P1- CH1 - S 1 - 2° : les normes internationales Flashcards

1
Q

qu’est-ce que le point des vue moniste ?

A

Si nous faisons un choix moniste, on considère que le DINT et le DN ne sont pas séparés. Ils ne constituent pas deux sphères juridiques distinctes. C’est un ensemble (d’où le terme moniste).

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2
Q

qu’est-ce qu’un point de vue dualiste ?

A

En raisonnant du point de vue dualiste, on a affaire à deux sphères juridiques distinctes. Pour que le DINT soit valable, il faut opérer une transposition de la disposition de DINT dans l’ordre juridique interne.

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3
Q

quelle est la portée de l’arrêt CE Ass. 30 octobre 1998, Sarran, Levacher ?

A

Prévalence de la norme constitutionnelle spéciale sur la règle générale.

  • Prévalence de la constitution sur les engagements internationaux.

Le CE précise que l’article 55 de la C° ne s’applique pas à la question du rapport en C° et traités. Il faut le limiter à ce qu’il dit expressément.

Les dispositions constitutionnelles prévalent dans l’ordre interne sur les normes internationales.

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4
Q

quelle est la décision qui rejoint la décision CE Ass. 30 octobre 1998, Sarran, Levacher par le conseil constitutionnel et la cour de cassation ?

A

C’est également la position de la CCASS dans un arrêt: CCASS Ass. Plén. 2 juin 2000, Delle Fraisse par rapport à la CEDH et à la C°.

Le CC a adopté la même position que les deux cours suprêmes dans une décision du 19 novembre 2004 TECE.

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5
Q

quel est la position de la cour internationale de justice (CIJ) à sur la le droit international et la constitution ? par quelle décision ?

A

En raisonnant à partir de la CIJ, il y a une prééminence du DINT . Elle le précise dans un Avis du 26 avril 1988 Accord de siège États-Unis ONU.

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6
Q

quel est la position de la cour européenne des droits de l’homme sur la le droit international et la constitution ? par quelle décision ?

A

Pour la CourEDH, elle déclare dans l’arrêt Sielinski c/ France 28 octobre 1999, que la C° qui fonde une loi qui est incompatible avec le droit à un procès équitable doit se plier à la CEDH et que c’est le droit équitable promut par la CEDH qui doit l’emporter.

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7
Q

que dispose l’article 55 de la constitution ?

A

L’article 55 de la C° dispose «Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie».

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8
Q

qu’est-ce que la théorie de la loi-écran ? par quel arrêt ?

A

CE Sect. 1er mars 1968, Syndicat Général des Fabricants de Semoules de France. (Semoules de France)

Dans ce cas d’espèce, le CE avait considéré que le traité n’avait pas de valeur supérieure à la loi dans la mesure où le traité était intervenu avant l’adoption de la loi française. Autrement dit, la loi spéciale déroge à la loi générale et donc la loi française déroge au traité intervenu antérieurement.

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9
Q

qu’est-ce que l’arrêt SECT 1er mars 1968 syndicat général des fabricant de semoules de France ?

A

théorie de la loi écran

Dans ce cas d’espèce, le CE avait considéré que le traité n’avait pas de valeur supérieure à la loi dans la mesure où le traité était intervenu avant l’adoption de la loi française. Autrement dit, la loi spéciale déroge à la loi générale et donc la loi française déroge au traité intervenu antérieurement.

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10
Q

quel est l’arrêt qui a abandonné la théorie de la loi écran et quelle date ?

A

Le revirement du CE est intervenu qu’en 1989 (CCASS 1975 J.VABRE) avec l’arrêt: CE Ass., 20 octobre 1989, Nicolo.

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11
Q

quelle est la portée de l’arrêt l’arrêt: CE Ass., 20 octobre 1989, Nicolo ?

A

Portée : le CE abandonne tout à fait consciemment son refus de contrôler la conventionnalité des lois postérieures au traité.
Concrètement, nous considérons qu’à partir de cette date il y a une effectivité complète du ppe de supériorité des traités inscrit à l’art 55 de la C°.

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12
Q

sur quoi se porte un contrôle de conventionnalité ?

A

On parle de contrôle de conventionnalité à propos de l’examen entre une loi et un traité (ou convention = synonyme).

Quand on fait une comparaison de normes, notamment certaines normes constitutionnelles relatives aux droits et libertés fondamentaux, et que nous considérons des traités relatifs aux droits et libertés fondamentaux.

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13
Q

Quelle est la portée de la QPC sur le contrôle de la conventionnalité de la loi?

A

La concurrence est minimisée car le caractère prioritaire de la QPC fait qu’en réalité la question de constitutionnalité a posteriori doit être examiné prioritairement. La juridiction ordinaire devra envoyer la question au CE afin qu’il détermine s’il la transmet au CC.

