Mise en place face et cavite buccale Flashcards

1
Q

fermeture du plais

resulte de quoi

A

• La formation du palais résulte de la confluence, dans une suture en forme de « Y », de 3 bourgeons :

  • 1 bourgeon prémaxillaire ou palais primaire, qui dérive du bourgeon fronto-nasal
  • 2 bourgeons ou processus palatins, qui sont des émanations des bourgeons maxillaires
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2
Q

fermeture du plais

aboutit a quoi

A

• Ce processus morphogénétique aboutit au cloisonnement du stomodeum (ou cavité buccale primitive) en :

  • une cavité buccale  définitive
  • deux fosses nasales 
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3
Q

fermeture du plais

2 etapes

A

1) Jonction (suture) locale des épithélia de recouvrement des bourgeons prémaxillaire
et palatins
2) Dispersion de la barrière épithéliale, aboutissant à une continuité du mésenchyme

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4
Q

fermeture du plais

anomalie congenitales

A

• Des perturbations de ces évènements de fermeture du palais sont à l’origine de
fentes palatines et/ou labiales, une des anomalies congénitales les plus
fréquentes qui peuvent être diagnostiquées in utero ou à la naissance
• Une fente sous-muqueuse peut être plus difficile à mettre en évidence

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5
Q

DÉVELOPPEMENT DES BOURGEONS PALATINS

formation

A

• Les bourgeons palatins :
- s’individualisent à partir des bourgeons maxillaires.
- se développent verticalement et parallèlement aux faces latérales de la
langue

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6
Q

DÉVELOPPEMENT DES BOURGEONS PALATINS

compo

A

• Les bourgeons palatins :
- sont composés d’un corps de mésenchyme
- sont recouverts d’un épithélium, qui peut être divisé en :
o une partie nasale
o un épithélium de la future jonction médiane : correspondant à
l’extrémité du bourgeon palatin
o un épithélium buccal

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7
Q

3 STADES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS SECONDAIRE

A

1 Élévation  et juxtaposition

2 Adhésion

3 Dispersion et fusion 

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8
Q

3 STADES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS SECONDAIRE

elevation et juxtaposition

A

• Les bourgeons palatins d’abord verticaux (de chaque côté de la langue), se
développent, s’élèvent et changent d’orientation pour devenir horizontaux
• Les bourgeons palatins horizontaux viennent ensuite en contact sur la ligne
médiane

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9
Q

3 STADES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS SECONDAIRE

adhesion

A

• Les 2 épithélia de recouvrement des bourgeons palatins (MEE : medial edge
epithelium) adhèrent, s’intriquent et forment l’épithélium médian de jonction
(MES : Medial Epithelial Seam)

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10
Q

3 STADES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS SECONDAIRE

dispersion et fusion

A

• Les cellules épithéliales se dispersent et disparaissent  pour assurer la fusion
et la continuité des mésenchymes

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11
Q

role fonctionnel palais secondaire

A

• Chez les mammifères, le palais secondaire participe à :

  • l’alimentation
  • la succion
  • la déglutition
  • la phonation
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12
Q

role structural palais secondaire

A

• Il constitue :

  • le plancher des cavités nasales
  • le toit de la cavité buccale
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13
Q

DÉVELOPPEMENT DU PALAIS CHEZ L’HOMME

entre la 6e et la 9e semaine

A

1) Semaines 6 et 7 : le processus intermaxillaire (processus nasaux médiaux) donne le
palais primaire
2) Semaines 8 et 9 : les parois médiales des processus maxillaires produisent les
processus palatins verticaux parallèles aux faces latérales de la langue

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14
Q

DÉVELOPPEMENT DU PALAIS CHEZ L’HOMME

9 a 12e semaine

A

• Les processus palatins s’élèvent et fusionnent sur la ligne médiane, pour constituer le palais secondaire :
- 10 jours environ sont nécessaires pour achever la fusion des bourgeons palatins
- la dispersion de l’épithélium de jonction est souvent incomplète et est associée à la persistance de restes épithéliaux : les perles d’Epstein sur la ligne médiane du palais
• Les palais primaire et secondaire fusionnent en formant une structure équivalente à une suture qui restera active jusqu’à l’âge adulte → cette fusion se
termine à la 12ème semaine  et permet la séparation des fosses nasales et de la cavité buccale

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15
Q

4 mécanismes de dispersion
de la barrière épithéliale
(épithélium médian de jonction)

A

1) « Trans-différenciation » ou Transition épithélio-mésenchymateuse  (EMT)
2) Apoptose 
3) Migration des cellules épithéliales  de la suture en direction nasale ou orale
4) Rétraction/contraction du feuillet épithélial

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16
Q

4 mécanismes de dispersion
de la barrière épithéliale
mecanisme

A

Ces 4 phénomènes seraient actifs :
• À partir de reconstructions 3D dans un plan sagittal, il est observé au sein de la
suture épithéliale l’apparition de zones limitées d’apoptose, qui la divise ainsi en

îlots individualisés : ceux-ci semblent disparaître par transition épithélio-
mésenchymateuse.

