Module 6. Économie, ressources, transport, régionalisme, mondialisation, etc. Flashcards
Pourquoi les exportations sont si importantes dans l’économie canadienne? Expliquez sommairement avec au minimum 4 raisons.
Ressources. La vaste base de ressources du Canada s’étend de l’agriculture au pétrole et gaz, à la foresterie et aux minéraux.
Marché mondial. La production canadienne dépasse de loin la capacité de son marché intérieur, l’accès au marché des marchés étrangers étant critique.
Économies d’échelle. La production pour les marchés mondiaux permet aux producteurs de tirer parti des économies d’échelle (et donc des coûts de production unitaires plus faibles) que s’ils se limitaient au marché intérieur.
La prospérité. Les exportations augmentent les niveaux d’emploi, attirent des capitaux étrangers et aident à équilibrer le commerce international.
Les changements dans la structure de l’emploi sont nombreux et ont d’importants impacts sur l’économie ainsi que sur les travailleurs. Donnez deux exemples concrets de ces changements.
Augmentation du travail autonome : avantageux pour l’employeur qui n’assume pas de charge sociale (chômage, assurance collective, fonds de pension, etc.). Peu de sécurité d’emploi pour les travailleurs contractuels.
Augmentation du travail à temps partiel : meilleure flexibilité de la main d’œuvre, horaires variables, baisse de la syndicalisation, etc.
Expliquez le concept des quatre principauxpaiements de transfert, leurs caractéristiques et leurs rôles.
Péréquation. La péréquation permet aux gouvernements provinciaux moins prospères d’offrir des services sociaux équivalents à leur population sans pour autant devoir augmenter les taux d’imposition de manière excessive.
Formule de financement des territoires (FFT). Comme la péréquation, mais le calcul est fait en tenant compte des coûts élevés associés à la prestation de services sociaux en milieu nordique et éloigné. Les sommes fournies par le gouvernement fédéral sont également utilisées pour la gestion administrative et technique des territoires.
Transfert canadien en matière de santé (TCS). Le calcul du transfert s’établit par personne et le gouvernement bénéficiaire a l’obligation de l’investir dans le domaine de la santé.
Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS). Ce programme de transfert prévoit une redistribution équitable par personne et est dédié aux divers services sociaux tels que l’éducation postsecondaire (Bourses du Millénaire), l’aide sociale, le développement de la petite enfance et les services de garde (Ministère des Finances). Les principes d’application sont similaires au TCS.
Quel est le port intérieur le plus important au Canada?
Thunder Bay
Depuis quelques années, les Canadiens investissent de plus en plus à l’extérieur du pays et les investissements directs canadiens à l’étranger dépassent les investissements directs étrangers au Canada. Donnez une des principales raisons de ce dépassement.
Il est à noter que de 30 à 40 % de ces investissements sont faits par l’intermédiaire de filiales étrangères installées au Canada qui réinvestissent souvent leurs profits à l’extérieur du pays.
Qui sont les bénéficiaires, en 2018-19, de chacun des quatre principaux programmes de transferts de paiements?
Péréquation: Provinces
Formule de financement des territoires (FFT): Territoires
Transfert canadien en matière de santé (TCS): Canadiens
Transfert canadien en matière de programmes sociaux (TCPS): Canadiens
La balance commerciale du pays fut grandement affectée lors de la crise financière de 2008. Quel est le principal indice de ce bouleversement?
Pour la première fois depuis une trentaine d’années, le Canada accuse, en décembre 2008, un déficit commercial, ce qui n’est pas de bon augure pour un grand pays exportateur tel que le nôtre.
Quels sont les facteurs qui favorisent les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis?
L’Amérique du Nord est une zone de commerce économique naturelle, exprimée par le terme «continentalisme»
Les économies des deux pays se complètent. Les États-Unis ont besoin de grandes quantités de ressources canadiennes, en particulier de pétrole, et le Canada a besoin de machines américaines.
