Module 8 Flashcards
contexte (Interventions pour la prévention et la promotion de la
santé, Activité physique et promotion de la santé)
- Certaines opportunités courantes de promotion de la santé visent à aborder les risques pour la santé associés aux comportements des individus en matière de santé. Les principaux facteurs de risque comportementaux sont la cigarette, le tabagisme, l’obésité, la consommation d’alcool, l’inactivité physique et la consommation de moins de cinq portions de fruits et légumes par jour
- Une activité physique (AP)régulière est essentielle pour mener une vie saine,
énergique et productive. - Des changements sont nécessaires à tous les niveaux pour inverser le mode de vie sédentaire croissant et l’augmentation de l’obésité, en intégrant l’activité
physique dans la vie quotidienne - Le maintien d’une activité physique régulière dépend de la motivation
personnelle et sociale dans l’environnement quotidien. - La famille, les pairs et la communauté jouent un rôle important dans la
promotion d’un mode de vie actif. - Plusieurs personnes comptent sur les écoles ou les lieux de travail pour créer
des programmes qui les aideront à atteindre leurs objectifs en matière
d’activité physique. - La prévalence du surpoids et de l’obésité chez les enfants, les adolescents et les adultes est due à la génétique, à des situations de stress élevé, à des influences environnementales et principalement à des comportements en
matière d’alimentation et d’activité physique
Bienfaits de l’activité physique pour la santé
- Prévenir les maladies chroniques comme le cancer, l’hypertension, les
maladies du cœur, le diabète de type 2 - Améliorer la santé des os
- Maintenir une bonne santé mentale
- Réduire le stress
Risques potentiels de l’activité physique (et comment les éviter)
- L’activité physique (AP) d’intensité modérée est associée à un risque très faible d’événements indésirables.
- Une approche d’intensité vigoureuse en matière d’activité physique peut
aggraver les problèmes de santé existants et exposer les individus, en particulier les personnes âgées, à des risques d’effets indésirables. - Les personnes âgées de plus de 50 ans ou souffrant d’une maladie
chronique telle que l’obésité, le diabète ou une maladie cardiovasculaire doivent faire l’objet d’une évaluation médicale avant de commencer à pratiquer une activité physique régulière. - Les personnes souffrant d’une maladie cardiovasculaire ou d’autres affections chroniques doivent éviter toute activité à des niveaux physiologiquement intenables ou entraînant des symptômes indésirables.
- Les recommandations pour l’évaluation préexercice chez les personnes âgées atteintes d’une maladie cardiovasculaire chronique diagnostiquée comprennent un test d’effort, des antécédents médicaux, un examen physique et des conseils comportementaux
- Le risque de blessure musculo-squelettique augmente avec la quantité totale d’activité physique. Un programme d’augmentation progressive de l’activité physique, mettant l’accent sur une activité modérée pour les personnes âgées, produit des avantages qui dépassent de loin les risques potentiels.
- Un échauffement et une récupération appropriés sont importants pour toute
activité physique. Avant une activité physique, l’échauffement est important pour augmenter le flux sanguin vers le cœur et les muscles squelettiques, améliorer l’oxygénation des tissus et accroître la souplesse des muscles. - L’échauffement comprend des activités telles que la marche lente, des exercices pour les jambes ou des pompes contre le mur.
- La période d’échauffement doit durer environ 7 à 10 minutes et être suivie
immédiatement d’une activité physique modérée ou vigoureuse. - Une période de récupération est essentielle après une activité physique. Il est important de prendre le temps de récupérer, pendant 5 à 10 minutes, après une activité physique, car celle-ci augmente la fréquence cardiaque, la
pression sanguine/ tension artérielle, la température corporelle et la présence
d’acide lactique dans les muscles.
Prescrire une AP pour obtenir des effets bénéfiques sur la
santé
- Pour obtenir des effets bénéfiques sur la santé, il est essentiel de pratiquer une activité physique régulière à des niveaux moyens et élevés. Cette activité contribue à améliorer la qualité de vie.
- 4 niveaux: inactif, faible, moyen et élevé.
- Un faible niveau d’activité physique correspond à une activité de moins de 150 minutes (2 heures et 30 minutes) par semaine.
- Une activité physique moyenne correspond à une plage de 150 à 300 minutes
d’activité physique d’intensité modérée par semaine. - Un niveau élevé d’activité physique correspond à plus de 300 minutes d’activité
d’intensité modérée par semaine - L’intensité (la difficulté/la force), la fréquence (la répétition) et la durée (le temps) constituent toutes la prescription de l’exercice. Toutefois, en ce qui concerne les
bénéfices pour la santé, la quantité totale d’activité (minutes d’activité physique d’intensité modérée) est plus importante que n’importe quelle composante - Les infirmières/infirmiers conseillent régulièrement les clients sur l’activité physique et peuvent être impliqué-e-s dans l’élaboration d’un programme d’exercice.
