Module 12 : L'investigation Flashcards

1
Q

Quelles sont les 3 étapes d’une bonne investigation?

A

1- Pré-échantillonnage
2- Échantillonnage
3- Analyse et interprétation des données

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Q

Que permet le pré-échantillonnage?

A
  • Évaluer sommairement la santé des humains exposés aux bioaérosols
  • Identifier les sources potentielles de bioaérosols
  • Cibler les activités humaines à l’origine de l’aérosolisation des agents biologiques
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3
Q

À quoi sert l’évaluation de l’exposition des humains aux bioaérosols?

A
  • Générer des données comparables et reproductibles.

- Normaliser/standardiser le processus d’investigation.

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4
Q

VRAI OU FAUX : Les symptômes associés à un problème de bioaérosols dans l’air intérieur persistent habituellement lors du retrait de l’environnement

A

Faux.

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5
Q

Quels sont les éléments importants à considérer lors de la formulation d’une hypothèse de l’investigation? (3)

A
  • Causes possibles des symptômes
  • Possibles sources des agents biologiques
  • Les différents mécanismes d’aérosolisation et de transport des agents biologiques dans l’environnement étudié
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6
Q

Donne des exemples d’objectifs possibles lors de l’investigation.

A
  • Déterminer la nature et la fréquence des symptômes observés.
  • Déterminer la source des agents biologiques présents.
  • Évaluer l’exposition des humains aux bioaérosols….
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7
Q

Qu’est-ce qu’un objectif?

A

But/finalité fixe réalisé lors de l’étude. Détermine la stratégie d’échantillonnage.

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8
Q

Quel est l’étape cruciale de l’investigation? Que permet-elle?

A
  • L’échantillonnage

- Permet de poser les premières réponses aux hypothèses formulées.

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9
Q

Nomme 3 analyses préliminaires.

A
  • Analyse hydrométrique (mesurer l’humidité relative de l’environnement)
  • Analyse des mouvements de l’air dans l’édifice (mesure des différences de pression)
  • L’inspection visuelle des matériaux
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10
Q

Quel est le rôle du plan d’échantillonnage?

A

Décrire où, quand et comment les échantillons seront recueillis afin de vérifier les hypothèses de départ.

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11
Q

Que contient un plan d’échantillonnage?

A
  • Liste des agents recherchés + estimation de leurs concentrations
  • Localisation des sources des agents recherchés
  • Méthodes d’échantillonnage utilisées
  • Paramètres d’opérations des échantillonneurs
  • Localisation des échantillonneurs + temps d’échantillonnage
  • Méthodes d’analyses
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12
Q

VRAI OU FAUX : la concentration des agents est plus élevée dans les bioaérosols que dans les sources. Explique.

A

Faux, plus élevée dans les sources car dans les bioaérosols, les agents sont plus dilués dans l’air (+ limite de détection des échantillonneurs).

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13
Q

Nomme les 2 façons d’échantillonner les sources de bioaérosols, une tâche très importante.

A
  • Échantillons en vrac

- Échantillons de surfaces

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14
Q

VRAI OU FAUX : tous les agents retrouvés dans les sources ne se retrouvent pas nécessairement aérosolisés.

A

Vrai, seul l’échantillonnage des bioaérosols permet d’établir une possible exposition par inhalation des humains aux agents.

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15
Q

Nomme les 6 facteurs de l’échantillonnage des bioaérosols.

A
1- Positionnement des échantillonneurs
2- Le choix de l'échantillonneur
3- Échantillonnage isocinétique
4- Temps d'échantillonnage
5- Le nombre d'échantillonnage
6- Blanc de terrain
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16
Q

Qu’est-ce qu’un environnement contrôle? Que permet-il?

A

Environnement non physiquement lié à l’environnement étudié. Permet d’établir un niveau de base auquel seront comparés nos échantillons obtenus près des sources suspectées ou dans les zone investiguées, en plus de relativiser les concentration en bioaérosols des environnements étudiés.

17
Q

Où sont placés les échantillonneurs?

A

Dépend des objectifs de départ, près de la source suspectée

18
Q

VRAI OU FAUX : les échantillonneurs statiques sont plus représentatifs de l’exposition.

A

Faux, les échantillonneurs personnels sont plus représentatifs (à 1m du sol, dans la zone d’inhalation des humains).

19
Q

VRAI OU FAUX : il est recommandé de faire un seul échantillonnage dans la journée.

A

FAUX, plusieurs échantillonnage répartis dans la journée.

20
Q

Nomme les 2 étapes principales lors du choix de l’échantillonneur.

