enfant, que faire?

A

culture de gorge essentielle pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un faux-négatif

voir slide 27 for schéma

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29
Q

Si détection d’antigène rapide pour pharyngite négatif chez adulte, que faire?

A

…culture de gorge non essentielle

voir slide 27 for schéma

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30
Q

Test d’amplification des acides nucléiques (TAAN) avantages + désavantages

A

o Avantage :
 résultat disponible en quelques heures
 test le plus sensible
o Désavantages :
 ne permet pas d’avoir un antibiogramme
 accès limité à ce type de test actuellement

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31
Q

Maladies à toxines associées au S. pyogenes

A

Scarlatine
Syndrome de choc toxique (2e cause après S.aureus, associé à infection à S. pyogenes cliniquement évidente)

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32
Q

Scarlatine cause + Sx

A

souche de S. pyogene qui produit une exotoxine pyrogénique

Sx:
pharyngite + langue framboisée + rash

NOTE: Principalement chez l’enfant cuz présence d’anticorps protecteurs (anti-toxines) chez l’adulte empêcherait de
développer le syndrome

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33
Q

Maladies inflammatoires (complications non suppuratives) associées au S. pyogenes

A

rhumatisme articulaire aiguë
Glomérulonéphrite aiguë post streptococcique

34
Q

Rhumatisme articulaire aiguë + tx

A

 Complication inflammatoire tardive de la pharyngite à S. pyogenes
o Prévenu par le traitement antibiotique
 incidence très faible dans les pays industrialisés
 Surtout chez l’enfant de 5 à 15 ans

Tx:
o Aspirine
o Prophylaxie antibiotique pour prévenir les rechutes (à vie)

35
Q

Glomérulonéphrite aiguë post streptococcique + tx

A

Complication inflammatoire a/n du rein tardive d’une pharyngite ou d’une infection
cutanée à S. pyogenes

Tx:
 Résolution spontanée dans la majorité des cas
 Traitement antibiotique ne prévient pas cette complication

36
Q

S. pneumoniae carctéristique + lieu de colonisation + facteur de virulence

A

 Cocci Gram positif en chaînes/paires
 α-hémolytique
o oxydation de l’hémoglobine sur la gélose sang

nasopharynx

37
Q

facteur de virulence Streptococcus pneumoniae (Pneumocoque)

A

capsule polysaccharidique:
 Principale mécanisme empêchant la phagocytose
 Antigènes capsulaires (polysaccharides) détermine les différents sérotypes
o 90 sérotypes différents
 L’infection engendre une immunité contre un sérotype
o Anticorps facilite la phagocytose
o Utilisé pour la vaccination

READ P.13!!!!

38
Q

Syndromes cliniques associés au S. pneumoniae

A

 Otites moyennes aiguës
 Sinusites
 Surinfections bronchiques
 Pneumonies

NOTE: Le S. pneumoniae est la première cause d’infections du S. respi comme ceux en haut

39
Q

Staphylococcus aureus et Streptococcus
pyogenes sont les 2 principaux pathogènes
pour……

A

◦ Infections de la peau et des tissus sous-jacents
 Cellulite et érysipèle
 Folliculilte, mastite et fasciite
◦ Infections des articulations, bourses et os
◦ Infections de plaies

40
Q

Nom des agents pathogènes des infection bactériennes du S. respi par ordre décroissant de fréquence :

A

 S. pneumoniae
 Haemophilus influenzae
 Moraxella catarrhalis

NOTE: pneumonies peuvent également
être causées par les bactéries intracellulaires (Mycoplasma, Chlamydophila et Legionella)

41
Q

Otite moyenne aiguë
pathogène, cause, fréquence chez qui?

A

 S. pneumoniae est l’agent pathogène dans 40-50% des cas
 Causée par l’obstruction de la trompe d’eustache
o Souvent suite à une infection virale.
 Beaucoup plus fréquente chez l’enfant
o Infections virales plus fréquentes
o Faiblesse anatomique des trompes d’eustaches

42
Q

Sinusite cause

A

 Causée par l’obstruction des conduits sinusaux
o habituellement par l’œdème des muqueuses engendré par l’infection virale
ou des allergies.