Promouvoir l’AP tout au long de la vie
- La prise de conscience que de nombreux facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, y.c. l’obésité, l’hypertension et l’hypercholestérolémie, se
manifestent dès la petite enfance a renforcé l’intérêt pour les modèles/schémas
d’activité physique tout au long de la vie - En outre, parmi les principaux facteurs de risque modifiables des maladies coronariennes (taux de cholestérol élevé, tabagisme, hypertension et
inactivité), l’inactivité physique est la plus répandue tout au long de la vie. - Les habitudes d’activité physique qui commencent tôt dans la vie sont
susceptibles de persister dans le temps. Il est plus facile de développer des habitudes positives en matière d’AP dès le début de la vie que de modifier
des comportements malsains une fois qu’ils sont établis. - Des activités telles que se stationner à une certaine distance de sa
destination, prendre les escaliers plutôt que les ascenseurs et les escaliers
roulants, se rendre à pied au travail ou à l’école et en revenir, et marcher à
l’heure du déjeuner ou après l’école ou le travail sont des moyens d’intégrer
des activités physiques dans la vie quotidienne.
Barrières à l’AP personnes âgées
- Les barrières à l’AP sont des considérations importantes pour les personnes âgées.
- Bien que les exigences professionnelles et familiales puissent diminuer avec l’âge, la commodité des installations, le coût, les possibilités d’interaction avec les autres, la crainte d’une maladie ou d’une blessure, d’un handicap ou d’une déficience sensorielle deviennent plus importants.
- Les inquiétudes liées à des problèmes de santé existants peuvent être un frein
supplémentaire à un mode de vie actif. - Les obstacles environnementaux tels que les conditions météorologiques
(températures extrêmes, précipitations), la présence ou la qualité des trottoirs et
le manque d’endroits où s’asseoir et se reposer pendant la marche sont des
préoccupations des personnes âgées. - Certaines personnes âgées ont également des idées fausses sur l’AP, pensant qu’elle peut être mauvaise pour la santé.
- S’attaquer aux barrières en intégrant une composante éducative aux programmes d’activité physique peut accroître la participation. L’accent devrait être mis sur la réduction de la sédentarité et l’augmentation de l’activité modérée; les activités vigoureuses devraient être limitées à des
personnes âgées sélectionnées ayant une bonne condition physique. - Les adultes inactifs et les adultes souffrant de maladies chroniques doivent consulter leur prestataire de soins de santé qui évaluera leurs capacités et recommandera le niveau de participation à l’AP
- Les adultes inactifs doivent commencer très lentement et augmenter leur activité progressivement sur une période de plusieurs mois.
- Si une personne âgée souffrant d’une maladie chronique n’est pas en mesure d’atteindre l’objectif de 150 minutes par semaine, même 60 minutes d’activité d’intensité modérée auront des effets bénéfiques sur la santé. Les activités d’échauffement et de récupération sont extrêmement importantes.
Stratégies pour surmonter les barrières à l’AP
Manque de temps
- Identifiez au moins trois plages horaires de 30 minutes que vous pourriez utiliser pour faire de l’AP.
- Ajoutez de l’AP à votre routine quotidienne.
- Choisissez des activités nécessitant un minimum de temps, comme la marche, le jogging ou la montée d’escaliers.
Influence sociale
- Expliquez votre intérêt pour l’activité physique à vos amis et à votre famille. Demandez-leur de soutenir vos efforts.
- Invitez vos amis et votre famille à faire de l’exercice avec vous. Planifier des activités sociales impliquant de l’exercice.
- Développez de nouvelles amitiés avec des personnes physiquement actives.
Manque d’énergie
- Programmez une AP à des moments de la journée ou de la semaine où vous vous sentez plein d’énergie.
- Convainquez-vous que si vous vous donnez une chance, l’AP augmentera votre niveau d’énergie, puis essayez
Manque de motivation
- Planifiez à l’avance. Intégrer l’AP à votre emploi du temps quotidien ou hebdomadaire et inscrivez-la sur votre calendrier.
- Invitez un(e) ami(e) à faire régulièrement de
l’exercice avec vous et notez-le sur vos deux
calendriers.
- Rejoignez un groupe ou un cours d’exercice
physique.
Peur de se blesser
- Apprenez à vous échauffer et à récupérer pour éviter les blessures.
