MODULE 5 - DÉPENDANCE SEXUELLE ET AU TRAVAIL Flashcards

1
Q

À quoi correspond la dépendance sexuelle ?

A

perte de contrôle et la poursuite du comportement sexuel malgré les conséquences négatives

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Q

Quels sont des exemples de comportements sexuels ?

A
masturbation compulsive
consommation de porno
partenaires multiples consentants
cybersexe
prostitués
appels érotiques
fréquenter des clubs (danseurs, échangistes...)
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3
Q

Par quoi se caractérise la dépendance sexuelle ?

A
  • tolérance: augmenter fréq. et intensité des comportements sexuels pour excitation désiré
  • préoccupation excessive (pensées)
  • sexe pour fuir problèmes
  • désir incontrôlable
  • plaisir immédiat et soulagement recherché constamment
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4
Q

Que signifie le comportement paraphilique ?

A

comportements sexuels impulsifs et fantaisies imaginatives sexuellement excitantes qui sont considérés comme déviants par la société

ex: exhibitionnisme

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Q

Que signifie le comportement non paraphilique ?

A

tout comportement sexuel ne dépassant pas les normes permises par la société

ex: porno, phone sex, masturbation

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6
Q

Quelle classification de la dépendance sexuelle est la plus utilisée ?

A

Classification de Coleman

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7
Q

Qu’est-ce que la classification de Coleman ?

A
  1. drague compulsive (but: aboutir à aventure sexuelle sans forcément de résultats, tentatives constantes et répétées, apaise stress et anxiété)
  2. auto-érotisme compulsif (autostimulation exagérée à 15x par jour jusqu’à dommages physiques)
  3. Rapports compulsifs amoureux (insatisfaction des relations amoureuses, quête continue de l’amour idéal => pas forcément sexuel)
  4. Sexualité compulsive (bcp rapports insatisfaisants, besoin de toujours plus, multiples partenaires)
  5. Fixation compulsive (fantasme sur un ou des partenaires avec lien affectif, hyperidéalisation de l’amour, actes agressifs possibles si déception)
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8
Q

Quels sont les 3 ordres possible de l’objet de la dépendance sexuelle ?

A
  • addiction à l’acte sexuel (seul ou non)
  • addiction aux sentiments amoureux
  • addictions aux pratiques ludiques ou virtuelles
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9
Q

Quels sont les critères de la dépendance sexuelle de Goodman ?

A

A. échecs répétés pour résister impulsion
B. augmentation tension avant initiation du comportement sexuel
C. plaisir/soulagement lors du comportement sexuel
D. au moins 5 des symptômes suivants:
- préoccupations fréquentes
- engagement fréquent, + longue période et/ou + que prévu
- pas capable d’arrêter ou réduire
- bcp de temps consacré à des comportements sexuels
- comportements sexuels fréquents à la place de remplir ses obligations
- autres sphères de la vie négligées
- problème continue même si conséquences connues
- tolérance: besoin + pour avoir même effet
- agitation/irritabilité si pas capable de s’engager dans comportement sexuel

E. symptômes présents depuis min 1 mois ou répétés sur longue période de temps

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10
Q

Quel est le profil masculin de la dépendance sexuelle ?

A
  • familles dysfonctionnelles
  • socialement isolés
  • introvertis
  • incapable d’avoir relation amoureuse durable => immaturité,
  • faible estime de soi
  • conduites compulsives = négligences des responsabilités
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11
Q

Quel est le profil féminin de la dépendance sexuelle ?

A
  • honte, culpabilité excessive face au problème
  • manque affectif crée besoin d’avoir ces comportements
  • recherche de l’homme idéal
  • aventures sexuelles occasionnelles répétées => espoir de soulagement
  • susceptible d’avoir vécu abus sexuel
  • comportements sexuels similaires à ceux des hommes
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12
Q

Quels sont des exemples de facteurs biologiques influençant la dépendance sexuelle ?

A

perturbations de systèmes neurobiologiques (dopaminergique, hormones sexuelles)

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13
Q

Quels sont des exemples de facteurs psychologiques influençant la dépendance sexuelle ?

A
  • faible estime de soi
  • états émotionnels négatifs
  • difficulté prise décision
  • comportements à risque (conso. de substances)
  • difficulté à réguler émotions
  • traumatismes
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14
Q

Qu’est-ce que le cycle de l’addiction sexuelle de Reid et Blaine ?

