Module 9 Flashcards

1
Q

contexte (Nutrition et promotion de la santé)

A
  • Une bonne nutrition est l’un des principaux déterminants de la santé et contribue de manière significative à la réduction des maladies chroniques.
  • Les principaux facteurs de risque responsables de la menace mondiale des
    maladies chroniques non transmissibles sont une mauvaise alimentation et un comportement sédentaire.
  • La nutrition est passée d’une focalisation principale sur les nutriments nécessaires à l’alimentation des populations à son rôle dans la promotion de la santé et la prévention des maladies.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Promouvoir une alimentation saine

A
  • Les maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, le
    cancer, les maladies respiratoires, le diabète et l’obésité, sont responsables
    de 70 % des décès dans le monde, soit une augmentation de 7 % par
    rapport à 2008
  • Les facteurs liés au mode de vie sont à l’origine d’un grand nombre de
    maladies chroniques.
  • Une alimentation saine est essentielle pour les enfants et les adolescents,
    car les habitudes alimentaires qui se développent pendant ces années ont
    tendance à persister tout au long de la vie.
  • Les mauvaises habitudes alimentaires et la diminution de l’activité physique
    conduisent au surpoids et à l’obésité.
  • Plusieurs facteurs complexes influencent les choix alimentaires, ce qui complique la promotion réussie des habitudes alimentaires.
  • Les décideurs politiques et les experts en promotion de la santé
    reconnaissent la nécessité de changements à l’échelle de la population et à plusieurs niveaux, fondés sur des approches transdisciplinaires et culturellement pertinentes qui ciblent les individus, les communautés,
    l’environnement alimentaire et l’industrie alimentaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Facteurs génétiques et biologiques influençant le comportement alimentaire

A
  • Des recherches sont en cours pour comprendre les mécanismes
    génétiques et cellulaires qui régulent l’équilibre énergétique et les
    événements qui convergent et aboutissent à l’obésité.
  • Les comportements alimentaires sont régulés par de multiples hormones et
    gènes spécifiques
  • On estime que l’hérédité explique de 30% à 70 % des variations de la
    sensibilité à l’obésité
  • Les changements biologiques liés au vieillissement ont un effet marqué sur
    le comportement alimentaire.
  • Une perte progressive des papilles gustatives sur la partie antérieure de la
    langue se produit avec l’âge, ce qui entraîne une diminution de la
    sensibilité aux goûts sucrés et salés.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Facteurs influençant le comportement alimentaire

A
  • Une alimentation saine est la pierre angulaire d’une bonne santé.
  • Les facteurs qui influencent les comportements alimentaires sont d’ordre
    génétique-biologique, psychologique, socio-économique, culturel,
    environnemental et de politique de santé.
  • Des stratégies efficaces pour modifier les habitudes alimentaires nécessitent une compréhension et une gestion de ces facteurs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Facteurs psychologiques influençant le comportement alimentaire

A
  • Les comportements humains les plus courants sont manger et boire, ainsi
    que faire des choix associés à ces comportements. Ces comportements
    sont déterminés par de nombreux facteurs, y compris des déterminants
    psychologiques individuels.
  • Les facteurs individuels qui influencent l’alimentation, la boisson et les choix alimentaires doivent être pris en compte pour que les pratiques
    nutritionnelles saines deviennent une réalité.
  • Les émotions affectives (dépression, faible estime de soi et manque de
    contrôle personnel sur les exigences de la vie) et négatives (colère,
    frustration, peur et insécurité) influencent les pratiques nutritionnelles. Les deux peuvent avoir un effet positif ou négatif sur le comportement alimentaire, entraînant une diminution de l’apport alimentaire chez certains individus et une augmentation chez d’autres
  • Les habitudes constituent un autre déterminant important du
    comportement alimentaire.
  • Les personnes peuvent devenir psychologiquement dépendantes aux
    conséquences de comportements habituels
  • Cependant, comme les habitudes sont le résultat de la répétition de
    comportements, de nouvelles habitudes, comme une alimentation saine, peuvent se former parce que les comportements alimentaires sont
    répétitifs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Facteurs socioéconomiques et culturels influençant le comportement alimentaire

