Multimorbidité Flashcards

1
Q

Rôle de l’ergothérapie à l’urgence

A

Les personnes âgées constituent la majorité de la clientèle vue à l’urgence par les ergothérapeutes. Souvent pour évaluation du profil fonctionnel, de l’orientation de la personne, de son implication dans les rôles sociaux. Donc rôle d’évaluateur consultant beaucoup.

Dans le cadre de leur pratique à l’urgence, les ergothérapeutes sont souvent appelés à faire :
• Évaluations ponctuelles en tant que consultants.
• Enseignement des transferts et positionnement.
• Évaluation des habiletés cognitives, des AVQ, de la sécurité du retour à domicile, de la dysphagie, des déplacements, etc.

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2
Q

Difficultés rencontrées par les ergothérapeutes qui pratiquent à l’urgence :

A

• Délais très courts imposés pour répondre aux requêtes qui leur sont adressées. (27%)
• Environnement inapproprié et espace inadapté pour procéder à des MES et pour échanger avec les clients. (27%)
• Manque de temps pour intervenir et répondre à tous les besoins décelés chez la clientèle de l’urgence. Ainsi, ils se sentent obligés de prioriser certains domaines de fonctionnement au détriment de l’ensemble de ceux qu’ils ont identifiés comme étant problématiques. Cela peut occasionner du stress. (15%)
• Coordination déficiente entre les divers services professionnels causée par des conflits d’horaire entre les tests diagnostiques et consultations professionnelles. Cela peut engendrer des sentiments de frustration. (13%)
• Méconnaissance du rôle de l’ergothérapeute par les autres professionnels de la santé qui se traduit par des références inappropriées.
• Charge mentale élevée, rythme de travail intense, lourdeur et complexité des problématiques rencontrées auprès des clients de l’urgence
***Les répondants ont confirmé le caractère émergent de la pratique de l’ergothérapie à l’urgence au Québec, ainsi que la nécessité d’être mieux outillés pour faire face aux difficultés qu’ils rencontrent dans leur pratique.

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3
Q

Actions de l’ergothérapeute à l’urgence après évaluation

A

L’ergo fait des recommandations en lien avec le retour à domicile suite à une évaluation et référence vers d’autres professionnels (ex : physio pour reprise de la marche).

Si retour à domicile n’est pas sécuritaire (risque de chutes, risques pour les soignants), relocaliser dans UTRF (unité transitoire de réadaptation fonctionnelle) ou si pas disponible, lit de convalescence ou hospitalisation de courte durée. Transport adapté si transfert à l’auto pas sécuritaire lors du transfert vers un autre établissement
• Détérioration des fonctions cognitives : Mandat en cas d’inaptitude (avec proche): informer le proche et le pt
• Importance de s’adresser au patient malgré la détérioration de ses fonctions cognitives (on veut apprécier ses fonctions cognitives)
• Obtenir de l’information sur les habitudes de vie au proche-aidant
• Vérifier les capacités de transfert et de mobilité du patient (pour documenter la sécurité de M. pour le RAD)
• Contacter la résidence/établissement pour compléter la cueillette de données pour l’évaluation du statut fonctionnel (aide reçue actuellement à la résidence : hygiène, repas, ménage), mentionner les besoins d’aide du patient selon notre évaluation (ex: supervision, aide humaine, aides techniques), vérifier la disponibilité des aides techniques et de l’aide humaine à l’établissement, s’assurer que la résidence est en accord avec les recommandations (réaliste) quant au statut fonctionnel pour le mentionner dans le rapport. Demander l’accord du patient avant de téléphoner
• À l’urgence: enseignement de techniques de transfert et enseignement quant à l’utilisation des aides techniques (ex: siège de toilette surélevé)

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4
Q

Rôle de l’ergothérapeute en GMF auprès de la clientèle gériatrique

A

• Contribution des ergothérapeutes lorsque les PA présentent une diminution de leurs capacités fonctionnelles et cognitives. L’évaluation en ergothérapie peut aider le médecin à établir un diagnostic, facilitant des références pertinentes au services professionnels et l’utilisation optimale des ressources communautaires. Il importe aussi d’agir précocement auprès de ces clients pour prévenir le déclin des fonctions cognitives et assurer un maintien sécuritaire à domicile, et ce, avant d’avoir recours aux services des CLSC.
• Les services en ergothérapie pourraient inclure l’évaluation des conducteurs à risque, les médecins ayant mentionné être dépourvu lorsqu’ils doivent décider de la pertinence d’une évaluation de la conduite. Ils souhaiteraient également que du soutient soit offert à leur client à qui on retire le permis, ce qu’ils perçoivent comme ayant un grand impact fonctionnel.

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5
Q

Ce qu’est le parkinson?

A

Qu’est-ce que le parkinson?

• Maladie neurodégénérative qui se manifeste principalement par des troubles du mouvement
• l’anomalie à la base de la maladie de Parkinson =  par la perte des neurones d’une partie du cerveau nommée la substance noire.
• Processus lent 
• Symptômes apparaissent lorsque près de 80% des neurones dopaminergiques ont disparu.
• La mort des neurones est causée par une combinaison de facteurs environnementaux et génétiques.

Ces neurones, qui contrôlent les mouvements, communiquent entre eux grâce à un élément chimique, la dopamine. La diminution du nombre de ces neurones entraîne une baisse du niveau de dopamine et donc, une moins bonne gestion des mouvements et l’apparition de symptômes moteurs. D’autres parties du cerveau sont également touchées par la maladie, ce qui explique l’apparition des symptômes non moteurs.

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6
Q

Nommer les symptômes moteur (5)

A
  1. Tremblement
  2. Rigidité
  3. Lenteur des mvt (bradykinesie)
  4. Perte d’équilibre et chute
  5. Freezing ou blocage de la marche
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7
Q

Nommer les symptômes non-moteur du parkinson (4)

A
  1. Fatigué
  2. Anxiété
  3. Troubles cognitifs
  4. Depression
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8
Q

Décrire le symptômes moteurs du parkinson : tremblement

A

Tremblements: le plus gênant de la maladie

• Mouvements de va-et-vient incontrôlables et rythmés qui se répètent avec précision dans une ou plusieurs parties du corps.
• Ils affectent souvent un seul côté du corps, dans les 1er stades de la maladie. Leur nature est un élément important du diagnostic.
• Avec l’évolution de la maladie, les 2 côtés peuvent être affectés. 
• En général, leur intensité se stabilise à un moment donné et ils cessent de s’aggraver.

