Déficience intellectuelle, troubles du langages et des apprentissages Flashcards
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Pourquoi préférer l’expression de “déficience intellectuelle” à celle de retard mental ?
Parce que c’est un état stable.
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Par quoi se caractérise la déficience intellectuelle ?
Un QI bas. On attend généralement 4 ans pour poser le diagnostic parce qu’un retard plus tôt peut se résorber.
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Comment évalue-t-on la déficience intellectuelle ?
De deux façons complémentaires : des tests standardisés et des échelles d’adaptation sociale et à la vie quotidienne.
Les deux sont nécessaires. Le QI doit se situer à deux écarts types en dessous de la moyenne (70). Les échelles d’adaptation mesurent le retard dans de nombreux domaines : physique, psychomotricité, rendement scolaire, communication, autonomie.
On qualifie la déficience intellectuelle en fonction de l’importance du retard (léger, moyen sévère et profond).
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Quelles sont les caractéristiques spécifiques de la déficience mentale ? (Au-delà des compétences cognitivies limitées)
La limitation des capacités d’abstractions et de conceptualisation.
Les enfants restent à un niveau CONCRET de compréhension et d’expression au niveau du langage. Mais aussi pour le temps et l’espace.
L’investissement et la motivation sous souvent faibles : leurs pensée passive, ils ont un sens limité de l’initiative, peu d’imagination avec une absence de visualisation, d’anticipation et de planification des situations.
Bref, ils sont pas très flexibles, et donc pas très adaptables.
ils capitulent rapidement devant la difficultés quand la tâche est nouvelle ou non répétitive.
Mais tous les tempéraments et toutes les personnalités peuvent être touchées par la déficience intellectuelle.
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
C’est quoi l’intelligence marginale ?
Ça n’est pas un trouble à proprement parler. C’est plutôt une lenteur intellectuelle. QI entre 70 et 85.
Par contre, si l’enfant la cumule avec un trouble Psychopatho, elle accroit de manière exponentielle (comme le coronavirus) les difficultés de l’enfant.
C’est surtout le cas avec les TDAH ou les troubles des conduites.
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Quels sont les troubles associés à la déficience intellectuelle ?
La déficience intellectuelle est souvent liée à des troubles cliniques comme l’infirmité motrice cérébrale (quand les handicaps sensoriels ou moteurs sont très importants), l’hyperactivité ou l’autisme.
Et il y a souvent des troubles comportementaux avec la déficience intellectuelle :
- Les troubles oppositionnels avec colère et faible tolérance à la frustration.
- La labilité de l’humeur avec épisodes dépressifs (mais qui est souvent liée à une mauvaise prise en charge et surtout une mauvaise compréhension des enfants).
La déficience intellectuelle est assez bien diagnostiquée, mais pas toujours bien prise en charge. Il existe cependant un risque d’erreur de diagnostic dans certains cas de psychose de mutisme ou de graves troubles du langage en raison des difficultés de contact ou de communication présentés par l’enfant.
DEFICIENCE INTELLECTUELLE
Quelle est la prévalence de la déficience intellectuelle ?
Elle est de 3% Environ. Elle touche plus les garçons que les filles, sans doute à cause de la plus grande fragilité neurologique du garçon pendant la période foetale.
Etiologie de la déficience intellectuelle ?
Eh bien, on ne sait pas tout.
Dans la majorité des cas, ils semble que le problème soit dû à plusieurs facteurs.
Quand la déficience est grande, les causes sont souvent organiques.
Dans 30% des cas, il s’agit de complications prénatales qui induisent des anomalies chromosomiques (ex: la trisomie 21), des accidents ou un virus (ex : la rubéole), l’alcool ou la drogue.
Pendant la période périnatale (prématurité, manque d’oxygène à la naissance) ou post-natale : méningite, trauma crânien.
Dans seulement 5% la déficience est attribuable à des facteurs héréditaires identifiables.
Evidemment, la négligence, ou la carences graves ( carences affectives, nutritionnelles, absence de stimulation) peuvent conduire à la déficience intellectuelle > facteur environnemental. Mais globalement, ça peut pourrir son développement général : pas seulement intellectuel.
TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COM
Quelles sont les trois grandes catégories des troubles du langage et de la com ?
o Les troubles phonologiques.
o Le trouble du langage de type expressif.
o le trouble du langage de type réceptif-expressif.
Les test-psy permettent de dépister les troubles du langage et en particulier les troubles d’expression et de compréhension.
C’est généralement parce qu’il y a un écart important entre les résultats aux tâches verbales et ceux aux autres tâches (performance, perception visuo-spatiale). L’enfant a un QI non verbal normal tandis que son QI verbal est significativement inférieur à la moyenne.
En plus, comme le langage est essentiel à l’école, on peut comprendre que ces enfants aient de grosses difficultés dans leur travail scolaire. > Incapacité à comprendre les consignes et donc à faire le travail demandé.
TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COM
C’est quoi les troubles phonologique et le bégaiement ?
L’enfant a des difficultés à se faire comprendre parce qu’il a un défaut d’élocution, de prononciation, parce qu’il ne prononce pas ou confond certains phonèmes (ex : il utilise le t à la place du k).
Ou alors il bégaie.
TROUBLES DU LANGAGE ET DE LA COM
Qu’est-ce que le trouble du langage de type expressif ?
L’enfant n’est pas capable de s’exprimer oralement de façon compréhensible et adaptée à son niveau d’âge, et ce, malgré l’absence d’un trouble phonologique, d’une déficience intellectuelle ou d’une quelconque autre condition susceptible d’entraîner des perturbations langagières.
Ce déficit peut prendre plusieurs formes et concerner différents aspects du langage comme le vocabulaire ou la grammaire.
A quoi correspond un déficit au niveau du vocabulaire ?
L’enfant utilisent des mots peu informatifs (exemple : chose ou machin), il cherche ses mots, galère à les trouver et se trompe dans les termes.
Le déficit peut se remarquer sur l’ensemble de son vocabulaire ou sur un champ lexical particulier. Dans ce derniers cas, l’enfant peut sembler disposer d’un vocabulaire riche mais des déficits spécifiques (mots abstraits, concepts spatio-temporels) peuvent être repérés lors d’une évaluation systématique.
A quoi correspondent des déficits dans l’expression de la grammaire ?
Une simplification ou une omission de structures grammaticales, des structures grammaticales limitées ( par exemple emploi exclusif du présent ou de la voie active), un agencement de mots inapproprié ou une combinaison erronée de formes grammaticales.
Les prépositions, les
pronoms indéfinis, les verbes auxiliaires, les conjonctions, les négations et les terminaisons de
verbes représentent les structures grammaticales les plus souvent omises. Parfois, les déficits
grammaticaux n’entraînent qu’une limitation dans la complexité des phrases construites. Chez
certains enfants, le discours est décousu et les points essentiels difficiles à saisir.
Le trouble du langage de type expressif peut parfois relever d’un retard simple du langage ou
d’un mutisme électif.
Le retard de langage simple.
Quelle est la différence entre un retard de langage et un trouble du langage ?
Comme l’apparition du langage varie en fonction des enfants, on ne parle de retard de langage qu’à partir de 4 ans.
Le trouble du langage suppose la présence d’anomalies.
Un enfant vivant dans un milieu pauvre sur le plan verbal et culturel va mettre plus de temps à développer le langage par manque de modèle d’éducation. Tout comme un enfant négligé à cause des problématiques d’attachement et de communication.
D’ailleurs, un enfant bilingue peut aussi avoir du retard parce qu’il a deux fois plus de boulots que les autres.
Le Mutisme électif (ou sélectif). C’est quoi ce bordel ?
C’est quand un enfant refuse de parler (électif) dans certaines circonstances (sélectif). C’est un trouble émotionnel et non pas neurologique ou cognitif parce que le gamin est tout à fait capable de parler et de comprendre.
Il débute souvent à l’école soit à cause d’une anxiété de séparation, soit à cause d’un trauma.
Il s’accompagne généralement de comportements d’opposition, d’anxiété, et d’un trouble du langage (qui peut précipiter le mutisme ou en résulter).
Les enfants sont resistants au traitement, mais leur état peut s’améliorer avec le temps.