Module 6 Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de la mastication? Quelle structure est essentielle à la mastication?

A

Rôles de la mastication : déchirer, écraser, triturer les aliments afin de diminuer la taille des particules alimentaires, facilitant ainsi leur déglutition et augmente leur surface de contact avec la salives et autres enzymes digestifs
→ Les dents sont les structures essentielles à la mastication

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2
Q

Comment la condition dentaire peut-elle influencer la santé de l’animal?

A

Des problèmes dentaires peuvent occasionner une mauvaise mastication, une diminution de la prise alimentaire et une digestion anormale des aliments, occasionnant ainsi un séjour plus long dans le TGI et parfois un blocage.
→ Problèmes chroniques : perte de poids, diminution de la reproduction ou performance
→ Types de problèmes dentaires : manque de dents, dents retenues, abcès, usure anormale, malocclusion, tumeur, stomatite

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3
Q

Quel circuit nerveux est responsable de la mastication? (voie(s) sensitive(s), centre(s) d’intégration, voie(s) motrice(s))

A

trijumeau, centre mastication, autres réflexes oropharyngiens, n. 5,7,12

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4
Q

Pourquoi la mastication chez les herbivores est différente des carnivores? (fonction, mouvement, forme des dents, usure des dents)

A

Herbivores :
Anatomie de l’articulation de la mandibule au crâne et le fait que la maxillaire est plus large que la mandibule, ceci favorise les mouvements latéraux (broyage des aliments par les molaires)
Point important : croissance continue des dents, provoquant ainsi des pointes dentaires situées latéralement en maxillaire et médialement en mandibulaire
Rôle de la mastication : bien fragmenter les aliments pour favoriser déglutition, ET de stimuler la salivation (essentielle pour tamponner les acides libérés lors de la fermentation a/n du rumen)

Carnivores et omnivores:
Mvts de la mandibule sont principalement verticaux, ayant pour effet de couper (et non de broyer) les aliments
Rôle mastication : réduire la masse de particules alimentaires pour qu’elles puissent être avalées
Langue et joues contribuent au positionnement des particules solides sur les surfaces de broyage des dents
Salive imprègne et lubrifie les aliments, contribuant à lier les particules

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5
Q

Quel type de muscles sont sollicités lors de la déglutition?

A

Les muscles du pharynx, du larynx, de la langue, les muscles du cou, le muscle cricopharyngien et cricothyroidien

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6
Q

Quelles sont les 3 phases de la déglutition?

A
Temps buccal (volontaire)
Temps pharyngien (involontaire)
Temps oesophagien (involontaire)
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7
Q

À quoi sert le temps buccal?

A

Phase volontaire, aliments passent de la bouche au pharynx, bol alimentaire prêt/positionné sur la surface dorsale de la langue
Fraction des aliments envoyés au pharynx, et une fraction demeure dans la portion crâniale de la cavité buccale
Lors du transfert, la langue est pressée contre le palais dur, séparant ainsi la cavité buccale en parties crâniale et caudale
Langue presse sur le palais dur, alors que le palais mou s’élève (bloquant ainsi les voies nasales!)
Phase complétée lorsque le bol alimentaire se retrouve dans oropharynx et que la langue demeure collée au palais mou pour empêcher le retour des aliments

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8
Q

Quel est le circuit nerveux du temps buccal de la déglutition? (voie(s) sensitive(s), centre(s) d’intégration, voie(s) motrice(s))

A

n.9+10, centre déglutition, n.intercostaux+phrénique+12,9,10

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9
Q

À quoi sert le temps pharyngien?

A

Début : arrivée du bol alimentaire dans oropharynx
Phase réflexe involontaire!
But :transférer liquides et aliments dans oesophage et pas dans système respiratoire!
Fcts du pharynx : activité respiratoire, déglutition et activité de vocalisation (les 3 en même temps : IMPOSSIBLE)
→ Nécessite donc une communication par interneurones inhibiteurs entre les centres de la déglutition et de la respiration
→ Déglutition : inhibition de la respiration et de la mastication

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10
Q

Quel est le circuit nerveux du temps pharyngien de la déglutition? (voie(s) sensitive(s), centre(s) d’intégration, voie(s) motrice(s))

A

n.10, centre déglutition, n.9,10,11,12

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11
Q

Comment se comportent le palais mou et la glotte lors du temps pharyngien de la déglutition?

