Mémoire Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire perceptive ?

A

Mémoire qui imprime de façon relativement automatique et involontaire l’image des objets que nous voyons, sans les rattacher forcément à un sens ou à un concept.

C’est la mémoire du percept, avant qu’il ait une signification.

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2
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique ?

A

Elle correspond à toutes les connaissances générales que nous apprenons, y compris sur nous-même.

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3
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique ?

A

Elle concerne le souvenir d’instants uniques, bien localisés dans le temps et dans l’espace.

Tout souvenir épisodique est associé à un lieu. Ce son des moments emblématiques, des ruptures de différentes phases de la vie, des événements ayant un statut particulier, ou des situation de danger ou bonheur intense.

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4
Q

Nos souvenirs sont-ils tous exactes ?

A

Non. On se créé de faux souvenirs.

Entre ces mémoires, il y a des liens qui permettent des rétroactions. On voit donc que la mémoire porte un caractère dynamique et reconstructif.

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5
Q

Quelles sont les types de mémoire faisant partie de la mémoire de représentation à long terme ?

A

Mémoire épisodique
Mémoire sémantique
Mémoire perceptive

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6
Q

Quels sont les systèmes de rétroaction faisant partie de la mémoire à long terme ?

A

Sémantisation

Reviviscence

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7
Q

Qu’est-ce que la sémantisation ?

A

Système qui se rend de la mémoire épisodique à la mémoire sémantique.

Certaines de nos connaissances générales sur le monde (mémoire sémantique) se forment à partir de souvenirs épisodiques.

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8
Q

Qu’est-ce que la reviviscence ?

A

Système allant de la mémoire épisodique à la mémoire perceptive.

Il s’agit de processus qui font en sorte que lorsque l’on se rappelle un événement marquant, on se représente la scène avec son cortège d’émotions, de façon concrète en revoyant certains détails et en ayant l’impression de revivre l’événement. Cette reconstitution ranime les souvenirs perceptifs de l’événement et cette « reviviscence » participe à la consolidation du souvenir.

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9
Q

Qu’est-ce que la mémoire de travail ?

A

La mémoire de travail est à l’œuvre à tout instant de notre vie consciente. C’est elle qui maintient présentes à l’esprit les informations dont nous avons besoin en temps réel pour parler, imaginer, réfléchir, calculer.

Elle participe aussi à la création d’une conscience du présent.

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10
Q

Qu’est-ce que la mémoire procédurale ?

A

Elle concerne l’apprentissage et le stockage des compétences (faire du vélo, jouer un instrument, etc.).

La mémoire procédurale est indépendante des autres types de mémoire.

La mémoire procédurale est en partie dissociée de la mémoire épisodique, puisque l’on peut apprendre à un amnésique de nouvelles choses.

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11
Q

Quels types d’apprentissage sont compris dans la mémoire procédurale ?

A

Apprentissage procédural cognitif

Apprentissage procédural perceptivo-visuel

Apprentissage procédural perceptivo-moteur

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12
Q

Vrai ou faux ?

Il existe plusieurs liens entre la mémoire procédurale et les autres systèmes de mémoire.

A

Vrai.

Ces interactions se manifestent notamment tout au long de l’apprentissage de nouvelles compétences, de séquences de gestes par exemple. Les liens entre la mémoire perceptive sont privilégiés pour la mémoire procédurale perceptivo-motrice, et avec les systèmes déclaratifs pour la mémoire procédurale cognitive. Lors d’un apprentissage procédural, les interactions avec les systèmes de représentation sont particulièrement importantes. Ces liens se distendent ensuite lors du processus d’automatisation.

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13
Q

Quelles composantes sont incluent dans la mémoire déclarative ?

A

La mémoire déclarative inclut la mémoire sémantique et la mémoire épisodique.

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14
Q

Quelle est la particularité de la mémoire déclarative ?

