Module 11 Flashcards

1
Q

Nommez et expliquer brièvement quelques spécificités qui permettent au Canadien de se différencier des États-Uniens.

A

Parmi ces différences, soulignons le type de gouvernement (présidentiel versus parlementaire), le rôle de ce gouvernement dans les services sociaux, le rôle à l’international, le lobbying ainsi que l’accès à l’éducation et à la santé.

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2
Q

Comparez les différences territoriales entre le Canada et les États-Unis.

A

Avec près de 10 M km2 le Canada est le 2e plus grand pays au monde derrière la Russie alors que les quelque 9,8 M km2 des États-Unis lui confèrent le quatrième rang après la Chine.

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3
Q

Définissez, en quelques lignes, le concept des neuf nations de J. Garreau. Par la suite donnez trois exemples de nation tout en faisant des liens avec la situation actuelle.

A

C’est le professeur états-unien Joël Garreau qui créa le concept des neuf nations afin de diviser l’Amérique du Nord en neuf régions distinctes (ou « nations ») qui font fi des frontières et des divisions administratives. continue d’ignorer complètement les Amérindiens. Aussi, les neuf nations possèdent chacune leur capitale ainsi que leur réseau de pouvoir et de contact, c.-à-d. leur aire d’influence
La nation du Québec, garde somme toute le même territoire, la nation New England comprend les grandes villes comme Boston philadelphie, new york en plus de la région canadienne terre-neuve et labador, the empty quarter rassemble les régions les moins habitées du canada et des états-unis comme le yukon/territoire du nord-ouest/idaho/wyoming

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4
Q

Pourquoi devrions-nous utiliser le terme Amériquain ou Amériqain pour désigner les personnes qui vivent en Amérique ?

A

En fait, nous devrions peut-être utiliser un autre terme pour désigner les personnes qui vivent en Amérique comme Amériquain ou Amériqain. Comme Québécois ou Canadien, il est difficile d’utiliser le terme Américain alors que le problème n’existe pas vraiment pour la majorité des citoyens européens où aucun pays ne s’est approprié le terme Européen

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5
Q

Expliquez le paradoxe de la culture américaine, notamment en Europe ?

A

Dans le même ordre d’idées, la culture américaine est elle aussi décriée un peu partout dans le monde, notamment en Europe. Cependant, bien que plusieurs Européens dénoncent le style de vie à l’américaine, il reste que bon nombre d’entre eux sont en réalité fascinés par l’Amérique et rêvent d’y voyager, voire d’y vivre. L’Amérique provoque donc à l’étranger toutes sortes de sentiments contradictoires, allant du désir jusqu’à la jalousie.

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6
Q

Pourquoi l’appropriation du nom « Amérique » par les États-Uniens reflète-t-elle une certaine arrogance, un désir d’en « mener large » ?

A

Ce faisant, en raison de leur implication militaire et économique aux quatre coins de la planète, ils sont souvent, à tort ou à raison, les boucs émissaires pour de nombreux problèmes dans le monde

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7
Q

Quels sont les avantages de la culture en serre ?

A

Permet de contourner les aléas du mauvais temps et de la saison hivernale. Production constante tout au long de l’année. Faible cout de chauffage des serres en hiver (climat tempéré). Meilleur contrôle des maladies, des parasites et des intrants et extrants. Production biologique et hydroponique plus rapide et plus efficace qu’en champs. Culture verticale rentabilise l’espace et augmente la production de 27 %. Plus-value élevée des produits en raison de leur qualité supérieure.

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8
Q

Expliquez les diférences démographiques entre le Canada et les États-Unis d’Amérique ?