A
  1. PHASE OBSESSIONNELLE: état psycho. = plein de préoccupations sexuelles
  2. PHASE DE RITUALISATION: comportements spécifiques qui précèdent le comportement sexuel = augmentation excitation
  3. PHASE DU RAPPORT SEXUEL: exécution acte des pensées et obsessions
    + pas cap. d’arrêter + soulagement
  4. PHASE DE DÉSESPOIR: vide, honte, culpabilité, + impuissance
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15
Q

À quelle phase le cycle de l’addiction recommence-t-il une fois la phase 4 terminée ?

A

phase obsessionnelle (1)

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16
Q

Quelles comorbidités sont les plus courantes avec la dépendance sexuelle ?

A
  • troubles anxieux
  • troubles de l’humeur
  • troubles liés à l’usage de substances psychoactives
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17
Q

Vrai ou faux: La consommation de substances est répandue chez les dépendants sexuels. L’alcool et les drogues peuvent soit augmenter la stimulation sexuelle et les sensations physiques ET/OU diminuer le jugement et les inhibitions sexuelles, en fonction de la substance utilisée.

A

VRAI

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18
Q

Qu’est-ce que le test de l’addiction sexuelle de Carnes ?

A

questions pour dépister et évaluer

rapide (15 min) et facile
juste pour hommes
existe version plus adaptée pour hommes hétéro, femmes et hommes ayant relations avec des hommes

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19
Q

Qu’est-ce que l’échelle des comportements sexuels de Coleman ?

A

outil de dépistage et évaluation

rapide (10 min) et facile
pas de barème fixe ce qui faciliterait l’interprétation

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20
Q

Qu’est-ce que la Sexual Compulsivity Scale (SCS) de Kalichman et Rompa ?

A

outil de dépistage et évaluation

items dérivés d’un guide d’autotraitement pour les gens qui pensent être sexuellement dépendants

rapide (10 min)
échelle plus sensible à la psychopathologie chez les hommes et plus spécifique à la sexualité chez les femmes, lorsque comparé à des mesures de personnalité (faiblesse importante en recherche)

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21
Q

Quelles habiletés sont importantes à avoir pour un thérapeute qui traite des cas de dépendance sexuelle ?

A
  • tolérer inconfort
  • pas de jugement ou blâme
  • confronter croyances dysfonctionnelles
  • recommander traitement avec collab client
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22
Q

Quelle est la modalité de la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A

individuelle
groupe
couple

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23
Q

Quelle est la durée de la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A

longue durée (pls mois)

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24
Q

Quels sont les principaux objectifs des interventions en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A
  • aider client à arrêter ou contrôler comportements et pulsions sexuelles
  • stratégies autosurveillance
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25
Q

Quels sont les principaux obstacles du traitement en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A
  • pas d’abstinence totale difficile
  • potentiellement dangereux pour les autres (ex: ITS)
  • propos déstabilisants/frustrants
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26
Q

Comment se déroule la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A
  1. accueil + évaluation
  2. interventions cognitives
  3. interventions comportementales
    => ordre adapté au client
  4. prévention de la rechute
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27
Q

Quelles sont les interventions cognitives en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A
  • faire comprendre cycle de la dépendance sexuelle pour éviter passage à l’acte
  • diminuer déni du problème
  • restructuration cognitive: déceler fausses croyances + susciter pensées réalistes
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28
Q

Sur quels thèmes portent les distorsions des dépendants sexuels ?

A

désir de performance, absence de réciprocité dans les relations, autre = objet dans la relation

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29
Q

Quelles sont les interventions comportementales en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance sexuelle ?

A
  • exposition en imagination: exposer à des situations à risque de reprendre ses comportements
  • technique de relaxation pour gérer inconfort/stress
  • établir plan sobriété: comportements à éviter, circonstances risquées et comportement sains
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30
Q

Quel est le but du plan de sobriété dans le cas de la dépendance sexuelle ?

A

pas vraiment d’abstinence complète possible donc on vise une sexualité plus saine

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31
Q

Qu’est-ce qu’un exemple de prévention de rechute dans le cas de quelqu’un addict au porno ?

A

bloquer les sites

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32
Q

Qu’est-ce qu’un exemple de prévention de rechute dans le cas de quelqu’un avec des fantasmes sexuels envahissants de coucher avec des inconnus ?