43
Q

Surinfection bronchique (Bronchite)
personne en bonne santé vs avec maladie pulmonaire

A

 Gens en bonne santé : complique habituellement une infection virale
o Œdème nuit aux mécanismes de défense
 Personnes avec maladie pulmonaire : peut survenir sans facteur précipitant
o Ex : exacerbation aiguë d’une MOPC

44
Q

Pneumonie cause + complication

A

Lorsque les moyens de défenses échouent à prévenir l’accès et la réplication du pneumocoque dans les alvéoles, une pneumonie se développe. L’accumulation de pus engendré rempli les alvéoles et est visible à la radiographie pulmonaire (essentielle au
diagnostic).

Complications possibles de la pneumonie à pneumocoque :
 Bactériémie
 Empyème : infection de l’espace pleurale
 Abcès pulmonaire

45
Q

Méningite cause

A

Survient suite à un ensemencement durant une bactériémie ou suite à une sinusite ou une otite moyenne aiguë avec envahissement contiguë des méninges.

READ P.15

46
Q

Les vaccins antipneumococciques sont dirigé contre….

A

contre les antigènes capsulaires (polysaccharides de la capsule)

NOTE: pas très immunogene donc pour l’aug = le conjugue à une protèine

47
Q

deux types de vaccins antipneumococcique

A

o Non conjugué
 Contient 23 sérotypes différents
 Type utilisé chez l’adulte

o Conjugué : lié à une protéine stimulant la production d’anticorps (plus cher)
 Contient 10, 13 , 15 ou 20 sérotypes différents (4 vaccins)
 Type utilisé chez l’enfant et chez les gens à risque très élevé
 vaccins polysaccharidiques non conjugués sont peu
immunogènes dans ces populations

48
Q

Indications da la vaccination contre le pneumocoque au Québec+ tx + autre caractéristques

A

o Tous les enfants de 2-59 mois
o Tous les adultes de > 65 ans
o Présence de facteur de risque d’infection au pneumocoque

Autres caractéristiques:
**zoonose:
o Colonisation asymptomatique chez le bétail (réservoir)
o Acquis par ingestion de viande contaminée mal cuite
o Éclosions associées à l’eau (Ex : Walkerton, Ontario) ou aux aliments
contaminés (Ex : germes de soya en Allemagne)

**Colite hémorragique pouvant être associée à:
1) Syndrome hémolytique urémique (SHU)
2) Purpura thrombocytopénique thrombotique(PTT)

Tx:
le tx n’est pas recommandé cuz antibiotique augmente possible le risque de SHU-PTT

49
Q

Méningite et sepsis néonatal

A

 Uniquement chez les nouveau-nés
 E. coli est la deuxième cause de ce type d’infection après le Streptococcus
agalactiae.

50
Q

Escherichia coli - lieu de colonisation

A

+++ tube digestif (habitat naturel = colon)

aussi dans oropharynx chez un patient avec comorbidités + durant hospitalisation

51
Q

V/F
La plupart des souches d’E. coli n’ont pas de facteurs de virulence et sont incapables
de provoquer une maladie par elles-même

A

V
NOTE: Certaines souches ont des caractéristiques pathogéniques qui leur permettent d’engendrer une infection symptomatique.

52
Q

Syndromes cliniques associés à E. coli

A

Infection du tractus urinaire (cystites + pyélonéphrites (cystites, pyélonéphrites)

Infections du tractus digestif

entérites bactériennes

Méningite et sepsis néonatal

53
Q

infections du tractus urinaire causé par E. Coli

A

 La colonisation colique asymptomatique par une souche uropathogénique d’E. coli
peut se compliquer d’infection urinaire si la bactérie parvient à atteindre la vessie.
o Les souches uropathogéniques possèdent des adhésines leur permettant
d’adhérer à l’urothélium.