A
  • Les facteurs socioéconomiques et culturels jouent un rôle prépondérant dans les comportements alimentaires et la nutrition. Les individus évoluent dans un contexte social et culturel qui façonne leurs comportements alimentaires.
  • La relation entre le statut socioéconomique et le recours à la restauration rapide suggère une raison possible pour des niveaux plus élevés d’obésité chez les individus
    de faible statut socio-économique
  • Le manque de temps libre et les horaires de travail plus longs influencent les habitudes de restauration rapide
  • Les facteurs culturels contribuent aux tendances de l’obésité chez les enfants et les jeunes dans de nombreuses populations minoritaires.
  • La culture peut également avoir des attitudes différentes concernant la taille et la forme du corps.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

facteurs environnementaux influençant le comportement alimentaire (environnment obésogènes)

A
  • La préférence pour les régimes alimentaires malsains et les grandes portions est
    influencée entre autres par la publicité et l’environnement alimentaire. il est bien connu que les environnements alimentaires et nutritionnels contribuent à l’obésité.
  • Les environnements alimentaires comprennent les sources alimentaires disponibles et les facteurs auxquels les individus sont exposés dans l’environnement, tels que les aliments sains ou la mauvaise alimentation, le prix des aliments et le marketing alimentaire.
  • Les environnements obésogènes sont tous les environnements, opportunités et conditions qui favorisent l’obésité chez les individus et les populations
  • Les facteurs sociaux, politiques et économiques influencent l’exposition aux environnements obésogènes.
  • Les environnements alimentaires obésogènes comprennent les sources
    d’alimentation à domicile et hors domicile, telles que les cafés, les épiceries, les plats à emporter et les magasins de proximité.
  • L’environnement du quartier est souvent un facteur de promotion de l’obésité. Les quartiers obésogènes découragent l’activité physique en raison de l’absence de parcs urbains et d’espaces verts, de l’absence de
    sentiers de promenade ou de trottoirs, de la diminution du nombre de grands marchés de détail et de marchés de produits frais, et d’une plus forte concentration de petites épiceries, de magasins de proximité et de restauration rapide.
  • Les quartiers dotés de sentiers pédestres, de trottoirs bien entretenus et d’installations récréatives abordables, ainsi que l’accès aux supermarchés et aux magasins d’aliments frais, favorisent des modes de vie sains.
  • Les choix alimentaires sains dépendent de l’accessibilité, de la disponibilité
    et du prix des aliments sains.
  • La répartition géographique des supermarchés n’est peut-être qu’un
    facteur parmi d’autres dans l’achat d’aliments sains, car les caractéristiques socio-économiques, en particulier le revenu et l’éducation, influencent la qualité des achats alimentaires
  • Le coût de la nourriture est une considération cruciale pour certaines
    familles.
  • L’une des responsabilités importantes des infirmières/infirmiers qui fournissent des conseils nutritionnels à des populations diverses est d’aider les familles à identifier des options alimentaires peu coûteuses, faciles à préparer et à la portée de leur budget.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Facteurs liés à la politique de santé influençant le comportement alimentaire

A
  • La responsabilité individuelle dans le choix des aliments et des
    habitudes alimentaires, associée à des politiques fondées sur la
    science et communiquées au public, contribue à l’acceptation des
    changements recommandés sur la base de données probantes.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Besoins nutritionnels tout au long de la vie

A

Nourrissons et enfants
- Un apport calorique adéquat en nutriments est essentiel pour favoriser une croissance et un développement appropriés.
- Les habitudes alimentaires des jeunes enfants sont profondément influencées par la préparation des aliments et les comportements alimentaires de la famille.
- Des choix alimentaires et des portions appropriés à la maison et au restaurant sont importants pour développer des habitudes alimentaires saines.
Adolescents
- L’adolescence est une période de changements biologiques et sociaux.
- La dénutrition ralentit la croissance en taille et en poids et peut retarder la
puberté