- Apprenez à faire de l’exercice de manière
appropriée en fonction de votre âge, de votre
niveau de forme/condition physique, de votre
niveau de compétence et de votre état de santé.
- Choisissez des activités comportant un minimum de risques
Manque de compétences
- Choisissez des activités ne nécessitant pas de nouvelles compétences, telles que la marche, la montée d’escaliers ou le jogging.
- Suivez un cours pour développer de nouvelles compétences.
Manque de ressources
- Sélectionnez des activités qui nécessitent un minimum d’installations ou d’équipements, comme la marche, le
jogging, le saut à la corde.
- Identifiez les ressources peu coûteuses et pratiques disponibles dans votre communauté.
Conditions météorologiques
- Développez un ensemble d’activités régulières qui sont toujours disponibles quelle que soit la météo (cyclisme en
salle, danse aérobique, natation en salle, montée d’escaliers, saut à la corde, etc.).
Voyage
- Mettez une corde à sauter dans votre valise et sautez à la corde.
- Séjournez dans des endroits avec piscine ou installations sportive.
Obligations familiales
- Échangez du temps de garde d’enfants avec un ami, un voisin ou un membre de la famille qui a également de jeunes enfants.
- Faire de l’exercice avec les enfants.
Années de retraite
- Considérez votre retraite comme une opportunité de devenir plus actif plutôt que moins.
- Apprenez une nouvelle compétence qui vous a toujours intéressé.
- Maintenant que vous avez du temps, faites de l’AP régulière une partie de votre quotidien
Promouvoir l’AP chez les personnes en situation de
handicap
- L’inactivité physique est particulièrement répandue chez les personnes handicapées.
- L’activité physique peut améliorer la capacité fonctionnelle, réduire les affections secondaires telles que l’obésité, l’hypertension et les escarres, offrir des possibilités de loisirs et améliorer la qualité de vie globale des
personnes handicapées.
L’environnement bâti et l’AP
- L’activité physique est le comportement de santé qui dépend le plus du lieu.
- Les environnements propices à l’activité physique sont un sous-ensemble
des environnements physiques, qui englobent l’environnement naturel et
l’environnement bâti. - Les lieux entravent ou facilitent la pratique d’une AP en fonction de la
présence ou de l’absence d’infrastructures de soutien ; en d’autres termes,
certains lieux sont propices à l’activité physique, et d’autres non. - Les environnements bâtis comprennent tous les espaces, bâtiments et
objets créés ou modifiés par l’homme, tels que les maisons, les écoles, les
lieux de travail, les parcs et les systèmes de transport. - Les environnements bâtis des quartiers influencent les comportements en
matière d’AP. - L’AP modérée est plus élevée dans les quartiers à forte marchabilité que
dans les quartiers à faible marchabilité. La marchabilité désigne la
capacité des individus à se rendre à pied à des destinations proches. - Les variables environnementales des quartiers qui favorisent l’AP sont le
type de logement, les commerces à distance de marche, les arrêts de
transport en commun à 10-15 minutes du domicile, les trottoirs, les
installations cyclables dans les quartiers ou à proximité, les installations de
loisirs/récréatives à faible coût et le faible taux de criminalité. - La présence de trottoirs dans la plupart des rues d’un quartier est un facteur
prédictif important de l’AP. En revanche, les quartiers peu sûrs constituent
des obstacles à l’activité physique. - Les données probantes soutiennent qu’il existe un lien entre les
infrastructures pour les piétons et les cyclistes dans les quartiers et la sécurité
des piétons. - Plusieurs secteurs jouent un rôle dans la promotion de l’AP au sein de la
communauté. Les préoccupations relatives à la criminalité et à la sécurité
concernent les forces de l’ordre. Les urbanistes jouent un rôle majeur dans
la conception de communautés favorables à l’AP, et le secteur des
transports joue un rôle dans la construction de chemins piétonniers et de pistes cyclables, pour se rendre à pied ou à vélo à l’école ou au travail, ou
pour des activités de loisirs. Les services des parcs et des loisirs sont
également impliqués pour faciliter l’accès aux installations récréatives et
aux terrains de jeux pour tous.
