Identifie 5 facteurs de risque de développement d’une MPOC.
A
Tabagisme
ATCD familiaux d’emphysème pulmonaire (déficit en alpha-1 antitrypsine)
Pollution
Infections respiratoires en bas âge
Exposition
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Q
Quel est le critère temps du diagnostic de la bronchite chronique ?
A
Toux productive plus de 3 mois par année, pendant 2 ans consécutifs
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3
Q
La respiration avec les lèvres pincées est associée :
a. À la bronchite chronique b. À l’emphysème
A
b. À l’emphysème
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4
Q
Le signe de “blue bloater” s’associe surtout à :
a. La bronchite chronique b. L’emphysème
A
a. La bronchite chronique
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5
Q
Quels sont les 2 symptômes cardinaux de la MPOC ?
A
Dyspnée
Intolérance à l’effort
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6
Q
À quelle classe de l’échelle de dyspnée du BMC associe-t-on la caractéristique suivante ?
“Le patient marche plus lentement que les individus du même âge sur une surface plane ou arrête pour reprendre son souffle lorsqu’il marche à son rythme sur une surface plane”
A
Grade 3
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7
Q
À quelle classe de l’échelle de dyspnée du BMC associe-t-on la caractéristique suivante ?
“Le patient arrête pour reprendre son souffle après avoir marché 100 mètres”
A
Grade 4
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8
Q
À quelle classe de l’échelle de dyspnée du BMC associe-t-on la caractéristique suivante ?
“Le patient est essoufflé à l’effort vigoureux”
A
Grade 1
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9
Q
CLP : La présence de clubbing chez un individu porteur d’une MPOC devrait faire rechercher la présence d’un _________________________.
A
Cancer du poumon
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10
Q
L’hyperinflation pulmonaire est plus marquée :
a. Dans la bronchite chronique b. Dans l’emphysème
A
b. Dans l’emphysème
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11
Q
Vrai ou Faux. La DLCO sera affectée tant en bronchite chronique qu’en emphysème.
A
Faux. Normale en bronchite chronique
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12
Q
Quelle est la valeur du VEMS en présence d’un MPOC sévère ?
A
VEMS entre 30 et 50%
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13
Q
Quelle est la valeur du VEMS/CVF en présence :
a. D’une MPOC légère b. D’une MPOC modérée c. D’une MPOC sévère
A
a. Inférieur à 0.7 b. Inférieur à 0.7 c. Inférieur à 0.7
Ce n’est pas le VEMS/CVF qui permet de classifier la sévérité de la MPOC, mais bien le VEMS seul.
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14
Q
La présence de tympanisme à la percussion est généralement associée à :
a. La bronchite chronique b. L’emphysème
A
b. L’emphysème
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15
Q
L’obésité est généralement associée à :
a. La bronchite chronique b. L’emphysème
A
a. La bronchite chronique
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16
Q
La respiration à lèvres pincées est surtout associée à :
a. La bronchite chronique b. L’emphysème
A
b. L’emphysème
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17
Q
La présence de crépitants à l’auscultation est surtout associée à :
a. La bronchite chronique b. L’emphysème
A
a. La bronchite chronique
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18
Q
Quels sont les 3 principaux critères diagnostics de l’EAMPOC ?
A
Aggravation de la dyspnée
Augmentation du volume des expectorations
Augmentation de la purulence des expectorations
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19
Q
Un patient est essoufflé en s’habillant. À quel grade du BMC se situe-t-il ?
A
Grade 5
20
Q
Parmi les éléments suivants, lequel n’est pas une complication de l’emphysème ?
a. Ostéoporose b. Cancer du poumon c. Polycythémie d. Dysfonction musculaire périphérique e. Coeur pulmonaire
A
c. Polycythémie
Il s’agit d’une complication de la bronchite chronique et non de l’emphysème.
21
Q
Parmi les éléments suivants, lequel n’est pas une complication de la bronchite chronique ?
a. Cachexie b. Surinfection virale c. Hypertension pulmonaire par congestion d. Dépression e. Pneumothorax
A
e. Pneumothorax
Il s’agit d’une complication de l’emphysème et non de la bronchite chronique.
22
Q
Quels sont les 3 principaux pathogènes impliqués dans les EAMPOC simples ?
A
Haemophilus influenzae
Moraxella catrrahalis
Streptococcus pneumoniae
23
Q
Quels sont les 4 éléments qui permettent d’orienter le diagnostic vers une EAMPOC simple plutôt qu’une EAMPOC complexe ?
A
VEMS supérieur à 50%
Moins de 65 ans
1 exacerbation
Aucune comorbidité
24
Q
QSJ : Anomalie morphologique pulmonaire caractérisée par l’augmentation du volume des espaces aériens distaux secondairement à la destruction des parois alvéolaires avec perte du tissu de soutien.
A
Emphysème
25
Q
Vrai ou Faux. Comme l’emphysème se définit par la présence d’une destruction des parois alvéolaires, il n’est pas nécessairement accompagné d’obstruction bronchique.