Adultes
- De nombreux comportements et habitudes alimentaires des jeunes et des adultes d’âge moyen se développent durant l’enfance et l’adolescence.
- L’âge adulte, qu’il s’agisse de jeunes adultes ou d’adultes d’âge moyen, est source de stress lié à la famille, à la carrière et aux responsabilités de la vie.
- Il est essentiel de maintenir ou d’améliorer des habitudes alimentaires saines à l’âge adulte, car les décisions en matière de santé prises durant cette période influencent grandement la qualité de vie des personnes âgées
Personnes âgées
- De nombreuses personnes âgées sautent des repas et excluent des catégories entières d’aliments de leur régime alimentaire en raison d’une diminution de l’appétit, de courses peu fréquentes, d’un manque d’intérêt pour la cuisine et de leurs difficultés à mâcher et à avaler.
- Des personnes âgées prennent des compléments alimentaires; les infirmières/infirmiers sont encouragé-e-s à examiner les résultats des recherches actuelles sur les compléments alimentaires afin de conseiller les personnes âgées sur leur sécurité.
- La nutrition fait partie intégrante de la qualité de vie, en particulier pour les personnes âgées, et constitue donc une priorité pour les infirmière qui prodiguent des soins à ce groupe d’âge

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Stratégies visant à promouvoir un changement de
régime alimentaire

A
  • Les stratégies visant à promouvoir des changements dans les habitudes alimentaires: Améliorer l’accès à l’information, à l’éducation et aux conseils en matière de nutrition, ainsi
    qu’à des aliments sains, dans tous les contextes et pour tous les groupes de population. Renforcer le lien entre la nutrition et l’activité physique pour promouvoir une vie saine.
  • cinq recommandations: 1) Consommez moins de calories; 2) Mangez plus de légumes, de fruits et de céréales complètes; 3) Mangez des graisses saines, comme les
    noix, l’huile d’olive, les avocats et le saumon; 4) Consommez moins de sucre raffiné; 5) Bougez
    plus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Stratégies pour maintenir le poids recommandé

A
  • Le maintien du poids est nécessaire tout au long de la vie pour prévenir ou réduire les problèmes de santé associés au surpoids et à l’obésité et contribuer à une vie saine.
  • Le surpoids et l’obésité résultent d’un déséquilibre énergétique dû à une alimentation trop riche en calories et à une activité physique insuffisante.
  • Les stratégies visant à promouvoir de saines habitudes alimentaires et l’activité physique sont entre autres: Choisissez des aliments pauvres en graisses nocives pour la santé. Apprenez à préparer ses plats préférés de manière plus saine. Apprenez à reconnaître et à contrôler les signaux environnementaux qui augmentent le désir de manger. Pratiquez une activité physique d’intensité modérée pendant 30 minutes par jour ou 150 minutes par semaine. Faites une promenade au lieu de regarder la télévision. Faites attention à ce que vous mangez.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Stratégies visant à promouvoir des changements
alimentaires dans diverses populations (culture)

A
  • Promouvoir des changements alimentaires au sein de diverses populations
    nécessite une compréhension de l’influence de la culture sur les habitudes
    alimentaires.
  • Des facteurs incluent: Comprendre les croyances culturelles sur la relation
    entre l’alimentation et la santé; Reconnaître comment les pratiques de
    consommation alimentaire contribuent à l’identité culturelle.
  • Dans toutes les cultures, les aliments symbolisent l’héritage et l’identité d’un
    groupe et jouent un rôle important dans les célébrations, les rites de
    passage et les pratiques religieuses.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Stratégies pour initier un programme de réduction du
poids