L’environnement bâti et l’AP – le modèle socio-
écologique
- Les chercheurs, les praticiens et les décideurs politiques reconnaissent la
valeur de l’attention portée aux facteurs de l’environnement social et
physique qui influencent le mode de vie et ont mis en œuvre des
approches, telles que les modèles socio-écologiques, pour guider les
interventions de promotion de la santé et les initiatives politiques. - Les modèles écologiques se sont avérés utiles pour guider les interventions
en matière d’AP. - L’adoption d’une approche socio-écologique peut aider à explorer avec
les gens les différents facteurs qui influencent leur santé et leurs choix en
matière de santé. - Depuis les premiers travaux de Bronfenbrenner, le modèle socio-écologique a
été développé et élargi dans le domaine des soins de santé et des services
sociaux - Le modèle est composé de plusieurs niveaux: Individuel (âge, éducation, revenu), Relationnel (influence des pairs, partenaires et de la famille), Communautaire incluant l’environnement physique (résidences et lieux de travail), Socioculturel (pratiques de santé, économie), Société et politiques publiques (éducation et politique sociale)
- Il est particulièrement utile pour conceptualiser les facteurs qui influencent la
santé et le bien-être des personnes lors des interventions.
Le modèle socio-écologique et la pratique infirmière
- En tant qu’infirmières/infirmiers, nous savons considérer la personne dans
son ensemble plutôt que de nous concentrer uniquement sur ses besoins
en matière de santé, et le modèle socio-écologique soutient une
approche plus approfondie pour explorer la situation des personnes,
identifier les expériences de vie qui ont eu une influence sur elles et des
aspects qui ont actuellement un impact sur leur santé et leur bien-être. - Comme vous pouvez le constater, ce ne sont pas seulement les facteurs
biologiques et interpersonnels qui ont un impact sur la personne, mais aussi
les facteurs sociaux, économiques, environnementaux et politiques
Interventions en matière d’AP pour diverses populations
- Certains groupes de population p.ex. les personnes de statut socio-économique
faible affichent les niveaux les plus bas d’AP régulière et sont les plus vulnérables aux
maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires et le diabète - Les personnes ayant un statut socio-économique faible ont moins de temps libre et
d’énergie pour faire de l’exercice, un accès limité à des lieux sûrs et abordables pour
faire de l’exercice, moins de soutien pour une AP régulière, et sont exposées à des
conditions de vie plus stressantes. - Vivre dans des quartiers pauvres est associé à la dépression, à l’anxiété, à la colère
et à l’apathie, ce qui entraîne une augmentation du stress et de l’inactivité physique - Les facteurs culturels influencent l’AP dans diverses populations. Les cultures ne sont
pas homogènes et il existe des différences entre les sous-groupes en termes de
langue, de revenu, d’éducation et d’acculturation.
Technologie et promotion de l’AP
- La disponibilité des applications de santé et de remise en forme pour la
technologie mobile, y compris les applications d’AP, continue
d’augmenter. - Des applications d’AP sont intégrées dans les appareils mobiles, y compris
les smartphones, les tablettes et des dispositifs de suivi portés sur soi, afin de
contribuer à motiver les individus à devenir physiquement actifs. - Ces applications peuvent également être utilisées pour fixer des objectifs et
des rappels quotidiens d’activité physique. - Les technologies persuasives sont de plus en plus utilisées dans les
applications mobiles pour l’AP afin de motiver les utilisateurs à faire de
l’exercice - L’activité physique peut être encouragée chez les enfants et les
adolescents grâce à des jeux vidéo actifs qui offrent des moyens agréables
de faire de l’exercice - Les applications relatives à l’AP doivent faire l’objet d’une évaluation
continue de la qualité.
Les infirmières/infirmiers en tant que modèles de
comportement en matière d’AP
- Les infirmières/infirmiers, qui constituent le segment le plus important des
professions de santé, sont des professionnelles qualifiées qui sont
appréciées du public et de leurs collègues dans tous les domaines. - Ils possèdent les connaissances et les compétences nécessaires pour
promouvoir des activités de promotion de la santé pour leurs clients et pour
elles/eux-mêmes. - Les infirmières/infirmiers peuvent améliorer leur propre santé et celles de
leurs clients en promouvant la pratique d’une AP.
Considérations pour la pratique infirmière (Activité physique et promotion de la santé)
- La motivation pour changer ses habitudes et adopter des comportements sains nécessite un engagement et un désir de vivre une vie plus saine.
- En proposant des recommandations aux gens basées sur les données probantes, les infirmières/infirmiers jouent un rôle clé dans la promotion de l’AP.
- L’infirmière/infirmier réussit mieux à promouvoir un changement de comportement lorsque les activités sont adaptées aux individus ou aux groupes.
- Les infirmières/infirmiers peuvent utiliser les applications informatiques et mobiles
existantes pour adapter les programmes aux clients afin d’optimiser l’activité physique. - La collaboration avec les équipes et les systèmes de soins de santé est importante pour mettre en place des stratégies qui facilitent le conseil en matière d’activité physique régulière pour tous les clients.