A
Vrai
26
Q
Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?
a. On considère que la MPOC se développe chez environ 15% des fumeurs.
b. Une histoire d’infection virale en bas âge augmente le risque de développer la MPOC.
c. La présence d’hyperréactivité bronchique augente le risque de développer la MPOC.
d. Un excès en alpha-1 antitrypsine augmente le risque de développer la MPOC.
A
d est faux (déficit en alpha-1-antitrypsine)
27
Q
CLP : Dans la recherche des complications de la MPOC, la _____________________ inexpliquée indique la présence d’une cachexie respiratoire et un mauvaise pronostic.
A
Perte de poids
28
Q
À quel sous-type de MPOC fait référence le “pink puffer” ?
A
Emphysème
29
Q
Les fumeurs et les anciens fumeurs de 40 ans devraient être soumis à une spirométrie afin de confirmer le diagnostic de MPOC s’ils répondent “oui” à une question sur 5. Quelles sont ces 5 questions ?
A
Toussez-vous régulièrement ?
Expectorez-vous régulièrement ?
Êtes-vous essouflé, même légèrement, lorsque vous accomplissez des tâches simples ?
Votre respiration est-elle sifflante à l’effort ou pendant la nuit ?
Contractez-vous souvent des rhumes qui persistent plus longtemps que chez les gens de votre entourage ?
30
Q
Un patient présente un VEMS à 65% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Modéré
31
Q
Un patient présente un VEMS à 78% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Modéré
32
Q
Un patient présente un VEMS à 82% et un VEMS/CVF à 0.68. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Léger
33
Q
Un patient présente un VEMS à 25 et un VEMS/CVF à 0.63. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Très sévère
34
Q
Un patient présente un VEMS à 45% et un VEMS/CVF à 0.59. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Sévère
35
Q
Un patient présente un VEMS à 75% et un VEMS/CVF à 0.72. À quel stade de MPOC est-il ?
A
Il n’est pas MPOC
36
Q
Dans quel contexte une gazométrie artérielle devait-elle être effectuée chez un patient MPOC ?
A
Chez les patients dont le VEMS est très abaissé (moins de 40% de lavaleur prédite) si l’oxymétrie révèle qu’il y a réduction de la saturation du sang artériel en oxygène, ou s’il y a des signes cliniques d’hypoxémie sévère ou d’IC droite.
37
Q
Vrai ou Faux. Une spirométrie normale permet d’exclure la présence d’une MPOC.
A
Vrai
38
Q
M. St-Jean, âgé de 56 ans, se présente à votre bureau aujourd’hui pour son rendez-vous. Vous êtes son nouveau médecin de famille. Il ne présente pas de troubles de santé particulier et ne prend pas de médicament de façon régulière. Il a une allergie à la pénicilline (qui s’était présentée sous forme de rash généralisé sur tout le corps il y a une dizaine d’années).
Au niveau de ses habitudes de vie, il vous mentionne être fumeur : il fume 1 paquet par jour depuis l’âge de 20 ans. Il vous dit aussi avoir un antécédent d’alcoolisme, qui a débuté lors des ses études à l’université. Il est maintenant sobre depuis près de 6 ans. Il travaille comme mécanicien dans une usine.
Il vient vous voir considérant qu’il se sent plus essoufflé depuis quelques temps, principalement lorsqu’il s’active. Il était capable auparavant de faire de la marche rapide avec sa femme pendant une longue période, mais maintenant, il est toujours en mesure de le faire un peu mais il s’essouffle beaucoup plus rapidement.Il vous mentionne également tousser fréquemment, effet qu’il attribue à la cigarette.
B. Vous obtenez le résultat suivant à la spirométrie : VEMS à 75% et VEMS/CVF à 0.66. Est-ce que M. St-Jean est MPOC ? Si oui, quel est le stade de sa maladie ?
C. M. St-Jean vous mentionne avoir souffert d’une pneumonie il y a environ 2 mois, condition pour laquelle il avait reçu un traitement antibiotique. Vous avez accès à la radiographie pulmonaire qui avait été fait à ce moment et vous objectivez que M. St-Jean semble présenter une bronchite chronique puisque :
Il y a une hyperinflation marquée justifiée par une augmentation de la distance entre les côtes et l’abaissement important du diaphragme.
Il y a une augmentation de la trame trachéo-bronchique.
Il y a présence de bulles d’airs importantes au niveau du parenchyme pulmonaire.
Il y a une augmentation du volume desveines pulmonaires.
D. Parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels seraient les moins susceptibles d’être retrouvés chez M. St-Jean considérant qu’il souffre de bronchite chronique ?
F. Vous remettez à votre patient la prescription en pièce-jointe (voir image). Le pharmacien de M. St-Jean vous contacte en vous disant qu’il aimerait avoir des précisions sur le choix de traitement que vous avez fait pour M. St-Jean.. il ne semble pas être d’accord avec le choix de traitement qui a été fait. A-t-il raison de remettre en doute votre choix thérapeutique ?
