Opérations formelles Flashcards

1
Q

Pourquoi est-ce que Piaget nomme la période des opérations formelles ainsi?

A

Le terme “formelle” souligne que la forme du raisonnement a plus d’importance que le contenu.

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2
Q

Nomme les caractéristiques de la pensée formelle (5).

A

Le raisonnement hypothético-déductif

La logique propositionnelle

La dissociation forme-contenu

La combinatoire

Le réel et le possible

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3
Q

Quelle est la manifestation la plus apparente du raisonnement formel et la seule qui le caractérisa pendant plusieurs années?

A

Le raisonnement hypothético-déductif sur des données verbales.

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4
Q

Comment expliquer le raisonnement hypothético-déductif à l’aide d’un syllogisme?

A

L’adolescent assume les prémisses indépendamment de sa position personnelle ou indépendamment de leur véracité, pour n‘en déduire que les conséquences logiques.

prémisses : propositions initiales dont on tire une conclusion

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5
Q

Les progrès logiques vont de pair avec …..

A

…la socialisation.

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6
Q

Toute action favorisant l’habileté à la coopération favorisera par ricochet…

A

…le développement cognitif.

(On confronte notre pensée avec celle d’autrui. Il est plus difficile de dire n’importe quoi sans rechercher la vérité que lorsque l’on pense seul).

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7
Q

Qu’est-ce que la logique propositionnelle ?

A

Il s’agit toujours de classifier ou sérier, mais ces opérations, au lieu de porter sur des objets, utilisent des propositions.

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8
Q

Qu’est-ce que des propositions?

A

Si…..alors….

Ou bien….ou bien….

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9
Q

Deux propositions peuvent être vraies ou fausses (p, q, non-p, non-q). La combinatoire de ces 4 propositions donne les ____opérations binaires de la logique des propositions.

Quelles sont les plus connues?

A

16 opérations binaires.

L’implication (si…alors)

La disjonction (ou…ou…ou les deux)

L’incompatibilité (ou…ou…ou ni l’un ni l’autre)

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10
Q

Qu’est-ce que la dissociation forme-contenu ?

A

Il s’agit de raisonner sur des propositions pour en tirer des conclusions indépendamment de leur véracité ou de leur fausseté avant d’en avoir examiné le résultat.

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11
Q

Est-ce que les sujets ayant atteint l’étape de la pensée formelle dissocient toujours la forme du contenu?

A

Non. Les sujets se libèrent habituellement des attaches du contenu concret principalement dans leurs champ d’activié ou intérêt privilégié.

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12
Q

Quelle caractéristique de la pensée formelle est à la fois une caractéristique et un schème?

A

La combinatoire

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13
Q

Piaget et Inhelder distinguent deux champs d’application de la combinatoire :

A

les objets et les jugements

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14
Q

Combinatoire : champ d’application : les objets.

En ce qui concerne les objets, trois sortes de schèmes ou d’opérations ont été étudiés :

A

les combinaisons, les permutations et les arrangements.

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15
Q

Combinatoire : champ d’application : les jugements. En ce qui concerne les jugements, la combinatoire relève de______________et elle s’applique au schème ____________________nécessaire à l’attitude expérimentale.

A

la logique propositionnelle (les 16 opérations de la logique binaire)

schème du contrôle des variables

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16
Q

S’il fallait caractériser par un seul trait la forme d’équilibre propre à l’ensemble des nouvelles capacités cognitives de l’adolescent, nous ferions incontestablement appel à…

A

…l’inversement des sens qui se produit entre le réel et le possible.

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17
Q

Inhelder et Piaget sont en effet d’avis que “si général qu’il soit, le caractère combinatoire de la pensée formelle se subordonne à une propriété plus générale encore”…

A

…la subordination du réel au possible : caractère fonctionnel le plus fondamental.

subordonner (devient sous le possible dans la hiérarchie).

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18
Q

Donc, qu’est-ce qui caractérise principalement le changement de la pensée opératoire concrète à la pensée opératoire formelle ?

A

L’inversion entre le réel et le possible.

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19
Q

Explique la différence dans la relation entre le réel et le possible entre le niveau opératoire concret et le niveau opératoire formel.

A

Pour l’enfant du niveau opératoire concret : le possible est un cas particulier du réel.

Alors que pour l’adolescent capable de pensée opératoire formelle : le réel constitue un cas particulier du possible.

C’est pour ça que les ados inventent des théories.

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20
Q

L’intelligence formelle conçoit le réel en tant qu’ensemble de faits vérifiés parmi de multiples ….