• Les tremblements caractéristiques de la maladie de Parkinson sont des tremblements de repos.
	○ Ils se produisent quand le membre est inactif, par exemple, lorsque la personne est assise et que sa main est posée sur sa cuisse.
	○ Ils diminuent pendant le sommeil et lorsque le membre est activement utilisé. Ils ont tendance à s’atténuer lorsqu’un mouvement est fait volontairement.
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9
Q

Décrire le symptômes moteurs du parkinson : rigidité

A

• Rfère aux raideurs dans les membres ou le torse. Il s’agit d’une tension excessive des muscles qui les empêche de s’étirer et de se détendre.
• Elle peut affecter 1 ou 2 côté du corps
• Elle apparaît généralement dans les muscles des épaules, des bras et des jambes. Mais elle peut aussi être ressentie au niveau du cou, du tronc, des hanches et des chevilles.

• La rigidité peut entraîner :
	○ Des douleurs
	○ Des crampes
	○ Une perte d’expression faciale
	○ Des difficultés de communication
	○ Une incapacité à correctement tenir des ustensiles
	○ Une difficulté à s’habiller et à boutonner ses vêtements
	○ Une posture voûtée
	○ Une réduction de l’amplitude des mouvements
	○ Une difficulté à se lever du lit ou d’une chaise
La raideur est souvent confondue avec d’autres maladies ou symptômes associés au vieillissement, tels que l’arthrite, surtout dans les premiers stades de la maladie.
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10
Q

Décrire le symptômes moteurs du parkinson : lenteurs des mvt (bradykinésie)

A

• Elle affecte la dextérité et la coordination de l’ensemble des mouvements.
• La bradykinésie implique une lenteur dans l’exécution (plutôt que dans l’initiation) des mouvements ainsi qu’une réduction de l’amplitude des mouvements.
• Elle peut affecter un seul côté du corps ou les deux.
• Dans le quotidien, la bradykinésie se manifeste, entre autres, par :
○ une réduction de la dextérité fine qui va entraîner des difficultés à boutonner ses vêtements, lacer ses souliers, faire sa toilette
○ de la lenteur dans la marche, la parole et affecter la forme de l’écriture
○ la diminution de la taille des pas, de la fréquence de clignement des yeux et de l’expression faciale
• Les AVQ et AVD prennent + de temps à exécuter
• Frustrante car imprévisible
Avec l’évolution de la maladie de Parkinson, certaines tâches peuvent devenir impossible à réaliser

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11
Q

Décrire le symptômes moteurs du parkinson : perte d’équilibre et chute

A

Les pertes d’équilibre et la prévention des chutes font partie du quotidien des personnes qui vivent avec la maladie de Parkinson. Avec le temps, chaque personne finit par souffrir d’instabilité posturale, mais vous pouvez agir sur la gravité des troubles de l’équilibre et la fréquence des chutes.

• La maladie de Parkinson affecte de manière importante la marche des personnes atteintes. Les symptômes moteurs de la maladie, tels que la rigidité, le freezing et le changement de posture perturbent le sens de l’équilibre et peuvent entraîner des chutes. 
• Près de 2/3 des parkinsoniens ont chuté lors de la dernière année, et ces chutes occasionnent, dans la 1/2 des cas des blessures dommageables
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12
Q

Décrire le symptômes moteurs du parkinson : freezing ou blocage de la marche

A

Le freezing est un blocage des jambes qui empêche de faire de nouveaux pas pendant la marche. Les personnes le décrivent habituellement comme une impression d’avoir les pieds collés au sol.

Ce blocage peut intervenir vous souhaitez commencer à marcher, pendant la marche ou quand vous vous retournez sur vous-même. Vous pouvez également être affecté lorsque vous effectuez des mouvements répétitifs, comme parler, écrire ou vous brosser les dents ou les cheveux.

Ces épisodes de freezing, qui n’affectent pas toutes les personnes, durent de quelques secondes à plusieurs minutes

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13
Q

Décrire le symptômes non-moteurs du parkinson (impact sur la qualité de vie): fatigue

A

Fatigue:

• La fatigue est un des symptômes les plus fréquents et les moins reconnus de la maladie de Parkinson.
• Elle affecte de manière significative la qualité de vie. 
• Une consultation chez le neurologue et l’adoption d’une meilleure hygiène de vie permettent de retrouver une bonne qualité de vie.

Cette fatigue apparaît sans que la personne n’ait fait un effort ou une activité et elle ne s’améliore pas avec le repos. Sa sévérité n’est pas liée à celle des symptômes moteurs. 

• L’impact de la fatigue sur la vie quotidienne et son intensité varient d’une personne à l’autre. Chez une personne donnée, l’intensité peut aussi varier durant la journée.
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14
Q

Décrire le symptômes non-moteurs du parkinson (impact sur la qualité de vie): anxiété

A

L’anxiété est une émotion normale ressentie lorsque l’on anticipe une situation difficile ou menaçante. Elle permet de prendre les précautions utiles pour éviter les risques. La plupart du temps, l’anxiété est utile et disparaît une fois la situation anticipée passée. Certains épisodes d’anxiété sont associés à la diminution de l’efficacité des médicaments contre le Parkinson.

• Chez les personnes qui vivent avec la maladie de Parkinson, cette émotion est 3x plus fréquente et les épisodes peuvent être jusqu’à 10 fois plus intenses. 
• Forme légères: ressentie comme un sentiment de nervosité et de pressentiment hors de proportion avec les circonstances. 
• Forme sévères: peut se manifester en attaque de panique sans élément déclencheur objectif
• Leur chronicité et le manque de lien à des éléments déclencheurs objectifs peut alors devenir un obstacle à la réalisation des activités de la vie quotidienne. Manifestation: 
•  Symptômes psychologiques 
	○ Inquiétude constante, nervosité excessive, sentiment de peur, évitement de situations sociales, difficultés à se concentrer
• Symptômes physiques
	○ Battements cardiaques excessifs, transpiration, augmentation des tremblements, étourdissements, difficultés à respirer
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15
Q

Décrire le symptômes non-moteurs du parkinson (impact sur la qualité de vie): troubles cognitifs

A

La maladie de Parkinson ralentit l’ensemble des mouvements du corps. Ce ralentissement général affecte également les capacités cognitives. La mémoire, l’orientation, l’attention, la concentration, la capacité d’apprentissage, la pensée abstraite, le jugement et le langage peuvent être touchés.

