Module 11 : le bioterrorisme Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le bioterrorisme?

A

L’utilisation ou la menace de diffuser délibérément des virus, des bactéries, des champignons, des parasites ou des toxines en vues de rendre malade/tuer des vies humaines animales/végétales en l’absence de guerre déclarée.

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2
Q

Nomme des exemples de bioterrorisme. (7)

A
  • Assyriens : empoisonnement de puits ennemis avec des champignons.
  • Les Génois : Peste noire sur les villages entourés.
  • Amérindiens du Sud et la variole (couvertures).
  • Japon : Nourriture contaminée et aérosols biologiques d’anthrax et de la peste.
  • Britanniques : Bacillus anthracis sur une île en Écosse (48 ans de mise en quarantaine).
  • Grosse île (au Québec) : expériences sur l’anthrax
  • L’Iraq : aérosols comme l’anthrax, des toxines botuliques et de l’aflatoxine (Aspergillus flavus).
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3
Q

De nos jours, le bioterrorisme est l’œuvre de _______?

A

groupuscules et de sectes.

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4
Q

Donne deux exemples d’attaques bioterroristes effectuées par des sectes.

A

1- Secte des États-Unis (Oregon) : contamination de la nourriture d’un restaurant avec “Salmonella Typhimurium” afin d’influencer une élection locale.
2- Secte japonaise tente de se procurer le virus Ébola., ont aussi essayé de disséminer des spores de “Bacillus anthracis” lors du mariage du prince héritier. Utilisation d’un gaz sarin, une arme chimique, dans le métro de Tokyo.

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5
Q

Quelle est la limite de la production d’armes biologiques?

A

La production en grande quantité d’une arme biologique de qualité nécessite cependant des connaissances assez approfondies en microbiologie, en génétique et en biologie moléculaire (si les terroristes veulent apporter des modifications à la souche originale afin de la rendre plus virulente).

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6
Q

Nomme une attaque bioterroriste qui s’est produit aux États-Unis en septembre 2001.

A

Attaques à l’aide d’enveloppes contaminées avec “Bacillus anthracis”, lettres contenant des spores d’une souche très virulente de cette bactérie.

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7
Q

Qu’impliquent les progrès en génétique et en biologie moléculaire sur le bioterrorisme?

A

Ajoute à l’imprévisibilité d’une attaque puisque les bactéries sont plus dommageables et virulentes. Possible d’augmenter la virulence des bactéries déjà dangereuses ou de les modifier afin qu’elles ne soient pas reconnues par le système immunitaire.

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8
Q

Nomme les 3 classes des agents selon le CDC et explique les.

A
  • Classe A : Agents les plus dangereux, facilement transmissibles de personne à personne (facile à disséminer), sont associés à un haut taux de mortalité.
  • Classe B : regroupe les m-o modérément difficiles à disséminer et ayant un taux de mortalité de modéré à faible.
    Classe C : pathogènes émergents et facilement accessibles, pourraient avoir un impact important sur la santé des populations humaines, animales et végétales.
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9
Q

Décrit l’agent étiologique de la maladie du charbon, soit “Bacillus anthracis”.

A
  • Bactérie sporulante à Gram + présente entre autre dans les sols. Bactérie non motile et aérobie facultative. Possède différents facteurs de virulence codés sur deux plasmides (lui permettant d’échapper à la phagocytose) et deux toxines.
  • Spores produits lorsque la bactérie rencontre des conditions défavorables à sa croissance : constitue une façon de se mettre en dormance. Spores hautement résistantes et peuvent survivre des dizaines d’années dans le sol.
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10
Q

Décrit la maladie du charbon.

A

Zoonose qui se développe surtout chez les herbivores. - 3 formes de la maladie : charbon cutané, charbon gastrointestinal et charbon par inhalation.

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11
Q

Quelle forme de la maladie du charbon est la plus fréquente chez l’humain? À quoi est-elle dû?

A

Le charbon cutané (95% des infections). Due à l’entrée de spores de B. anthracis dans une blessure.

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12
Q

Décrit les étapes de l’infection par les spores de “Bacillus Anthracis”, ainsi que les symptômes apparents.