A

L’information stockée dans la mémoire déclarative est facilement verbalisable et accessible à la conscience. Les représentations peuvent être des connaissances générales (type sémantique) ou spécifiques (type épisodique).

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15
Q

Quels sont les facteurs influençant le fonctionnement de la mémoire ?

A
  • Attention (vigilance, éveil, concentration)
  • Motivation (intérêt, besoin, nécessité)
  • État émotionnel (valeurs affectives, humeur, degré d’émotions)
  • Facteurs contextuels (lieu, éclairage, odeurs, bruits)
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16
Q

L’apprentissage nécessite la coopération de quels systèmes cognitifs ?

A

Mémoire de travail
Mémoire déclarative (conscience, efforts)
Mémoire procédurale (automatisme)

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17
Q

Quelles sont les deux formes d’apprentissage ?

A

Apprentissage implicite et apprentissage explicite

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18
Q

Quelles sont les particularités de l’apprentissage implicite ?

A

L’apprentissage implicite se fait sans passer par la mémoire de travail, et est implicitement transféré à la mémoire à long terme sans en prendre conscience.

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19
Q

Quelles sont les particularités de l’apprentissage explicite ?

A

L’apprentissage explicite implique la mémoire de travail c’est un apprentissage volontaire, comme nous faisons à l’école en étudiant pour un examen.

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20
Q

Le modèle MNESIS est une synthèse de quels modèles ?

A
  • Modèle des niveaux de traitement d’Atkinson et Shiffrin
  • Modèle de la mémoire de travail de Baddeley
  • Modèle SPI de Tulving
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21
Q

Quel est l’apport du modèle des niveaux de traitement d’Atkinson et Shiffrin ?

A

Ce modèle est l’un des premiers modèles cognitifs de la mémoire humaine. Selon ce modèle, l’information transite par la mémoire à court terme avant d’accéder à la mémoire à long terme.

Maintenant, le concept de mémoire à court terme est remplacé par la mémoire de travail à composantes multiples.

** On sait que pour être stocké à long terme, l’info n’est pas obligée de passer par la mémoire de travail **

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22
Q

Quelles sont les composantes (4) du modèle de la mémoire de travail de Baddeley ?

A

Mémoire de travail: Elle est définie comme un système mnésique responsable du traitement et du maintien temporaire des informations nécessaires à la réalisation d’activités telles que la compréhension, l’apprentissage et le raisonnement.

  1. Boucle phonologique: Elle permet le stockage de l’information verbale. Elle est constituée d’un registre phonologique de stockage passif, de capacité limitée (les informations seraient retenues moins de deux secondes), et d’un processus d’autorépétition subvocale, qui permet de rafraîchir l’information et convenir un stimulus verbalisable.
  2. Calepin visuo-spatial : Il est impliqué dans le stockage des informations spatiales et visuelles, ainsi que dans la formation et la manipulation des images mentales. Il comprend lui aussi un registre de stockage passif et un processus de rafraîchissement par répétition.
  3. Administrateur central: Il supervise et coordonne l’information en provenance des systèmes satellites, et gère le passage de l’information vers la mémoire à long terme. En plus, de jouer son rôle de focalisation et de partage de l’attention, il agit dans la sélection des informations et dans l’intégration dans la mémoire à long terme des nouvelles informations. Donc, la mémoire de travail ne serait pas seulement une voie de passage des entrées sensorielles, mais aussi un espace de travail entre les données issues de l’environnement et les connaissances en mémoire à long terme.
  4. Buffer épisodique: Le buffer est comme un système tampon qui est chargé du stockage temporaire d’informations intégrées provenant de différentes sources. Il est contrôlé par l’administrateur central qui récupère ces informations depuis les systèmes de stockage sous la forme de processus conscients. On dit que ce buffer est épisodique car il enregistre temporairement des épisodes d’information intégrée dans l’espace et le temps. Ce buffer joue un rôle important dans l’encodage et la récupération en mémoire épisodique.
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23
Q

Quelles sont les composantes du modèle de Tulving ?

