NOTIONS DE BASES - Définitions et classification Flashcards
L’évolution
Le déroulement du trouble dans le temps.
L’approche catégorielle : pour quoi est-elle utile ?
La recherche scientifique.
Parce qu’elle permet de regrouper les sujets en grandes classes, d’après des critères précis, et donc de créer des définitions claires et généralisées des troubles.
Mais bon c’est chiant parce que pour certaines pathologies, il faut encore se référé aux critères des adultes pour diagnostiquer les enfants (ce qui n’est pas adapté, loin s’en faut (oui, j’avais envie d’employer cette expression. J’ai bu du lait d’amande ! Qu’est-ce que tu vas faire ?!)
L’approche catégorielle : Le principe de base.
Les syndromes psychiatriques des enfants sont identifiés par des comités d’experts grâce à des études épidémiologiques qui permettent une définition relativement
précise des troubles. On postule qu’à l’intérieur de chaque syndrome, certains symptômes sont
toujours présents, alors que d’autres ne le sont que souvent.
Pronostic
La prévision de l’état futur d’une personne.
4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : La condition de l’observateur.
En ce qui concerne ses états mentaux, l’enfant est le mieux placé pour répondre. Par contre, les adultes repèrent mieux les troubles du comportement. Même si certains parents minimisent ou au contraire exagèrent les problèmes de leurs gamins.
Établissement d’un diagnostic
Processus par lequel on défini le tableau clinique d’un sujet.
Par des observations, des entretiens, des tests, des questionnaires.
Dans l’environnement de l’enfant, on peut parler de sphères concentriques. Tu m’en dis plus ?
Si on place l’enfant au centre, plus les sphères sont proches, plus elles ont d’influences.
+ L’endosphère : la famille et les proches (impact maximum).
+ La mésosphère : l’environnement immédiat (les amis, l’écoles, les voisins).
+ L’exosphère renvoie aux conditions socio-économiques de la famille. Par exemple, la pauvreté n’est pas la cause d’un trouble psychopatho, mais elle influe forcément sur la famille et donc l’enfant.
Syndrome
un ensemble de symptômes habituellement associés.
Par exemple, dans l’hyperactivité, on note aussi un déficit de l’attention et de l’impulsivité.
Les facteurs génétiques. Qui sont-ils ? Que font-ils ? quels sont leur réseaux ?
C’est le capital chromosomique d’un individu (ou génotype).
Le capital génétique et le vécu intra-utérin déterminent ce qui est inné.
Le tempérament (le style réactionnel) serait déterminé par ce qui est inné. Il est un terrain favorable à l’apparition de psychopathologies. (ex : troubles anxieux).
Les facteurs environnementaux. Qui sont-ils ? Que font-ils ? quels sont leur réseaux ?
La famille.
Les évènements.
L’adéquation entre l’enfant et son milieu.
Ils ont une influence sur l’enfant et ses problèmes.
- la famille : il y a une identification au parents, une dynamique de rapports affectifs (parfois du contrôle et du pouvoir), une place définit pour l’enfant …
- les évènements de vie (surtout s’ils sont stressants et que l’enfant n’a pas les ressources pour les surmonter).
- l’adéquation entre l’enfant et son milieu. Par exemple un enfant très actif avec un parent calme : le parent ne va pas comprendre que son enfant ne peut pas se calmer > il va lui imposer des attentes irréalistes > l’enfant est en échec, il apparaît comme désobéissant > conflits dans la famille > perturbation chez le jeune.
L’approche dimensionnelle : quelle dimension ?
Internalisation / Externalisation.
Chez les internalisant, on a les troubles anxieux et dépressifs. Ce sont les sujets eux-même que le trouble dérange.
Chez les externalisant, on a les troubles à symptomatologie bruyante qui posent problème à l’entourage (agressivité, opposition, hyperactivité).
4bis - Les conditions d’observations de l’enfant influent sur le diagnostic de pathologie : Le contexte
Les profs sont plus sensibles aux troubles du CPT qu’aux troubles anxieux ou dépressifs (parce que ça perturbe moins la classe).
2 -La fréquence, la sévérité et la chronicité des symptômes déterminent leur caractère pathologique. En quoi ?
C’est pas parce qu’un enfant pique une crise qu’il est patho (Fréquence).
Un ado qui fume un joint n’a pas un comportement pathologique (sévérité)
Pour que le pathologique soit établi, il faut prendre en compte la persistance des symptômes au delà de 6 mois.
1 - Le pathologique interfère avec le bien-être / l’épanouissement du sujet. Dans quel sens ?
Certains enfants peuvent être chelou parce que leurs tempéraments différent. Il sera donc plus ou moins adaptés en fonction de la situation. Certains peuvent être un peu marginaux, sans pour autant être pathologiques. (ex de l’enfant habillé de manière ultra formelle alors que ses parents sont CSP +++)
Le normal et le pathologique
il n’y a pas de normes établies dans ce domaine en psychologie. Du coup, celles qu’on a sont relatives à l’âge, le sexe, l’environnement, la culture et l’époque.
Et pour les enfants, il faut garder en mémoire que comme il ne sont pas complètement socialisés, on ne peut pas attendre d’eux la même conformité qu’un adulte (genre, un gamin qui fait une scène au supermarché, c’est moins grave que quand c’est un adulte).