A
  • L’objectif principal des changements alimentaires pour les personnes en
    surpoids et obèses est de modifier les habitudes alimentaires afin de réduire
    leur poids.
  • Une autre stratégie consiste à se concentrer sur ce qui motive un individu à
    changer ses mauvaises habitudes alimentaires pour des habitudes
    alimentaires saines.
  • Une motivation élevée, l’efficacité personnelle, l’autocontrôle, une image
    corporelle positive et la retenue alimentaire sont des facteurs prédictifs du contrôle du poids et représentent des cibles d’intervention pour les
    populations en surpoids et obèses.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Interventions pour modifier les habitudes alimentaires

A
  • Les interventions fondées sur des données probantes issues de la recherche
    enrichissent les connaissances en nutrition et sont plus susceptibles de
    réussir à modifier les habitudes alimentaires.
  • Les interventions fondées sur des données probantes se déroulent dans des environnements tels que les foyers, les écoles, les centres de garde
    d’enfants et les lieux de travail.
  • Les stratégies efficaces visant à modifier les comportements alimentaires des enfants se heurtent à de nombreux obstacles, notamment le manque de motivation et de soutien de la famille, les coûts et le manque de temps des parents pour s’engager à modifier leurs habitudes alimentaires et leurs comportements en matière d’activité physique.
  • Le soutien des parents est essentiel au changement de comportement, car
    ils achètent et planifient les repas, préparent la nourriture et donnent
    l’exemple de comportements favorables à la santé ou non.
  • Lors de la planification d’interventions diététiques pour les adultes, il est
    important de prendre en compte la capacité de l’individu à intégrer des
    changements alimentaires dans sa routine quotidienne.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Rôle de la technologie dans la conception des
interventions (nutrition)

A
  • Les applications de nutrition, de gestion du poids et d’activité physique sont les plus populaires
  • Les applications ont le potentiel de toucher un grand nombre de
    personnes, en offrant des possibilités de suivi du régime alimentaire avec
    des informations personnalisées, de suivi des comportements, d’auto-
    surveillance et de disponibilité d’une communauté de supporters et de
    réseaux sociaux.
  • Bien que certains avantages à court terme aient été signalés, les bénéfices
    des applications de perte de poids sur les changements à long terme des
    comportements nutritionnels sont encore inconnus
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Considérations pour la pratique infirmière (nutrition)

A
  • Le public s’attend à ce que tous les professionnels de la santé soient en
    bonne santé et qu’ils donnent l’exemple en adoptant des habitudes
    alimentaires et d’exercice positives.
  • La surveillance de la santé nutritionnelle des individus, des familles et de la
    communauté est la responsabilité partagée de tous les membres de
    l’équipe de soins de santé.
  • Le conseil et l’éducation en matière d’alimentation saine devraient être
    une composante centrale de la pratique infirmière.
  • Certains infirmiers/infirmières font part de leur manque de temps et/ou de
    connaissances pour pouvoir discuter de la nutrition et de régime
    alimentaire avec leurs clients/patients
  • La priorité devrait être donnée à l’apprentissage sur la manière d’aborder ces sujets pour aider les clients/patients à adopter des habitudes alimentaires plus saines et à atteindre leurs objectifs nutritionnels.
  • Les sites Web sur la nutrition sont facilement accessibles aux
    infirmières/infirmiers pour leur permettre d’apprendre ou de mettre à jour leurs connaissances sur les interventions fondées sur des données
    probantes et les directives diététiques.
  • Les infirmières/infirmières peuvent également s’associer aux dirigeants des
    écoles, des entreprises, des communautés et aux décideurs politiques pour améliorer les choix alimentaires.
  • La participation aux activités communautaires et législatives pour
    promouvoir la santé nutritionnelle de tous est la responsabilité de tous les
    professionnels de la santé.
16
Q

contexte (Gestion du stress et promotion de la santé)

A
  • Le stress est un problème important qui doit être abordé par toutes
    les infirmières/infirmiers et tous les professionnels de la santé.
  • L’approche personnelle des infirmières/infirmiers en matière de
    réduction du stress et de pratiques de gestion du stress contribue à
    leur propre santé mentale et leur permet de promouvoir des
    réponses saines au stress chez leurs clients/patients.
17
Q

