Analyse fonctionnelle Flashcards

1
Q

Qu’est ce qu’une analyse fonctionnelle ?

A

L’analyse fonctionnelle permet le recueil de faits d’observation. C’est l’étape où le thérapeute, avec la collaboration du patient va recueillir les données utiles à la compréhension du comportement du patient.

Lors de cette analyse, on se centre sur un problème cible, elle permet de déterminer les facteurs déclenchant ou antécédents ainsi que les facteurs de maintien ou conséquences qui sont à l’origine de la répétition des troubles en situation problème (comment est apparu le problème, et comment il se maintient). On prend aussi des mesures spécifiques:
Dans le cas d’un sujet souffrant de TOC de lavage : Le nombre de fois où il se lave les mains, le temps qu’il y passe….

C’est une étape fondamentale permettant d’établir la relation thérapeutique, d’organiser les fait recueilli en hypothèse de travail, de faire avec avec le patient des hypothèse concernant son pb, de proposer un programme thérapeutique individualisé, adapté en fonction de chacun. La participation active du patient est nécessaire.

Les grilles servent à déterminer

  • le ou les comportements problèmes «qu’est-ce qui vous a amené à venir consulter?»
  • obtenir une description aussi objective que possible précise du comportement problème (fréquence, durée, intensité, variation, analyse des modes de déclenchement). => possibilité de demander au sujet de s’auto-analyser dans sa vie quotidienne.
  • de préciser les conditions et situations d’apparition (stimuli antécédents). Donc l’évaluation des variables historiques innées ou acquises et leur effet sur l’état du sujet: l’histoire et le présent. “depuis quand cela vous est arrivé? (âge de début)” “Est-ce qu’il y a eu des évènements particuliers à cette époque? ““Quand actuellement cela vous arrive: est-ce plus important le matin, le soir… ““où?” “avec qui ?”
  • de préciser les antécédents familiaux: est-ce que d’autres personnes de la famille ont le même problème? Est-ce qu’il ont d’autres problèmes? Et lui même est-ce qu’il a d’autres troubles?
  • de préciser les conséquences sur le sujet et l’environnement: ces conséquences sont des facteurs de maintien du comportement (renforcement positif ou négatif). “Comment réagit l’entourage?” ; “Est-ce qu’il y a un renforcement par l’entourage? “ “Les habitudes de vie (vie de famille, travail, amis…)”
  • de préciser les variables intermédiaires: les cognitions, émotions et / ou images mentales (pour certains sujets qui en ont) qui se situent entre les stimuli et les réponses et sont propres au sujet.
  • La dernière question (optionnelle si le trouble est présent depuis très longtemps): Imaginons que vous n’ayez plus votre problème, qu’est-ce que cela changerait pour vous? (savoir si la personne est prête à changer et d’adhérer à la thérapie pour changer). On peut aussi faire un entretien motivationnel avant d’entamer la thérapie.
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2
Q

citer les différentes types d’analyse fonctionnelles

A
  • la grille SORC de Kanfer et Saslow
  • la grille Basic idea de Lazarus
  • La grille SECCA de Cottraux
  • la grille du “cercle vicieux”
  • la grille ASSERC
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3
Q

Expliquer la grille S—>O—>R—>C—
^ ^ ^ I
I___I___I___

A

Cette grille développé par Kanfer et Saslow permet d’identifier
- S: stimulus (où ? quand ? comment ? Depuis quand ? Avec qui ?)
O: organisme (émotions, cognitions, réactions physiologiques)
R: réponse (action comportement problème
C: conséquences (positives et négatives)
Les conséquences agissent sur l’organisme.

Ce modèle met l’accent sur les conséquences du comportement. Il est dans l’ici et maintenant ie qu’il ne met l’accent que sur l’axe synchronique. On l’utilise pour la prise en charge des enfants ou des adultes autistes.

On peut aussi parler de cercle vertueux ou vicieux avec les adultes. La situation entraîne des émotion, qui entraîne des cognitions, une réponse… ect.