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14
Q

est-ce que les QPC et les contrôles de conventionnalité ont les effets juridiques ?

A

La QPC en réalité a des effets juridiques radicaux que le contrôle de conventionnalité ne comporte pas.
(juridiction ordinaire : conclusion n’est valable qu’en espèces)

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15
Q

par quelle décision le conseil d’état décide contrôler la régularité de la ratification ?

A

l’arrêt CE 18 décembre 1998 Sarl du Parc d’activités de Blotzheim dit Blotzheim.

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16
Q

qu’est-ce que la ratification ? en France, on ratifie ou approbation est suffisant ?

A

La juridiction administrative est amenée à vérifier la régularité de l’introduction en DN du traité international. La ratification signifie que l’Etat ou l’OI donne son consentement à la convention internationale, son consentement à être lié.

Le DN exige quelquefois qu’il y ait parfois une ratification et d’autres fois il prévoit qu’une simple approbation

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17
Q

quelles sont les conditions de supériorité ?

A
  • ratification ou approbation,
  • publication
  • réciprocité
18
Q

en quoi consiste la réciprocité pour les traités ?

A

Il faut constater qu’en tant que juridiction administrative que les parties aux traités internationales appliquent effectivement la ou les dispositions en cause.

19
Q

qui va déterminer la réciprocité de l’application de la stipulation litigieuse ?
par quel arrêt ?

A

le CE va jouer son rôle de juridiction et va donner lui-même la réponse pour savoir s’il y a réciprocité d’application de la stipulation litigieuse.

CE Ass, 8 juillet 2010, Mme Souad Chériet-Benséghir,

20
Q

quelle est la portée de l’arrêt du CE Ass, 8 juillet 2010, Mme Souad Chériet-Benséghir,

A

Le CE va abandonner sa position antérieure. Désormais, le CE va jouer son rôle de juridiction et va donner lui-même la réponse pour savoir s’il y a réciprocité d’application de la stipulation litigieuse.

21
Q

quelles sont les cas où le principe de réciprocité de joue pas ?

A

Dans trois cas, la condition de réciprocité ne joue pas:
En DUE, nous ne posons pas la question de la réciprocité.
Avec les traités relatifs à la protection de la personne humaine, relatif aux droits et libertés fondamentaux.
Chaque fois que nous parlons de traité à caractère humanitaire, il est impossible de soulever la question de la réciprocité.

22
Q

depuis quel arrêt le juge administratif est compétent pour interpréter les conventions internationales ?

A

l’arrêt CE GISTI1 du 29 juin 1990.
Portée : le juge administratif est compétent pour interpréter les conventions internationales.
La position de 1989 doit être examiné en relation avec la position adoptée en 1990 et en 2010.

23
Q

QUELLE est la portée de l’arrêt CE GISTI1 du 29 juin 1990.

A

le juge administratif est compétent pour interpréter les conventions internationales même si elles sont ambiguës

24
Q

qu’est-ce que l’effet direct des traités ?

A

Cela veut dire que la convention est d’effet direct en ce qu’elle affecte directement les individus en leur accordant des droits.

25
Q

qu’es-ce que l’invocabilité du traité ?

A

invocabilité, on entend cette vacuité de fonder une requête sur une stipulation conventionnelle devant la juridiction nationale. Cette stipulation est invocable par tout individu. Cela est révélateur de la place faite aux personnes physiques en DINT.

26
Q

est-ce que l’invocabilité des conventions devant les juridictions administrative a été reconnu devant les juridictions administratives ? quel arrêt ?

A

Cela se fait en 1952 avec l’arrêt CE, Ass. 30 mai 1952 Dame Kirkwood. Dans cet arrêt le CE reconnait l’invocabilité des conventions devant la juridiction administrative.

27
Q

quel arrêt fait le lien entre l’invocabilité et et l’effet direct ?

A

Il le fait dans l’arrêt CE, Sect, 23 avril 1997, GISTI.
On ne peut pas avoir d’invocabilité si on n’a pas d’effet direct.
Il n’y a d’invocabilité devant la JA d’une stipulation de convention internationale pour autant que nous pouvons parler d’effet direct de cette stipulation.

28
Q

quelle est la portée de l’arrêt CE, Sect, 23 avril 1997, GISTI. ?

A

On ne peut pas avoir d’invocabilité si on n’a pas d’effet direct.

Il n’y a d’invocabilité devant la JA d’une stipulation de convention internationale pour autant que nous pouvons parler d’effet direct de cette stipulation.

Cela permet, précise le CE dans l’arrêt susmentionné, de l’invoquer pour annuler un AAU individuel ou d’un AAU réglementaire. On peut donc se servir d’une stipulation internationale dès lors qu’elle a un effet direct devant une juridiction nationale de façon à se prévaloir des droits qu’elle donne.

