NOTIONS DE BASES - Définitions et classification Flashcards

1
Q

L’évolution

A

Le déroulement du trouble dans le temps.

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2
Q

L’approche catégorielle : pour quoi est-elle utile ?

A

La recherche scientifique.
Parce qu’elle permet de regrouper les sujets en grandes classes, d’après des critères précis, et donc de créer des définitions claires et généralisées des troubles.

Mais bon c’est chiant parce que pour certaines pathologies, il faut encore se référé aux critères des adultes pour diagnostiquer les enfants (ce qui n’est pas adapté, loin s’en faut (oui, j’avais envie d’employer cette expression. J’ai bu du lait d’amande ! Qu’est-ce que tu vas faire ?!)

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3
Q

L’approche catégorielle : Le principe de base.

A

Les syndromes psychiatriques des enfants sont identifiés par des comités d’experts grâce à des études épidémiologiques qui permettent une définition relativement
précise des troubles. On postule qu’à l’intérieur de chaque syndrome, certains symptômes sont
toujours présents, alors que d’autres ne le sont que souvent.

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4
Q

Pronostic

A

La prévision de l’état futur d’une personne.

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5
Q

4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : La condition de l’observateur.

A

En ce qui concerne ses états mentaux, l’enfant est le mieux placé pour répondre. Par contre, les adultes repèrent mieux les troubles du comportement. Même si certains parents minimisent ou au contraire exagèrent les problèmes de leurs gamins.

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6
Q

Établissement d’un diagnostic

A

Processus par lequel on défini le tableau clinique d’un sujet.

Par des observations, des entretiens, des tests, des questionnaires.

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7
Q

Dans l’environnement de l’enfant, on peut parler de sphères concentriques. Tu m’en dis plus ?

A

Si on place l’enfant au centre, plus les sphères sont proches, plus elles ont d’influences.

+ L’endosphère : la famille et les proches (impact maximum).

+ La mésosphère : l’environnement immédiat (les amis, l’écoles, les voisins).

+ L’exosphère renvoie aux conditions socio-économiques de la famille. Par exemple, la pauvreté n’est pas la cause d’un trouble psychopatho, mais elle influe forcément sur la famille et donc l’enfant.

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8
Q

Syndrome

A

un ensemble de symptômes habituellement associés.

Par exemple, dans l’hyperactivité, on note aussi un déficit de l’attention et de l’impulsivité.

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9
Q

Les facteurs génétiques. Qui sont-ils ? Que font-ils ? quels sont leur réseaux ?

A

C’est le capital chromosomique d’un individu (ou génotype).

Le capital génétique et le vécu intra-utérin déterminent ce qui est inné.

Le tempérament (le style réactionnel) serait déterminé par ce qui est inné. Il est un terrain favorable à l’apparition de psychopathologies. (ex : troubles anxieux).

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10
Q

Les facteurs environnementaux. Qui sont-ils ? Que font-ils ? quels sont leur réseaux ?

La famille.

Les évènements.

L’adéquation entre l’enfant et son milieu.

A

Ils ont une influence sur l’enfant et ses problèmes.

  • la famille : il y a une identification au parents, une dynamique de rapports affectifs (parfois du contrôle et du pouvoir), une place définit pour l’enfant …
  • les évènements de vie (surtout s’ils sont stressants et que l’enfant n’a pas les ressources pour les surmonter).
  • l’adéquation entre l’enfant et son milieu. Par exemple un enfant très actif avec un parent calme : le parent ne va pas comprendre que son enfant ne peut pas se calmer > il va lui imposer des attentes irréalistes > l’enfant est en échec, il apparaît comme désobéissant > conflits dans la famille > perturbation chez le jeune.
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11
Q

L’approche dimensionnelle : quelle dimension ?

A

Internalisation / Externalisation.

Chez les internalisant, on a les troubles anxieux et dépressifs. Ce sont les sujets eux-même que le trouble dérange.

Chez les externalisant, on a les troubles à symptomatologie bruyante qui posent problème à l’entourage (agressivité, opposition, hyperactivité).

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12
Q

4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : Le contexte

A

Les profs sont plus sensibles aux troubles du CPT qu’aux troubles anxieux ou dépressifs (parce que ça perturbe moins la classe).

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13
Q

2 -La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique. En quoi ?

A

C’est pas parce qu’un enfant pique une crise qu’il est patho (Fréquence).
Un ado qui fume un joint n’a pas un comportement pathologique (sévérité)
Pour que le pathologique soit établi, il faut prendre en compte la persistance des symptômes au delà de 6 mois.

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14
Q

1 - Le pathologique interfère avec le bien-être / l’épanouissement du sujet. Dans quel sens ?

A

Certains enfants peuvent être chelou parce que leurs tempéraments différent. Il sera donc plus ou moins adaptés en fonction de la situation. Certains peuvent être un peu marginaux, sans pour autant être pathologiques. (ex de l’enfant habillé de manière ultra formelle alors que ses parents sont CSP +++)

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15
Q

Le normal et le pathologique

A

il n’y a pas de normes établies dans ce domaine en psychologie. Du coup, celles qu’on a sont relatives à l’âge, le sexe, l’environnement, la culture et l’époque.