Facultatif pour info => La grille du cercle vicieux de Cungi variante du modèle SORC peut être plus visuelle permet peut être utilisé brièvement pendant ou entre les séance pour donner une explication rapide et facilement compréhensible des situations dans lesquelles surviennent les comportement problèmes. Elle n’est pas suffisante pour l’analyse fonctionnelle? elle a un rôle didactique et pédagogique. Elle sous-entend que les cognitions sont à l’origine des émotions elles même à l’origine des comportements ce qui est discutable.

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4
Q

Décrire la grille d’analyse fonctionnelle Basic Idea de Lazarus

A

Modèle plus vraiment utilisé maintenant, pour la culture générale.
B = behavior: comportement observable du patient, celui pour lequel il vient consulter, on met les facteurs déclenchant initiaux
A: affect (émotions immédiate) qui accomapgne le comportement
S: les sensations corporelles, en particuliers signes neurovégétatifs (tremblement, sueurs, frissons, nausées, Chaleur, tension musculaire…)
I: les relations interpersonnelles (génétique, éducation, relations, attitudes actuelles de l’entourage)
C: la cognition (discours intérieur du sujet)
I: imagerie, exploration de l’imagerie mentale du sujet, est-ce qu’il est capable de visualiser des choses, quelles sont ces images mentales habituelles.
D: drugs (médicament, impact de substances, autre traitement)
E: expectation (attente), ce qu’il attend de la thérapies, espoir et réticence
A: attente du thérapeute, qu’est-ce qu’il espère avec ce patient, ainsi que la perception de la réticence ou de la motivation du patient à s’engager dans la thérapie.

Elle est utilisée par certains pour une analyse globale du patient. Son seul intérêt est d’étudier les motivations du patient à changer et savoir si le thérapeute se sent capable d’accompagner la personne sans sa thérapie

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5
Q

Décrire l’axe synchronie de la grille SECCA de Cottraux et de l’ASERCC

A

La grille SECCA comprend deux axes: diachronique et synchronique

L’axe synchronie permet de définir comment le problème se maintient actuellement dans l’ici et maintenant. Un comportement qui se maintient est un comportement renforcé en permanence, il faut donc rechercher des renforçateurs actuels, dans ces renforçateurs (comportements, pensées dysfonctionnelles).

=> On commence par déterminer le problème cible qui se distingue du diagnostic (incapacité à dire non, parler devant un auditoire alors que le diag serait anxiété sociale…).
(idem dans l’ASERCC)

=> Anticipation: ce que le patient prévoit ou redoute face à la situation problème, autrement dit, les pensées et images dans l’attente de la situation problème (=cognition verbalisable et ou image du sujet à l’idée de se confronté à la situation)
(idem dans l’ASERCC)

=> Situation: le stimulus déclenchant, les circonstances dans lesquelles se manifestent le comportement problème.
(L’ASERCC parle de Stimuli activateurs qui peuvent donc être externe ou interne. Le thérapeute et le patient sont également incités à plus détailler les différents évènements / stimuli déclencheurs, là où la SECCA incite plus à résumé la situation.)

=> Émotion: les émotions et leurs manifestations physiologiques.
(L’ASERCC est plus précise dans la grille en spécifiant bien affect : réaction émo immédiate tel que l’anxiété, le dégout, la tristesse et sensation : réaction physiologique tel que les tremblements, sueurs, frissons, nausées, chaleurs)

=> Cognition: le discours intérieur qui augmente le trouble (les pensées automatiques - imagerie: pour certains).
(Dans l’ASERCC le therme de cognition est remplacé par celui de représentation mentale et précise le fait de spécifier les cognition ie le monologue intérieur, les pensées verbalisable ET les image ie les souvenirs et scénarios qui reviennent)

=> Comportement ouvert: les conduite observable (rituels).
(L’ASERCC parle de comportement en précisant comportement ouvert et comportement couvert ie que l’ASERCC inclue également les conduites cachées.)