Deux accords commerciaux ont grandement accéléré le commerce entre les deux pays, menant à l’intégration de l’industrie nord-américaine de l’automobile et des pièces.
Un système de transport nord-sud facilite de tels volumes de commerce.
La balance commerciale du pays fut en déficit en 2009 et 2010. Depuis, la tendance semble être une balance commerciale en déficit ou en surplus. Pourquoi?
En 2009, le déficit fut de 4,1 G$ et, depuis, le pays fut en déficit commercial (biens et services) plus d’une année sur deux. Ce déficit atteint des niveaux considérables pour l’année 2015 et fort probablement pour 2016 malgré le léger surplus pour le mois de novembre. 70 % à 75 % des échanges commerciaux du Canada se réalisent avec les États-Unis. La valeur de ces transactions peut varier entre 2 et 3 G$ par jour, pour un total de plus de 900 G$ par année. Les soubresauts de l’économie américaine, principalement depuis la plus récente crise économique, affectent donc directement notre balance commerciale et, en partie, notre économie. Le mouvement de protectionnisme, By America ou l’arrivée du gouvernement Trump, avec le désir de renégocier l’ALENA, pourrait avoir des impacts majeurs sur notre économie.
Qu’est-ce que signifie un taux d’épargne négatif et quand est-il de ce taux au Canada?
Depuis quelques années, le taux d’épargne des Canadiens est très faible, c’est-à-dire qu’en moyenne, ils économisent très peu. En 2005, le taux d’épargne fut négatif et cette situation ne s’était pas produite depuis la Grande crise de 1929. Depuis les années 2010, la situation semble plus favorable, le taux d’épargne variant entre 3 et 5 % avec près de 6 % pour 2016. Par contre, à près de 167 % de dette par rapport au revenu disponible, le taux d’endettement des citoyens est plus élevé que leur capacité réelle à rembourser, ce qui les rend plus vulnérables par rapport aux aléas de la vie sans compter les fluctuations des taux d’intérêt.
Quelles sont les principales conséquences de l’ALENA depuis sa création?
Depuis l’instauration de l’ALE (Accord de libre-échange entre le Canada et les États-Unis) en 1988, devenu l’ALENA en 1994 avec l’adhésion du Mexique, les exportations canadiennes ont augmenté considérablement. De nos jours, 75 % des échanges commerciaux du pays se font avec les États-Unis, notre principal partenaire économique. Les investissements en sol canadien ont par ailleurs augmenté, menant à la réussite de groupes tels que Bombardier et Couche-Tard. L’apport des capitaux étrangers dans l’économie canadienne est prépondérant, notamment par l’entremise de filiales américaines, mais également européennes, pour lesquelles le Canada sert, parfois, de tête de pont afin de percer le marché nord-américain.
En transport, qu’est-ce que les noeuds modaux (hubs)?
Les nœuds modaux (hubs) prennent de plus en plus d’importance dans l’organisation et la structure des réseaux de transport. Ces points de transit intermodaux permettent le transfert de marchandises et de passagers d’un mode de transport à l’autre, à partir d’un même lieu.
Quelles sont les grandes caractéristiques des moyens de transport au Canada? (poids économique, transport de personnes et de marchandises, principaux ports et aéroports, rôle de chacun des moyens de transport, etc.)
Dans leur état actuel, les infrastructures de transport canadiennes sont un poids financier, autant au niveau de leur construction que de leur entretien et de leur mise à niveau. Plusieurs des anciennes routes ferroviaires sont maintenant abandonnées au profit des routes et autoroutes. Puisque la demande se concentre dans les régions métropolitaines, allant même à créer des problèmes de congestion, la plupart des investissements sont dévolus aux corridors de transport les plus rentables, négligeant les axes secondaires et tertiaires. Pourtant, les transports, entre autres avec les échanges internationaux, représentent 4,5 % du PIB en 2015 et près de 1M d’emplois.