Et pour les enfants, il faut garder en mémoire que comme il ne sont pas complètement socialisés, on ne peut pas attendre d’eux la même conformité qu’un adulte (genre, un gamin qui fait une scène au supermarché, c’est moins grave que quand c’est un adulte).

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16
Q

L’approche développementale : principe de base.

A

L’enfant est un être en devenir. Donc elle évalue sa progression, ses étapes de développement, son évolution individuelle et par rapport à d’autres enfants de son groupe d’âge. Elle porte donc sur une dimension temporelle.

17
Q

Cinq éléments permettent de différencier le normal du pathologique. Quels sont-ils ?

A

1 - Le pathologique interfère significativement avec le bien-être et l’épanouissement du sujet / de son adaptation sociale (familiale et ou scolaire).
2 - La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes.
3 - Le problème est généralisé et envahissant.
4 - Les conditions d’observations et la source des infos sont objectives (ou autant que possible)
5 - Faire fi ! du phénomène de halo.

18
Q

COMBO ! L’interaction entre les facteurs génétiques et environnementaux permet quoi ?

A

L’étiologie des troubles.

Puisque c’est la combinaison des facteurs génétiques ou constitutionnels et des facteurs environnementaux qui vont permettre de comprendre la genèse et l’évolution de chaque trouble clinique.

Néanmoins : pour un même trouble, le degré de chaque facteur varie. En plus, ils peuvent se compenser ou au contraire se démultiplier ce qui complique encore d’avantage l’analyse étiologique.

> On a que des théories, on ne peut pas avoir de certitudes.

19
Q

5 - Le phénomène de halo pousse le psy à considérer des comportements comme symptomatiques. C’est-à-dire ?

A

Dans un contexte clinique, tous les cpt d’un enfant perturbés ne sont pas problématiques. le rôle du psy est justement d’y voir clair et d’isoler, parmi la myriade de comportements, ceux qui constituent des symptômes.

Et puis, c’est pas parce qu’un diagnostic a été posé que tous les symptômes renvoient à ce trouble. Ça peut aussi venir d’autres troubles (lol !).

20
Q

3 -Un problème doit être envahissant et généralisé pour être pathologique.

A

Un seul symptôme n’est pas suffisant pour établir un diagnostic.
Il doit aussi être présent dans des circonstances variées (école, famille, cours de judo), et avec des personnes diverses (parents, instit’, camarades…)

21
Q

Symptômes

A

Un signe de trouble
ou de maladie.

Il peut s’agir d’un comportement (le vol chronique, par exemple),
d’une altération de l’humeur (tristesse) ou d’un processus cognitif (difficulté de concentration).

22
Q

Aigu ou Chronique

A

s’il est limité dans le temps ou s’il a tendance à être permanent.

23
Q

4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : La condition de l’enfant.

A

Si un enfant est hyperactif à l’école, il peut paraître normal à la maison parce que les parents ont l’habitude et ne pas se voir chez le psy, parce que le psy est concentré sur le gamin.

24
Q

Du coup, comment juger du normal et du pathologique chez les enfants ?

A

En le comparant avec d’autres enfants du même âge et vivant dans des conditions similaires.

25
Q

L’approche dimensionnelle : avantage.

A

Elle ne diagnostique pas, mais elle centre l’enfant sur le problème qu’il présente.

Mais du coup, c’est moins précis, et ça peut faire oublier d’autres éléments importants (oups).

26
Q

L’approche développementale : avantage

A

Le but n’est pas simplement de décrire un trouble, mais plutôt de se focaliser sur le développement de l’enfant dans son ensemble pour réinscrire les troubles dans un contexte particulier (celui de l’enfant).

Par exemple, un gamin avec un retard de développement aura moins d’aptitudes sociales que les enfants du même âge. Donc il va les taper parce qu’il est encore sur un mode moteur.

Ou, les cauchemars, c’est normal à 5 ans, ça l’est moins à 14.

Et la consommation d’alcool à 7 ans, n’a pas la même signification qu’à 14 (mais bon, dans les deux cas, j’ai l’impression que ça pue).

27
Q

L’approche dimensionnelle : principe de base.

A

Elle place les enfants sur un continuum de certaines caractéristiques grâce à des échelles et des questionnaires.

28
Q

L’approche catégorielle : deux exemples.

A

La CIM-10 de l’OMS,

Le DSM-V de l’APA (psychiatric)

29
Q

On classe les troubles selon trois systèmes, quels sont-ils ?

A

+ L’approche catégorielle.
+ L’approche dimensionnelle.
+ L’approche développementale.

30
Q

4 -Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie. Quelles sont-elles ?

A
  • La condition de l’enfant.
  • L’observateur
  • Le contexte.
  • Les connaissances et l’obédience des observateurs.
31
Q

4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : Les connaissances et l’obédience

A

un enseignant mal renseigné peut poser un diagnostic d’hyperactivité alors qu’il ne s’agit que de turbulence.
Un psy peut avoir plusieurs orientations théoriques.

32
Q

Tableau clinique

A

l’ensemble des troubles psychopathologiques d’un sujet.

Il peut consister en un ou plusieurs syndromes et divers symptômes ou traits de personnalité.