=> Entourage: comment se comporte l’environnement social de la personne.
(L’ASERCC parle de conséquence
- personnelles : émotions, cognitions renforçant positivement ou négativement le comportement problème
- socio-relationnelles correspondent aux réponses des proches renforçant positivement ou négativement les comportements problèmes.
Pour ces deux types de conséquence l’ASERCC indique qu’ils faut préciser les conséquences à court et à long terme)

=> Signification personnelle: croyance personnelle ou méta-cognition (qu’est-ce que cela dit de vous dans cette situation, avec cette émotion, ce comportement et cette cognition?). On commence toujours par «je»: «qu’est-ce que je pense de moi?»
(idem pour l’ASERCC)

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6
Q

Décrire l’axe diachronie de la grille SECCA de Cottraux et de l’ASERCC

A

Les grille ASERCC et SECCA comprend deux axes: diachronique et synchronique

L’axe diachronie permet de définir les étapes historiques afin de comprendre comment le problème s’est structuré, comment il est apparu, dans quelle circonstances, quels ont été les facteurs déclenchant, aggravants, quelles sont les hypothèses du patient, isolement de facteurs génétiques, rôle de la famille, du milieu éducatif (maltraitance ou surprotection)…

=>1. Donnée structurales possibles : composantes innées ou acquises par l’éducation constituant les caractéristiques stables de la personne (SECCA et ASERCC)
—— génétiques : on s’intéresse ici aux antécédents: familiaux, personnels (psychiatriques et physiologiques),
(ASERCC parle d’antécédents psychologiques familiaux donc n’inclut par les antécédant personnels contrairement à la SECCA)
—– la personnalité : tempérament, caractère de base façonnées par l’éducation

=>2. Facteurs historique de maintien possible : tout évènement qui a joué dans l’histoire du problème
(ASERCC distingue deux cases
- 2. les facteurs de vulnérabilité prédisposant : évènement marquants, déterminant une base de vulnérabilité au futur évènement déclenchant ie avant l’évènement déclencheur
- 4. Facteur de développement et de maintien du trouble : enchainement temporel d’évènements et de réponse inappropriées, consolidées par des renforçateurs (interne ou externe ayant conduit au développement et au maintien du trouble)

=> 3. Facteurs déclencheurs initiaux invoquées : évènement premier supposé à l’origine du déclenchement d’une réponse inappropriée qui deviendra plus tard le pb cible
(ASERCC idem. Cependant il faut souligner que l’ASERCC est plus logique dans sont enchainement chronologique car sont étudier d’abord les facteurs de vulnérabilité, puis les facteurs déclencheurs, enfant les facteurs de développement et de maintien du trouble)

=> 4. Evènement précipitant la prise en charge du trouble : qu’est-ce qui amène le patient à consulter aujourd’hui
(ASERCC : Evènement précipitant la prise en charge du trouble et motivation au changement. elle distingue
- les évènements récent interne ou externe
- les motivations au traitement actuel

=> 5. Autres problèmes : comorbidité, maladie physique
(ASERCC : distingue deux sous-catégorie
- les comorbidités
- les problèmes sociaux (ex difficulté d’emploi)

=> 6. Traitement antérieurs
ASERCC distingues les traitements /substances antérieurs et les traitements/substance actuel

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7
Q

En résumé, Qu’apporte l’ASERCC par rapport à la SECCA?

A

Dans l’ASERCC,

il y a une meilleure conceptualisation de l’axe synchronique:

  • on envisage comme dans le modèle SORC, les conséquences à court, moyen et long terme pour l’individu (qu’il n’y a pas dans la SECCA), ainsi que pour l’environnement.
  • On est en beaucoup plus large que la situation en elle-même, on considère que les stimuli discriminatif ne sont pas seulement externe, il peut concerner des pensées et déclencher le problème cible.
  • On parle de représentations mentales en plus des cognitions.

Pour la diachronie,
- la présentation est meilleure et plus chronologique.

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