Les troubles cognitifs légers sont caractérisés par des difficultés à :
• Être attentif
• Suivre une conversation compliquée
• Se concentrer pour lire
• Planifier des activités complexes
• Trouver des solutions à un problème
• Prendre des décisions
• Formuler sa pensée
• Trouver les bons mots
• Maintenir des informations en mémoire
• Apprendre des nouvelles choses
• Imaginer des choses
• S’orienter
• Faire plusieurs choses en même temps

Ces troubles cognitifs légers, bien que perturbants, ne compromettent pas la réalisation des activités de la vie quotidienne.

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16
Q

Décrire le symptômes non-moteurs du parkinson (impact sur la qualité de vie): dépression

A

La dépression est bien plus qu’un sentiment temporaire de tristesse ou de malaise. C’est un symptôme associé à la maladie de Parkinson. Avec de l’aide extérieure et des traitements adaptés, il est possible de la surmonter et de profiter d’une bonne qualité de vie.

• Près d’une personne sur 5 qui vit avec la maladie de Parkinson a des épisodes de dépression.

La dépression affecte les personnes de manière très différente et peut causer un ensemble varié de symptômes émotionnels, cognitifs mais aussi physiques.
• Perte d’intérêt envers les passe-temps habituels ou les activités quotidiennes
• Sentiment d’impuissance ou de désespoir presque tous les jours
• Sentiment d’inutilité, d’angoisse, de soucis ou de peur
• Incapacité à ressentir de la joie
• Difficulté ou incapacité à faire sa routine quotidienne
• Difficulté à se concentrer
• Perte de confiance en soi
• Tristesse persistante
• Baisse d’énergie ou sentiment de grande fatigue
• Changements d’appétit, en général liés à un changement de poids
• Troubles du sommeil (insomnie ou sommeil excessif)
• Idées noires ou suicidaires (dans les cas extrêmes)

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17
Q

C’est quoi la presbyacousie et les facteurs relié au vieillissement

A

1) La presbyacousie : Perte auditive due à l’âge.
C’est une diminution de l’acuité auditive s’expliquant par la dégénérescence et la destruction des cellules ciliées sensorielles et nerveuses de l’oreille interne. Une personne affectée de presbyacousie a une perte auditive de caractère irréversible, et ce, principalement dans les hautes fréquences. La presbyacousie peut être accompagnée d’intolérance aux sons forts et d’acouphènes.
• 1er cause de surdité chez les humain
• Lentement évolutive et symétrique

perte de l’ouïe entraine aussi une distorsion des bruits. Ex. on peut demander à qqn comme il va, et il va nous répondre 81! Ces situations sont graves puisqu’elles peuvent amener un doute sur les capacités cognitives.
• Les sons plus aigus tels que la voix des femmes peuvent être moins bien perçu.

Au facteur de vieillissement des cellules peuvent s’ajouter d’autres facteurs néfastes à l’audition :
· Problèmes d’oreille externe (présence de cérumen ou corps étranger dans le conduit auditif externe, inflammation ou infection dans le conduit auditif externe)
· Problèmes d’oreille moyenne (perforation du tympan ; dysfonctionnement des trompes d’Eustache ; infections – otites – mastoïdites ; dislocation de la chaîne des osselets; otosclérose (étrier));
Problèmes d’oreille interne (exposition aux bruits (surdité professionnelle); hérédité; maladie de Ménière, méningite; traumas acoustiques; médicaments ototoxiques).

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18
Q

Presbyacousie: les incapacités et effets

A

Une perte auditive engendre chez la personne malentendante de nombreuses incapacités. Ainsi, la personne malentendante :
· Entend moins fort ;
· Ne perçoit pas clairement les sons : elle comprendra, par exemple, « six » au lieu de « dix » ;
· A de la difficulté à comprendre la parole dans le bruit ;
· Trouve que les gens parlent vite.

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19
Q

Presbyacousie: conséquences pour la PA sur ses occupations et affectif

A

La qualité de vie de la personne malentendante est affectée, sa vie psychosociale est perturbée :
· Désagréments quotidiens : ne pas entendre la sonnerie du téléphone ou lorsqu’on frappe à la porte ;
· Rendez-vous raté parce que le message n’a pas été bien compris au téléphone
· Perte de son tour dans la salle d’attente d’une clinique médicale parce que la personne n’a pas entendu l’annonce de son nom
· Diminution ou abandon des activités de loisir
· Vie sociale plus restreinte
· Perte d’autonomie et insécurité (par exemple, ne pas comprendre les consignes des infirmières)
· Difficulté majeure à s’intégrer dans des activités de groupe
· Solitude dans les réunions familiales
· Altération de la personnalité : anxiété, stress, frustration, irritabilité, tristesse, isolement, résignation, dépression.

À titre d’exemple, la personne malentendante ressentira :
	· De la frustration de ne pas tout comprendre et de souvent demander de répéter
	· De la crainte de donner des réponses erronées ou de demander une information parce qu’elle est certaine de ne pas comprendre la réponse
	· De la colère vis-à-vis de l’oubli constant de la part de l’entourage d’appliquer les stratégies de communication
	· Un malaise lié au sentiment de ridicule ou d’une image de soi diminuée
	· De l’anxiété causée par le stress, car c’est une tension pour une personne malentendante d’être dans les situations de communication
	· De la résignation
	· Une perte de confiance en soi. La personne ayant une déficience auditive éprouve de plus en plus un sentiment d’exaspération relativement à son incapacité de suivre une conversation ou de comprendre les paroles ou les consignes. Pour fuir les nombreuses frustrations et pour éviter les efforts supplémentaires à déployer dans l’écoute d’une conversation en famille, en groupe, dans les ateliers ou les conférences, la personne malentendante a tendance à s’isoler.
20
Q

Presbyacousie: conséquences avec l’intervenant

A

• Les difficultés de communication entre la PA et l’intervenant sont < dans les établissements car ont été aménagés sans tenir compte de l’acoustique.
• La présence continuelle de bruits de fond rend difficile l’écoute de la parole pour les PA. causés par le va-et-vient du personnel/ bénéficiaires, par l’interphone, la musique de la radio ou la télévision qui joue inutilement.
• Les difficultés à entendre varient selon le degré de surdité et selon les caractéristiques de l’individu relatives à son passé, à son tempérament, à ses habitudes de vie et à sa capacité d’adaptation.
• Le caractère progressif de l’incapacité à entendre amène de la confusion dans l’interprétation des atitudes inadéquates des PA dans l’entourage
• Mauvaise interprétation des comportements/ réponse des malentendants par l’entourage, risquent de lui attribuer des étiquettes erronées telles que confusion, problèmes cognitifs ou sénilité précoce.
• Les intervenants se trouvent démunis vis-à-vis du retrait ou de la non-participation des personnes malentendantes aux activités offertes dans les centres d’hébergement, de soins prolongés et les CLSC.