A

Les États-Unis se classent au troisième rang mondial en termes de population avec 325 M d’habitants, Pour sa part, le Canada avec ses 36,6 M d’habitants se classe tout de même dans les 40 premiers pays.
Les États-Unis continuent de présenter un taux d’accroissement de la population relativement élevé, à tout le moins par rapport à la majorité des pays occidentaux. S’établissant à 0,81 % pour 2017, ce taux d’accroissement est meilleur que bien des pays occidentaux. Le Canada fait moins bien malgré l’immigration internationale qui génère plus de 63 % de la croissance qui se situe autour de 0,73 % en 2017. L’indice de fécondité états-unien qui est de 1,88 (142e /225) est, lui aussi, parmi les meilleurs en Occident; il est même supérieur à l’indice canadien qui est de 1,60.
La population états-unienne est somme toute jeune, à tout le moins par rapport aux autres pays occidentaux. L’âge médian aux États-Unis est de 37,8 ans alors qu’au Canada il est de 40,7 ans. L’espérance de vie (2016) aux États-Unis s’établit à 79,3 ans (31e ) et de 82,2 ans au Canada (12e ). L’écart est cependant relativement grand entre l’espérance de vie des femmes et celle des hommes.
Le taux d’urbanisation états-unien se situe dans la moyenne des pays occidentaux avec un pourcentage de la population vivant en zone urbaine à 83,7 % alors que celui du Canada est légèrement inférieur à 82,3 %.

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9
Q

Quelles sont les principales différences, caractéristiques propres et communes entre les frontières terrestres du Canada et celle des États-Unis ?

A

Fait particulier pour des pays de cette taille, les États-Unis ont seulement deux voisins terrestres, soit le Mexique au sud et le Canada au nord alors que ce dernier partage une seule frontière terrestre avec son grand voisin du sud. Cela est assez remarquable sur la planète et facilite, avec des accords réciproques, la surveillance des frontières. La longueur totale de celles-ci pour les deux pays est de 12 034 kilomètres (km) ce qui est peu par rapport à leur dimension mise ensemble soit près de 20 M km2 . Alors que la frontière avec le Mexique et les États-Unis est d’une longueur de 3 141 km, la frontière avec le Canada et son unique voisin terrestre, elle, totalise 8 893 km en incluant les 2 477 km de frontière entre l’Alaska. De plus, la frontière canado-étatsunienne est la plus longue frontière entre deux pays à travers toute la planète.

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10
Q

Quelles sont les principales différences entre les frontières maritimes du Canada et celle des États-Unis ?

A

Les États-Unis possèdent également quelque 19 924 km de côtes particulièrement bien positionnées puisqu’offrant un accès à trois océans différents, à savoir les océans Atlantique, Pacifique et Arctique. La côte sud permet également aux États-Unis de bénéficier d’un accès direct à la mer des Caraïbes et donc, en quelque sorte, à l’Amérique latine. À ce niveau, le Canada avec ses 243 792 km de côtes répartis sur 3 océans (Arctique, Atlantique et Pacifique) est largement dominant et abrite près de 25 % du littoral mondial, soit le plus important au monde à ce niveau, ce qui en fait un grand pays maritime. Par contre, les États-Unis avec leurs diverses possessions insulaires et les eaux territoriales qui y sont rattachées offrent un plus grand potentiel maritime et une meilleure répartition mondiale de leur effectif.

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11
Q

Comparez les ressources énergétiques du Canada et des États-Unis.

A

Les États-Unis profitent d’une grande diversité sur le plan des ressources naturelles, dont les ressources énergétiques. Ils peuvent compter sur des réserves appréciables de pétrole, de gaz naturel et surtout de charbon. De manière générale, ces réserves énergétiques se trouvent très bien réparties sur l’ensemble du territoire et sont aussi relativement abondantes. Le pays se classe parmi les premiers producteurs de pétrole, de gaz naturel, de charbon et électricité d’origine géothermique.
Le Canada est aussi l’un des plus grands producteurs d’énergie au monde et sa faible population lui permet de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Il est donc un exportateur net d’énergie et cette exportation est dirigée, présentement, uniquement vers les États-Unis. Les projets d’oléoducs vers les côtes pacifique (Northern Gateway et Trans Mountain) et atlantique (Énergie est) convoitent les marchés asiatiques et européens. Cette dépendance à l’exploitation des ressources naturelles laisse l’économie des Prairies très vulnérable face aux fluctuations des marchés internationaux, car le Canada peine à s’imposer face aux organisations qui en contrôlent les prix, comme l’OPEP qui influence le cours des prix du pétrole ou la Bourse de Chicago qui régule le prix du blé et de plusieurs produits agricoles. Peu importe, les ressources, les deux pays possèdent de très grandes réserves et dans certains secteurs parmi les plus imposantes au monde.

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12
Q

Quels sont les principaux conflits frontaliers entre le Canada et les États-Unis ?