A

1- Spores germent en cellules à l’intérieur des macrophages.
2- Les bactéries sont libérées des macrophages et se multiplient dans le système lymphatique, entrent ensuite dans le système sanguin, septicémie.
3- Macule, puis des ulcérations entourées de vésicules. Le bouton se dessèche et se couvre ensuite d’une croûte noire de charbon.

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13
Q

Est-ce que la maladie du charbon est curable?

A
  • Localisée, oui.

- Généralisée par voie lymphatique, non car occasionne une septicémie mortelle.

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14
Q

À quoi est due le type de maladie du charbon gastro-intestinal? Qui sont les plus résistants à ce type? Quelles sont les symptômes?

A
  • Due à la consommation de viande contenant des spores.
  • Les carnivores sont plus résistants grâce à une acidité gastrique élevée.
  • Ulcère œsophagien ou oral, adénopathie lymphatique régionale.
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15
Q

Quelle forme de la maladie du charbon est la plus mortelle pour les humains? Quels sont les symptômes?

A
  • Le charbon-pulmonaire, mais que 5% des cas (taux de mortalité : 90-100%).
  • Syndrome grippal peu spécifique, insuffisance respiratoire grave, hypotension.
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16
Q

VRAI OU FAUX : la bacille du charbon n’est pas sensible aux antibiotiques.

A

Faux, sensible à divers antibiotiques. Ciproflaxine, doxycycline, mais les antibiotiques sont seulement efficaces contre la forme végétative de B. anthracis.

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17
Q

Pourquoi B. anthracis est-elle une bonne arme biologique? Donne un exemple.

A
  • Car ses spores sont très résistantes aux différents stress environnementaux. Peuvent être transportées sur de longues distances (jusqu’à 100 km).
  • L’ile Écossaise de Gruinard, spores sont demeurées viables pendant 36 ans.
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18
Q

De quelle maladie est responsable “Franscisella tularensis”, la bacille de Francis?

A

De la tularémie.

19
Q

Décrit l’agent étiologique de “Franscisella turalensis”.

A
  • Très petite coccobacille à Gram -, non-motile et aérobie.
  • Bactérie virulente lorsqu’entourée d’une capsule.
  • Lipides de la paroi cellulaire et ceux de la capside sont dans des proportions inhabituelles pour une Gram-.
  • Nature de ses acides gras est particulière.
  • Pas de spores mais bactérie résistante à différents stress environnementaux, peut survivre plusieurs semaines à basses températures dans l’eau et les sols humides.
20
Q

Chez qui retrouve-t-on principalement “Franscisella turalensis”?

A
  • Chez les lagomorphes (lièvres, lapins) et les rongeurs (bactérie est pathogène pour eux).
  • Chez les chasseurs, bouchers, randonneurs, vétérinaires…
21
Q

Qui sont les porteurs sains de “Franscisella turalensis”? Qui sont les principaux vecteurs de “Franscisella turalensis” pour l’infection humaine?

A
  • Les sangliers, les oiseaux sauvages et les arthropodes.

- Les lièvres et les tiques.

22
Q

Décrit la tularémie.

A
  • Zoonose transmissible à l’humain, surtout rencontrée dans les zones boisées de l’hémisphère Nord.
  • Transmise par voie cutanée, digestive ou respiratoire. Peu aussi se transmettre par piqûre d’arthropodes.
23
Q

De quoi dépend la forme de la tularémie? Quelle est la forme la plus fréquente? Explique comment la bactérie s’installe.

A
  • De la porte d’entrée.
  • Tularémie ulcéro-ganglionnaire est la plus fréquente.
  • Une lésion se forme au point d’inoculation de l’agent et donne une ulcération. La bactérie gagne un ganglion lymphatique et s’y multiplie.
24
Q

Sur quoi est fondé le traitement de la tularémie? Quel est le taux de mortalité?

A
  • Sur l’emploi d’aminoglycosides, de tétracyclines et de fluoroquinolones.
  • 10%.
25
Q

Explique pourquoi “Franscisella turalensis” est considérée comme une bonne arme biologique.

A
  • Très virulence et une petite quantité est nécessaire pour l’infection, facile à être disséminée, propriété de traverser la peau intacte.
  • Vaccins? Par contre sensible aux antibiotiques.
26
Q

Décrit l’agent étiologique de la maladie du charbon, soit “Clostridium botulinum”.