21
Q

Intervention avec presbyacousie

A

• Programme d’Aides auditives RAMQ
• Toute personne adulte ou aînée est admissible à au moins une aide auditive si, à sa meilleure oreille, la MSP (moyenne des sons purs à 500 HZ, 1000 HZ et 2000 HZ) est d’au moins 35 décibels.

Comment, en tant qu’intervenant, pouvez-vous aider ? :
• D’encourager la personne malentendante à reconnaître ses problèmes d’audition;
• d’échanger avec elle sur ses nombreuses difficultés d’écoute;
• d’utiliser avec elle un ton respectueux (souvent, pour se faire entendre et en répétant plus lentement, vous risquez d’avoir une attitude infantilisante);
• d’éviter de minimiser ou de nier sa perception de sa souffrance (« mais non, ce n’est pas si grave…»);
• de lui reconnaître le droit d’exprimer sa peine et sa colère;
• d’être sensible à ses angoisses et à ses appréhensions vis-à-vis des situations d’écoute nouvelles (ex. : première rencontre avec un médecin);
• de lui suggérer de consulter un ORL, un audiologiste et un audioprothésiste;
• de l’appuyer dans ses démarches de consultation;
• de l’encourager à porter sa ou ses prothèses auditives et à utiliser les aides techniques;
• de l’assurer de votre aide pour installer l’aide auditive ou le système d’amplification infrarouge lors de l’écoute de la télévision;
• de l’amener à avoir des attentes réalistes vis-à-vis de l’aide auditive
• D’informer sa famille ou ses proches des stratégies de communication à privilégier;
• D’inviter les proches à utiliser un amplificateur personnel;

→ Éliminez le bruit ambiant. 
→ Rapprochez-vous de la personne. 
→ Ayez le visage bien éclairé. 
→ Faites face à la personne.
→ Attirez son attention en la touchant doucement. 
→ Vérifiez si son aide auditive est en fonction. 
→ Parlez lentement et distinctement. 
→ Faites des phrases courtes et simples. 
→ Précisez régulièrement le sujet de la conversation
→ Appareils auditifs 
	· Pour vérifier le bon fonctionnement de l’appareil : placez votre main en forme de coquille autour de l’aide auditive. 
	· L’appareil va siler, ce qui est un bon signe. 
	· Différentes programmations 1. Environnement calme 2. Téléphone 3. Environnement bruyant 4. Écoute de la musique
22
Q

Signes de surdité

A

→ La personne fait répéter lorsque vous lui parlez (surtout lorsqu’elle ne voit pas votre visage).
→ Elle ne répond pas ou répond « de travers » lorsque vous lui posez une question
→ Elle est souvent distraite lors d’une activité de groupe.
→ Elle est portée à s’isoler du groupe lors des activités offertes dans votre organisme.
→ Elle vous fixe du regard lorsque vous lui parlez ou à un regard interrogateur.
→ Elle ne répond pas lorsque vous lui parlez et qu’elle a le dos tourné.
→ Elle a tendance à augmenter le volume de la télévision.
→ Son entourage vous fait des commentaires au sujet de son audition comme de ses difficultés à comprendre les conversations téléphoniques.
→ Elle ne vous répond pas lorsque vous frappez à la porte de sa chambre.

23
Q

Programme remodeler sa vie: but

A

Cette intervention vise à améliorer la santé, le fonctionnement et la qualité de vie des aînés, et ce, en incluant le fait de s’intégrer davantage dans la communauté. Lifestyle redesign vise à promouvoir la santé à travers l’occupation et, plus spécifiquement, encourage le développement de routines saines et signifiantes et l’optimisation de la participation sociale des aînés.

24
Q

Programme remodeler sa vie: clientèle

A

L’utilité du lifestyle redesign pour favoriser la participation sociale
La clientèle :
o La participation sociale est bénéfique pour se maintenir en santé et éviter la perte d’autonomie
o Vise les personnes de 60 ans et plus autonome ou à risque de perte d’autonomie ne présentant pas de TNC majeur
o Prend compte des diverses transitions de vie importantes liées au vieillissement : retraite, deuil, perte d’autonomie, perte du permis de conduire qui sont associées à un risque accru d’isolement social
o Les interventions les aide à organiser leur routine quotidienne et à cibler certaines occupations sont particulièrement importantes ou satisfaisantes dans leur vie

25
Q

Relation entre les chutes et la peur et l’évitement

A

Ce modèle suggère que la peur de chuter origine de l’évaluation personnelle de ses capacités à rester en équilibre en combinaison avec d’autres contributeurs tels que l’historique de chute et les croyances par rapport aux chutes.

Le modèle traite le falls efficacy et la peur de chuter comme deux concepts différents. De plus, la relation entre la peur de chuter et la chute est partiellement influencé par le fall efficacy et la performance au niveau de l’équilibre. Le modèle reconnait aussi que le fall efficacy peut affecter le niveau de peur de chuter. La relation directe entre l’évitement d’activités et les chutes est incertain. Toutefois, il est clair que la peur de chuter et la confiance en son équilibre influencent l’évitement d’activités.

