Module 3 Flashcards
Quelles sont les fonctions des CML du TGI?
Mélanger contenu du TGI/ aider à la digestion en favorisant les contacts
Assurer le transit du contenu
Sphincters fonctionnent comme barrières
*ICC, motoneurones du SN entérique, SN parasympathique, SN sympathique contrôlent directement les activités bio-électriques des CML
Qu’est-ce qu’un réflexe court? Donner des exemples. Quelles structures sont impliquées dans ce réflexe?
Les réflexes courts proviennent des neurones sensitifs inclus dans le SNI, ils sont définis comme des réflexes locaux. Ce sont les neurones afférents primaires (nommé IPAN) qui font synapses aux plexus myentérique ou sous-muqueux. Les IPAN sont responsables d’initier les réflexes courts qui contrôlent la motricité (segmentation, péristaltisme, complexes moteurs migrants, sécrétion).
Éléments impliqués : Stimulation de mécanorécepteurs/chimiorécepteurs → IPAN (neurones afférents primaires) qui vont faire synapse au plexus nerveux sous-muqueux/myentérique → Interactions avec +sieurs interneurones stimulateurs ascendants ou descendants → Motoneurones avec les CML pour la contraction ou relaxations
Qu’est-ce qu’un réflexe long? Donner des exemples. Quelles structures sont impliquées dans ce réflexe?
Les réflexes longs proviennent du SNE et SNC. Les neurones sensitifs informent le cerveau en empruntant les nerfs du SNE autonome vague et pelvien (parasympathique) + nerfs spinaux (sympathiques), ces neurones sont à la base des réflexes longs.
Éléments impliqués : Stimulation des mécanoR/chimioR → Neurones sensitifs du SNE pΣ (nerf vague ou pelvien) ou Σ (nerfs spinaux) → Synapse au ganglion nodose si on va au cerveau OU synapse au ganglion de la racine dorsale si on va dans ME → ME ou cerveau → Neurones efférents (moteurs) → TGI (pΣ = satiété, inconfort, nausée, vomissement, défécation, etc. ; Σ = douleur, inflammation)
Exemple: réflexe long gastro-colique (ne passe pas par le cerveau = inconscient, quand nourriture arrive = motricité du côlon)
Quels stimuli sont détectés par les mécanorécepteurs du TGI? Par les chimiorécepteurs?
Mécanorécepteurs: détectent une augmentation de tension, de pression, de déformation de la paroi du TGI
Chimiorécepteurs: perçoivent la nature chimique du contenu du TGI (nutriments, osmolarité, pH) et irritations du TGI
Qu’est-ce qu’une cellule entérochromaffine? Que secrète-t-elle?
Ce sont des ¢ qui servent d’intermédiaires pour acheminer les stimuli chimiques et mécaniques aux neurones (intermédiaire entre ce qui se passe dans lumière du TGI et neurones sensitifs du SNI et SNE). Elle sécrète de la sérotonine à travers sa membrane basale.
Quelles sont les effets/fonctions de la sérotonine au niveau du TGI?
Suite à l’activation de divers neurones sensitifs du SNI :
- Stimulation de la motricité (segmentation et péristaltisme)
- Stimulation de l’activité réflexe de sécrétion du SNI pour diluer le contenu
du TGI ou favoriser l’élimination de toxines/pathogènes
- Vasodilatation locale du TGI (assure l’augmentation des sécrétions)
Suite à la stimulation de divers neurones sensitifs du SNE
- Stimulation de la satiété (initiée par les lipides de l’alimentation, action réalisée via l’hormone cholécystokinine et le PYY)
- Stimulation de la nausée intense (agents cytotoxiques utilisés pour le traitement des cancers stimulent la relâche de sérotonine =origine des nausées en chimio)
- Stimulation de la douleur (lors de réactions inflammatoires du TGI)
Quels sont les composantes nerveuses du SNI?
SNI : Neurones sensitifs (IPAN), interneurones (ascendant et descendant) qui forment le centre d’intégration de l’information sensorielle qui permet d’activer les réflexes ou des programmes nerveux de motilité et motoneurones répartis dans :
Deux types de ganglions nerveux dans la paroi du TGI
Plexus sous-muqueux → sécrétion du TGI
Plexus myentérique → contraction des CML du TGI
Quels sont les deux types de neurones efférents du SNI? Quels neurotransmetteurs utilisent-ils ?