• Le facteur de croissance TGF-β3 est indispensable à la dispersion de
l’épithélium médian de jonction ; son expression étant retrouvée dans
l’épithélium de jonction avant et pendant la fusion.

Après la fusion, on observe des différenciations cellulaires épithéliales (oral, nasal) et mésenchymateuses
(os, muscle, nerf, vaisseau sanguin) en formation osseuse

17
Q

SÉPARATIONS DES ÉLÉMENTS OSSEUX DU PALAIS SECONDAIRE

A

Suture palatine
transverse
• Sépare le processus palatin du maxillaire de l’os palatin

Suture palatine
médiane
• Sépare les 2 processus palatins (entre eux)

18
Q

ANOMALIES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS : FENTES LABIALES ET PALATINES
origine embryologique
coexistence ?

A

Origine embryologique
• Les fentes labiales et/ou palatines ont des origines embryologiques différentes 

Coexistence
• Les 2 types de fentes peuvent coexister  = fentes labio-palatines

19
Q

ANOMALIES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS : FENTES LABIALES ET PALATINES
prévalence

A

• De 1/500 à 1/2500 naissances , varie selon l’origine géographique et le groupe
ethnique → c’est l’anomalie congénitale la plus fréquente.
• On distingue les fentes palatines isolées (sans fente labiale) de celles associées à
une fente labiale (ou labio-maxillaire) :
- Les fentes palatines isolées  sans fente labiale représentent 25 à 30 %
des fentes, soit 1 sur 3300 à 1 sur 10 000 naissances → on retrouve 20 % de
formes héréditaires
- Les fentes palatines associées  à une fente labiale représentent 45 % des
fentes, soit 1 sur 2000 à 5000 naissances

20
Q

ANOMALIES DE DÉVELOPPEMENT DU PALAIS : FENTES LABIALES ET PALATINES
csq

A

• La fente palatine met en communication la cavité buccale avec une seule ou deux fosse(s) nasale(s) 

21
Q

ÉTIOLOGIE MULTIFACTORIELLE DES FENTES PALATINES

facteur env

A

• Une exposition à certains produits pendant le premier trimestre de la grossesse
peut moduler la susceptibilité génétique :
- Tératogènes : dioxine  (pesticide), phénytoïne (médicament
antiépileptique), tabac/alcool
- Nutrition : vitamine A (excès/déficience), acide folique , cholestérol
- Infection

22
Q

Facteurs
génétiques =
hérédité 
polygénique

A

Syndromiques  : 30 % des cas

Non- syndromiques : 70 % des cas

23
Q

Facteurs
génétiques =
hérédité 
polygénique

Syndromiques

A

• Maladies monogéniques :
- 1 gène → 1 syndrome
- 30% des fentes labiales ou labio-palatines font partie
d’environ 300 syndromes malformatifs différents à hérédité
mendélienne
✓ OFD1 : Syndrome Oro-facial-digital type I
✓ TBX22 : Fente palatine liée à l’X et ankyloglossie
✓ FGFR2 : Apert / TWIST : Saethre-Chotzen →
Craniosynostoses
✓ IRF6 : le syndrome de Van der Woude
• Aberrations chromosomiques : Délétion 22q11

24
Q

Facteurs
génétiques =
hérédité 
polygénique

Non - Syndromiques

A

• 70% des fentes labio-palatines sont des anomalies isolées non
syndromiques
• Pour les fentes labiales (ou labio-palatines) non syndromiques,
les causes sont souvent complexes, mal connues et
multifactorielles 
• Elles impliquent à la fois des facteurs:
- environnementaux
- toxiques
- génétiques :
✓ loci TGF-alpha 
✓ RAR-alpha
✓ TGF- β3 : des mutations de TGF-β3 sont responsables
de fentes palatines uniquement, sans association avec
d’autres signes cliniques.