Fall et fear of falling = lien pas direct
Ma croyance dans mon équilibre et mon équilibre réel

26
Q

Nommer les grandes interventions en ergothérapie avec les personnes parkinsonienne et les risques de chutes

A

● Stratégies compensatoire dans les activités
- Stratégies de mvt: indices et stratégies attentionnelles, stratégies pour séquences motrices complexes et stratégies de réadaptation cognitive
-Stratégies cognitives et planification
● optimisation de la structure et de la routine de la journée
● adaptations de l’environnement physique
● Éducation et coaching
● Exercice et pratique

Essentiel que l’approche et les interventions correspondent aux capacités, aux besoins, à la motivation et au contexte social du patient (et de l’aidant)
La prise de décision partagée concernant les objectifs de traitement et les types d’interventions est importante pour améliorer une approche centrée sur le patient

27
Q

Décrire l’intervention ( parkinson et risque de chute): éducation et coaching

A

• Pour optimiser la littératie en santé
• Pour permettre aux personnes handicapées de jouer un rôle actif dans l’adaptation à l’impact de la maladie et d’appliquer l’autogestion

Une attention particulière doit être accordée au rôle personnel du patient dans la prévention, la reconnaissance et l’action adéquate face aux (nouveaux) problèmes.

L’ergothérapeute aide les Parkinsonien et les soignants à comprendre les facteurs qui influencent leurs activités quotidiennes et leur participation, et à identifier leurs propres objectifs et possibilités de gérer des activités et des routines quotidiennes significatives.

L’évaluation d’une intervention individualisée en ergothérapie à domicile dans laquelle l’encadrement était un élément central a démontré son efficacité dans l’augmentation de la performance et de la satisfaction auto-perçues dans les activités quotidiennes prioritaires

28
Q

Décrire l’intervention ( parkinson et risque de chute): exercice et pratique

A

L’exercice consiste en une activité physique planifiée, structurée et répétitive

Avec les parkinsoniens, l’exercice peut être effectué avec différents objectifs
1. l’exercice porte sur la capacité physique et la mobilité fonctionnelle, y compris l’équilibre, les transferts et la démarche
2. l’exercice agit pour la suppression des symptômes moteurs ( aérobie, entraînement force, Tai Chi, l’hydrothérapie, boxe et la danse)
3. Recherche: exercice améliore également les symptômes non moteurs, tels que la dépression, l’apathie et la fatigue)
4. Ajout d’éléments cognitifs à l’exercice entraîne des améliorations motrices et cognitives dans le PwP (ex: élément de jeu pour motiver les patients à commencer un exercice, pour rendre l’exercice lui-même plus ludique et pour récompenser les patients après l’exercice
* Exemple, lors d’un entraînement à la marche à deux tâches, les PwP visent à améliorer les paramètres de marche, en utilisant des indices visuels ou auditifs, tout en entreprenant simultanément une variété de tâches motrices ou cognitives difficiles.
La complexité de la démarche et de la tâche supplémentaire peut être augmentée progressivement.

• Des programmes d’exercices spécifiques: 
	○ Le programme de réadaptation intensive (4 semaines, 5 fois par semaine, types d’exercices combinés) 
	○ le programme Lee Silverman Voice Treatment – BIG (mouvements de grande amplitude, recalibrage sensoriel et auto-repérage) 

• L’exécution de mouvements répétitifs avec une complexité croissante et une rétroaction positive peut améliorer (la fluidité de) la motricité.
29
Q

Décrire interventions entraînement aux stratégies par le mvt : repérage et stratégies attentionnelles

A

Les personnes ayant des difficultés à initier ou à maintenir le mouvement (ex: la démarche) = l’utilisation de stimuli de l’environnement pour surmonter en partie ces difficultés.
Par exemple, PwP peut utiliser les rayures d’un passage piéton pour faciliter sa marche. Ces stimuli sensoriels agissent pour améliorer le rythme et l’échelle des mvt automatiques
• Les signaux externes peuvent réduire le besoin de planifier et de préparer les mouvements à l’interne, en assumant un rôle exécutif et en diminuant la charge cognitive

L’utilisation des stratégies de repérage
• Les ergo peuvent aider PwP à déterminer leur meilleure modalité de repérage, leur fréquence et leur meilleur moment pour les situations dans lesquelles ils éprouvent des problèmes pour initier ou maintenir des mouvements
• Les signaux auditifs rythmiques semblent même réduire l’effet d’interférence d’une double tâche sur la démarche
• Dans les activités des ms, les repères visuels peuvent améliorer l’écriture manuscrite et l’auto-vocalisation ou les signaux auditifs peuvent améliorer la cinématique de l’atteinte.

L’utilisation des stratégies attentionnelles (internes)
• Exemple, on peut apprendre à PwP à se concentrer sur le fait de faire de grands pas en marchant.
• Les stratégies attentionnelles et les signaux externes peuvent être combinés et il a été démontré qu’ils améliorent la vitesse de marche et la longueur de la foulée dans les tâches simples et doubles, même avec une déficience cognitive légère
• La modalité et le paramètre de repérage optimaux sont spécifiques au patient et dépendent des préférences et des capacités de la personne, de l’activité, du contexte environnemental et du problème sous-jacent (initiation ou poursuite du mouvement, amplitude ou vitesse du mouvement).
• Récemment, de nouveaux dispositifs de repérage portables, conviviaux et personnalisés ont été développés exemple de « lunettes intelligentes » et de « déambulateurs laser ».

30
Q

Décrire interventions entraînement aux stratégies par le mvt: Stratégies pour les séquences motrices complexes

A

• pour améliorer la performance des mouvements complexes, tels que les transferts et les activités manuelles
• les mouvements complexes et orientés vers un but, qui ne peuvent plus être exécutés automatiquement, sont décomposés (réorganisés) en composants de mouvement simples.
• Ces composants doivent ensuite être exécutés dans un ordre défini et avec un contrôle conscient.
• L’imagerie motrice est intégrée dans les stratégies pour les séquences motrices complexes
• La formation doit être adaptée à chaque patient et doit être spécifique à la tâche (c.-à-d. formée dans le contexte naturel)
• À des stades plus avancés, ou lorsque la cognition est altérée, un soignant peut avoir besoin d’aider à se souvenir des étapes ou de guider physiquement le mouvement.

31
Q

Décrire interventions entraînement aux stratégies par le mvt: Stratégies de réadaptation cognitive

A

l’utilisation de stratégies cognitives compensatoires dans les tâches quotidiennes :
• Stratégies de planification,
• Stratégies de résolution de problèmes
• Stratégies de gestion des contraintes de temps

Les principes des stratégies compensatoires consistent à mettre en place une structure externe et à assurer une approche délibérée par étapes de la planification, de la résolution des problèmes et du suivi de la performance des activités.

