Module 4 : Intro à l'épidémiologie Flashcards
VRAI OU FAUX.
Le taux d’incidence est une mesure qui se calcule à un moment précis (ex. : taux d’incidence de la rougeole pour le 10 octobre 1986 = 5 pour 1 000)
FAUX. Le taux d’incidence se calcule sur une période de temps (une année, dix années, etc.).
VRAI OU FAUX.
Dans une étude cas-témoins en santé au travail, le choix des témoins doit être fait en s’assurant que ceux-ci ne sont pas exposés au contaminant étudié.
FAUX. Le critère le plus important permettant de sélectionner les témoins est le fait qu’ils ne présentent pas la maladie.
VRAI OU FAUX.
Un des désavantages des études de cohortes est qu’elles sont habituellement très longues et très coûteuses.
VRAI. Dans ce type d’études, les chercheurs observent dans le temps le nombre de personnes qui deviendront malades à la suite de leur exposition à un contaminant X. Si la substance toxique ne manifeste ses effets nocifs pour la santé qu’après une longue période de latence (c’est-à-dire période pendant laquelle la maladie ne se déclare pas), alors ces études seront longues et coûteuses.
VRAI OU FAUX.
Dans une usine bruyante, il serait très utile d’effectuer une étude cas-témoins pour savoir si l’exposition à des niveaux élevés de bruit peut causer des problèmes de surdité.
FAUX. Dans le cas présent, cela ne s’avère pas utile de faire une étude cas-témoins sur la surdité car les connaissances acquises nous ont déjà confirmé que des niveaux élevés de bruit engendraient des problèmes de surdité chez l’humain.
VRAI OU FAUX.
Lorsqu’on connaît très bien les contaminants auxquels sont exposés les travailleurs dans un département, ainsi que la quantité de ces contaminants présents à chaque poste de travail et la durée (le temps) d’exposition de chaque travailleur, il est alors nécessaire de faire un bilan de santé de ces travailleurs pour faire de la prévention.
FAUX. Quand on connaît bien tous les contaminants présents à chaque poste de travail et la durée d’exposition des travailleurs, on tente d’abord d’éliminer à la source tous ces contaminants. Pour ceux qu’on ne peut éliminer, on installe des mesures préventives : ventilation locale ou générale, port d’équipement de protection, diminution du temps d’exposition. Les bilans de santé pourront peut-être par la suite (après un an ou deux) être utiles pour déterminer si l’état de santé des travailleurs a pu être altéré par les contaminants auxquels ils sont exposés malgré les mesures préventives. Si c’est le cas, il faudra alors corriger rapidement la situation.
VRAI OU FAUX.
Vous êtes responsable de la prévention dans une entreprise. À un poste de travail de l’usine, le contremaître a demandé, il y a trois mois, que l’on fasse l’essai d’un nouveau produit chimique qui sert à dégraisser et à nettoyer certaines pièces d’équipement. Cinq travailleurs sont affectés à cette tâche. Depuis trois semaines, l’un d’entre eux s’absente assez souvent de son travail pour cause de maladie. Ses symptômes sont de la toux, des crachements et des sifflements dans sa respiration après un effort physique.
Il consulte son médecin et ce dernier pense que le travailleur souffre d’asthme. Le travailleur, par contre, pense que ses problèmes proviennent de son exposition au nouveau produit utilisé et il vous demande ce que vous en pensez. Vous pensez que…
Une étude épidémiologique à ce poste de travail devrait vous permettre de déterminer si ce produit peut être la cause des problèmes du travailleur malade.
FAUX. Étant donné le très petit nombre de travailleurs exposés à ce nouveau produit (cinq travailleurs), il est impossible d’effectuer une étude épidémiologique dans cette entreprise. Pour savoir si ce produit peut causer des problèmes de santé, il serait préférable de consulter un toxicologue, un médecin du travail ou encore un ouvrage de toxicologie.
VRAI OU FAUX.
Si le médecin de l’entreprise réussit après certaines recherches (dans les fiches toxicologiques ou les ouvrages de toxicologie ou après consultation avec un médecin du travail, un toxicologue ou un hygiéniste industriel) à identifier tous les problèmes de santé qui peuvent être causés par ce produit, un bilan de santé devrait être fait chez les cinq travailleurs.
VRAI. Si on connaît bien les effets possibles de ce produit sur la santé, il serait très facile pour le médecin de l’entreprise de faire le bilan de santé des cinq travailleurs pour savoir si ce produit leur cause les mêmes problèmes de santé. Un tel bilan serait alors facile à faire, rapide et peu coûteux.
VRAI OU FAUX.
Si un toxicologue vous confirme que le nouveau produit utilisé est un irritant pulmonaire qui peut déclencher des problèmes semblables à ceux décrits par le travailleur malade, vous concluez que les autres travailleurs exposés à ce produit sont des personnes à risque de développer les mêmes problèmes de santé.
VRAI. Toutes les personnes exposées à ce contaminant qui peut provoquer une atteinte particulière à la santé sont considérées comme des « personnes à risque » de développer cette maladie, même si elles sont encore en bonne santé.
VRAI OU FAUX.
Si un toxicologue vous confirme que ce produit peut causer les problèmes de santé décrits par le travailleur malade, la chose la plus urgente à faire c’est de suivre régulièrement l’état de santé des travailleurs par des examens réguliers pour détecter les atteintes à la santé qui pourraient survenir chez les travailleurs.
FAUX. Si un toxicologue ou un autre spécialiste vous confirme que ce produit peut avoir des effets néfastes sur la santé, la première chose à faire est d’éliminer ce contaminant et de le remplacer par un autre qui n’est pas dangereux. Si ce n’est pas possible, il faut éliminer ou contrôler l’exposition soit par des hottes de ventilation, soit par des équipements de protection ou autrement. Les examens de santé réguliers seront utiles seulement quand toutes ces mesures auront été prises pour vérifier leur efficacité.