A
  • Bacille à Gram positif, motile, anaérobie stricte et productrice de spores.
  • Spores résistent à des températures élevées.
27
Q

Où retrouve t’on la toxine botulique?

A
  • Bactérie répandue dans le sol.
  • Présente dans l’intestin de certains animaux.
  • Multiplication des bactéries dans les tissus dévitalisés d’une blessure.
28
Q

Quelles sont les 3 formes de botulisme?

A
  • Botulisme infantile
  • Botulisme cutané
  • Botulisme alimentaire
29
Q

VRAI OU FAUX : la toxine du botulique peut pénétrer une peau intacte, comme la bactérie de la tularémie.

A

FAUX, ne peut pas.

30
Q

VRAI OU FAUX : le botulisme n’est pas contagieux.

A

VRAI

31
Q

Quels sont les symptômes associés au botulisme? Y-a-t-il un traitement?

A
  • Symptômes neurologiques : paralysie flasque, troubles de la vision/déglutition/d’élocution, paralysie de l’appareil respiratoire.
  • Vaccin passif (anti-toxine équine) ou anti-toxine disponible.
32
Q

Le botulisme humain est associé aux toxines…? Laquelle est la toxine la plus active? Le botulisme animal est associé aux toxines…?

A
  • A, B et E.
  • A.
  • C et D.
33
Q

Explique pourquoi la toxine botulique est le poison le plus puissant au monde.

A

La toxine est résistante aux acides et aux sucs gastriques. La toxine bloque la transmission neuromusculaire → provoque une paralysie généralisée flasque.

34
Q

VRAI OU FAUX : la toxine botulique peut être utilisée comme traitement (BOTOX).

A

Vrai.

35
Q

Explique pourquoi la toxine botulique est une bonne arme biologique mais nomme la limite.

A
  • Facile à produire et à disséminer, taux de mortalité élevé en petite quantité.
  • Sensible à la chaleur.
36
Q

Nomme quelques mesures de réaction face à une attaque de bioterrorisme (suite à une surveillance épidémiologique).

A
  • Déploiement d’unités d’urgences médicales locales.
  • Distribution de tenues de protection au personnel militaire.
  • Ouverture d’une enquête.
37
Q

Vrai ou faux : il n’existe pas de méthodes d’échantillonnage et d’analyse de bioaérosols pour protéger efficacement et rapidement des populations ciblées par des armes biologiques.

A

Vrai.

38
Q

Nomme les méthodes d’échantillonnage et d’analyse utilisées sur le terrain pour la détection des agents du bioterrorisme.

A
  • Échantillonnage en parallèle (comparaison des résultats).

- Microscopie, cytométrie en flux (FACS), PCR

39
Q

Explique le concept d’auto fluorescence.

A

C’est la fluorescence émise naturellement par une cellule lorsque stimulée par une source lumineuse (lorsqu’une molécule absorbe un photon de haute énergie et le réémet par la suite à un niveau d’énergie plus bas → longueur d’onde plus élevée).

40
Q

Nomme des molécules du vivants auto fluorescentes.

A

Les acides aminés aromatiques, le NADH et la riboflavine.

41
Q

Explique le fonctionnement du FLAPS, qui utilise le principe d’auto fluorescence afin de discriminer les particules biologiques des particules inorganiques.

A
  • L’air est aspiré à un débit d’air élevé.
  • Les aérosols sont irradiés par des rayons UV.
  • Les m-o présents sont excités et réémettent spontanément l’énergie sous la forme de lumière visible.
42
Q

Quel est le principe du LIDAR?

A
  • Utilise aussi le principe d’auto fluorescence.
  • Utilisation des ondes lumineuses → un laser, émettant des ondes UV, est envoyé dans l’atmosphère.
  • Réception par un télescope des ondes réfléchies par les particules dans l’air.
  • Détermination possible de la distance et de la position des aérosols ainsi que de la présence des particules biologiques.
43
Q

Explique le principe du LIBS.

A
  • Focalisation d’un faisceau laser impulsionnel à haute énergie sur un matériau à analyser.
  • Création d’un plasma qui, en se refroidissant, émet un rayonnement lumineux → détection de ce rayon avec un télescope. à
  • Analyse par spectrométrie.