A

Tulving a proposé un modèle simple et efficace dans lequel la mémoire épisodique est un sous-système spécialisé de la mémoire sémantique, qui est à son tour un sous-système spécialisé de la mémoire procédurale.

En plus, il y ajoute le système des représentations perceptives et la mémoire de travail.

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24
Q

À quelles formes de conscience sont liées les types de mémoires du modèle de Tulving ?

A

Le modèle par emboîtement met en adéquation trois systèmes de mémoire et trois formes de conscience.

  1. La mémoire procédurale est mise en jeu sans faire appel à la conscience, ce qu’on appelle anoétique, car il s’agit d’une procédure automatisée.
  2. La mémoire sémantique est associée à la conscience noétique, qui permet d’évoquer des représentations de concepts qui ne sont pas présents.
  3. Finalement, la mémoire épisodique est associée au niveau autonoétique qui permet de mentalement revivre un souvenir. Il y a alors une prise de conscience de soi.
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25
Q

Comment s’effectuent l’encodage et le stockage dans le modèle de Tulving ?

A

Dans ce modèle, l’encodage comporte une dimension sérielle. Donc, l’encodage dans un système inférieur peut se réaliser même si l’encodage dans un système supérieur est défaillant, mais non l’inverse.

Le stockage s’effectue en parallèle dans les différents systèmes et la récupération des informations stockées dans un système est indépendante de la récupération dans les autres systèmes.

26
Q

Vrai ou Faux ?
Selon Tulving, la mémoire ne peut pas fonctionner à des niveaux inférieurs de façon indépendante des systèmes de haut niveau.

A

Faux.
Certains apprentissages s’effectuent à un niveau strictement perceptif, sans intervention de la mémoire sémantique, ni de la mémoire épisodique

27
Q

Quelle est la description de l’oubli en mémoire ?

A

Lorsqu’une tâche est exécutée, une distraction peut venir détourner notre attention. On oublie facilement ce que l’on était sensé retenir en mémoire. Il n’est donc plus possible de conserver l’information dans la mémoire à court terme en se répétant l’information.
Les expériences d’oubli à court terme montrent qu’il peut y avoir un oubli sans apprentissage d’information nouvelle susceptibles de provoquer des interférences et de causer l’oubli.

28
Q

Qu’est-ce que l’effet de primauté et l’effet de récence ?

A

L’effet de primauté : Reflète l’efficacité avec laquelle les items sont transférés de la mémoire de travail à la mémoire à long terme (grâce à la répétition mentale). Au début de la liste, le système dispose d’une place suffisante pour réussi le transfert. Cependant, cet effet est altéré si la présentation des items est plus rapide.

L’effet de récence : Est dû au fait que les items de la fin de la liste, qui viennent tout juste d’être vus, sont encore disponibles en mémoire de travail. Cependant, cet effet est altéré par une distraction ou une interférence.

29
Q

Quelle est la différence entre la mémoire déclarative et la mémoire non-déclarative ?

A

La mémoire déclarative recouvre la mémoire sémantique et la mémoire épisodique. L’information stockée en mémoire déclarative est facilement verbalisable et accessible à la conscience. Les représentations peuvent être des connaissances générales (de type sémantique) ou spécifiques (de type épisodique).

La mémoire non-déclarative englobe la mémoire procédurale, les effets d’amorçage et diverses formes de conditionnement. Elle permet d’acquérir des habiletés (avec l’entraînement), de les stocker et de les restituer sans faire référence aux expériences antérieures. C’est une mémoire automatique, difficilement accessible à la conscience. C’est donc elle qui nous permet de faire du vélo, conduire ou jouer du piano. Nous réalisons ces activités dans nous rappeler explicitement les procédures, et sans conscience du moment où nous les avons apprises.