Le réseau ferroviaire canadien est développé adéquatement compte tenu de l’immensité du pays et présente une densité remarquable dans l’ouest, bien qu’il soit parfois moins coûteux d’utiliser le réseau américain pour le transport de certaines matières (ex. : la potasse produite dans le sud de la Saskatchewan est transportée par le système du nord du Dakota). L’importance des axes de transport vers les marchés américains a permis de développer le réseau canadien vers le sud. Depuis les années 2000, les deux principales compagnies canadiennes ont accentué la concentration en achetant des compagnies régionales. À titre d’exemple, citons l’achat du Illinois Central par le CN, lui garantissant ainsi un accès direct à Chicago et La Nouvelle-Orléans ou l’accès du CP à la Mégalopolis. Pour permettre une meilleure intégration nord-américaine de leur réseau, en 2007, le CN achète le Elgin, Joliet and Eastern Railroad près de Chicago lui donnant ainsi accès au bassin du Mississippi. La même année, le CP acquiert le Dakota, Minnesota and Eastern Railroad lui permettant l’accès aux Dakota et au Minnesota.
Le réseau aérien canadien est devenu indispensable afin de relier l’ensemble du pays, particulièrement les régions nordiques. Peu utilisé en fonction du volume interne de transport, il est pourtant essentiel afin d’assurer la maîtrise de l’espace et l’affirmation de la souveraineté canadienne sur son territoire. Les marchandises transportées par avion ont habituellement une plus-value importante.
Le réseau routier a pris beaucoup d’ampleur depuis le dernier siècle, particulièrement dans sa seconde moitié, comptant aujourd’hui pour 60 % du trafic de marchandises. Il constitue un excellent réseau pour les échanges est-ouest ou en direction du sud, mais se termine plutôt en cul-de-sac vers le nord. De nombreuses firmes sont présentes dont les plus importantes sont Transforce Income Fund avec une flotte de plus de 12000 véhicules suivi de Trimac Transportation avec 8800 véhicules. Au total, 750M de tonnes de marchandises sont transportés au pays.
Le Canada jouit d’un bon réseau de port, surtout en milieu maritime. Il est également favorisé par la voie de pénétration intracontinentale que représente la Voie maritime du Saint-Laurent, complétée en 1959. Avec son réseau d’écluses offrant 8 m de tirant d’eau, elle permet l’accès aux ports intérieurs des Grands Lacs aux navires de haute mer. Environ 200 M de tonnes de marchandises transitent annuellement par cet axe, essentiellement des produits céréaliers et des pondéreux, dont la moitié transite par les ports canadiens. Nous reparlerons ultérieurement de la voie maritime du Saint-Laurent.
Le transport des ressources énergétiques, de leur lieu d’extraction ou de production, vers les zones industrielles et l’écoumène a nécessité la construction de nombreux oléoducs et gazoducs. Annuellement, le Canada produit plus de 100 M de tonnes de pétrole et 100 G m3 de gaz naturel, dont le tiers est exporté vers les États-Unis.
Dans le chapitre 12 du manuel, l’auteur aborde le caractère régional et la structure du pays. Résumez sommairement ses propos.
Le Canada possède deux coeurs: l’Ontario et le Québec. Il y a aussi deux régions en développement rapide: l’Ouest canadien et la Colombie-Britannique. Il y a une région en développement lent: le Canada atlantique et une région frontière: les territoires du Nord. La structure régionale du Canada est assujettie a deux forces qui pousse ou tire chacune des régions. D’une part, il y a les prix mondiaux, c’est-à-dire que les régions bénéficiant de ressources naturelles vivront des boom économiques lorsque les prix mondiaux sont à leurs avantages. D’autre part, le commerce international, c’est-à-dire que les échanges internationaux de dépendent plus des ressources naturelles, mais peuvent être des biens et services.