G. Quelques jours après avoir posé le diagnostic de M. St-Jean, sa femme vous contacte par téléphone. Étant une ancienne infirmière retraitée, elle est bien consciente que la vaccination pourrait s’avérer utile chez M. St-Jean. Quel plan de vaccination proposez-vous, considérant qu’il a déjà reçu son vaccin contre la COVID-19 ?
H. Quels sont les 4 critères d’éligibilité à un programme de réadaptation respiratoire ? Est-ce que M. St-Jean serait candidat à un programme de réadaptation respiratoire ?
Environ la moitié des EAMPOC sont de nature infectieuse virale ou bactérienne.
La présence de 3 critères d’EAMPOC (soient l’aggravation de la dyspnée, l’apparition de fièvre et l’augmentation de la purulence des expectorations) représente une EAMPOC de type 1.
Un patient atteint de MPOC sévère souffre en moyenne de 2 à 3 EAMPOC par année.
Les patients présentant un VEMS plus faible ont des EAMPOC de façon plus fréquente.
K. M. St-Jean souffre d’une EAMPOC quelques mois après vous avoir rencontré pour son diagnostic. Dites l’utilité/dans quel contexte les tests suivants seront effectués :
L. Quel traitement sera à priviléger chez M. St-Jean dans un contexte d’EAMPOC, considérant qu’aucune purulence n’a été objectivé dans ses expectorations?
Augmenter la prise de son Ventolin
Prescription de Théophylline per os 50 mg DIE x 7 jours, puis 25 mg DIE x 7 jours
Prescription de Doxycycline 100 mg BID x 7 jours
Prescription de Prednisone per os à faible dose (5 mg) x 7 jours
F. Oui! En effet, le patient ne semble pas avoir souffert d’EAMPOC pour l’instant et la prise d’un CCS n’est donc pas un traitement de première intention. Considérant qu’il s’agit d’une MPOC jugée modérée, la prise d’un BACA PRN (Ventolin) ave un LAMA ou un LABA serait plus judicieuse pour commencer.
Dyspnée augmentée malgré un traitement pharmacologique adéquat
Absence de contre-indication à l’exercice
Considérant que M. St-Jean est au début de son traitement pharmacologiue, il est difficile de dire si son traitement est adéquat ou non. De façon générale, il serait préférable d’attendre de voir l’impact que la médication aura sur M. St-Jean avant de débuter la réadaptation respiratoire.
Hypoxémie sévère nécessitant un supplément en oxygène temporaire
Acidose respiratoire aigue (pH inférieur à 7.35)
Niveau de conscience altéré
Support à domicile inadéquat et retour à domicile périlleux
39
Q
On a fait il y a 3 ans un diagnostic d’emphysème très sévère chez M. Côté. Il a déjà participé à un programme de réadaptation respiratoire dont il a bénéficié. Il ne se sent toutefois plus capable d’être aussi actif qu’il ne l’était il y a un an. Après quelques exacerbations de sa maladie, il a développé un hypoxémie chronique. Il reçoit donc une oxygénothérapie à long terme depuis 3 mois.
En tant qu’omnipraticien, quelles sont les 2 raisons pour lesquelles il est recommandé de référer un patient ayant des EAMPOC fréquentes à un spécialiste ?
A
Rechercher des germes inhabituels
Exclure la présence de bronchiectasies
41
Q
En tant qu’omnipraticien, quelle raison devrait nous pousser à référer un patient de moins de 40 ans ayant des symptômes/signes de MPOCà un spécialiste ?
A
Afin d’éliminer la possibilité d’un déficit en alpha-1 antitrypsine
42
Q
Vrai ou Faux. Les patients MPOC avec des symptômes de coeur droit devrait être référés à un spécialiste.
A
Vrai
43
Q
Vrai ou Faux. Une hématocrite de plus de 55% est l’un des critères justifiant l’usage de la réadaptation respiratoire chez un patient.
A
Faux. Pour justifier l’usage de l’oxygénothérapie
44
Q
Vrai ou Faux. Une capacité à l’exercice diminuée est l’un des 4 critères d’éligibilité à la réadaptation respiratoire en MPOC.
A
Vrai
45
Q
Dites si les EAMPOC survenant chez les patients suivants sont simples ou complexes :
a. VEMS à 55%
b. ATB au cours des 3 derniers mois
c. Patient sous Prednisone PO chronique
d. Personne de 70ans
e. Personne de 80 ans
f. Patient IC
g. Patient sous oxygénothérapie à domicile
Parmi les traitements suivants, lequel n’est pas un premier choix pour un patient en EAMPOC simple ?
a. Doxycycline
b. Macrolide
c. Amoxicilline/clavulanate
d. TMP-SMX
A
1.
Simple : a
Complexe : b - c - d - e - f - g
c. Amoxicilline clavulanate
46
Q
Parmi les éléments suivants, lequel n’a pas été démontré efficace pour diminuer les risques d’EAMPOC ?
a. Vaccination antigrippale
b. Éducation et plan d’action
c. Utilisation régulière de bronchodilatateurs à courte action
d. Utilisation régulière d’une combinaison de stéroïdes inhalés et d’une BALA.
A
c. Utilisation régulière de bronchodilatateurs à courte action (plutôt à longue action)