Module 7 : Méthodes d'analyse des échantillons de bioaérosols Flashcards

1
Q

Nomme 4 limitations générales liées à l’analyse du contenu microbien d’échantillons.

A
  1. La nature des agents est grandement diversifiée.
  2. Difficile d’estimer la quantité totale de m-o dans des échantillons d’air.
  3. L’échantillonnage stress les m-o, ce qui diminue leur potentiel à croître en culture (déshydratation).
  4. Particules aérosolisées sont très densément formées et difficiles à dissocier.
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2
Q

Quels sont les effets néfastes de l’aérosolisation et de l’échantillonnage sur les m-o?

A

Déshydratation, stress qui diminue la viabilité, endommage les ¢ microbiennes (dommages membranaires) si le temps d’échantillonnage n’est pas adapté.

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3
Q

Que signifient les trous dans la méthode des trous positifs (impacteur d’Andersen 6 étages)?

A

trous = zones d’impaction.

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4
Q

Quel est la limite de la méthode des trous positifs (impacteur d’Andersen 6 étages)?

A

Trou négatif sur chaque étage.

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5
Q

Donne les caractéristiques de la méthode des trous positifs (impacteur d’Andersen 6 étages).

A
  • Méthode de correction des comptes pour les impacteurs à multi-jets (lors des impactions sur gélose).
  • Zone d’impaction présentant de la croissance est susceptible d’être issue de plusieurs UFC.
  • Cette méthode tient compte de la probabilité de superposition de plusieurs m-o sur une même zone d’impaction.
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6
Q

Nomme 3 analyses par biologie moléculaire.

A
  • Extraction de l’ADN
  • PCR terminal
  • PCR quantitatif
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7
Q

Comment peut-on identifier les bactéries?

A
  • Identification sommaire (ex : coloration de Gram).
  • Galeries d’identification (ex: galeries API, systèmes VITEK).
  • PCR + séquençage de l’ARNr 16S.
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8
Q

Comment peut-on identifier les moisissures?

A
  • Morphologie coloniale et microscopique.
  • Clés d’identification très simples ou complexes.
  • PCR + séquençage de l’ITS.
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9
Q

Que nécessitent l’analyse par biologie moléculaire?

A
  • L’extraction et la purification du matériel génétique
  • Amplification
  • Séquençage
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10
Q

Que permettent les analyses par biologie moléculaire?

A
  • Détection/quantification de gènes et de m-o.

- Caractérisation de la biodiversité en m-o des échantillons de bioaérosols.

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11
Q

Que permet le PCR terminal (analyse par biologie moléculaire)? Comment est-ce possible?

A
  • Permet, in vitro, de copier ou d’amplifier une séquence d’ADN précise suffisamment pour pouvoir la détecter.
  • Possible par une réaction en chaîne par polymérase.
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12
Q

Que permet le PCR quantitatif? Comment fait-on cela?

A
  • Permet de suivre la quantité d’ADN produite à chaque cycle et non pas seulement à la fin de la réaction PCR.
  • On doit fixer des substances fluorescentes, spécifiquement sur la séquence d’ADN recherchée ou non spécifiquement sur l’ADN double brin.
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13
Q

Qu’est-ce qui indique la présence de moisissures en analyse chimique?

A

L’ergostérol, les ß-D glucanes, les COVMs et les mycotoxines.

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14
Q

Qu’est-ce qui indique la présence de bactéries en analyse chimique?

A

Les acides gras hydroxylés et les acides muramiques.

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15
Q

Que permet l’analyse chimique?

A

La détection et la quantification de métabolites, de composantes structurales ou de toxines.

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16
Q

Quel est la limite de l’analyse chimique?

A

Méthodes habituellement peu sensibles et nécessitant des échantillons très chargés en m-o.

17
Q

Nomme 3 méthodes d’analyse chimique.

A

Chromatographie en phase gazeuse, chromatographie en phase liquide à haute performance et la spectrométrie de masse.

18
Q

Que permet la chromatographie en phase gazeuse? Pour quoi est-elle principalement utilisée?

A

De détecter les molécules contenues dans un échantillon très complexe. Principalement utilisée pour la détection de composés gazeux ou susceptibles d’être volatilisés.

19
Q

Que permet la chromatographie en phase liquide à haute performance?

A

Permet la détection de molécules composant un échantillon complexe en fonction de l’hydrophobicité des molécules.

20
Q

Que permet l’analyse chimique par spectrométrie de masse? Comment cela fonctionne?

A

Permet de détecter des molécules d’un échantillon complexe par mesure de la masse et de caractériser la structure chimique de celles-ci. Cette méthode sépare en phase gazeuses des molécules chargées (ions) en fonction du rapport masse/charge.

21
Q

Quel est la méthode d’analyse immunologique la plus utilisée? Que permet-elle? Comment fonctionne-t-elle?

A
  • L’ELISA
  • Permet de détecter la présence d’un Ag dans un échantillon environnemental par l’utilisation d’un ou de deux Ac. L’un est spécifique à l’Ag tandis que l’autre s’associe spécifiquement aux complexes immuns (Ag-Ac) et est couplé à une enzyme.
22
Q

Décrit l’analyse des endotoxines par l’essai LAL.

A
  • Quantification des endotoxines des bactéries à Gram négatif à partir d’un lysat d’amœbocytes de limule. - Coagulation en présence d’endotoxines.
23
Q

Décrit les 3 méthodes d’analyse des échantillons par culture.

A
  • Échantillonnage directement sur des milieux de culture solide (ajustement du temps d’échantillonnage, pas de dilution possible).
  • Échantillonnage dans une solution de collection (étalement, dilution possible).
  • Dilutions d’échantillons d’air avec un détergent (briser les agrégats, dilution par un facteur 10).
24
Q

Décrit l’analyse des échantillons par microscopie à fond clair. (ce qu’on peut observer)

A
  • Détection et identification de spores de moisissures et de grains de pollen.
  • Utilisation de guides visuels, nécessite une expertise.
25
Q

Décrit l’analyse des échantillons par microscopie photonique à contraste de phase.

A
  • Utilisé pour observer des bactéries à l’état frais (ex : observation de la motilité)
  • Observation des structures et des ornements à la surfaces des spores de moisissures.
  • Requiert un condensateur muni d’anneaux de phase et des objectifs compatibles.
26
Q

Décrit l’analyse des échantillons par microscopie photonique en fluorescence.

A
  • Basé sur l’émission de fluorescence par l’échantillon observé.
  • Possède un contraste important puisque seules les molécules d’intérêt marquée émettent de la lumière.
27
Q

Quels sont les limites de la microscopie à fluorescence?

A
  • L’auto fluorescence peut représenter une nuisance lors de l’analyse des bioaérosols en rendant l’échantillon non analysable.
  • Limitée par la diffraction de la lumière.
28
Q

Qu’est-ce que le FISH?

A

Marquage de séquences d’ADN ou d’ARN spécifiques de m-o par des brins d’ADN, des sondes, marqués par un fluorochrome.

29
Q

Que permet l’analyse par cytométrie en flux?

A

Permet l’analyse quantitative et qualitative de m-o, entraînés à grande vitesse par un flux liquide, dans le faisceau d’un laser.

30
Q

Comment fonctionne la cytométrie de flux?

A

Analyse “cellule par cellule” de la lumière et de la fluorescence diffusée par la cellule (donne des informations sur la grosseur et la structure).