Quels sont les deux types de neurones efférents du SNI? Quels neurotransmetteurs utilisent-ils ?
Motoneurones : prennent fin dans couches de CML circulaire ou longitudinale
- Peuvent stimuler/inhiber activité de contraction des CML dépendant du type de NT qu’ils relâchent
- Types de motoneurones :
Motoneurones excitateurs : relâche Ach, substance P et neurokinine A (tachykinine)
Motoneurones inhibiteurs : relâche NO (oxyde nitrique) et VIP (peptide intestinal vasoactif)
Sécrétomotoneurones
- Innervent ¢ sécrétoires + stimulent activité exocrine du TGI
- Relâche Ach et VIP
Quels sont les récepteurs membranaires des neurones sensitifs.
Ce sont des protéines spécialisées agissant comme récepteurs membranaires de type TRP (Transient Receptor Potential). Ces récepteurs sont des canaux ioniques aux cations (Ca2+, Na+), permettent entrée d’ions = dépolarisation membranaire
Définir le réflexe court de segmentation (fonction, processus, couche de CML impliquées).
Le réflexe court de segmentation est principalement observé à l’intestin et est contrôlé localement par IPAN. C’est un anneau de contraction localisé qui est dû à la contraction des CML circulaires qui assure le brassage des aliments. Elle ne fait pas progresser le bol alimentaire dans le TGI.
Définir le réflexe court du péristaltisme (fonction, processus, couche de CML impliquées).
Le réflexe court du péristaltisme assure le brassage des aliments et leur transit. C’est un anneau de contraction qui avance en direction aborale (vers l’anus) poussant le bol alimentaire. Le péristaltisme est initié/contrôlé par SNI (via IPAN) (fait intervenir plexus myentérique, interneurones, coordination entre couches de CML circulaires + longitudinales = permet coordonner contraction/relaxation).
Processus:
À partir de l’origine du stimulus en amont (oral), CML longitudinales se relâchent + circulaires contractent alors qu’en aval (aboral) les CML longitudinales se contractent + circulaires se relâchent → contraction des CML longitudinales en aval contribue à ouvrir lumière du TGI → favorise libération d’espace pour le contenu du TGI → propulsé en direction aborale par anneau de contraction via CML circulaires
Patron de contraction = répété pour pousser contenu du TGI de direction orale vers aborale (quand CML longitudinales se contractent, CML circulaires se relâchent..)
Quelles sont les composantes nerveuses du SNE?
SNE comprend SNC (cervelet, pons, bulbe rachidien, ME) et SNA (parasympathique et sympathique).
Quels nerfs sont empruntés par les neurones moteurs du système pΣ et du système Σ (SNE), Où se font les synapses entre les neurones pré et post-ganglionnaires?
Parasympathique: neurones moteurs empruntent soit le nerf vague ou le nerf pelvien (rectum, sphincter anal interne, côlon descendant) et la synapse a lieu a/n du plexus myentérique du SNI.
Sympathique: neurones moteurs empruntent les nerfs spinaux T4 à L5 et synapse a/n des ganglions prévertébraux (ganglions coeliaque, mésentérique crânial ou mésentérique caudal) (note: neurones post-ganglionnaires passent ensuite par les nerfs splanchniques et il y aura une 2e synapse a/n du plexus myentérique (surtout) et sous-muqueux).
Quels sont les effets généraux sur le TGI des systèmes pΣ et Σ (motilité et sécrétion)?
Le système parasympathique va augmenter la motilité du TGI (via activation des CML du tractus digestif va permettre brassage, segmentation et péristaltisme en libérant ACh qui agit récepteurs muscariniques ICC et CML et va permettre relaxation des sphincters pour le passage du bol alimentaire/chyme en stimulant libération NO et VIP) et la sécrétion (via libération ACh stimulant les sécrétomotoneurones qui vont relâcher de ACh et VIP qui agiront sur les cellules sécrétoires).
Le système sympathique va diminuer la motilité du TGI (inhibition de la contraction des CML non-sphinctériques et inhibition de la relaxation des CML sphinctériques) et diminuer les sécrétions (via vasoconstriction des vaisseaux sanguins ).
Qu’est-ce qu’un réflexe vago-vagal?
Quand l’influx emprunte la voie sensitive du nerf vague et la voie motrice du nerf vague.