A

éviter de se rendre seul(e) dans un bar où il y a la possibilité de rencontrer des inconnus

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33
Q

Pourquoi est-il important de tenir compte du partenaire aussi dans le cas des dépendants en couple ?

A

conséquences du trouble sur le partenaire peuvent être grave

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34
Q

Dans le cas d’une thérapie de couple de dépendance sexuelle, quelles sont les tâches du client envers son partenaire ?

A
  • faire liste des comportements sexuels cachés au partenaire
  • écrire lettre d’excuse
  • avouer ses torts
35
Q

Dans le cas d’une thérapie de couple de dépendance sexuelle, quelles sont les besoin du partenaire ?

A

validation de ses sentiments
éducation sur la dépendance sexuelle
groupes de support

36
Q

Quel est le nom du groupe d’entraide pour les dépendants sexuels et en quoi consiste-t-il ?

A

Nom: Dépendants affectifs et sexuels anonymes (Sex addicts anonymous)

  • 2 à Montréal
  • 12 étapes du modèle AA
  • en personne, par tél. ou internet
  • atmosphère de soutien, honneteté
  • objectifs: arrêt/contrôle du problème + apprendre nouvelles stratégies
37
Q

Quelle est la pharmacothérapie de la dépendance sexuelle ?

A

humeur dépressive: antidépresseurs, anxiolytiques, thymorégulateurs

réduire masturbation + porno: Citalopram

augmenter sérotonine (réduire désir, excitation, orgasme): inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou inhibiteurs antidépresseurs de la sérotonine/norépinéphrine

38
Q

À partir de combien d’heures de travail par jour et semaine peut-on qualifier quelqu’un de “workaholic” ?

A

9-11 h/jour

50-60 h/sem

39
Q

Vrai ou faux: La dépendance au travail est reconnue comme un diagnostic formel du DSM-5 ?

A

FAUX

40
Q

Quels sont des synonymes de la dépendance au travail ?

A

ergomanie
boulomanie
activisme professionnel

41
Q

Quelle est la différence entre un travailleur acharné et un “workaholic” ?

A

travailleur acharné décroche facilement lorsque l’objectif est atteint

42
Q

Quelle est la définition de la dépendance au travail selon Valleur et Valea ?

A

relation pathologique avec le travail

consacrer toujours plus de temps en dépit des conséquences négatives sur santé et vie personnelle

43
Q

Quels symptômes sont spécifiques de la dépendance au travail ?

A
  • hyperactivité au travail (surcharge)
  • esprit compétitif et de défi
  • forte personnalité d’entreprise
  • désir illimité de satisfaction professionnelle
  • culte de l’entreprise et du travail
  • difficulté à s’investir dans des loisirs personnels
  • détente difficile pendant vacances ou fds
  • négligence famille
  • manifestations de stress au travail
44
Q

Qu’est-ce qui différencie les troubles liés aux substances psychoactives du “workaholisme”

A

conséquences

=> substances: conséquences légales et sur santé sont importantes

MAIS conséquences sur l’entourage seraient similaires

45
Q

Vrai ou faux: L’étiologie du “workaholisme” serait similaire à celle des autres addictions.

A

VRAI

46
Q

Quelles sont les étapes de la dépendance au travail ?

A

STADE 1: bcp énergie = augmentations capacités = heures supp

STADE 2: difficultés familiales et sociales

STADE 3: diminution capacités au travail + symptômes psychosomatiques (trouble sommeil, hypertension, fatigue chronique, etc.)

STADE 4: complications majeures en lien avec le stress (troubles anxieux, dépression, burnout, etc.)

47
Q

Quelle est l’épidémiologie de la dépendance au travail ?

A

étudiants collégiaux: 8 à 17,5%
femmes avocates, médecins, psychologues ou thérapeutes: 23-25%

professions les plus touchées:

  • médecins
  • dentistes
  • hommes d’Église

homme + que femme

48
Q

Quelle est l’étiologie de la dépendance au travail ?

A

comportements pathologiques au travail
motivation par croyances irrationnelles
exigences élevées (perfection)

49
Q

Qu’est-ce que la personnalité de type A en lien avec la dépendance au travail ?

A

attention orientée sur la tâche et peu de souci pour les relations avec les proches

  • rythme de vie dense et actif
  • investissement dans la profession
  • haut degré d’hostilité, compétitivité, nervosité, impatience et agressivité (qui-vive permanent)
50
Q

Qu’est-ce que la personnalité obsessionnelle-compulsive avec des préoccupations pour l’ordre dans la dépendance au travail ?