 Infections plus fréquentes chez la femme que chez l’homme
o Chemin à parcourir moins long (urètre plus court)

 Chez la femme, infections plus fréquentes :
o après les relations sexuelles (« honeymoon cystitis »)
o après la ménopause
 Sécheresse vaginale

54
Q

Cystites

A

infection urinaire causé par E. Coli

 Infection urinaire basse : vessie seulement
 Symptômes urinaires irritatifs
 Absence de fièvre

55
Q

Pyélonéphrites (infection urinaire causé par E. Coli)

A

 Infection urinaire haute : se rend jusqu’au rein
 Fièvre, nausée, vomissement et douleur lombaire
 Peut se compliquer de bactériémie

56
Q

Cause mécanique qui induit les infections du tractus digestifs par E. Coli

A

 Appendicite
 Cholécystite
 Diverticulite
 Péritonites sur perforation intestinale

57
Q

Germes impliqués dans les infections du GIT

A

 Entérobactéries, principalement l’E. coli
 Anaérobies, principalement le Bacteroides fragilis
 Entérocoque (pathogénicité controversée)

58
Q

Tx des infections du tractus digestif

A

chirurgie (correction de la cause mécanique) + antibiotx qui ciblera les entérobactéries et bactéries anaérobies

Exception: diverticulite par antibiothérapie seule

59
Q

Bactéries pouvant causer des entérites bactériennes

A

Certaines souches entéropathogènes d’E. coli et d’autres entérobactéries (Salmonella,
Shigella et Yersinia) possèdent des facteurs de virulence leur permettant d’engendrer
par elles-mêmes une infection intestinale symptomatique

60
Q

Exemples de souches d’E. Coli pouvant causer des entérites bactériennes

A

E. coli entérotoxigénique (ETEC)
E. coli entérohémorragique (EHEC)

61
Q

Quelle souche d’E. Coli est la première cause de la diarrhée du voyageur (Turista) ?

A

E. coli entérotoxigénique (ETEC)

62
Q

E. coli entérotoxigénique (ETEC) est aquis par…

A

ingestion de nourriture contaminée

63
Q

Sx causés par la production d’une toxine de E. coli entérotoxigénique (ETEC)

A

o Très similaire à la toxine du choléra
o Provoque une sécrétion de chlorure dans la lumière intestinale causant une diarrhée aqueuse abondante

64
Q

V/F les entérites bactériennes causées par E. coli entérotoxigénique (ETEC) nécessite habituellement un tx

A

faux
sont usually auto-résolutif

65
Q

Y-a-til un vaccin disponible pour les entérites bactériennes causées par E. Coli entérotoxigénique ? si oui, lequel et expliqué mécanisme et efficacité (ETC vs choléra)

A

Yes

o Vaccin oral inactivé
o Antigènes de la toxine du choléra
 Induit une réaction croisée avec la toxine de l’ETEC
o Efficacité
 ETEC : 50%
 Choléra : 85%
o Protection de courte durée

66
Q

autre noms données aux entérites bactériennes causées par E.coli entérohémorragique (EHEC)

A

maladie du hamburger……….

67
Q
A
68
Q

Pseudomonas aeruginosa - bactériologie

A

 Bâtonnet Gram négatif
 Ne fermente pas les sucres (contrairement aux entérobactéries)
o Appelé bâtonnet Gram négatif non fermentaire
 Colonies très caractéristiques
o Reflet métallique, aspect peau de crocodile
 Odeur caractéristique
o Jus de raisin
 Production d’un pigment vert très caractéristique
 Germe très résistant aux antibiotiques
o Traitement complexe

69
Q

Colonisation Pseudomonas aeruginosa

A

 Bactérie de l’environnement
o Eau et milieux humides
 À l’hôpital, fréquemment retrouvé dans les endroits humides non désinfectés
o Sol
o Plantes
 Colonise très rarement les personnes en bonne santé
 Colonisation plus fréquente chez:
o Patients avec maladie pulmonaire chronique (Tractus respiratoire)
o Patients avec plaies chroniques humides

70
Q

V/F:
P. aeruginosa est un germe opportuniste qui colonise et infecte majoritairement les patients avec des problèmes de santé ou ayant subi des traitements médicaux.

