Opérations concrètes Flashcards
Pourquoi est-ce que la pensée opératoire des 7 à 12 ans est dite concrète?
Parce qu’elle porte sur des objets manipulables ou assez concrets et proches de l’expérience des enfants pour qu’ils puissent _se les représente_r et les manier mentalement.
Qu’est-ce qu’une opération concrète (définition)?
- Une action intériorisée
- Une action réversible
- Une action solidaire d’une structure d’ensemble
Que veut-on dire par une action dite intériorisée ?
L’enfant peut maintenant agir en pensée sur la réalité.
Que veut-on dire par action réversible ?
La réversibilité est cette capacité de :
- considérer deux points de vue simultanément (exemple hauteur et largeur),
- d’inverser mentalement une transformation subie par l’opération (rétroaction)(exemple on peut arriver au même résultat en faisant l’opération inverse),
- et de compenser une dimension par une autre.
Quels sont les domaines où s’exerce la pensée opératoire concrète?
Les deux domaines de la pensée : les domaines de pensée logicomathématique et infralogique.
Comment l’enfant applique les opérations concrètes dans le domaine de la pensée logicomathématique?
Il s’agit d’organiser logiquement son action sur des objets déplaçables (sérier, classifier, dénombrer, conservation du nombre).
Objets dicrets, individuels ou discontinus.
Comment l’enfant applique les opérations concrètes dans le domaine de la pensée infralogique ?
L’action et la pensée doivent être ajustés à partir de repères fixes (temps, espace, causalité).
Domaine du continu (coordination de tous les types d’opérations infralogiques en même temps : l’inclusion, l’orientation, la conservation et la mesure des parties dans le tout.
Qu’est-ce qu’un invariant et à quoi ça sert ?
Un point de repère de la connaissance non variable.
Fournit des repères essentiels aux opérations intellectuelles et le développement de ces dernières.
Quel est le premier invariant qui s’installe chez l’être humain?
La permanence de l’objet.
L’école genevoise a démontré que les invariants indispensables à la connaissance se construisent progressivement au cours de l’enfance.
Quels sont les invariants de la connaissance qui se construisent à l’âge de la pensée opératoire concrète ?
Les conservations.
Selon Pinard, trois raisons, interreliées, confèrent un statut de premier plan aux notions de conservation. Quelles sont-elles ?
- Elles se situent au coeur de chacun des concepts logicomathématiques et infralogiques que le sujet doit acquérir.
- Les enfants sont confrontés quotidiennement au phénomène de conservation lorsqu’ils effectuent des opérations portant sur les classifications, les séraitions, le nombre et l’espace pour s’adapter à la réalité.
- La multitude recherches concernant la notion de conservation souligne sa valeur heuristique (qui sert à la découverte) dans l’étude du développement cognitif.
Quelle est la séquence développementale des notions de conservation?
Illustre-là à partir de l’exemple classique de la conservation des liquides. Nomme les étapes du processus d’équilibration observ dans cette tâche à l’aide de quatre strtégies successives.
- Intuition simple : Centration sur l’un des 2 caractères opposés de la configuration (hauteur ou largeur du vase, mais pas les 2).
- Intuition simple : Centration sur l’autre caractère jusque-là négligé.
- Intuition articulée : Début de composition entre les deux caractères opposés de la configuration (fluctuation des réponses). Dans cette stratégie, le sujet se centre tantôt sur un aspect, tantôt sur l’autre, jamais simultanément. Retour empirique. Peut faire l’opération inverse mais de façon empirique seulement, ne fait pas le lien entre les deux opérations donc pas encore de réversibilité et continue de dire que les quantitiés ne sont pas égales.
- Tient compte des transformations, intègre 2 points de vue. L’enfant de niveau opératoire sait que la quantité de liquide est invariante et est capable de justifier pourquoi.
Nomme les trois arguments que l’enfant du stade opératoire concret utilise pour justifier son raisonnement quant à la conservation des liquides.
- Par réversibilité
- Par identité (c’est le même jus, on a rien enlevé ni ajouté)
- Par compensation (le verre est plus haut mais il est moins large).
Vrai ou faux. Ces trois arguments (réversibilité, identité et compensation) apparaissent en même temps pour un contenu donné et traduisent la présence d’une structure cognitive.
Vrai