A

besoin intense de faire son travail en excès
négligence des autres sphères de vie

  • perfectionnisme
  • besoin important de contrôle
  • difficulté à travailler en équipe
51
Q

Quels facteurs sont impliqués dans la dépendance au travail ?

A
  • personnalité
  • contexte familial
  • fuite du quotidien
  • éléments de la vie professionnelle
52
Q

Quels contexte familiaux favorisent la dépendance au travail ?

A
  • parents très impliqués dans les projets d’avenir de leur enfant (pression d’excellence)
  • reproduction du schéma parental “workaholic”
53
Q

Quels sont des exemples d’éléments de la vie professionnelle qui participent à la création d’une dépendance au travail ?

A
  • patron “workaholic”
  • beaucoup de liberté dans l’organisation du travail
  • patron qui délimite mal vie privée et professionnelle
  • valeurs d’excellence, objectifs trop élevés
54
Q

Quels sont les 5 profils de “workaholics” selon Oates ?

A
  • perfectionniste
  • évitant
  • converti
  • occasionnel
  • pseudo workaholic
55
Q

Comment se définit le profil perfectionniste ?

A
  • se prend au sérieux
  • hauts standards
  • incompétence des autres = insupportable
56
Q

Comment se définit le profil du converti ?

A
  • plus dépendant car a réussi à s’imposer des limites au travail
  • temps consacré aux loisirs
57
Q

Comment se définit le profil de l’occasionnel ?

A
  • parfois dépendant => raison = sécurité d’emploi plus que besoins psychiques internes
58
Q

Comment se définit le profil du pseudo-workaholic ?

A
  • ressemble au perfectionniste mais pas même intentions

- recherche de pouvoir et non productivité

59
Q

Comment se définit le profil de l’évitant ?

A
  • travail = échappatoire à la vie personnelle
60
Q

Quel est le seul profil correspondant à une dépendance au travail ?

A

le perfectionniste

61
Q

Quelles sont les 3 pathologies qui peuvent coexister avec la dépendance au travail ?

A

Comportements type A: hostilité, angoisse, sentiment d’urgence, perfectionnisme, compétitivité

personnalité obsessionnelle-compulsive: effectuer tâche de façon excessive + négligence autres domaines de la vie

Hypomanie dans le cadre d’un trouble bipolaire: diminution du besoin de sommeil, labilité des idées et pensées relatives au travail + objectifs professionnels grandissants

62
Q

Quelles sont les conséquences de la dépendance au travail sur la vie professionnelle ?

A

positives ou négatives

  • atout précieux car productivité
  • moins performants si caractéristiques obsessionnelles et épuisement
  • acharnement = obstacle à la productivité et à l’épanouissement professionnel
  • addiction propre car + socialement acceptée (‘bonnes” valeurs: performance, productivité, réussite)
63
Q

Quelles sont les conséquences de la dépendance au travail sur la vie extraprofessionnelle ?

A
  • répercussions sur l’entourage

- négatives pour la famille négligée/abandonnée

64
Q

Quelles sont les conséquences de la dépendance au travail sur les enfants ?

A
  • parents avec attentes trop élevées de la réussite des enfants
  • enfants recherchent la conformité et non originalité
  • enfants recherchent approbation constante du + de personnes possible = prédisposition anxiété, colère, frustration
  • états dépressifs + pense que ses réussites sont dues à une influence extérieure
  • situations de parentification (renversement des rôles)
  • psychologiquement + fragiles et difficulté d’affirmation perso
65
Q

Quelles sont les conséquences de la dépendance au travail sur la santé ?

A
  • effets indirects par stress élevé
  • burnout (fatigue importante, épuisement extrême physique et psycho)
  • diminution estime de soi
  • anxiété, dépression, irritabilité
  • troubles somatiques
66
Q

Qu’est-ce que le Work Addiction Risk Test (WART) ?

A

dépiste et évalue

couvre 5 dimensions:

  1. tendances compulsives
  2. contrôle
  3. faculté de communication et repli sur soi
  4. incapacité à déléguer
  5. valeur attribuée

valide et fidèle
mesure auto-rapportée donc risque de biais

67
Q

Qu’est-ce que le Workaholism Battery (WORKBAT) ?