A

V

71
Q

Problèmes de santé liés aux infections à P. aeruginosa

A

Fibrose kystique (Un des principaux pathogènes causant des surinfections
pulmonaires dans cette population)

diabète (o Infections des plaies chroniques aux pieds (De l’infection superficielle jusqu’à l’ostéomyélite)
o Otite externe maligne )
brulûre (Principale étiologie des infections cutanées chez les grands brulés
 Beaucoup moins fréquent depuis l’utilisation d’onguents
antibiotiques en prophylaxie )

72
Q

V/F
les personnes en bonne santé ne peuvent pas avoir des infections à Pseudomonas

A

faux
Dans certaines circonstances, une contamination par un gros inoculum peut engendrer une infection même chez les personnes en bonne santé

73
Q

Exemples de circonstances pouvant causer des infections à pseudomonas chez les individus sains

A

 Baignade dans un spa contaminé
o Folliculite
 Auto-résolutif
 Baignade dans une piscine
o Otite externe (« Otite du baigneur »)
 Traitement topique
 Solution de verre de contact
o Kératite (infection de la cornée)
 Utilisation de solution contaminée au Pseudomonas
 Suite à bris de la cornée
 Fulminant :
 Perte de vision possible
 Urgence médicale
 Nettoyage seringue avec eau souillée (utilisateur de drogue IV) :
o Bactériémie et arthrite septique
 Trauma pénétrant
o Ex : clou à travers une espadrille
o Cellulite et ostéomyélite

VOIR P.22 POUR UNE MEILLEURE RÉSOLUTION!

74
Q

Enteroccus (entérocoque)-bactériologie

A

 Cocci Gram positif en chaîne
 Non hémolytique
 Très apparenté aux Streptocoques
 Résistant aux antibiotiques
o Difficile à traiter

75
Q

Colonisation enterococcus +pathonégénicité

A

 Habitat principal : tractus digestif
 Peut également être retrouvé dans l’environnement
 Peu pathogène
 Cause fréquente d’infections nosocomiales

76
Q

Syndromes cliniques associés à l’entérocoque

A

Infections urinaires
 Cause rare de cystites non compliquées en externe
 Cause fréquente d’infections urinaires nosocomiales
o Liées à sonde ou manipulations urinaires
Infections du tractus digestif
Comme l’entérocoque fait partie de la flore digestive chez l’humain, il peut être impliqué
dans les infections abdominales. Toutefois, étant donné son faible pouvoir pathogène, il
n’est pas clair s’il soit nécessaire d’avoir une antibiothérapie ciblant spécifiquement
l’entérocoque dans ces situations.
Bactériémies et endocardites
 Souvent nosocomiales
o Souvent secondaire à une infection urinaire

VOIR P 24 POUR BETTER RESOLUTION

77
Q

Neisseria meningitidis (méningocoque) bactériologie

A

 Cocci Gram négatif (diplocoque)
 5 sérogroupes importants :
o A, B, C, Y et W135

78
Q

Méningocoque :
Les infections ……. peuvent être ……… ou survenir dans le contexte d’une ……..

A

invasive
isolées
éclosion/épidémie

79
Q

Types de sérogroupes et types d’infection N. meningitidis

A

 Sérogroupe B
o Infections isolées
o 40% des infections invasives à méningocoque au Québec
o Surtout chez patients < 5 ans

 Sérogroupe C
o Épidémies ou éclosions
o 50% des infections invasives à méningocoque au Québec
o Surtout chez patients < 18 ans

 Sérogroupe Y
o < 10% des infections invasives à méningocoque au Québec

 Sérogroupe A et W135
o Afrique et Asie seulement

80
Q

V/F (méningocoque)
La colonisation asymptomatique de l’oropharynx est très rare, alors que l’infection invasive est très fréquente.

A

F
inverse

81
Q

Méningocoque, 2 types de présentations cliniques qui peuvent être concomitantes

A

 Méningococcémie
o Bactériémie avec sepsis qui peut être fulminant
 Thrombopénie
 Pétéchies et purpura fulminans
 Coagulation intra-vasculaire disséminée
 Choc septique
 Méningite
o Principale cause de méningite chez l’enfant > 3 mois

82
Q

types de vaccins

A

 Sérogroupe B (BexseroMD)
 Sérogroupe C
 Quadrivalent contre sérogroupes A, C, W et Y135
 Indications remboursée au Québec :
o Sérogroupe C
 Vaccination universelle à 12 mois
o
o Quadrivalent et sérogroupe B
 Vaccination des groupes à risque seulement:
 Asplénie
 Déficience en complément ou en gammaglobulines