Module 9: Les victimes d'agressions sexuelles Flashcards
Vrai ou Faux?
L’agression sexuelle est le crime le plus dénoncé.
Faux
Dans la majorité des cas, les victimes se taisent pour plusieurs raisons: elles ont peur d’être blâmées de ce qui s’est produit, elles ont peur des représailles, peur des conséquences pour l’agresseur qui est bien souvent un proche, elles veulent effacer le souvenir, elles ont peu confiance dans le système judiciaire…
Vrai ou Faux?
Plus jeune est la victime au moment de l’agression sexuelle, plus forte est la probabilité que son agresseur soit un parent ou une connaissance.
Vrai
Vrai ou Faux?
L’ensemble des victimes d’agression sexuelle souffrent de graves difficultés émotionnelles et physiques qui les empêchent de fonctionner dans la société.
Faux
Entre 20 et 44% des victimes d’abus sexuels sont résilientes. La résilience est l’habileté de la personne à retrouver son niveau d’adaptation antérieur (ou même un niveau supérieur) après avoir subi un stress.
Vrai ou Faux?
Parmi les personnes toxicomanes, on retrouve davantage de victimes d’abus sexuel que dans la population générale.
Vrai
Expliquez un des mythes spécifiques aux agressions sexuelles envers les hommes, qui empêchent souvent ces derniers de dénoncer.
1-Mythe de l’autonomie masculine: les hommes sont forts et capables de se défendre; si j’ai été victime, je ne suis pas un homme.
2-Mythe de l’homosexualité: si un homme a été attiré par moi, c’est que je suis efféminé ou homosexuel.
Mythe de la contamination: les garçons victimes deviennent des abuseurs. Peur d’être identifié abuseur potentiel.
3-Mythe de l’initiation sexuelle: un homme ne peut pas ne pas vouloir de sexe. L’activité sexuelle est difficilement perçue comme un abus, surtout si le garçon a eu une érection ou du plaisir, ou que l’abuseur était une femme sexuellement mûre.
4-Mythe de l’innocence féminine: une femme ne peut pas abuser d’un enfant, encore moins si elle en est la mère. Double standard pour évaluer les gestes d’un homme/d’une femme.
Quel est l’élément central de la définition de l’agression sexuelle? Autrement dit, qu’est-ce qui permet de déterminer s’il y a agression sexuelle ou non?
L’absence de consentement libre et éclairé. N’oubliez pas que l’âge du consentement sexuel est maintenant de 16 ans au Québec. De plus, on ne peut considérer qu’une personne intoxiquée a donné son consentement.
Nommez 4 caractéristiques des personnes toxicomanes ayant vécu un abus sexuel, comparativement aux personnes toxicomanes qui n’ont pas été abusées.
Elles ont commencé à consommer à un plus jeune âge, donc consomment depuis plus longtemps,
consomment une plus grande variété de substances, ont fait davantage d’overdoses, présentent plus de comorbidité (dépression, tentatives de suicide), ont plus de troubles de santé physique, ont un moins bon fonctionnement social, ont plus d’antécédents d’impulsivité, sont plus sujets à la prostitution, aux arrestations et à la violence au sein du couple, ont un niveau d’éducation et un revenu annuel inférieur et vivent plus souvent seules.
Expliquez 2 des impacts possibles du vécu d’abus sexuel sur le processus de thérapie pour abus de substances?
Taux d’abandon de la thérapie plus élevé; Taux d’abstinence post-traitement plus bas; Rechutent plus rapidement après le traitement; Persistent à consommer plus d’une substance, consomment en plus grande quantité; Un an après la fin du traitement: plus de difficultés sur les plans psychologique, médical, familial, légal et de l’emploi. Le retour de symptômes lorsque la substance servait d’automédication, la plus grande méfiance qui nuit à l’alliance thérapeutique et le soutien social moindre qui peut nuire au rétablissement.
Les victimes d’abus sexuel utilisent des stratégies d’adaptation (de coping) suite à l’événement. Quelles sont les stratégies qui semblent être néfastes à long terme?
Les stratégies d’évitement, soit le déni, la minimisation, la fuite et la dissociation.
Face à une personne qui a été victime d’abus sexuel, il peut être tentant de l’inciter à dénoncer son agresseur. Nous savons toutefois que le fait de dénoncer ne garantit pas le mieux-être de la victime par la suite. Quelles sont les variables reliées à la dénonciation qui auront un impact sur le niveau d’adaptation de la victime?
Le choix conscient de révéler: le fait de décider pour soi-même est très important dans le processus de guérison d’une victime qui n’a pas eu de pouvoir lors de l’abus.
La réponse reçue à la révélation: le fait d’être crue et supportée par des proches fait toute la différence dans le rétablissement de la victime.
Suite à une agression, les victimes cherchent à répondre à la question « Pourquoi moi? ».
On peut classer leur réponse selon qu’il s’agit d’une attribution interne ou externe. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez s’il s’agit d’une attribution interne ou externe.
-Mon père était un alcoolique. C’est quand il buvait qu’il cherchait à me faire des attouchements.
Externe
Suite à une agression, les victimes cherchent à répondre à la question « Pourquoi moi? ».
On peut classer leur réponse selon qu’il s’agit d’une attribution interne ou externe. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez s’il s’agit d’une attribution interne ou externe.
-Mon entraîneur de sport a abusé de moi. Il m’a choisi parce que j’étais efféminé.
Interne
Suite à une agression, les victimes cherchent à répondre à la question « Pourquoi moi? ».
On peut classer leur réponse selon qu’il s’agit d’une attribution interne ou externe. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez s’il s’agit d’une attribution interne ou externe.
-C’était un gros party. J’ai pas réalisé ce qui se passait, j’avais consommé pas mal.
Interne
Suite à une agression, les victimes cherchent à répondre à la question « Pourquoi moi? ».
On peut classer leur réponse selon qu’il s’agit d’une attribution interne ou externe. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez s’il s’agit d’une attribution interne ou externe.
-Je pense que mère s’est servie de moi pour obtenir l’affection qu’elle n’avait plus de mon père.
Externe
Suite à une agression, les victimes cherchent à répondre à la question « Pourquoi moi? ».
On peut classer leur réponse selon qu’il s’agit d’une attribution interne ou externe. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez s’il s’agit d’une attribution interne ou externe.
-C’est arrivé parce que Dieu a voulu me punir.
Interne