Les troubles anxieux. Flashcards
Qu’est-ce qu’il y a dans la catégorie des troubles anxieux ?
C’est quoi l’anxiété ?
Qu’est-ce qui justifie le diagnostic d’un trouble anxieux ?
Il y a de nombreuses conditions dans la catégorie des troubles anxieux !
Parce que l’anxiété correspond à une attente inquiète, une appréhension que quelque chose de négatif va arriver, une tension diffuse.
Pour poser Un diagnostic de trouble anxieux, il faut que l’anxiété soit accompagné de comportement d’évitement qui entrave le bon fonctionnement de l’individu.
Il y a quatre types de troubles anxieux. Quels sont-ils ?
- L’anxiété de séparation : surtout chez les petits, se manifeste par une incapacité à être autonome ou à fonctionner loin de la figure d’attachement.
- L’anxiété généralisée : anxiété diffuse incapacitante : l’enfant rumine et se repli sur lui-même. (VS : les peurs enfantines = l’enfant découvre que le monde c’est de la merde).
- La phobie sociale : se manifeste dans les conditions sociales. Surtout chez les ados (censés se socialiser et devenir autonomes).
- Les troubles compulsifs et les phobies ; la phobie scolaire. Moins souvent chez les enfants avec une symptomatologie moins claire.
L’étiologie des troubles anxieux.
S’observent d’avantage dans certaines familles (sans doute à cause d’un facteur génétique : possiblement un tempérament inhibé). Des difficultés d’accès à la figure d’attachement participeraient à la formation d’un trouble anxieux.
SEMIOLOGIE des troubles anxieux
1 - Quels sont les deux volets/caractéristiques de l’anxiété ?
1 - une impression négative diffuse caractérisée par un sentiment d’appréhension et de malaise.
2 - la réaction à l’anxiété : l’évitement des situations anxiogènes (le plus souvent).
SEMIOLOGIE des troubles anxieux :
2 - Quels sont les deux facteurs à considérer ?
1 - L’âge / le stade de développement : c’est par rapport aux tâches correspondant à l’âge de l’enfant que la pathologie va s’organiser (ex : intégrer l’école).
2 - Le type d’état anxieux (phobie sociale, anxiété généralisée, anxiété de séparation …)
Ces deux facteurs ne sont pas indépendants : par exemple, l’anxiété de séparation est plus fréquente à un jeune âge, la phobie sociale à l’adolescence.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
Quelles sont les 4 caractéristiques de l’anxiété de séparation ?
- Une détresse excessive lors des séparations avec les figures d’attachement.
- Une appréhension des situations de séparation.
- Des craintes exagérées concernant les figures d’attachement.
- Un manque d’autonomie.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
A quoi correspond la détresse excessive lors de la séparation ?
L’enfant pleure, se met en colère, insiste pour que le parent reste …
Le comportement doit persister sur la durée pour parler d’un trouble anxieux (pas juste le 1er jour d’école).
Parfois, l’enfant va quand même à l’école et reste isolé et malheureux.
Toute nouvelle situation, ou personne ravive l’anxiété.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
A quoi correspond l’appréhension des situations de séparations ?
Lorsqu’il envisage de se séparer, l’enfant est submergé par l’anxiété. Parfois plaintes somatiques > maux de tête ou d’estomac, diarrhées, constipations … > médecin > non, j’ai rien vu.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
A quoi correspondent les craintes exagérées envers les figures d’attachement ?
L’enfant va imaginer des catastrophes. La peur de la mort est importante.
Parfois, des évènements traumatiques (cancer d’un parent, incendie) ou une ambiance familiale angoissante (violences conjugales) alimentent ces peurs.
> Cauchemars.
Par contre, c’est normal qu’un enfant pose des questions sur la mort, ou qu’il cherche à comprendre la maladie d’un parent malade. C’est pas forcément pathologique / des symptômes.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
A quoi correspond le manque d’autonomie ?
L’enfant ne veut pas dormir seul. Il veut dormir dans le lit de ses parents, les suis partout, ne peut pas prendre de décisions, ni se concentrer en son absence.
SEMIOLOGIE : Anxiété de séparation.
Quelle est l’évolution possible de l’anxiété de séparation ?
A cause de la tension continue et du manque de spontanéité, l’enfant peut devenir dépressif.