L’apprentissage de ces stratégies et leur intégration dans les tâches et les routines quotidiennes nécessitent une prise de conscience des forces et des déficits, de la motivation et de l’effort.

Si patient dépendant pour leurs applications, on peut conseiller à un soignant de l’orienter en lui fournissant une structure externe.

Les invites environnementales peuvent également servir de rappel.

• Les recherches pour les interventions liée à la cognition chez les parkinsonien se sont concentrées sur l’entraînement cognitif de rattrapage.
• Les données probantes montrent que l’entraînement cognitif est efficace à court terme pour améliorer les tâches cognitives entraînées, mais ces gains ne se traduisent pas par des activités quotidiennes et n’entraînent pas d’amélioration de la qualité de vie

→ Si les compétences cognitives sont légèrement affectées, l’exécution des tâches peut être améliorée en utilisant des stratégies cognitives compensatoires
32
Q

Décrire l’intervention ( parkinson et risque de chute): Structurer et planifier la journée

A

●Peut servir différents types d’objectifs
○ Un programme d’activités quotidiennes ou hebdomadaires peut inciter à la mémorisation et à l’initiation d’activités.
○ En planifiant soigneusement les activités, il est possible d’anticiper et d’éviter les situations stressantes (c’est-à-dire la pression du temps, le multitâche, les environnements surpeuplés).
○ Cette stratégie peut être utilisée par PwP pour gérer les effets fluctuants des médicaments, la lenteur de la performance d’activité et la fatigue

● L’adaptation de la structure et des routines de la journée implique souvent de réévaluer les normes et les valeurs personnelles et de redéfinir les priorités.
● Dans le cas d’une maladie modérée ou grave, la tâche de planification elle-même peut prendre trop de temps et d’efforts et les soignants peuvent avoir besoin d’aide

33
Q

Décrire l’intervention ( parkinson et risque de chute): Adaptation de l’environnement physique

A

Étant donné que le gel et les chutes sont en partie influencés par les contraintes de l’environnement physique, les appareils fonctionnels et les modifications apportées à l’environnement physique peuvent potentiellement améliorer l’autonomie et la sécurité, ou réduire la quantité d’effort nécessaire à l’exécution de l’activité.

· ERGO peuvent offrir des conseils sur la gamme complète d’appareils fonctionnels et les modifications de l’environnement physique. Les modifications et dispositifs couramment conseillés dans le DP comprennent :
○ l’élimination des obstacles, le réaménagement des meubles ou de l’espace de travail, l’amélioration des conditions d’éclairage, l’optimisation de la hauteur ou du support des meubles et l’utilisation, par exemple, de barres d’appui
· La structuration de l’environnement et la fourniture d’indices de rappel peuvent être utiles pour les personnes atteintes de déficits cognitifs.

34
Q

Rôle de lergo visant à réduire les risques de chutes des aînés

A

• l’identification des risques de chute,
• l’éducation sur les facteurs de risque de chute,
• l’élaboration de plans de prévention et de risque de chute,
• la mise en œuvre d’interventions après une personne âgée
• Consultation concernant les modifications environnementales.
L’objectif de l’intervention contre la peur de chute est d’aider la personne âgée à reprendre confiance en sa capacité à atteindre une mobilité sûre et indépendante.
• Une première étape importante consiste à identifier les facteurs de risque de chute

35
Q

Intervention sur les capacités physiques de la personne aînés à risque de chute

A

l’exercice et les interventions multifactorielles personnalisées

Les interventions chez les personnes âgées après une chute ou pour réduire le risque de chute peuvent inclure, sans s’y limiter,
• l’exercice (résistance, aérobie, équilibre, modes d’exercices combinés),
• la prescription d’appareils d’assistance et d’adaptation,
• l’entraînement aux AVQ, à la marche, et la peur de tomber,
• l’environnement et d’autres. interventions.

Exercice de résistance
• Faiblesse des membres inférieurs (dorsiflexeurs de la cheville, quadriceps, extenseurs de la hanche) = associée aux chutes.
• L’association entre la faiblesse musculaire et les chutes était systématiquement plus élevée chez les patients placés en institution que chez les PA vivant dans la communauté

Exercice d’équilibre
Tout programme d’exercices d’équilibre doit être basé sur les résultats de l’évaluation individuelle d’une personne âgée.
• Des éléments de contrôle postural, tels que des mécanismes adaptatifs, des mécanismes d’anticipation et des réponses aux perturbations doivent être pris en compte.
• Une grande variété de tâches, d’activités et d’exercices stimulants, allant du simple au complexe, sont recommandées, y compris des tâches fonctionnelles, des exercices et des activités avec des exigences variables en matière de stabilité, d’orientation, de tâche et d’environnement

36
Q

Intervention sur la modification de la tache de la personne aînés à risque de chute au transfert au bain 4 pattes

A
37
Q

Intervention sur la modification de l’environnement de la personne aînés à risque de chute

A
38
Q

Intervention utilisant d’autres stratégies et cognitvo-comportementales de la personne aînés à risque de chute

A

Intervention sur la peur de chuter

Stratégies cognitives
• Expliquer que les chutes ne font pas partie intégrale du vieillissement et que le risque de chute peut être ↓.
• Expliquer que les chutes peuvent être dues à des problèmes médicaux, médication, risques environnementaux.
• Expliquer le besoin de corriger les risques existants (fournir un checklist des dangers domiciliaires qui peut suggérer des actions correctrices).
• Expliquer que les chutes peuvent être signe précoce d’une maladie pouvant nécessiter tx et l’importance de rapporter les épisodes de chutes.
• Expliquer que la peur de chuter est une peur réaliste et commune.
• Discuter de la peur de chuter et son impact sur la qualité de vie.
• Expliquer les conséquences de restreindre la mobilité en réponse à la peur de chuter.
• Expliquer le besoin de rester aussi actif que possible avant et après une chute.
• Discuter du rôle des exercices visant à améliorer la performance neuromusculaire:
○ Activité améliorant force, équilibre, coordination peut ↑ confiance et ↓ de blessures liées aux chutes.
• Discuter de l’utilisation de protecteurs de hanches pour ↓ peur de blessure (et risque de fx de hanche) ;
• Discuter de l’utilisation d’aides à la mobilité et d’équipements médicaux durables pour supporter un équilibre et une mobilité sécuritaire.
• Discuter du besoin de porter des souliers adéquats.
Discuter des réponses d’urgence possible suite à une chute, incluant comment se relever et l’obtention d’un système de réponse d’urgence (appareil ↓ risque de rester au sol suite à une chute; ↓ peur de rester au sol).

