Modèles en thérapie cognitive Flashcards
Quelles sont les racines / fondement des thérapies cognitives ?
les modèles du traitement de l’information
Les thérapies cognitives mettent l’accent sur les processus de traitement de l’information (provenant de notre environnement interne et externe) par le SNC. Elles s’intéressent donc aux processus de pensées qui filtrent et organisent la perception et à leur interaction avec le comportement moteur et verbal.
Quelles sont les objectifs de la thérapie cognitives ?
La thérapies cognitives a pour objectif de mettre à jour les pensées dysfonctionnelles (croyance, postulats irrationnel, discours intérieur) qui traitement (inconsciemment) l’information, de les discuter en vue de les modifier. Elles essaient d’assouplir les schémas dysfonctionnels (croyance qui génèrent la pathologie)
Qui est le fondateurs de la thérapie cognitive
Aaron Beck - les thérapeutes ne travaillent plus seulement sur les comportements mais aussi sur les cognitions (discours intérieurs des sujets)
Entre la situation et la réaction de l’individu, les informations perçues de la situation sont traitées cognitivement, elles sont analysées à travers le prisme des croyance et des représentation propres à chaque individu.
Dans les pathologies psychiques, ce traitement cognitif de l’information est dysfonctionnel : l’information est déformée pour être cohérente avec les croyances pathologique profondes de l’individu, par différents mécanismes appelés “distorsions cognitives”. le patient va développer des pensées automatiques négatives qui peuvent s’avérer plus en lien avec les croyances sous-jacentes qu’avec la réalité.
En d’autre terme selon les cognitivistes, ce n’est pas directement la situation qui induit un comportement c’est surtout la façon dont on l’interprète.
A quoi fait référence la notion des “3 colonnes de Beck”?
Les thérapeutes ne travaillent alors plus seulement sur les comportements mais aussi sur les cognitions. Pour cela, on demande à la personne de s’auto-observer:
1. quelle est la situation ou le fil de pensées,
2. quelle émotion cela génère
3. la pensée automatique associée.
On appelle cela les trois colonnes de Beck.
Définir la notion de schéma cognitif
Les schémas cognitifs sont définit comme uns structure cognitive qui passe au crible, qui encode et qui évalue les stimuli qui affectent notre organisme.
Facultatif (pas dans le cours) :Quels sont les principales caractéristiques des schémas cognitifs
Les schémas cognitifs
- comportent des contenus personnalisés qui sont notre interprétation de la réalité (soi-même, les autres, l’environnement passé, présent, futur).
- ces contenus sont mémorisés dans des structures cérébrales
- elles sont activées par certains stimuli de l’environnement. Une fois activées, ces structures vont sélectionner, organiser, canaliser, filtrer voire transformer les informations que nous percevons.
- les schémas vont filtrer l’information (info compatible immédiatement traité, info incompatible sont modifiée ou ignorée)
- les schémas exercent leur influence de manière inconsciente dans la majorité des cas
- les schémas sont stables dans le temps et sont particulièrement résistant
- les schémas nous donnent des repères pour agir, élaborer des stratégies d’adaptation.
- ils ne sont pas purement cognitifs mais s’organisent aussi autours de thèmes émotionnels ou de comportement
- les schémas acquis précocement ont une grandes influence sur ka personnalité ou sur les troubles psychique
Quelles sont les bases de la technique cognitives de Beck ?
- apprendre au patient à repérer son discours intérieur (pensées automatiques),
2 puis à les remettre en question (quelles sont les preuves?), - de repérer les schémas (thèmes communs)
- d’assouplir ces schémas.
Citer et expliquer les thérapies développer par Ellis en 1953
Thérapie rationnelle émotive : Ellis postule que ce ne sont pas les évènements qui provoquent des conséquences indésirables mais la perception qu’on a de ces évènements, au niveau émotionnel autant que comportemental.
La différence avec Beck c’est que pour Ellis il y a seulement 10 croyances dysfonctionnelles. Pour Beck, il y en a beaucoup plus, un pour chaque trouble. Pour Ellis, les émotions sont les conséquences de systèmes de croyances irrationnelles développées par l’individu. Ainsi, l’individu sera plus perturbé par sa perception des évènements que par la situation elle-même. Son approche combine à la fois la rigueur scientifique et une approche humaniste et philosophique (moins structuré et peu de validation scientifique)
Il travaille sur le modèle ABC: nous expérimentons chaque jour des évènement activant (A) qui nous conduisent à observer, interpréter ou penser à ce qui est survenu. Notre interprétation de ces évènements résulte de croyance spécifiques (B) au sujet e cet évènements, du monde, de notre rôle dans l’évènement. Une fois que nous avons mis en place ces croyances, nous expérimentons des conséquences (C) basées seulement sur nos croyance.
Pour modifier le comportement (C), il faut modifier les cognitions (B) sans toucher aux évènements (A). Donc la thérapie rationnelle émotive est centrée sur le B (les croyances).
Quelles sont les spécificité de l’approche de Young ?
L’approche de Young s’applique plus aux troubles de la personnalité (une approche pas spécifique au diagnostic). Il faut repérer les schémas précoces inadaptés. Avec lui on va en fait travailler les émotions qui sont associées aux schémas précoces inadaptés (au nombre de 18), on essaye de les mettre à jour et à apprendre au sujet à les repérer. On ressent une émotion, on ferme les yeux et on essaye de se rappeler dans l’enfance la scène correspondante qui revient à l’esprit, qui a généré ces schémas inadaptés: on travaille sur la diachronie, l’histoire de la personne qui a construit ces schémas.
Il décrit 3 style d’adaptation dysfonctionnels
- soumission au schéma
- évitement du schéma
- compensation su schéma
Quels est le pb des techniques présentées ?
Jusqu’à présent, on a vu des techniques ayant fait leur preuves de son efficacité et centré sur la diminution des symptômes d’un seul trouble mental. Or, la comorbidité est assez fréquente. Le thérapeute doit donc se demander par quoi commencer dans ce cas.
Si on a une anxiété sociale et une dépression, si la dépression est très intense on la traite d’abord. Dans d’autres cas où l’anxiété sociale est arrivée avant, on néglige la dépression pour se focaliser sur l’anxiété, en supposant qu’en la traitant on améliore la dépression.
On s’intéresse à un phénomène qui n’est pas spécifique une pathologie (ex: perfectionnisme). Certains processus sont communs à plusieurs pathologies, on utilise donc cette approche quand le sujet présente plusieurs diagnostic. Il y a encore besoin d’études sur ce sujet.