A

Les frontières maritimes ont connu des problèmes de revendications dont la majorité fut résolue à la fin du XXe siècle. Les différends actuels portent essentiellement dans la zone arctique (cf. module 2) tant entre les États-Unis et le Canada qu’avec les autres pays ayant pignon dans la région (Russie, Danemark, etc.) et au sud de la baie de Fundy pour les richesses halieutiques. Bien qu’un accord fût signé en 1992, les eaux territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon sont en pourparlers pour permettre à cette zone d’obtenir un accès direct aux limites internationales. En fait, la zone qui s’étire vers le sud, surnommée le « doigt », ne parvient pas en eaux internationales, mais traverse un réservoir important d’hydrocarbure que le Canada voudrait bien exploiter.

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13
Q

Qu’est ce que la « Niagara fruit belt » ?

A

Les régions les plus productives sont la péninsule du Niagara, plus particulièrement toute la rive nord du lac Érié ainsi que la Plaine ontarienne, mieux connue sous le nom de « ceinture de petits fruits » ou « Niagara Fruit Belt ». Cette région présente les meilleures conditions au pays pour la viticulture et on y retrouve de grands vignobles qui produisent d’excellents vins du Nouveau Monde ainsi que des vins de glace de renommée internationale. Une combinaison de facteurs locaux favorables explique que cette région soit encore plus propice à la culture que la partie sud-ouest de la province.

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14
Q

Quelles sont les principales différences entre le Canada et les États-Unis au regard de la densité de population ?

A

Les États-Unis présentent une densité de leur population s’établissant à 35 hab./km2 . Il s’agit d’une densité relativement élevée pour un pays de cette taille. Par rapport au Canada, les ÉtatsUnis jouissent d’une très bonne répartition de leur population. Vaste et étendu sur l’ensemble du territoire, l’écoumène états-unien est perpétuellement en évolution. Son centre de gravité s’est d’ailleurs déplacé de manière constante vers le sud-ouest et il a traversé le Mississippi à la fin du XXe siècle plus précisément lors du recensement de 1980.
La répartition de l’écoumène canadien est beaucoup moins équilibrée et se situe à plus de 80 % à 150 km de sa frontière sud. Avec une densité de 4 hab./km2 , soit l’un des pays les moins denses au monde, 99 % de sa population habite environ 20 % du territoire ce qui laisse de grandes zones vides dont toute la partie septentrionale du pays. La maitrise de son territoire est donc plus ambivalente que celle de son voisin. À l’image des États-Unis, son centre de gravité de déplace lentement vers l’ouest et se trouve en ce moment à l’ouest de Toronto.

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15
Q

Quel est l’importance du vote hispanique aux États-Unis ?

A

élections 2004 - 47% des hispaniques ont voté

élections 2006 - 5,8% des votants
Les Américains d’origine hispanique représentent une partie importante de la population des États-Unis. En période de campagne électorale, les politiciens américains tentent de courtiser cet électorat hispanique

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16
Q

Comparez l’agriculture du Canada et celle des États-Unis.