29
Q

quelle est l’arrêt qui donne les critères qui permettent de savoir si l’arrêt a des effets directs ?

A

La réponse est fournie dans l’arrêt CE, Ass, 11 Avril 2012, GISTI et FAPIL.

30
Q

quels sont les critères qui permettent de savoir si le traité a des effets directs ?

A

Trois critères sont retenus

Le premier critère est subjectif. On tient compte de l’intention exprimée par les signataires. Il ne peut y avoir d’effet direct que si en examinant les conditions, on peut noter une prise de position ferme contre l’effet direct étant donné le signataire.

Le deuxième critère est objectif. Le CE dit qu’à la recherche de l’effet direct nous devons nous intéresser à deux choses: la vue globale du traité/son objectif poursuivi et à son contenu.

Le troisième critère est objectif. Le CE ajoute qu’il faut constater que la stipulation en question n’a pas pour objet exclusif de régir les relations entre Etat. La stipulation doit être suffisamment claire pour ne pas devoir attendre un texte d’application.

31
Q

quel est la portée de l’arrêt CE, Ass, 11 Avril 2012, GISTI et FAPIL. ?

A

Trois critères sont retenus

Le premier critère est subjectif. On tient compte de l’intention exprimée par les signataires. Il ne peut y avoir d’effet direct que si en examinant les conditions, on peut noter une prise de position ferme contre l’effet direct étant donné le signataire.

Le deuxième critère est objectif. Le CE dit qu’à la recherche de l’effet direct nous devons nous intéresser à deux choses: la vue globale du traité/son objectif poursuivi et à son contenu.

Le troisième critère est objectif. Le CE ajoute qu’il faut constater que la stipulation en question n’a pas pour objet exclusif de régir les relations entre Etat. La stipulation doit être suffisamment claire pour ne pas devoir attendre un texte d’application.

32
Q

quelle est la juridiction compétente pour déterminer si le DUE a des effets directs .

A

CJUE
Si nous parlons du DUE, la seule juridiction compétente pour déterminer l’effet direct est la CJUE. Tout ce que nous venons d’expliquer du a) au d) ne concerne que le DINTPU.

33
Q

quelle est la méthode d’examen de l’invocabilité et de l’effet direct ?

A

Le CE a indiqué que la méthode d’examen est une méthode stipulation par stipulation.

34
Q

quelle est la définition de coutume ?

A

Norme de droit objectif fondée sur une tradition populaire qui prête à une pratique constante, véritable règle de droit (comme la loi) mais d’origine non-étatique (et en général non écrite) que la collectivité a fait sienne par habitude

35
Q

est-ce que la coutume fait partie du bloc de juridicité qui s’impose à l’administration ?

A

La coutume fait bien parti du bloc de juridicité qui s’impose à l’administration quand elle agit.

36
Q

Quel poids juridique donne-t-on à la coutumeinternationale?

A

l’arrêt CE Ass, 6 juin 1997, Aquarone.
La coutume n’est pas couverte par l’article 55 de la C°. On ne peut pas lui étendre le principe de supériorité des traités sur les lois, peu importe la chronologie de la loi.

37
Q

quelle est la portée de l’arrêt vl’arrêt CE Ass, 6 juin 1997, Aquarone. ?

A

l’arrêt CE Ass, 6 juin 1997, Aquarone.
La coutume n’est pas couverte par l’article 55 de la C°. On ne peut pas lui étendre le principe de supériorité des traités sur les lois, peu importe la chronologie de la loi.

38
Q

est-ce que l’article 55 s’applique aux principes généraux du droit international ?

A

L’article 55 de la C° ne couvre pas non plus les PGDI. Cela a été souligné dans l’arrêt CE 28 juillet 2000, Paulin.

39
Q

quelle est la portée de l’arrêt CE 28 juillet 2000, Paulin ?

A

L’article 55 de la C° ne couvre pas non plus les PGDI. Cela a été souligné dans l’arrêt CE 28 juillet 2000, Paulin.

40
Q

est-ce que l’article 55 s’applique aux principes généraux du droit européen ?

A

nous appliquons le ppe de la supériorité du DUE et en particulier des PGDE avec l’arrêt CE, 3 décembre 2001, Syndicat national de l’industrie pharmaceutique et autres.

41
Q

quelle est la portée de l’arrêt CE, 3 décembre 2001, Syndicat national de l’industrie pharmaceutique et autres ?

A

nous appliquons le ppe de la supériorité du DUE et en particulier des PGDE avec l’arrêt CE, 3 décembre 2001, Syndicat national de l’industrie pharmaceutique et autres.