A

échelle de dépistage et évaluation

comprend 3 échelles de 8 items

  1. implication: engagement dans le travail par le nombre d’heures consacrées
  2. travail compulsif: travail pour répondre à pression intérieure
  3. jouissance consécutive au travail

outil validé
comme le WART, mesures auto-rapportées = biais (conseillé d’utiliser d’autres outils de mesure comme des techniques d’observation et autres questionnaires pour compléter l’évaluation)

68
Q

Quelles sont les modalités de prise en charge d’un dépendant au travail ?

A

dure de reconnaître ce trouble car valorisé par la société
déni et attitudes de justification fréquentes = délais de prise en charge

    • précoce possible
  • multidisciplinaire
69
Q

Quel est le but de la prise en charge des dépendants au travail ?

A
  • corriger troubles somatiques
  • corriger troubles psycho
  • prévenir rechute
  • resocialiser
70
Q

Quelle est la première étape du traitement de la dépendance au travail ?

A

reconnaissance de la problématique et acceptation de l’aide

71
Q

Vrai ou faux: Rechutes peu fréquentes chez les dépendants au travail onc traitement à court terme.

A

FAUX

inverse, suivi prolongé qui veille à l’équilibre maintenu entre activités perso et professionnelles

72
Q

quoi doit-on porter une attention particulière lors du traitement de la dépendance au travail ?

A

comorbidités psychiatriques

73
Q

Quelles sont les 3 sphères autour desquelles gravitent les stratégies de réhabilitation de la dépendance au travail ?

A
  1. communication non accusatrice: exprimer pensées et sentiment de façon directe, constructive et respectueuse
  2. instauration de limites: nombre d’heures par jour, contrôler excès
  3. diversification des intérêts et buts existentiels: nouveaux intérêts = moins de temps consacré au travail
74
Q

Quelles sont les modalités d’intervention en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance au travail ?

A

individuel ou en groupe

75
Q

Sur quoi se base la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance au travail ?

A

modèle REBT (Rational Emotive Behavior Therapy)

but: confronter cognitions, émotions, comportements inadéquats

76
Q

Quel est le postulat de base du modèle REBT ?

A

source de la dépendance au travail = manque de confiance et estime de soi = compensation

77
Q

Qu’est-ce qu’on travaille dans la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance au travail ?

A

croyances irrationnelles

exemples:

  • devoir impressionner les autres
  • être à la hauteur des attentes
  • surpasser performances des collègues
78
Q

Comme dans la dépression, les distorsions cognitives du client dépendant au travail sont surtout … ? (3)

A
  • des inférences arbitraires: tirer conclusion sans preuve valable
  • abstractions sélectives: concentration excessive sur un détail précis
  • surgénéralisations: généraliser observation isolée
79
Q

Comment se déroule la thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance au travail ?

A
  • identifier croyances dysfonctionnelles
  • explorer émotions et sentiments rattachés à la croyance
  • identifier les comportements problématiques
  • restructuration cognitive: insérer croyances plus réalistes et saines
80
Q

Quelles sont les stratégies comportementales en thérapie cognitive-comportementale pour la dépendance au travail ?

A
  • ne pas comptabiliser les heures de travail
  • tenir 2 agendas: vie privée et professionnelle (comparer temps mis dans chaque)
  • changer pour atteindre mode de vie plus équilibré
81
Q

Comment se nomme le groupe d’entraide pour les dépendants au travail ?

A

Work anonymes

  • 12 étapes des AA
82
Q

Quel est le but de la thérapie de couple ou familiale dans le cas de la dépendance au travail ?

A
  • comprendre pourquoi temps que consacré au travail

- améliorer communication

83
Q

Que peuvent faire les employeurs pour éviter que leur employés ne développent une dépendance ?

A

actions de soutien

exemple:

  • être à l’affut des S&S en observant
  • s’assurer que les employés quittent à des heures conventionnelles
  • être sensibles aux inquiétudes des employés
84
Q

Comment prévenir la dépendance au travail en tant que directeurs d’entreprise ?

A
  • identifier employés à risque
  • évaluer l’étendue du problème dans l’entreprise
  • rétablir priorités et horaires de travail + s’assurer que c’est respecté
  • encourager activités personnelles
  • orienter valeurs vers bon équilibre privé-professionnel
  • pas renforcer perfectionnisme excessif
  • assurer suivi thérapeutique chez ceux qui le désirent