25
Q

SYNDROME DE VAN DER WOUDE

manifestation clinique et gene responsable

A

• Le plus souvent, la fente labiale est une anomalie observée parmi d’autres, mais dans le syndrome de Van der Woude la fente peut être associée à :

  • des puits/fissures des lèvres
  • des dents manquantes ou agénésies dentaires

Gène responsable : IRF6
• Situé sur le bras long du chromosome 1 en 1q3.2-q4.1
• Code pour un facteur de transcription appelé « facteur de régulation de l’interféron 6 ».

26
Q

MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : MODÈLES ANIMAUX
Rongeurs

A

• Avantages : mammifères, études, élevage
• La souris est un bon modèle d’étude des anomalies du développement, mais
l’apparition d’une fente palatine chez le souriceau nouveau-né est létale
• Il existe une susceptibilité particulière aux fentes palatines de la souche de souris
C57BL/6 par rapport à la souche CD1 (Swiss-Webster)

27
Q

MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : MODÈLES ANIMAUX
souris transgénique

A

• Il est possible chez la souris d’inactiver un gène d’intérêt totalement (knock-out) ou
de manière conditionnelle (par exemple : pour différer dans le temps l’inactivation)
afin de reproduire le phénotype clinique rencontré chez l’homme lorsque le même
gène est inactivé
• La souris permet ainsi l’étude des maladies génétiques de l’homme.

28
Q

MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : MODÈLES ANIMAUX

Tbx22-/Y
(mâles)
Tbx22-/-
(femelles)

A

• = inactivation du gène T-box porté par le chromosome X
• Ces souris reproduisent le tableau clinique
rencontré chez l’homme dans ce contexte :
- Fente palatine sous- muqueuse ou complète (liée au chromosome X)
- Ankyloglossie : malformation du frein lingual (= mince membrane qui relie la face inférieure au plancher de la bouche), trop court ou trop rigide, entraînant ainsi un déficit de mobilité de la langue.

29
Q

MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : MODÈLES ANIMAUX
TGF β3 -/-

A
• = inactivation complète
du gène TGF β3
• Ces souris présentent
une absence de fusion
du palais secondaire en
zones antérieure et
postérieure
30
Q

MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : CULTURE ORGANOTYPIQUE
principe

A

• Il est possible de cultiver en boîte de Pétri, sur un milieu chimiquement défini,
des bourgeons palatins de souris disséqués avant la fusion au 13ème jour du
développement embryonnaire, et d’observer la fusion in vitro après deux jours
de culture
• Dans ce système de culture, il est également possible de créer mécaniquement
ou chimiquement une fente palatine artificielle 

31
Q
MODÈLES D’ÉTUDES EXPÉRIMENTAUX DE FENTES PALATINES : CULTURE ORGANOTYPIQUE
Éloignement
mécanique
des bourgeons
palatins en culture
A

• Provoque la formation de fentes palatines artificielles :
- Chez les contrôles, la fusion intervient environ 2 jours après le début de
mise en culture de bourgeons palatins prélevés à E13.5
- Ces explants sont cultivés pour 3, 5 et 7 jours après la date de fusion

32
Q

Interférence avec
la synthèse
protéique
principe

A

• Une séquence nucléotidique sens est utilisée comme contrôle, car elle ne doit pas perturber la traduction.

• Une séquence oligonucléotidique anti-sens, complémentaire d’une séquence
spécifique de l’ARN messager, se lie à ce dernier et inhibe sa traduction en la
protéine correspondante (ici, TGF β3)

• Ce traitement empêche chimiquement la fusion des palais in vitro, en interférant avec la synthèse protéique, ce qui provoque la formation d’une fente palatine.

33
Q

Interférence avec
la synthèse
protéique
resultats

A

• En traitant les explants avec des oligonucléotides anti-sens dirigés contre TGF-β3, les bourgeons adhèrent mais ne fusionnent pas : l’épithélium médian persiste (la ligne épithéliale médiane est toujours présente sur des coupes histologiques de bourgeons palatins, même 3 jours après la date de fusion) → Il existe donc une fente palatine
• Dans les conditions de culture témoin, contrôle ou en présence d’oligonucléotides sens : la fusion des bourgeons palatins s’effectue
normalement in vitro → La ligne épithéliale médiane disparait

34
Q

Interférence avec
la synthèse
protéique
contrainte efficacite

A

Efficacité et contraintes de temps des oligonucléotides anti-sens TGF-β3 :
• Dans les expériences de culture de bourgeons palatins, le traitement avec les
oligonucléotides anti-sens doit être commencé dès le jour embryonnaire E13 et
poursuivi 2 jours après le jour présumé de fusion pour bloquer celle-ci