la dentinogenese part 2 Flashcards
STRUCTURE DE LA DENTINE HUMAINE
PROLONGEMENTS ODONTOBLASTIQUES
A travers la prédentine :
➢ Le prolongement odontoblastique traverse la prédentine
➢ Une ramification du prolongement s’étend dans la prédentine
STRUCTURE DE LA DENTINE HUMAINE
TUBULES DENTINAIRES
• Nombreux : plusieurs dizaines de milliers
• Alignés à peu près parallèlement les uns par rapport aux autres
• Parcourent la dentine depuis la couche odontoblastique en direction de la jonction dentine-émail
• Présentent des prolongements odontoblastiques :
o 1 prolongement dans chacun des tubules • Grande perméabilité :
o La forte densité tubulaire confère à la dentine une grande porosité et donc une grande perméabilité notamment vis-à-vis des bactéries qui pénètrent dans la dentine lors des infections carieuses
o Augmentée par la présence des tubules secondaires, pour la plupart anastomosés avec les tubules voisins, autour des ramifications des prolongements principaux
RELATIONS DES ODONTOBLASTES AVEC LES CELLULES SOUS-ODONTOBLASTIQUES
5 types cellules
Durant toute la vie de la dent, les odontoblastes sont en relation étroite avec 5 types de cellules de la région sous-odontoblastique
Les fibroblastes pulpaires :
➢ Présentent des contacts directs avec les odontoblastes, par l’intermédiaire de jonctions communicantes et de jonctions serrées
Les cellules endothéliales de capillaires sanguins
➢ Apportent l’oxygène et les nutriments nécessaires à leur métabolisme de base et à la synthèse
de la dentine
Les cellules immunitaires pulpaires
➢ Notamment des cellules dendritiques présentatrices d’antigènes
➢ Assurent la protection de la pulpe face aux bactéries buccales, qui pénètrent dans la dent lors du
processus carieux
Les fibres nerveuses pulpaires
➢ Se terminent pour la plupart dans la région sous-odontoblastique ; certaines fibres nerveuses s’insinuent entre les odontoblastes pour pénétrer dans les tubules sur une courte distance
➢ Interviennent dans la douleur ressentie en cas d’agression sur la dentine, notamment stimulées par le froid
Les cellules souches mésenchymateuses
III. REGULATION DE LA DIFFERENCIATION ODONTOBLASTIQUE
La différenciation odontoblastique :
➢ Est un phénomène hautement régulé
➢ D’abord été étudiée au niveau tissulaire, puis au niveau moléculaire
REGULATION DE LA DIFFERENCIATION ODONTOBLASTIQUE
etude tissulaire
Expérience :
Dissociation enzymatique de germes dentaires de premières molaires de souris :
➢ Séparer l’organe de l’émail de la papille ectomésenchymateuse en dégradant la membrane basale
➢ Cultiver in vitro chacun des deux tissus séparément Résultats :
La différenciation odontoblastique est induite par l’épithélium dentaire interne et contrôlée par la membrane basale interposée entre les 2 tissus
REGULATION DE LA DIFFERENCIATION ODONTOBLASTIQUE
etude moleculaire
Expérience :
Culture de papilles ectomésenchymateuses de premières molaires de souris, en présence de molécules spécifiques Résultats :
La fibronectine et le facteur de croissance TGF-β1 jouent un rôle dans l’induction de la différenciation odontoblastique
REGULATION PAR LE TGF-B1
Le TGF-β1 est un facteur de croissance multifonctionnel
TGF- β1 dans la différenciation odontoblastique
Il est produit en quantité importante par les cellules de l’épithélium dentaire interne, juste avant et pendant la polarisation odontoblastique
Stocké après sécrétion par l’épithélium, dans les fibrilles d’ancrage de la membrane basale enrichies en fibronectine
Ses récepteurs membranaires sont exprimés fortement à la surface des cellules ectomésenchymateuses périphériques avant et au moment de leur polarisation
Association fibronectine / TGF- β1
Mise en culture de papilles ectomésenchymateuses de premières molaires de souris en présence de TGF-β1 et de fibronectine :
➢ Le TGF-β1 associé à la fibronectine et placé au contact des papilles induit la différenciation odontoblastique
Conclusion
regulation par le TGF- β1
Le TGF-β1 produit par l’épithélium dentaire interne s’associe à la fibronectine des fibrilles d’ancrage
Reconnu par ses récepteurs spécifiques présents à la surface des préodontoblastes
Provoque en association avec la fibronectine, la polarisation puis l’activation fonctionnelle de la cellule
REGULATION PAR LA FIBRONECTINE
La fibronectine est une glycoprotéine impliquée dans l’adhésion des cellules à la matrice extracellulaire
mise en evidence fibronectine
Par immunomarquage en microscopie électronique : ➢ Via un anticorps spécifique anti-fibronectine
Au niveau des fibrilles d’ancrage de la membrane basale :
➢ Fortement marquées au moment de la polarisation odontoblastique
Rôle de l’association fibronectine- récepteur dans la polarisation odontoblastique
La fibronectine entoure complètement les cellules ectomésenchymateuses périphériques et s’accumule progressivement dans les fibrilles d’ancrage, lorsque ces cellules se rapprochent de la membrane basale
Parallèlement, un récepteur de la fibronectine (165 kDa) apparaît dans la membrane plasmique des cellules ectomésenchymateuses proches de la membrane basale
La fibronectine et son récepteur vont interagir lorsque les cellules arrivent au contact des fibrilles d’ancrage
Cette interaction permet l’accrochage des cellules aux fibrilles et déclenche le phénomène de polarisation
Confirmation des résultats par la culture de germes dentaires en présence d’un anticorps qui empêche la liaison de la fibronectine à son récepteur :
➢ L’accrochage des cellules aux fibrilles d’ancrage n’a pas lieu et la polarisation odontoblastique est inhibée
REGULATION PAR LA FIBRONECTINE
sans l’association
Incapacité de la fibronectine à induire SEULE la polarisation odontoblastique
Culture de cellules de papilles ectomésenchymateuses dentaires de souris sur une surface recouverte d’un tapis de fibronectine
➢ Les cellules de papille ectomésenchymateuse ne polarisent pas
REGULATION PAR LA FIBRONECTINE
Conclusion
La fibronectine est nécessaire, mais pas suffisante :
➢ Probable que la différenciation odontoblastique nécessite l’association de la fibronectine
avec d’autres composants présents dans les fibrilles d’ancrage de la membrane basale