30
Q

Quelle est la distinction entre le processus de récupération explicite et le processus implicite ?

A

Le processus de récupération explicite est de se remémorer les souvenirs lorsque quelqu’un nous le demande. Ce faisant, nous allons chercher les informations dans notre mémoire à long terme de façon volontaire. L’administrateur central est très impliqué dans ce processus.

Le processus de récupération implicite se produit inconsciemment, notamment dans les actions plus automatiques.

31
Q

Qu’est-ce que l’encodage ?

A

Désigne le traitement des informations reçues en vue de leur stockage. Il comporte deux éléments distincts :

1) Acquisition : Enregistrement des entrées dans des registres sensoriels tampons ainsi que les processus d’analyse sensorielle.
2) Consolidation : Création d’une représentation devenant progressivement de plus en plus forte. C’est le processus dans lequel les changements dans l’activité cérébrale sont traduits par des changements structurels permanents dans le cerveau.

Il permet de donner un sens à la chose, et à s’en souvenir dans son contexte et son environnement. L’encodage rend les souvenirs moins vulnérables à l’oubli. Si l’encodage n’est pas adéquat, la récupération est plus difficile

32
Q

Qu’est-ce que le stockage ?

A

Est le résultat de la consolidation. Il créé et préserve une trace permanente. Les souvenirs mettent des jours, des semaines, des mois, voire des années à se cristalliser dans les unités de stockage à long terme. C’est ce que l’on désigne du nom de consolidation, concept ancien s’appliquant à la façon dont les souvenirs à long terme se forment après l’apprentissage. C’est un processus géré par l’hippocampe.

33
Q

Qu’est-ce que la récupération ?

A

Utilisation des informations stockées pour produire une représentation consciente ou exécuter un comportement appris (ex : une activité motrice).

34
Q

Qu’est-ce que la mémoire prospective ?

A

La mémoire prospective correspond à la capacité que nous avons à « ne pas oublier de se rappeler ». Autrement dit, elle nous permet de ne pas oublier de se rappeler d’effectuer une action préméditée. Elle s’oppose à la mémoire rétrospective qui vise à se rappeler les actions, événement ou savoirs du passé.

35
Q

Comment évalue-t-on la mémoire de travail ?

A
  • Élaboration de paradigmes (différentes formes que peut prendre un mot) qui permettent de mesurer certaines des composantes de la mémoire de travail : le stock phonologique, la récapitulation articulatoire et le calepin visuo-spatial.
  • Épreuves d’empan (répétition de courtes séries, par exemple de chiffres)
  • Évaluer l’administrateur central : variété de tâches se référant aux fonctions exécutives
  • Buffer épisodique : son évaluation ne fait pas l’unanimité, mais on peut demander au sujet d’associer des infos multimodales (visuelles, spatiales) et de les maintenir en mémoire durant de courtes durées (quelques secondes)
36
Q

Comment évalue-t-on la mémoire sémantique ?

A
  • Épreuves de dénominations d’images ou de personnes célèbres
  • Épreuves de définitions de concepts
  • Épreuves d’évocation de mots appartenant à une catégorie sémantique donnée (ex : les animaux)
  • La sémantique personnelle est plus difficile encore à évaluer puisque les références ne peuvent être qu’individuelles.
  • Il est normal de trouver des erreurs dans ce processus si on demande de répéter une série de mots : « caramel » « sucette », « friandise » et si le sujet dit « bonbon ». L’absence de ces erreurs peut dire qu’il y a un trouble de la mémoire sémantique.
37
Q

Comment évalue-t-on la mémoire épisodique ?

A
  • Évalue surtout les souvenirs
  • Épreuves de mémoire autobiographique qui mettent l’accent sur l’évocation de souvenirs vivaces et détaillés.
  • On évalue la mémoire épisodique de façon contradictoire en utilisant des tâches demandant au sujet de mémoriser des séries de mots présentées comme des listes de courses ou des histoires de voitures qui tombent en panne.
38
Q

Comment évalue-t-on la mémoire procédurale ?