La réponse au stress

A
  • Les individus réagissent différemment au stress. Certains sont capables de
    s’adapter au stress, tandis que d’autres le perçoivent comme une menace.
  • Le stress cumulatif peut potentiellement prédire les risques de nombreuses maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et
    le cancer
  • Causes du stress psychologique: économie, préoccupations financières,
    travail, relations, responsabilités familiales, problèmes de santé personnels et familiaux
  • Les personnes en bonne santé qui bénéficient d’un réseau de soutien sont
    résilientes et capables de gérer efficacement les facteurs de stress. Dans la société moderne, le stress a tendance à provenir principalement de
    menaces psychologiques plutôt que physiques
  • Symptômes du stress: irritabilité, anxiété, manque d’intérêt/motivation, mal de tête, tristesse, fatigue
  • Tout le monde est confronté au stress. Certaines personnes y font face plus efficacement et se remettent plus rapidement d’événements stressants.
  • Parmi les nombreux événements de la vie qui affectent les individus, aucun
    n’est plus répandu que le stress et les problèmes de santé liés au stress
18
Q

Stress et santé

A
  • Le stress est associé à une diminution de la satisfaction de vie, au
    développement de troubles mentaux et d’autres maladies chroniques, y
    compris les maladies cardiovasculaires, la lombalgie, les maux de tête, etc.
  • Le stress induit des comportements présentant un risque tels que le
    tabagisme, l’inactivité physique, la suralimentation et l’abus de drogues et
    d’alcool
  • L’exposition au stress et aux expériences négatives de la vie (solitude, pauvreté, insécurité financière) peut avoir des conséquences néfastes et entraîner une mauvaise santé et des maladies. La nature des relations interpersonnelles peut également être préjudiciable à la santé
19
Q

Le stress tout au long de la vie - enfants

A
  • L’enfance est une période critique caractérisée par une vulnérabilité croissante
    aux facteurs de stress.
  • Les enfants subissent du stress et développent des schémas d’adaptation très tôt dans leur vie qui deviennent souvent des schémas d’adaptation à vie.
  • L’estime de soi, les caractéristiques de la personnalité (tempérament), le genre, le soutien social, l’éducation des enfants par les parents, les expériences stressantes antérieures et la maladie sont quelques-uns des facteurs liés au stress chez les enfants
  • Les facteurs de stress identifiés par les enfants comprennent : la maladie, la période d’inactivité, la solitude, les conflits familiaux fréquents, l’insécurité économique, la pression pour obtenir de bonnes notes, le sentiment d’être
    exclu, l’intimidation et la violence
  • La majorité des enfants ont une résilience qui leur permet de surmonter l’adversité malgré les principaux facteurs de stress personnels et environnementaux
20
Q

Le stress tout au long de la vie - adolescents

A
  • Les adolescents vivent de nombreuses situations stressantes.
  • Les facteurs de stress les plus courants à l’adolescence sont les changements liés à la croissance et au développement, les problèmes familiaux, tels que les disputes et la négligence, les relations avec les pairs au début et au milieu de l’adolescence, et les problèmes de résultats scolaires chez les jeunes en âge de fréquenter l’école secondaire
  • Un stress élevé au début de l’adolescence est associé à une série de
    comportements à risque tels que le tabagisme, l’abus d’alcool, etc.
  • Les signes avant-coureurs des troubles liés au stress peuvent être subtils et nécessitent une observation attentive de la part des parents, des amis et des professionnels de la santé.
  • Les signes avant-coureurs sont le temps excessif passé seul, la colère, la perte d’appétit, les changements dans les habitudes de sommeil, l’irritabilité persistante, les changements dans les résultats scolaires et l’utilisation excessive de l’écran au détriment des contacts sociaux en face à face
21
Q