A

Palais mou s’élève, fermant ainsi la partie postérieure des fosses nasales, empêchant entrée de nourritures dans cavités nasales, alors que l’épiglotte se replie caudalement et dorsalement afin de fermer le larynx

Glotte : muscles du cou se contractent, tirant ainsi la glotte et fermant les cartilages aryténoïdes sous l’épiglotte (fermant alors l’ouverture de la trachée et la respiration est inhibée)

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12
Q

Où se situe le sphincter œsophagien crânial, de quel(s) muscles est-il constitué et à quoi sert-il au repos? Lors de la déglutition?

A

Situé caudalement aux cordes vocales
Composé principalement du m. cricopharyngien, mais également du m. cricothyroïdien
Contraction du m. cricopharyngien permet d’écraser l’oesophage sur le cartilage cricoïde
Pression exercée par ce muscle est élevée, et la composition de ses cellules musculaires lui permet une activité de contraction constante

Au repos : le sphincter crânial est fermé entre les passages de matériel (normograde ou rétrograde). Cette fermeture prévient le reflux de matériel provenant de l’oesophage ou de l’estomac, ainsi que l’entrée d’air dans l’oesophage lors de la respiration.
La pression exercée par le sphincter crânial diminue lors du sommeil et lors de l’anesthésie : dans ces états, la pression résiduelle est obtenue par le collapse du tissu résultant de ses fibres élastiques ou par la compression des tissus adjacents.

Lors de la déglutition : le SOC relaxe rapidement
Permet le passage des aliments vers l’oesophage
Mécanismes responsables de la relaxation : diminution de la P intra-luminale (par relaxation du m. cricopharyngien), déplacement vers le haut du SOC par les muscles qui soulèvent le larynx, Pression appliquée par le bol alimentaire
Suite au passage du bol alimentaire, il y a une hypercontraction du m. cricopharyngien qui prévient son retour dans le pharynx

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13
Q

Quel nerf innerve le sphincter œsophagien crânial?

A

Innervé par le nerf vague, via le récurrent laryngé, sous contrôle central

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14
Q

Qu’arrive-t-il à la respiration lors de la déglutition? Pourquoi? Pendant quelle phase de la respiration la déglutition survient-elle ? Pourquoi ?

A

Pendant la déglutition, l’inspiration est inhibée (afin d’empêcher l’arrivée de nourriture dans les voies respiratoires et ainsi provoquer une pneumonie par aspiration)
La déglutition survient alors durant l’expiration (car le flux d’air empêche l’aspiration de particules alimentaires)

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15
Q

En quoi consiste le temps œsophagien de la déglutition?

A

Temps oesophagien : avancée du bol alimentaire du pharynx à son entrée dans l’estomac par péristaltisme
Dans l’oesophage : mvt péristaltique est classifié en péristaltisme primaire ou secondaire

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16
Q

À quoi sert le péristaltisme primaire? Le péristaltisme secondaire?

A

Primaire (réflexe oesophagien) : contractions de l’oesophage suivant la déglutition du bol alimentaire, jusqu’à la relaxation du sphincter oesphagien caudal
Secondaire (réflexe vago-vagal) : contractions associées aux particules alimentaires résiduelles dans l’oesophage (non associées à la déglutition)

17
Q

Quelles espèces ont un œsophage dont la musculature est composée presque entièrement de muscles striés? Dont le tiers caudal est composé de muscles lisses?

A

tout striés: chien, rat/souris, cochons

1/3 caudal lisses: cheval, chat, primates

18
Q

Quel(s) circuit(s) nerveux est(sont) responsable(s) du péristaltisme secondaire?

