Module 10 : aérovirologie Flashcards

1
Q

Les virus sont-ils des êtres vivants? Explique.

A

Non, car pas de reproduction autonome (parasite intracellulaire obligatoire) et un seul type d’acide nucléique. Pas d’enzymes pour produire de l’énergie. Par contre le concept est flou puisque ressemble beaucoup à la bactérie “Rickettsia”.

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2
Q

De quoi sont composés les virus généralement?

A
  • D’une molécule d’acide nucléique (ADN ou ARN) stabilisée par des nucléoprotéines.
  • Capside (coque de protéines)
  • Parfois une enveloppe.
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3
Q

Qu’est-ce qu’un virus?

A

Entité biologique, la plus abondante de la planète, nécessitant l’équipement enzymatique de cellules vivantes hôtes pour se multiplier. 10-400 nm

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4
Q

Comment nomme-t-on un virus extracellulaire? Les virus des bactéries?

A

Virion et bactériophages.

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5
Q

Décrit les virus eucaryotes.

A

Pas de queue hélicoïdale, la forme de la capside est à la base de différentes morphologies de ces virus.

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6
Q

Décrit les virus procaryotes.

A

Possèdent une tête icosaédrique composée de protéines virales liée ou non à une queue hélicoïdale (oui dans 96% des cas) à laquelle sont attachés des poils, une plaque basale et des fibres causales.

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7
Q

À quoi sert la queue hélicoïdale, contractile ou non, des bactériophages?

A

Permet l’injection de l’ADN du virus pour infecter l’hôte.

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8
Q

Le génome sous forme d’ADN est ____ brin, et le génome sous forme d’ARN est ____ brin.

A

Double, simple.

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9
Q

Quel est le plus petit virus connu? Quel est le plus gros virus connu et pourquoi est-il la seule exception?

A
  • Petit : virus delta (hépatite D)

- Gros : Mimivirus (400 nm), LA SEULE EXCEPTION CAR IL POSSÈDE DEUX TYPES D’ACIDES NUCLÉIQUES.

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10
Q

VRAI OU FAUX : les virus sont classés selon la phylogénétique.

A

Faux, selon pleins d’autres trucs.

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11
Q

Comment les virus sont-ils libérés dans l’environnement?

A

Lors de l’éclatement des cellules infectées.

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12
Q

Nomme 2 maladies infectieuses associées aux adénovirus.

A

Pharyngite et pneumonie.

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13
Q

Nomme une maladie infectieuse associée aux morbillivirus.

A

La rougeole.

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14
Q

Nomme une maladie infectieuse associée aux filovirus.

A

Fièvre Ébola.

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15
Q

Nomme une maladie infectieuse associée aux poliovirus.

A

Poliomyélite.

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16
Q

Quelle est la source la plus importante d’aérosols chargés en virus pathogènes pour les humains?

A

Les humains.

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17
Q

La modification du D.A des virus entraîne la modification de leur _______.

A

comportement.

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18
Q

VRAI OU FAUX : les dimensions du virus influent sur le D.A et le poids des particules aérosolisées.

A

FAUX, très peu d’influence. Pas d’association claire entre le potentiel infectieux des virus pathogènes et la grosseurs des particules les contenant.

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19
Q

Ou se déposent les particules plus grandes que 10 µm? Celles plus petites que 10 µm?

A
  • Dans les voies respiratoires supérieures.

- Dans les bronches, les bronchioles et les alvéoles.

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20
Q

Suite à l’aérosolisation, le D.A des aérosols est potentiellement augmenté par ________?

A

L’agrégation des particules générées.

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21
Q

VRAI OU FAUX : plusieurs virus peuvent être présents sur une même particule aérosolisé.

A

VRAI

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22
Q

Plus le D.A est grand, plus la vitesse de déposition ______?

A

Augmente.

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23
Q

Quel est l’objectif ultime du virus?

A

Se multiplier.

24
Q

Quels sont les facteurs qui permettent le maintien du potentiel infectieux des virus aérosolisés?