A

…hypothèses envisageables.

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21
Q

Nomme les 6 schèmes opératoires formels.

A

Combinatoire

Proportions

Probabilités

Corrélation

Contrôle des variables

Conservation du volume

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22
Q

Nomme les 3 types d,opérations qui peuvent servir à combiner les objets.

A

Les combinaisons

Les permutations

Les arrangements

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23
Q

Qu’est-ce que l’opération des combinaisons.

A

Trouver toutes les façons possibles de combiner des éléments.

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24
Q

Qu’est-ce que l’opération de permuation ?

A

Trouver toutes les façons possibles d’ordonner des éléments.

25
Q

Qu’est-ce que les arrangements?

A

Trouver tous les arrangements possibles avec des éléments. Cela inclut toutes les combinaisons et toutues les permutations.

26
Q

Parmi les 3 opérations du schème de la combinatoire, laquelle apparaît idéale pour l’étude des trois opérations ?

A

L’opération d’arrangement puisqu’elle nécessite à la fois de combiner et de permuter.

27
Q

Quelle est la loi des arrangements avec répétitions?

Comme pour créer le plus de nombres possibles à 2 chiffres par exemple (avec un certain nombre (n) de chiffres ).

A

la loi du carré (n2)

28
Q

Nomme un schème majeur pour l’adaptation au quotidien.

A

Le schème des proportions (ou les rapports).

29
Q

Parmi les travaux sur le schème des proportions, ceux de __________ sont prédominants.

A

Noelting

30
Q

Nomme une épreuve du schème des proportions (par Noelting).

A

L’épreuve des concentrations (du jus d’orange).

31
Q

L’analyse méticuleuse des données receuillies à l’épreuve des concentrations de Noelting a débouché sur une échelle en stades plus différenciée que l’échelle genevoise.

A
32
Q

Qu’est-ce que le schème des probabilités?

A

Le schème des proportions appliqué au hasard.

Les éventualités possibles.

Déduire le nombre de chances que revêt la réalité d’engendrer les cas favorables à partir des cas possibles.

33
Q

Nomme et explique une épreuve pour le schème des probabilités.

A

L’épreuve de la quantification des probabilités :

J’ai tant de boules noires et tant de boules blanches. Combien j’ai de chances de piger une boule noire. Dans laquelle des deux collections j’ai le plus de chances de piger une boule noire? (comparaison des probabilités ou dénominateur commun)

34
Q

Qu’est-ce qu’une corrélation?

A

Existence d’une relation (positive, négative ou nulle).

Dépendance entre des variables.

35
Q

Nomme une épreuve pour vérifier le schème des corrélations.

A

Quarantaine de cartes : visages yeux (bleus, bruns) et cheveux (blonds, bruns).

Faire un tableau de contingence 2X2

Parmi les personnes qui ont les cheveux blonds, il y a beaucoup plus de personnes qui ont les yeux bleus que parmi les personnes qui ont les cheveux bruns. Donc, cheveux blonds et yeux bleus sont corrélés ensemble positivement.

36
Q

Qui a imaginé deux expériences pour le contrôle des variables?

A

Inhelder

37
Q

Quelles sont les deux expériences imaginées par Inhelder pour le contrôle des variables ?

A

1) Trouver le ou les facteurs susceptibles de changer la fréquence des oscillations d’un pendule.
2) Trouver le ou les facteurs susceptibles d’influencer la flexibilité d’une tige de métal.

38
Q

Qu’est-ce que le schème du contrôle des variables ?

A

Contrôler (mesurer) une seule variable à la fois pour voir laquelle est la variable dépendante parmi toutes les variables indépendantes.

39
Q

On dit de la pensée formelle qu’elle est un antidote à la pensée___________.

A

dogmatique

40
Q

Nomme quatre caractéristiques de la pensée dogmatique.

A

1) Empêche de séparer les informations de leur source.
2) Limite les informations aux sources considérées comme suffisantes
3) Juge les raisonnements et les informations vrais ou faux selon qu’ils proviennent ou non de l’autorité en place; leur validité n’est pas sujette à caution.
4) Confrontée à la résolution de problèmes, recourt principalement aux croyances personnelles, ce qui bloque l’ouverture sur les possibles.

41
Q

Fait correspondre chacune des caractéristiques de la pensée dogmatique aux caractéristiques opposées de la pensée formelle.