A

Le péristaltisme secondaire n’implique pas le réflexe de déglutition
La force et la vitesse de propagation de ces contractions ressemblent au péristaltisme primaire.
Le péristaltisme secondaire fait intervenir un réflexe vago-vagal (c.-à-d. du neurone sensitif vers le noyau nodose du vague dans la moelle allongée, synapse à celle-ci, puis retour moteur par le nerf vague), dans la région de muscles striés.
Dans la région composée de muscles lisses, uniquement le SNI (sensitif et moteur) est sollicité.

19
Q

Comment le LES (sphincter oesophagien caudal) agit-il lors de la déglutition? Suite au passage d’aliments dans l’estomac? (vraiment pas certain ici, donc j’en mets plus que pas assez!)

A

Lors de déglutition il y a :
D’abord inhibition de la contraction de l’oesophage pour permettre à celui de se remplir.
Ensuite contraction pour propulser le bol alimentaire vers l’estomac.
Ces phases sont contrôlées par la moelle allongée.
La phase d’inhibition peut durer plus longtemps pour les espèces comme le cheval qui boivent par aspiration, la contraction se fera suite à la fin de la prise d’eau.
La vague de contraction péristaltique propulsant les aliments solides du pharynx vers l’estomac dure autour de 8 à 10 secondes.

À une vague de péristaltisme fait suite une période réfractaire, pendant laquelle le muscle œsophagien est peu, sinon pas réceptif à une autre excitation.

Les motoneurones cholinergiques (Ach/SubP) excitateurs sont plus nombreux en portion proximale et diminuent progressivement vers la portion distale.
Les motoneurones inhibiteurs (NO/VIP) sont plus nombreux dans la portion distale de l’œsophage
Cet arrangement contribue à une phase de latence de la contraction péristaltique qui est plus longue vers le segment distal de l’oesophage.

Le tonus basal du LES est déterminé par 3 facteurs :
Le tonus myogénique qui est dû à la CML (indépendant de toutes influences nerveuses);
Le tonus cholinergique (neurone excitateur, Ach);
Le tonus nitrergique (neurone inhibiteur, NO).
Le sphincter oesophaghien caudal relaxe moins de 2 sec après l’initiation de la déglutition pour atteindre une pression équivalente à celle dans l’estomac afin de permettre l’entrée des aliments dans celui-ci.

Suite au passage d’aliments dans l’estomac
Les motoneurones inhibiteurs NO/VIP et excitateurs Ach/SubP reçoivent aussi de l’information des neurones afférents intrinsèques primairesIPAN provenant de l’estomac. La stimulation par ce dernier des motoneurones excitateurs du sphincter oesophagien caudal augmentera sa contraction tonique et permettra ainsi une meilleure fermeture de celui-ci.
Cet arrangement contribue donc à prévenir le retour d’aliments acides vers l’oesophage. La relaxation est médiée par les neurones nitergiques (NO).

20
Q

Dans quelles situations le LES peut se relaxer de façon transitoire pour permettre le passage de divers composants de façon rétrograde (vers la bouche) dans l’œsophage?

A

Lors d’éructations, de nausées, de vomissement et de rumination

21
Q

Quelle est la contribution des piliers du diaphragme à la contraction/relaxation du LES?

A

Les piliers du diaphragme tout comme le reste du diaphragme sont composés de muscles squelettiques qui sont innervés par le nerf phrénique. Ils entourent le hiatus oesophagien.

Lors de l’inspiration, ces piliers se contractent et transmettent de la pression au sphincter oesophagien caudal, ce qui contribue à prévenir le reflux de l’estomac vers l’oesophage.

Ces piliers se contractent de façon indépendante de la partie du diaphragme qui est attachée aux côtes. Lors d’éructation ou de vomissement, les piliers diaphragmatiques ne se contractent pas malgré une forte contraction de la portion musculaire du diaphragme attachée aux côtes.

De plus, lors de la déglutition ou de la relaxation transitoire du sphincter oesophagien caudal, les piliers se relâchent. On pense que des neurones nitrergiques(NO) seraient impliqués dans ce mécanisme d’inhibition.