A
  • Proposer une tâche inhabituelle au fil des essais. On obtient une courbe d’apprentissage en mesurant l’exactitude ou le temps nécessaire pour réaliser la tâche.
  • L’évaluation de ce système de mémoire confond souvent les processus intervenant lors de l’apprentissage procédural et la mémoire procédurale.
39
Q

Comment évalue-t-on la mémoire implicite ?

A
  • Repose sur la mesure des effets d’amorçage : Phénomène selon lequel la présentation unique d’un stimulus spécifique biaise le traitement ultérieur de ce même stimulus, d’un item appauvri ou proche de celui-ci, sans prise de conscience d’un lien entre les deux événements.
    Ex : épreuves de complètement de mots (se rapprochent des épreuves de rappel indicé):
    1. On présente mots « cartable », « voiture », etc. sans consignes
    2. On fournit ensuite au sujet des débuts de mot et d’autres triplets de lettres
    3. Sans avoir conscience de faire appel à la mémoire, le sujet refait le mot « cartable » plutôt que « caramel ».

Exemple: Le fait de voir le dessin d’un éléphant permettra ensuite d’identifier rapidement le même dessin présenté sous une forme dégradée (la forme dégradée est un indice pour nous aider à la reconnaître).

Processus inconscients de récupération

40
Q

Comment évalue-t-on la mémoire explicite ?

A
  • Tests classiques de mémoire (rappel libre, rappel avec indices, reconnaissance…)
  • Fait référence aux situations dans lesquelles un sujet se rappelle volontairement et consciemment des infos stockées : il fait l’effort (conscience) de se rappeler d’une histoire ou les réponses de son examen.
41
Q

Qu’est-ce que l’amnésie diencéphalique, ses caractéristiques et ses étiologies ?

A

Caractéristiques:

  • Amnésie antérograde (la mémoire épisodique est beaucoup plus atteintes que la mémoire sémantique)
  • Amnésie rétrograde étendue sur plusieurs décennies (touche à la fois la mémoire épisodique et la mémoire sémantique)
  • Mémoire de travail affectée (lésions qui impliquent la région frontale)
  • Oubli à mesure massif
  • Intrusions (réponses erronées)
  • Grande sensibilité à l’interférence en raison de la perturbation des fonctions exécutives (ex : inhibition, attention sélective), fabulations
  • Fausses reconnaissances
  • Désorientation temporelle et spatiale
  • Anosognosie (méconnaissance des troubles)
  • Processus de récupération implicite en mémoire épargné

Étiologies:

  • Carence vitaminique en thiamine cause Syndrome de Korsakoff
  • Autres lésions thalamiques
  • Tumeur 3e ventricule
  • Alcoolo-dépendance
42
Q

Qu’est-ce que l’amnésie bi-hippocampique, ses caractéristiques et ses étiologies ?

A

Caractéristiques:

  • Amnésie rétrograde grave étendue à une dizaine d’année
  • Difficulté mémoire à long terme
  • Mémoire de travail préservée
  • Trouble mnésique pur (la consolidation se fait dans l’hippocampe)
  • Troubles de la mémoire épisodique et troubles de la mémoire sémantique, mais épargne la mémoire procédurale

Étiologies:

  • Accident ischémique d’origine anoxique
  • Infarctus bilatéral ACP
  • Encéphalite herpétique
43
Q

Vrai ou Faux ?

L’oubli est davantage un processus de nature épisodique que sémantique.

A

Vrai

44
Q

Quelles sont les théories de l’oubli (4) ?