Le stress tout au long de la vie - jeune adulte et adulte d’âge moyen

A
  • Les stress souvent subis par les jeunes adultes sont liés à l’établissement
    d’une carrière et de relations à long terme, à la fondation d’une famille et à
    l’éducation des enfants.
  • Les jeunes adultes aspirent à créer un sentiment d’identité personnelle en
    tant qu’adulte indépendant, mais interdépendant
22
Q

Le stress tout au long de la vie - personnes âgées

A
  • Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables aux événements négatifs de la vie, comme le décès d’un conjoint, le décès de membres proches de la famille et d’amis, une blessure personnelle ou une maladie, un changement de situation financière, et la retraite.
  • Une diminution de l’acuité sensorielle, de la dextérité et de la force, ainsi que la perte de souplesse peuvent être à l’origine de frustrations et de limitations dans l’accomplissement des activités de la vie quotidienne
  • les données montrent que la capacité à gérer les facteurs de stress s’améliore avec l’âge. Par rapport aux groupes d’âge plus jeunes, les adultes plus âgés sont plus susceptibles d’être disposés à faire des compromis et à ajuster leurs attentes. Ils déclarent également être prêts à exprimer leurs sentiments, ce qui peut contribuer à une vie plus saine et plus satisfaisante.
23
Q

Approches de la gestion du stress (rôle infirmier)

A
  • Les infirmières/infirmiers occupent des postes clés pour identifier les personnes et les familles qui ne parviennent pas à faire face efficacement à la situation de stress.
  • L’observation, l’écoute active et le soutien à la prise de décision permettent aux infirmières/infirmiers d’aider les clients/patients à identifier les facteurs de stress et à identifier des stratégies pour gérer ces facteurs.
  • Les résultats de l’évaluation permettent à l’infirmière/infirmier de structurer des interventions appropriées et/ou d’orienter les clients/patients vers d’autres services afin de les aider à gérer les facteurs de stress avant que des effets néfastes sur la santé ne surviennent.
24
Q

Stratégies visant à réduire la fréquence des
situations génératrices de stress

A

Changer l’environnement
- En général, la première ligne de défense consiste à modifier l’environnement pour
réduire l’incidence des facteurs de stress.
- Bien que le changement d’environnement soit l’approche la plus proactive pour minimiser la fréquence des situations stressantes, il peut s’agir de la stratégie la plus difficile à mettre en œuvre. Par exemple, un changement d’emploi peut être
nécessaire pour modifier l’environnement.
- Lorsqu’il n’est pas possible de modifier l’environnement, les ressources d’adaptation
individuelles et familiales doivent entrer en jeu pour réinterpréter le stress comme un
défi et accroître la résilience.

Éviter les changements excessifs
- Pendant les périodes de changements importants dans la vie, il est essentiel d’éviter les changements supplémentaires inutiles. Par exemple, le report d’un déménagement géographique ou d’une grossesse peut être nécessaire si un membre de la famille est atteint d’une maladie.
- Les tensions créées par de multiples changements sont synergiques.
- Le report permet d’éviter de devoir procéder à de multiples ajustements à un moment donné.
- Durant les périodes de stress modéré ou élevé, tout changement de mode de vie entrepris doit être volontaire et constituer un défi plutôt qu’une menace pour le
client/patient.
- Par exemple, l’apprentissage d’une nouvelle activité ou d’un nouveau sport peut fournir une distraction pour contrebalancer un stress potentiellement négatif.

S’entraîner à la gestion du temps
- Le manque de temps est une raison fréquemment invoquée pour ne pas participer à des activités de promotion de la santé. Les compétences en gestion du temps
aideront donc à réduire cette barrière.
- La gestion du temps commence par identifier la manière dont le temps est utilisé et par hiérarchiser les objectifs.
- Une source fréquente de stress est l’engagement excessif envers les autres ou les attentes irréalistes envers soi-même.
- La surcharge de temps peut être évitée en apprenant à dire « non » aux demandes des autres qui sont irréalistes ou peu prioritaires pour soi-même ou la famille.
- D’autres stratégies de gestion du temps consistent à apprendre à établir des priorités et à équilibrer les loisirs en famille et le travail.