Modifications comportementales
v Utilisées pour corriger la peur de chuter.
v l’approche débutée de manière précoce et lorsqu’elle est bien expliquée.
v Vise à augmenter progressivement l’implication dans les activités qui sont craintes et ce, avec une forte supervision.
v Le superviseur doit assurer la sécurité physique et fournir de la rassurance verbale pour bâtir la confiance.
v Le pt devrait avancer à un rythme qui est confortable pour lui et qui ne provoque pas d’anxiété

Stratégies comportementales
· Discuter avec votre MD des risques de chute
· Encourager la PA à avoir des examens physiques régulier même s’il se sentent en forme.
· Demander si votre médication provoque des effets secondaires, s’ils affectent l’équilibre et la coordination.
· Limiter la quantité d’alcool bu.
· Rapporter les chutes, les quasis-chutes ou chgts a/n de l’équilibre à votre MD/OT/PT
· Faire examiner la vision régulièrement. Si besoin de lunettes, portez-les.
· Porter lunettes ou chapeau pour diminuer l’éblouissement lors des journées ensoleillées.
· Si sensation d’instabilité, utiliser canne ou marchette pour aider l’équilibre & s’assurer que les aides à la marche sont bien ajustés et que vous savez comment bien les utiliser.
· Éviter de prendre des chances et de vous placer dans des situations à haut risque:
○ Minimiser les mouvements soudains, changement de position rapide, faire des transitions plus lentes
○ Plus susceptibles de chuter lors de fatigues, colère, maladie
· Surveiller où vous marchez, regarder les terrains inégaux, les roches ou autres (surfaces pouvant vous faire trébucher)
· Faire attention aux surfaces mouillées ou glacées.
· Éviter de transporter de lourdes charges, si vous commencez à perdre l’équilibre, le poids va ↑ chances de tomber.
· Porter souliers solides avec talon bas et semelle en caoutchouc, éviter souliers que l’on glisse dedans sans ‘derrière’, souliers à talon et des sandales sans attaches.
· Rendre votre maison sécuritaire :
○ Éliminer dangers potentiels de trébucher tels que désordres et petites carpettes, améliorer éclairage
○ Ajouter surfaces antidérapantes et installer barres d’appui à la salle de bain
· Faire de l’exercice régulièrement pour garder les muscles tonifiés et les articulations flexibles et les os forts:
○ Inclure activité : danser, jardiner et exercices d’étirement pour améliorer la flexibilité et l’équilibre
○ Activités de MEC telles que la marche et monter des marches pour renforcer les muscles et les os.
· Important de parler au MD avant de commencer programme d’exercice afin de ne pas vous blesser

39
Q

avantages et des inconvénients des systèmes d’appel d’urgence déclencher par l’utilisateur

A

Avantages :
• L’utilisateur a le contrôle sur l’activation de son système d’alarme. Pour une personne apte à décider pour elle-même, il peut être important d’avoir la possibilité de faire ce choix (par contre, ceci est à évaluer pour les personnes ayant une diminution de leurs capacités cognitives).
· Certains modèles peuvent résister à l’eau, donc peut être porté lors du bain et de la douche
· Pas besoin de contrat lors de l’achat du dispositif, ou encore engagement minimal de variant de 3 mois à 1 an
· Si client âgé de 70 ans et plus, les dépenses encourues par le bouton d’alerte peuvent être en partie remboursées grâce à un crédit d’impôt pour des dépenses effectuées pour des services de maintien à domicile.
· Peut être plus rentable de l’acheter si on prévoit l’utiliser plusieurs années
· Garantie de 1 an

Inconvénients :
• Doit être porté en tout temps pour être utile (même lors de la douche et du bain)
• Peut être stigmatisant à porter
• Important que la personne comprenne bien le fonctionnement de son appareil
• Il n’est pas possible d’annuler le signal d’alarme lorsque le bouton est activé
• La personne doit se rendre à la corde pour l’activer en cas d’urgence, ce qui n’est pas toujours possible (p. ex. en cas de perte de conscience ; si la personne se trouve dans un endroit où il n’y a pas de corde). C’est pourquoi il existe aussi des modèles de boutons d’alerte conçus pour être portés par l’utilisateur, sous forme de pendentif, de bracelet ou portés à la taille (Ce type de système possède un rayon d’action d’environ 67 mètres, ce qui veut dire que l’utilisateur peut signaler un problème même s’il se trouve à l’extérieur de son domicile).
• Plusieurs recherches démontrent que les personnes qui possèdent une alarme ne l’avaient
pas utilisée dans la dernière année, oublient de la porter et que ce ne sont pas tous les utilisateurs qui en comprennent le fonctionnement.
• Le bouton doit être esthétiquement agréable pour accroître la possibilité que l’utilisateur le porte continuellement.

40
Q

Stratégie de communication optimale entre PA et intervenants

A

• Que la PA indique à son entourage et à ses visiteurs qu’elle a de la difficulté à percevoir leurs paroles
• Ne jamais parler entre intervenants de la personne malentendante devant/près d’elle. S’assurer que les échanges entre les intervenants sont entendus de la personne malentendante.
• S’adresser à la personne malentendante même si elle est accompagnée d’une tierce personne qui entend bien.
• Avant de commencer une conversation avec une personne malentendante, s’assurer que les conditions favorisant une bonne communication sont réunies :

41
Q

Stratégie de communication pour PA malentendantes avec ses proches

A

Conseils à donner à une personne malentendante
· Se rapprocher de la personne qui lui parle (3-5 pieds) et se placer face à elle
· Inviter son entourage à ne pas lui parler d’une autre pièce ou de dos
· Éliminer le bruit ambiant (télé, circulation, fenêtres, portes, etc.)
· Porter attention à l’éclairage : se mettre dos à la lumière et à la fenêtre
· Prendre l’habitude de regarder le visage et les lèvres, d’interpréter les expressions et les gestes inhabituels
· Avertir qu’elle a des problèmes d’audition
· Demander le sujet de la conversation
· Demander de répéter lentement
· Dire ce qu’elle a compris
· Ne pas faire semblant d’avoir compris
· Demander à son interlocuteur de s’exprimer en d’autres mots, d’écrire les mots clés
· Utiliser son aide auditive
· Se rappeler qu’il est difficile de se comprendre quand on est fatigué, malade ou sous l’effet de médicaments