A
  • Présence de matière organique/inorganique
  • Grosseur des particules
  • Facteurs physico-chimiques (température, radiations UV, temps d’exposition, humidité relative…)
  • Impact des méthodes d’échantillonnage.
25
VRAI OU FAUX : L'ozone est moins néfaste pour les virus que pour les bactéries et les moisissures.
Faux, plus néfaste.
26
Quel est l'impact de l'humidité relative (facteur le plus étudié) sur le maintien du potentiel infectieux des virus aérosolisés? (supposition)
- Élevée : favorise les virus nus. | - Faible : favorise les virus enveloppés.
27
VRAI OU FAUX : le potentiel infectieux d'un virus peut être prédit en sachant la composition structurelle du dit virus.
Faux, impossible de prédire.
28
Les virus aéroportés peuvent se retrouver sur des particules de quelles grosseurs?
10 nm - 100 µm.
29
Le comportement des bioaérosols nanométriques est régit par quel mécanisme de déposition?
Diffusion (mouvement brownien).
30
Comment fonctionne les impacteurs pour l'échantillonnage? Est-ce que les résultats sont bons?
- Impacteurs accélèrent l'air et provoquent la collision des particules dans une solution ou dans une surface de collection. Les virus s'y déposent par impaction inertielle. - Résultats plus ou moins concluants : impacteurs sont plus efficaces pour la capture de grosses particules, ils n'ont pas été conçus pour l'échantillonnage des virus aérosolisés.
31
Quels impacteurs sont les plus utilisés lors de l'échantillonnage des virus? Quel est l'inconvénient de cette méthode?
- Les impacteurs liquides. | - Perte de l'infectivité des particules virales.
32
Quelles sont les caractéristiques du NIOSH bioaerosol sampler? (4)
- Impacteur par centrifugation à 3 étages (cyclone sec). - Répartition des bioaérosols selon leurs D.A. - Pas disponible commercialement. - Très prometteur pour détecter des virus respiratoires dans l'air.
33
Nomme les 4 types de filtres utilisés lors de la filtration.
- Filtres poreux. - Filtres fibreux. - Filtres de gélatine. - Filtres de PTFE.
34
Quel est la limite de la filtration, en général?
Les particules de 0,3 µm ne sont pas efficacement échantillonnées car l'interception et l'impaction les affectent très peu.
35
Décrit les filtres poreux et donne un exemple.
Pores de dimensions connus, ex : filtres de polycarbonate. Les bioaérosols plus gros que les pores sont échantillonnés efficacement.
36
Décrit les filtres fibreux et donne un exemple.
Permettent de recueillir des particules plus petites que les dimensions des pores. Ex : Filtres de polytetrafluoroéthylène (PTFE, téflon).
37
Décrit les filtres de gélatine.
Plus efficace pour préserver l'intégrité des particules virales, mais plus fragile à manipuler.
38
Dans quelles conditions les filtres PTFE sont-ils recommandés?
Si la conservation du pouvoir infection n'est pas nécessaire.
39
Le potentiel infectieux des virus est le mieux conservé par l'utilisation de filtres ______?
de gélatine.
40
Nomme la limite des filtres de gélatine. (2)
- Solubilisation dans des environnements très humides | - Se brisent dans des environnements secs.
41
Comment fonctionne les précipitateurs électrostatiques?
Particules sont chargées à l'entrée de l'appareil et se déposent par attraction électrostatique sur une surface de collection.
42
Quelle est la limite des précipitateurs électrostatiques?
Génération d'ozone dans des environnements très humides (toxique pour les humains et les virus)
43
Nomme 3 autres méthodes d'échantillonnage des virus.
- Écouvillonnage des surfaces (échantillonnage des particules virales sédimentées) - Échantillonnage par sédimentation (gravité) → déposition de grosses gouttelettes seulement sur la surface de collection. - Animaux sentinelles.
44
Nomme deux façons d'évaluer l'efficacité des échantillonneurs.
- Utilisation de traceurs (molécules radioactives ou fluorescentes). - Emploi de compteurs de particules en amont et en aval de l'échantillonneur.
45
Décrit l'utilisation des traceurs pour évaluer l'efficacité des échantillonneurs.
Co-aérosolisation des traceurs et des particules virales → formation de noyaux de gouttelettes contenant à la fois des traceurs et des particules virales. Permettent de capture des particules d'un D.A précis et d'échantillonner les virus sans affecter leur intégrité et leur infectivité.
46
Nomme deux façons d'analyser des échantillons de virus aérosolisés.
- La culture | - La biologie moléculaire
47
Nomme les caractéristiques de l'analyse des échantillons en culture. (5)
- La particule virale doit être intacte. - Mise en contact de la cellule hôte spécifique et de l'échantillon de bioaérosols. - La lyse des cellules indique la présence de virus intacts dans l'échantillon. - Virus sont ensuite directement comptés grâce à la microscopie électronique (technique des plaques). - Virus sont par la suite purifiés par centrifugation différentielle, par précipitation, par dénaturation ou par digestion.
48
VRAI OU FAUX : il n'existe pas d'amorces universelles permettant la détection par PCR de tous les virus présents dans les échantillons de bioaérosols.
VRAI, les virus ne partagent pas d'origine commune et ne possèdent pas de gène universel.
49
Explique comment analyser les échantillons de virus aérosolisés par biologie moléculaire. (2)
- D'abord, extraction et purification des acides nucléiques de l'échantillon (extraction de L'ADN ou de l'ARN total). - Puis détection et quantification par PCR des virus à l'aide d'amorces spécifiques.
50
Quel est le modèle de virus le plus utilisé depuis quelques années? Pourquoi?
Les bactériophages puisque ces derniers possèdent des structures similaires à celles des virus eucaryotes mais sont inoffensifs pour l'humain : s'attaquent exclusivement aux bactéries.
51
Quel modèle de bactériophages ont été les premiers utilisés? Quels sont ses caractéristiques.
- Les bactériophages de l'ordre de Caudovirales. - ADN double brin, capside non enveloppée - Queue (mais rend le bactériophage plus sensibles à l'échantillonnage).
52
Quels sont les désavantages de l'utilisation de bactériophage à queue?
- Bactériophages plus sensibles à l'échantillonnage | - Morphologie de ces bactériophages est peu semblable à celle des virus d'animaux.
53
Décrit le modèle de bactériophage MS2.
- ARN simple brin. - Très petite capside icosaédrique non enveloppée. - Pas de queue.
54
Décrit le modèle de bactériophage phiX174.
- ADN simple brin | - Utilisé afin de mimer le comportement de virus pathogènes très résistants.
55
Existe-il un modèle de virus parfait?
Non, puisque la réponse de chaque virus aux stress environnementaux est unique.