25
Q

Stratégies pour augmenter la résistance au
stress

A
  • Le conditionnement physique et psychologique augmente la résistance au stress.
  • Le conditionnement physique pour la résistance au stress encourage des
    comportements favorables à la santé, tels qu’une activité physique régulière et une bonne alimentation.
  • Le conditionnement psychologique favorise des états mentaux sains, tels qu’une estime de soi positive, l’efficacité personnelle, l’affirmation de soi et des ressources d’adaptation adéquates.
26
Q

Approches conventionnelles pour gérer le stress

A
  • Les médicaments peuvent constituer une option appropriée à court terme, lorsqu’un trouble aigu et grave lié au stress nécessite un soulagement immédiat.
  • Cependant, l’utilisation à long terme entraîne souvent des effets secondaires indésirables et un risque de dépendance psychologique et/ou physiologique.
  • Les médicaments peuvent être efficaces temporairement en conjonction avec
    d’autres stratégies, mais la thérapie médicamenteuse seule n’est pas susceptible d’être efficace à long terme.
27
Q

Rôle des nouvelles technologies dans la gestion du stress

A
  • Les « thérapies électroniques » pourraient contribuer réduire les coûts de traitement, la stigmatisation, les frais de déplacement et la charge de travail des professionnels de la santé mentale
  • Les applications d’e-thérapie sur le web et les smartphones se développent rapidement, avec peu de contrôle, de normalisation ou d’évaluation de l’efficacité.
    La recherche doit se pencher sur ces questions afin que ces traitements en ligne soient sûrs et efficaces pour gérer le stress et d’autres problèmes de santé mentale
28
Q

Considérations pour la pratique infirmière (gestion stress)

A
  • Les personnes qui subissent les mêmes facteurs de stress réagissent souvent différemment.
  • Les maladies liées au stress sont très courantes et nécessitent des interventions ou des orientations appropriées pour aider les clients/patients à gérer le stress avant qu’il ne se traduise par de graves problèmes de santé mentale.
  • Le développement d’interventions spécifiques est nécessaire car les enfants, les adolescents, les jeunes adultes et les adultes âgés utilisent des stratégies d’adaptation différentes. La connaissance de ces différences permet à l’infirmière/l’infirmier d’intervenir au bon moment et avec la stratégie appropriée pour réduire le stress.
  • Bien que les interventions de gestion du stress fassent partie du champ d’action de l’infirmière/l’infirmier, il peut s’avérer nécessaire d’acquérir une expertise supplémentaire en
    travaillant avec des prestataires expérimentés, en s’inscrivant à des cours ou à des séminaires et en mettant en pratique les nouvelles compétences requises.
  • Il est important pour les professionnels de la santé de se tenir au courant des dernières
    pratiques fondées sur des données probantes.
29
Q

les types de diètes, leurs spécificités et éléments compatibles

A
  • faible en glucides: Accent sur la restriction des amidons raffinés et des sucres ajoutés en particulier
  • faible en gras/végétarien: L’accent est mis sur les aliments végétaux directement issus de la nature; éviter les graisses nocives.
  • faible indice glycémique: Restriction des féculents, sucres ajoutés ; apport élevé en fibres.
  • Méditerranéen: Aliments directement issus de la nature ; principalement des plantes ; l’accent est mis sur les huiles saines, notamment les huiles monoinsaturées.
  • Balancée: Minimisation des aliments hautement transformés et riches en énergie; l’accent sur les aliments sains
    en quantité modérée.
  • Paléolithique: Minimisation des aliments transformés. L’accent est mis sur les aliments végétaux naturels et les viandes maigres.
  • éléments compatibles: Amidons raffinés limités, sucres ajoutés, aliments transformés; consommation limitée de certaines graisses; l’accent est mis sur les aliments végétaux entiers, avec ou sans viandes maigres, poisson, volaille et fruits de mer.