42
Q

Colliger des conseils pour l’aménagement de lieux favorables à la communication avec PA malentendantes

A
43
Q

Intervention sur l’environnement pour les clients ayant des déficiences visuelles

A

• Éclairage (sombre vs éblouissement). Contrôle de l’éclairage ambiant
§ Rideaux
§ Filtre lumineux (lunettes de soleil)
§ Pas trop d’écart pour adaptation à la lumière
○ Augmentation de l’éclairage dirigé =Vers l’activité
§ Assiette
§ Lecture
§ Escaliers
§ Sous les armoires
○ Prendre en considération
§ Direction de la lumière
□ Zone d’ombre :Prévoir les mouvements durant la tâche
□ Éblouissement: Ne jamais éclairer le visage de la personne
§ Intensité
□ trop, c’est comme pas assez
□ Ex. Abat-jour opaque qui couvre bien l’ampoule Permet de diriger adéquatement (ex. col de cygne) Au dessus de l’épaule non dominante
○ Ex: maquillage avec miroir grossissant 10x et lumière ambiante
○ Ex: veilleuse dans le corridors= créer des repères dans l’espace
• Couleur / Contraste (repères visuels)
○ Toujours un concept de Figure vs fond
○ Changer couleurs de la vaisselle en rouge
○ Regard est orienté vers ce qui ressort du fond
§ Maquillage chez les femmes
§ Taches sur un mur
○ Exemples :
§ Changer la couleur du couvre-lit (contrastante)Risque de chute
§ Peinturer des cadres de porte
§ Planche à découper Pire contraste = le verre
• Dimension / Grossissement
○ Permet une identification plus facile
§ Imprimé (gros format)
§ Optique (loupe)
§ Numérique (télévisionneuse – TVCF)
§ critères différents d’admissibilité
• Organisation et familiarité
○ Complexité : Quantité d’options et encombrement visuel
○ Stabilité de l’organisation
• Repères : utilisation de diverses modalités sensorielles
○ Visuel (contraste)
○ Auditif
○ Bruits du quotidien
○ Tactile
○ Texture
○ Boutons/collants surélevés
○ Prise de conscience de leur présence naturelle
○ Ajout de repères :
§ Endroits stratégiques
§ Attention à quantité
§ Retrait de surplus d’informations (cache)
§ Four micro-onde
§ Télécommande

44
Q

Intervention sur la personne pour les clients ayant des déficiences visuelles

A

• Accès aux aides visuelles
• Référence pour examen
• Port de lunette et les bonne!
• L'attribution AT mais, AT= manifestation visible de l'incapacité
○ Effet : difficulté d'acceptation des AT

Enseignement et support
Les personnes ne comprennent pas ce qu’elles voient
• Enseignement sur la déficience visuelle pour être en contrôle de leur quotidien
Adaptation psychologique de la perte visuelle
• Support
• 30% de cette clientèle souffre de dépression

Développement de la vision excentrique
• Apprendre à utiliser une région saine de leur rétine (apprendre à regarder à côté de ce qu’elles veut voir)
• Critères pour que ce soit efficace
• pas tout le monde

45
Q

Effet du choix de cible d’intervention (E ou P/O) avec clientèle avec déficience visuelle

A

Intervention sur Environnement physique
• ↓ de généralisation à d’autres env.
○ Ex. Situation de handicap lorsqu’elle n’est pas chez elle
• Confiné à environnement connu non-dynamique= Isolement
• Stigmatisation par les autres

Intervention sur Personne ou sur Occupation
• Changement de routine ou d’habitude = pas facile
• Pas toujours possible (capacités d’apprentissages)
• Demande connaissances plus spécialisées (exemples dans les prochaines diapositives)

46
Q

C’est quoi la déficience visuelle

A
  1. Dégénérescence maculaire liée à l’âge : DMLA
    ○ 1ère cause d’incapacité visuelle chez les personnes > 50 ans.
    ○ Partout où le regard se pose, la personne ne voit pas bien
    § Tache vide ou opaque (qui « bouge »
    § Scotome : perte de sensibilité de la rétine
    ○ Distorsion de l’image
    § lignes droites semblent ondulées ou pliées
    § Sensibilité à l’éblouissement
47
Q

Identifier des élément du profil occupationnel en milieu hospitalier pouvant prédire des évènements deplorable à domicile ou une ré-hospitalisation

A

o Les performances cognitives seraient un prédicteur majeur de la capacité à effectuer des activités quotidiennes complexes.
§ Activités nécessitant plusieurs étapes et actions séquentielles, telles que l’utilisation du téléphone et gestion des médicaments, chez les PA avec ou sans déficience cognitive diagnostiquée
§ Les résultats démontrent que les PA qui comptent sur les autres pour gérer leurs médicaments en raison de déficits cognitifs sont plus susceptibles d’être réadmis à l’hôpital que les personnes qui gèrent leurs propres médicaments.

○ Un diagnostic de TNC soutient l’association entre la dépendance dans les AVQ et une réadmission

○ Le manque d’association entre la mobilité baignoire/douche et les taux de réadmission soutient l’hypothèse que les personnes ayant des déficits physiques mais des performances cognitives intactes ont moins de risques d’être réadmis dans les mois suivant la sortie.

○L’efficacité dans l’exécution des activités quotidiennes (c.-à-d. qualité et processus observé pendant la performance) pourraient être associés avec la survenue de blessures dans les mois suivant le congé suivant l’hospitalisation.
○ PA qui sont généralement indépendants et actifs sont plus susceptibles de s’engager dans des activités présentant un risque plus élevé de blessure (par exemple, rénover leur maison, marchant sur un terrain accidenté) que les personnes moins indépendantes qui ne s’engagent pas dans des activités aussi risquées.

○ Le score de handicap dans le domaine de la communication (parler-l’ouïe, la vue et l’ouïe) obtenues à domicile sont prédictives de la réadmission (15 à 32 % plus susceptibles d’être réadmis)
○ Un soutien social limité est associé à une plus grand probabilité d’être admis à l’hôpital