A
  • Théorie du déclin : La mémoire se dégrade au fil du temps et l’oubli serait dû à un manque d’exercice et à l’absence ou la rareté des appels.
  • Théorie de l’entrave : L’oubli est une perturbation de la récupération. C’est l’inaccessibilité d’une information en raison d’un stockage insuffisant et la manque d’indices de récupération appropriés.
  • Théorie de l’oubli motivé : Mécanismes inconscients qui font qu’on oublie les faits déplaisants ou angoissants
  • Théorie de l’interférence : L’oubli d’une donnée serait dû à une autre qui empêche sa récupération.
45
Q
Quelles sont les zones impliquées dans:
1- Mémoire procédurale
2- Mémoire de travail
3- Mémoire sémantique
4- Mémoire épisodique
A

1- Mémoire procédurale:
Cervelet, striatum (noyau caudé et thalamus), cortex moteur

2- Mémoire de travail:
Lobe frontal (processeur central)
Aire de Wernicke et aire de Broca (boucle phonologique)
Cortex occipital (mémoire visuo-spatiale)

3- Mémoire sémantique
Récupération sémantique : lobe temporo-pariétal gauche, lobe préfrontal droit
Stockage sémantique : néocortex temporal gauche

4- Mémoire épisodique
Récupération épisodique : lobe pariétal droit, lobe préfrontal gauche
Consolidation épisodique : hippocampe
Encodage épisodique : lobe préfrontal gauche
Stockage épisodique : néocortex (le lobe dépend du type de souvenir)

46
Q

Quels sont les symptômes cognitifs associés à la dépression ?

A
  • Diminution des capacités de concentration
  • Indécision
  • Asthénie
  • Troubles du sommeil
  • Troubles de mémoire
  • Troubles des FE
47
Q

Comment se manifestent les déficits de l’attentions dans la dépression ?

A

Au niveau de l’attention, les déficits apparaissent plus lors des tâches qui nécessitent un « effort » plus important, alors que les tâches explorant un traitement automatique peuvent montrer des performances satisfaisantes.

L’attention est un concept complexe qui peut être divisé en vitesse de traitement, attention sélective, attention soutenue et traitement automatique.

48
Q

Vrai ou Faux ?

Les problèmes mnésiques sont plus prononcés chez les individus âgés en rapport avec la dépression ?

A

Faux.
Selon les récentes études, les jeunes sujets auraient des déficits mnésiques plus prononcés qui pourrait s’expliquer de manière indirecte par la sévérité de la dépression.

49
Q

Dans quel contexte les déficits mnésiques liés à la dépression sont plus marqués ?

A

On voit que les déficits mnésiques apparaissent plus marqués en rappel libre qu’en rappel indicé et en reconnaissance avec un impact différent du matériel utilisé (la performance est meilleure avec du matériel verbal que visuel).

50
Q

Lors de la reconstruction d’un souvenir lors d’une dépression, qu’est-ce qui est particulier ?

A

On voit un changement au niveau de la perspective de l’individu dans la reconstruction d’un souvenir. Les sujets dépressifs adoptent plus souvent un point de vue « spectateur », au détriment d’un point de vue « acteur ». Cela serait dû à une sémantisation excessive de ces souvenirs, et toucherait plus les souvenirs positifs.

51
Q

Quelle composante des FE est la plus affectée dans la dépression ?

A

Chez les sujets dépressifs, on retrouve une altération de tous les domaines des fonctions exécutives (inhibition, mise à jour et flexibilité cognitive), l’inhibition étant la plus altérée.

La planification est une autre fonction exécutive perturbée dans la dépression, qui comprend la formulation des objectifs, la sélection des actions, le séquençage et le maintien des actions dans la mémoire de travail, de même que le monitoring de la progression vers l’objectif fixé. Globalement, la dépression a un impact sur toutes les tâches impliquant une contrainte de temps, ralentissant la vitesse de traitement.

52
Q

Que comprend les troubles de cognition froide dans la dépression ?

A

Comprend les troubles de l’attention, de la mémoire, des fonctions exécutives

53
Q

Que comprend les troubles de cognition chaude dans la dépression.