Pensée dogmatique :

1) Empêche de séparer les informations de leur source (deux variables indépendantes).
2) Limite les informations aux sources considérées comme suffisantes
3) Juge les raisonnements et les informations vrais ou faux selon qu’ils proviennent ou non de l’autorité en place; leur validité n’est pas sujette à caution.
4) Confrontée à la résolution de problèmes, recourt principalement aux croyances personnelles, ce qui bloque l’ouverture sur les possibles.

A

Pensée formelle :

1) Permet la séparation des variables en jeu (contrôle des variables).
2) Cherche à diversifier les sources d’informations
3) Juge les raisonnements et les informations vrais ou faux après vérification des prémisses, et ce indépendemment des autorités.
4) Tient compte d’informations de sources divergentes.

42
Q

Quelles sont les retombées comportementales de l’émergence de la pensée formelle?

Inhelder et Piaget

A
  • Leur insertion dans la vie sociale
  • Leurs spéculations philosophiques, politiques, sociales et scientifiques (L’accès à la pensée abstraite permet en fait à l’adolescent d’exercer théoriquement des relations avec l’environnement actuel et futur.)
43
Q

Qui a élaboré un modèle reliant les opérations formelles aux caractéristiques psychosociales de l’adolescence ?

A

Blasi et Hoeffel

44
Q

Selon ce modèle de Blasi et Hoeffel, quel est le coeur des opérations formelles?

A

Inversion des relations entre le réel et le possible

45
Q

Quelles sont les 4 phases du modèle de Blasi et Hoeffel reliant les opérations formelles aux caractéristiques psychosociales de l’adolescence ?

A

1) Le coeur des opérations formelles (inversion des relations entre le réel et le possible ⇒réflexion sur la pensée, réflexivité, approche critique de sa propre pensée).
2) Généralisations cognitives (compréhension du point de vue des autres, réflexion au-delà du présent…)
3) Attitudes (désir de changer la société, égocentrisme, introspection…)
4) Caractéristiques affectives (valeurs sociales, sensibilité aux idéaux, amour romantique…)

46
Q

Quelles sont les trois composantes ou dimensions (ou distorsions cognitives) de l’égocentrisme à l’adolescence selon Enright, Shukla et Lapsley ?

A

La fable personnelle

Le phénomène de l’audience imaginaire

La centration sur soi

47
Q

Elkind parle de deux dimensions :

A

la fable personnelle et l’audience imaginaire.

48
Q

Qu’est-ce que la Fable personnelle ?

A

La croyance chez l’adolescent d’être non seulement unique, mais aussi le seul à vivre ce qu’il vit.

49
Q

Explique le phénomène de l’audience imaginaire.

A

La conviction d’être le centre d’attention.

50
Q

Qu’est-ce que la centration sur soi?

A

Penser à moi, mes propres sentiments, devenir très bon à savoir ce que les autres pensent de moi, à voir clair dans mes propres pensées.

51
Q

Qui croyait que l’on atteignait tous la pensée formelle ?

Quelle est la vraie réponse ?

A

Piaget et Inhelder

En réalité, alors que les opérations concrètes sont l’apanage de tous les individus, tel n’est pas le cas des opérations formelles.

52
Q

Comment se fait-il alors qu’ils arrivent à 100% dans leur pourcentage de sujets qui atteignent le niveau opératoire formel?

A

Ils ne prennent que des sujets qui illustrent bien leur théorie.

Dans des recherches indépendantes, nous n’arrivons pas aux mêmes résultats.

53
Q

Donc, la maîtrise des schèmes formels est fonction de quoi ?

A

Selon Pelletier et al., elle est fonction du profil des études collégiales.

Profil sciences pures et appliquées, génie, médecine et biologie.

54
Q

Donc, le contenu a beaucoup d’importance. Ce qui nous fait réaliser que la caractéristique de la pensée formelle “dissociation forme-contenu” selon Piaget …

A

…ne tient pas la route.

Le transfert ne se fait pas automatiquement d’un domaine à l’autre.

55
Q

Quel est le taux de de réussite au niveau opératoire formel de la population ?

A

Rarement plus de 60 %.

56
Q

Y a-t-il un minimum de QI nécessaire à la maîtrise des schèmes formels?

A

Oui. Il y a donc corrélation entre la maîtrise des schèmes formels (développement cognitif) et le QI (habiletés mentales).

57
Q

Est-ce que les opérations formelles sont la fin du développement cognitif ?

A

Pour Piaget oui, pour certains, non.

58
Q

Qu’en dit Arlin ?

A

Nouveau stade proposé : la recherche ou la découverte de problèmes.