A

Les États-Unis sont la première puissance agricole sur la planète. À l’échelle de la planète, ils possèdent la plus grande réserve foncière en termes de terres cultivables soit près de la moitié de la superficie du pays qui pourrait être utilisée pour l’agriculture. Environ 500 M d’hectares (5 M de km2 ) sont ainsi disponibles pour des activités agricoles. Les zones dédiées à l’agriculture sont plutôt bien réparties à l’échelle du pays et chaque région possède sa spécialité dictée par le climat ainsi que par la nature du sol. Ces spécialités sont entre autres les produits maraichers sur la côte ouest, les agrumes de la Floride, les produits bovins des plaines du centre-sud et bien évidemment les céréales des 32 grandes plaines centrales. Les agriculteurs états-uniens pratiquent donc une agriculture à la fois spécialisée et diversifiée dans son ensemble, mais surtout très performante. Cependant, cette agriculture américaine répandue sur de vastes pans du territoire fait face à certains problèmes, notamment en ce qui a trait à l’irrigation dans l’Ouest du pays. Premier exportateur mondial de produits agricoles, les États-Unis exercent une concurrence qui peut être perçue comme déloyale, notamment par l’OMC (Organisation mondiale du commerce), puisqu’ils subventionnent largement leurs agriculteurs. Avec la France, ils sont les champions des subventions agricoles. Cette domination mondiale au niveau de l’exportation peut même être considérée comme une puissante arme commerciale.
Au Canada, depuis les 30 dernières années, le secteur agricole a subi des transformations importantes. Dans les années 1970, l’augmentation des ventes de grains sur les marchés asiatiques a entrainé l’augmentation du transport ferroviaire vers Port-Rupert (C-B) des céréales produites dans les Prairies. L’agriculture des Prairies doit maintenant faire face aux nouveaux défis générés par ses propres transformations. L’augmentation de la superficie des fermes, l’apport des nouvelles technologies, la mécanisation et l’usage excessif d’engrais chimiques ont de lourdes conséquences environnementales telles que la compaction et la fragilisation des sols. De plus, le dérèglement des cycles de sècheresse et le déficit hydrique provoqué par l’évapotranspiration donnent tout son sens au dicton agricole qui identifie les Prairies comme « the next year country », c’est-à-dire un endroit où l’on ne peut qu’espérer mieux l’an prochain, lorsque les récoltes ne sont pas au rendez-vous. En Ontario, les excellentes conditions pédologiques et climatiques du sud de la province ont permis de développer une agriculture très performante. Ce secteur économique génère des recettes annuelles qui représentent environ un quart de la valeur de la production agricole du pays. Les productions les plus lucratives sont celles qui ont une plus-value élevée, comme les petits fruits (framboises, fraises, raisins de table et raisins vinicoles) et les légumes (tomates, poivrons, etc.). Par le passé, la culture du tabac y était florissante et on y cultivait également des céréales au début du XIXe siècle. La reprise des cultures céréalières telles que le soya, l’orge, le blé et le maïs témoigne d’un retour aux sources pour l’agriculture ontarienne. Les régions les plus productives sont la péninsule du Niagara, plus particulièrement toute la rive nord du lac Érié ainsi que la Plaine ontarienne, mieux connue sous le nom de « ceinture de petits fruits » ou « Niagara Fruit Belt ». Cette région présente les meilleures conditions au pays pour la viticulture et on y retrouve de grands vignobles qui produisent d’excellents vins du Nouveau Monde ainsi que des vins de glace de renommée internationale. Une combinaison de facteurs locaux favorables explique que cette région soit encore plus propice à la culture que la partie sud-ouest de la province. L’un des avantages de l’agriculture ontarienne réside dans la popularité et la constante progression de la culture en serre.

17
Q

Comparez le développement des transports au Canada avec celui des États-Unis.

A

Les États-Unis ont avec le temps développé un excellent réseau de transport et de communication. À la fois dense et diversifié, ce réseau a permis d’exercer une maitrise importante sur l’ensemble du territoire en encourageant les déplacements et en facilitant l’établissement de la population dans des endroits parfois peu accessibles. Ainsi, contrairement à d’autres pays possédant une grande superficie telle que la Russie, le Canada, la Chine ou le Brésil, les États-Unis ont réussi à intégrer et contrôler réellement leurs zones les plus reculées. Il faut dire que le climat états-unien est tout de même un peu moins contraignant que celui du Canada par exemple.
Au fil de son histoire, le Canada s’est doté lui aussi d’un bon réseau de transport, apte à combler la distance qui caractérise l’ensemble de son espace. À l’origine, les bases du réseau de transport furent principalement établies en fonction des flux de transport vers les destinations étrangères, voire de la métropole. À l’époque de la Confédération, la mise en place d’un axe de transport estouest, le chemin de fer transcontinental, allait servir à soutenir le peuplement des Prairies ainsi qu’à consolider la cohésion du nouveau pays. Durant les années 1950-1960, le développement des axes nord-sud prit de l’ampleur avec la mise en valeur des ressources naturelles du Bouclier et du Nord canadien, en réponse à la forte demande en provenance des États-Unis.

18
Q

Les États-Unis ont optés pour une stratégie de type « rebordering » suite à l’attentat terroriste du 11 septembre 2001. Décrivez cette stratégie.

A

Elle consiste en l’établissement d’une meilleure et d’une plus grande sécurité dans le pays, aux frontières et internationalement.