A

L’étude de l’influence des émotions et du contenu émotionnel sur le traitement cognitif des informations représente de son côté le domaine de la cognition « chaude ».

54
Q

Expliquer les troubles e cognition chaude dans la dépression.

A

Au niveau des troubles de la cognition « chaude », on note un biais de réponse qui favorise la perception, l’attention, l’interprétation et la mémorisation des stimuli ayant une valence émotionnelle négative chez les sujets dépressifs, traités ou non.

En plus de ce biais émotionnel, dans la dépression on peut retrouver également des anomalies des systèmes de récompense et punition, avec, en particulier, une hypersensibilité au feedback négatif, voire une hyposensibilité au feedback positif, de même qu’un apprentissage plus défaillant suite à l’exposition à des renforçateurs.

Également, on note une motivation réduite chez un patient déprimé. La dépression peut conduire les individus à faire des choix plus hasardeux.

55
Q

Quels sont les retentissements fonctionnels des symptômes cognitifs de la dépression ?

A

La dépression majeure est à l’heure actuelle l’une des pathologies les plus invalidantes au plan mondial.

L’impact fonctionnel de la dépression, incluant le travail mais également le fonctionnement plus général (ex : familial), est corrélé à la sévérité des symptômes dépressifs.

Compte tenu de la présence de symptômes cognitifs potentiellement invalidants dès les premiers épisodes dépressifs, il est probable qu’une partie substantielle du retentissement fonctionnel de la dépression soit liée à ces symptômes.

Actuellement, les études tentent d’établir des liens solides et clairs entre la dépression, les symptômes cognitifs et le niveau fonctionnel des individus, mais aucun résultat n’est encore significatif. On voit toutefois des liens entre la dépression, les symptômes cognitifs et une diminution du fonctionnement dans la vie quotidienne.

56
Q

Quels sont les facteurs qui influencent les troubles cognitifs dans la dépression caractérisée ?

A
  • facteurs cliniques (mélancolique, psychotique)
  • facteurs sociodémographiques
  • facteurs thérapeutiques
  • traitement Rx
  • début précoce
  • comorbidités (alcool, anxitét)
57
Q

Quels sont les impacts fonctionnels d’une atteinte à la mémoire perceptive ?

A
  • Une réduction de la capacité à traiter l’information à partir de 2 ou plusieurs sources simultanément
  • Il est difficile de faire plusieurs tâches à la fois
  • Les personnes peuvent ne plus être en mesure de se rappeler des mots qu’ils entendent, mais ils peuvent se rappeler de ceux qu’ils voient.
  • Affecte la communication (longues phrases sont dures à comprendre), la lecture (long article)
  • Composer un numéro qui a environ 11 chiffres
  • Difficulté à choisir les bonnes pièces au moment de payer
    Difficulté à retrouver leur chemin dans un supermarché
58
Q

Quels sont les impacts fonctionnels d’une atteinte à la mémoire sémantique ?

A

-Difficulté de se souvenir des dates des fêtes, du nom du président, des dates des événements mondiaux

59
Q

Quels sont les impacts fonctionnels d’une atteinte à la mémoire épisodique ?

A
  • Difficulté à se souvenir de la date d’un événement, ce qu’il a mangé pour déjeuner, le contenu des sessions de thérapie, les faits qui se sont produits au travail
60
Q

Quels sont les impacts fonctionnels d’une atteinte à la mémoire de travail ?

A
  • Pendant que la personne joue à un jeu de société, elle est incapable de se rappeler les instructions
  • La personne n’est pas en mesure d’effectuer des calculs mentaux
  • Difficulté de se souvenir et d’adapter une recette
61
Q

Quels sont les impacts fonctionnels d’une atteinte à la mémoire procédurale ?

A
  • Difficulté pour conduire une auto, jouer à un sport quelconque, faire de l’artisanat, apprendre à utiliser des aides techniques ou un fauteuil roulant