A l’adolescence : difficulté à prendre son autonomie. L’ado va désinvestir (s’il en a eu) les relations sociales qu’il entretenait en dehors de sa famille et passer plus de temps à la maison. > Agoraphobie.
SEMIOLOGIE : Phobie sociale
L’adolescence est une période propice à la sociabilité. En quoi ?
C’est le moment où les activités et les intérêts sont à l’extérieur du foyer :
+ Les relations avec des jeunes de son âge, et des gens du sexe opposé.
+ l’enfant se construit une identité et une place dans la société.
En plus, la présence des parents et moins utile > autonomie.
SEMIOLOGIE : Phobie sociale.
En quoi l’adolescence et ce besoin de sociabilité peut poser problème ?
Le besoin de s’affirmer et d’avoir une identité propre peut donner lieu à une peur de l’échec. Puis à une tendance à éviter la prise de risque.
La phobie sociale peut aller de la simple incapacité à parler en public jusqu’au refus de sortir de chez soi (agoraphobie) ou d’aller à l’école (phobie scolaire).
SEMIOLOGIE : Phobie sociale
Par quoi peut se traduire la phobie sociale ?
Un évitement des situations où les autres sont susceptibles de porter un jugement sur soi (manger en public, écrire en étant observé, aller dans les magasins …).
Les comportements d’évitement peuvent s’accompagner de plaintes somatiques : douleurs multiples, nausées, transpiration, difficulté à respirer …
SEMIOLOGIE : Phobie sociale
Fréquence et évolution
Elle est relativement fréquente chez les ado.
Elle n’évolue pas toujours à l’âge adulte vers un état anxieux qui peut se résorber spontanément.
Dans les cas graves, elle peut se transformer en agoraphobie avec ou sans attaque de panique.
Les états de panique se caractérisent par une angoisse intense, une
impression de mourir, un sentiment de devenir fou et des phénomènes somatiques
paroxystiques (diarrhée, palpitations, transpiration, vomissements).
SEMIOLOGIE : anxiété généralisée
Pour commencer, de quoi faut-il bien distinguer l’anxiété ?
Dans quelle situation peut apparaître l’anxiété ?
De la peur !
Pour ça, il faut considérer l’âge et le stade de développement de l’enfant.
Un gamin qui a peur parce qu’il ne reconnait pas sa mère avec ses lunettes de soleil n’est pas anxieux.
L’anxiété ne porte pas sur des situations ou des objets particuliers. Elle peut apparaître dans un grand nombre de contextes. On parle alors d’anxiété généralisée.
SEMIOLOGIE : anxiété généralisée
Chez qui peut-on la rencontrer ?
Quelles sont les deux variables qui permettent de décrire le type d’anxiété ?
On rencontre l’anxiété généralisée aussi bien chez les enfants que les ados, MAIS ! la symptomatologie diffère selon les cas.
Les deux variables utilisées pour décrire l’anxiété généralisée sont le temps et la situation.
SEMIOLOGIE : anxiété généralisée
En quoi le temps est une variable de l’anxiété ?
Parce que l’anxiété porte sur le futur, le présent et le passé. Les enfants ou les ados s’inquiètent de ce qui pourrait se passer (des catastrophes). Dans le présent, l’enfant remarque le négatif, jamais le positif. Et il focalise beaucoup trop sur le passé en ruminant les évènements négatifs.
En plus, les ados, parce qu’ils ont une meilleure capacité d’introspection, remettent leur comportement en question : j’aurais dû faire ça, je pourrais mieux faire etc (comme moi quand je suis bourrée à l’IPA).
SEMIOLOGIE : anxiété généralisée
En quoi la situation est une variable de l’anxiété généralisée ?
Parce qu’elles sont illimitées !
Les craintes peuvent se porter sur l’environnement immédiat (l’apparence physique, le travail scolaire). Le monde en général (le réchauffement climatique, la fin du monde, les guerres). Elles peuvent être centrées sur soi ou êtres plus générales : peur d’avoir le SIDA, des attaques terroristes.
SEMIOLOGIE : anxiété généralisée
Quels sont les symptômes ?
Ils peuvent être somatiques et cognitifs : tension nerveuse, fatigue, agitation, irritabilité, difficulté de concentration, sautes d’humeur, hypersensibilité, troubles du sommeil, maux de ventre ou de tête.