A

1- Déterminer les agents susceptibles d’être retrouvés.

2- Évaluer les contraintes d’échantillonnage des bioaérosols lors d’une visite de l’environnement à l’étude.

21
Q

Pourquoi l’échantillonnage isocinétique est nécessaire à l’intérieur d’une conduite de ventilation (ou environnement intérieur où l’air est en mouvement)?

A

Afin de prélever un échantillon de bioaérosol représentatif de l’environnement étudié.

22
Q

Qu’est-ce qu’un échantillonnage isocinétique?

A

La vitesse à laquelle entre l’air dans l’échantillonneur doit être équivalente à la vitesse de l’air ambiant, et l’orifice de l’échantillonneur doit être positionné // aux lignes de courants d’air.

23
Q

Combien de temps doit durer le temps d’échantillonnage?

A
  • Assez long pour permettre la détection d’agents biologiques, d’obtenir un échantillon représentatif et d’évaluer l’exposition moyenne.
  • Pas trop long, car sinon peut surcharger les surfaces de collection → résulte en une sous-évaluation des concentrations en bioaérosols obtenues. Trop long est nocif pour la viabilité des m-o échantillonnés.
24
Q

Quels sont les règles générales pour ne pas surcharger les surfaces de collection des échantillonneurs?

A
  • Maximum d’une colonie par cm² pour les impacteurs utilisant un milieu de surface gélosé.
  • Maximum de 10 exposant 4 par cm² pour les échantillonneurs dont la surface de collection est examinée par microscopie.
25
Q

Comment calcule-t-on le temps d’échantillonnage idéal?

A

Temps = (DxA)/(CaxQ)

  • D = densité de l’agent
  • A = aire de la surface de collection
  • Ca = concentration moyenne de l’agent
  • Q = débit de fonctionnement de l’échantillonneur
26
Q

VRAI OU FAUX : Il n’est pas nécessaire d’utiliser différents temps d’échantillonnage.

A

Faux : à moins de connaître les concentrations des agents biologiques d’un environnement étudié, il est nécessaire d’utiliser différents temps d’échantillonnage.

27
Q

Que permet la prise de plusieurs échantillons (un grand nombre)?

A

De mieux évaluer l’exposition moyenne aux bioaérosols des occupants d’un environnement, et de diminuer la variabilité inter-échantillon.

28
Q

VRAI OU FAUX : il existe un consensus quant au nombre d’échantillons nécessaire pour évaluer l’exposition moyenne. Explique.

A

Faux, pas de consensus. Par contre, recommandations : 3x par jour pendant 3 journées consécutives (=9 échantillons au total), et échantillonnage en duplicata.

29
Q

Que permet le blanc de terrain?

A

De détecter la contamination du matériel, et de vérifier si une contamination des liquides/surfaces de collection est survenue lors de l’échantillonnage des bioaérosols. (1 blanc nécessaire pour chaque échantillonneur)

30
Q

Quelles sont les caractéristiques qui différencie le blanc de terrain?

A
  • Ouvert sur le site d’échantillonnage (pas de système de pompage, ne recueillent pas d’échantillons d’air).
  • Amené sur le site d’échantillonnage
31
Q

À quoi sert la fiche d’information?

A
  • Essentielle à l’archivage des caractéristiques d’un échantillon.
  • Facilite le retraçage des échantillons + l’interprétation des résultats des analyses.
32
Q

Comment sont évaluées les maladies d’hypersensibilité par un médecin?

A

Par la prise des fonctions respiratoires.

33
Q

Pourquoi n’y a-t-il pas de valeur limite d’exposition pour les bioaérosols?

A
  • L’énorme quantité de composés constituants les bioaérosols (la grande variété d’agents biologiques retrouvés dans les bioaérosols).
  • La sensibilité +/- importante des humains à plusieurs bioaérosols (la variation interindividuelle des réponses lors de l’exposition aux agents biologiques composant les bioaérosols)
  • Peu d’études épidémiologiques.
34
Q

VRAI OU FAUX : il n’y a pas de dose-réponse connue pour la plupart des virus.

A

Vrai.

35
Q

VRAI OU FAUX : il y a plusieurs recommandations émises par Santé Canada quant au bactéries, tout comme les moisissures.

A

Faux, peu de recommandations : des concentrations de bactéries sont seulement qualifiées d’inhabituelles par comparaison avec celles de l’environnement contrôle.

36
Q

Pourquoi est-il difficile de caractériser la présence ou l’absence d’allergènes dans les bioaérosols.

A

Dû à la rareté des méthodes d’analyses caractérisées et standardisées.