Agnosie visuelle Flashcards

1
Q

Définir ce qu’est la perception

A

Processus dynamique de réception de stimuli de l’environnement par les sens et les transformer afin qu’ils prennent une signification en fonction de l’apprentissage et des expériences.

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Q

Définir ce qu’est une agnosie visuelle

A

Incapacité de reconnaître les stimuli sensoriels visuels afin de leur donner une signification.

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3
Q

Vrai ou faux ?

Les modalités sensorielles (yeux) sont atteintes dans les agnosies visuelles.

A

Faux.

Les modalités sensorielles sont bien fonctionnelles, c’est le reconnaissance du stimulus qui est problématique.

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4
Q

Quelle est la présentation clinique des agnosies (3 items) ?

A
  1. Sens primaire intact
  2. Information sensorielle non reconnue
  3. Objets reconnus rapidement par d’autres modalités sensorielles
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5
Q

Quelles sont les principales zones cérébrales impliquées dans la perception visuelle (8 items) ?

A
  1. Corps genouillé (CGL)
  2. Aire visuelle primaire striée (V1)
  3. Aire visuelle secondaire (V2)
  4. Aire visuelle associative (V3)
  5. Aire visuelle associative (V4)
  6. Aire visuelle du lobe temporal moyen (MT)
  7. Aire temporal (TEO ou TE)
  8. Cortex pariétal
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6
Q

Quelle est la fonction principale du corps genouillé (CGL) ?

A

Traitement tous les signaux sensoriels en provenance du champ visuel. Il est situé dans le thalamus, donc il reçoit l’information des fibres du tractus optique afin d’être relayée au cortex visuel primaire.

Il est organisé en 6 couches qui entourent le tractus optique qui chacun traite de l’information différente.

Il permet l’attention visuelle, l’orientation, la discrimination visuelle et la perception.

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7
Q

Quelle est la fonction principale de V1 et V2 ?

A

V1 est plus en postérieur du lobe occipital, de chaque côté de la scissure calcarine, et il reçoit les informations du CGL, pour ensuite les projeter vers V2.

V1 et V2 amorcent l’analyse des stimuli visuels. Par contre, V2 peut analyser des stimuli plus complexes.

Les informations dans ces aires se projettent vers V3, V4 et les aires visuelles pariétales.

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8
Q

Quelle est la fonction principale de V3, V4 et V5 ?

A

Ce sont les aires visuelles tertiaires.

V3 reçoit les informations de V2, et se projette vers V4 et V5. V3 est sensible à l’orientation, aux couleurs et aux mouvements.

V4 agit pour la reconnaissance des formes et est essentielle pour la perception des couleurs.

V5 agit pour la perception du mouvement. Il reçoit les informations de V1, V2 et V3.

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9
Q

Quelle est la fonction principale des aires temporales (TEO et TE) ?

A

Elles forment l’aire IT (inféro-temporale). Elles reçoivent les informations de V4 et répondent à une vaste gamme de couleurs et de formes géométriques simples.

Rôle important dans la mémoire visuelle et la reconnaissance des objets en réalisant une description intégrée de la forme.

Elles sont impliquées dans la voie ventrale (Quoi?).

Elles ont aussi un rôle dans la reconnaissance des visages.

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10
Q

Quelle est la fonction principale du cortex pariétal ?

A

Il est impliqué dans la voie dorsale (Où?). Il est sensible à des stimuli de la région plus périphérique du champ visuel. Il permet de détecter le mouvement lorsqu’il entre dans le champ visuel, et est impliqué dans la position des objets.

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11
Q

Quel est le trajet correspondant à la voie occipito-temporale (voie ventrale) et à quoi sert-elle ?

A

Trajet: V1 > V2 > V3 > V4 > TEO/TE

Elle est spécialisée dans l’identification visuelle des objets (le Quoi). Elle traite l’information dans le but de reconnaître la forme et lui attribuer une signification grâce aux connexions avec TE et autres structures corticales.

Elle permet la perception consciente, la reconnaissance et l’identification visuelle des objets en traitant les propriétés intrinsèques visuelles (forme, couleur).

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12
Q

Quel est le trajet correspondant à la voie occipito-pariétale (voie dorsale) et à quoi sert-elle ?

A

Trajet: V1 > V2 > V3 > PO

Elle est essentielle à la localisation des stimuli visuels (le Où). Des connexions du cortex pariétal avec d’autres structures comme le cortex dorso-limbique et dorso-frontal permettent l’intégration des informations spatiales et permettent, avec d’autres modalités, le contrôle visuel des actes moteurs. Elle permet donc d’assurer le contrôle visuo-moteur sur les objets en traitant leurs propriétés extrinsèques (position spatiale, orientation, taille).

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13
Q

Quels sont les éléments (3 items) du traitement de l’information visuelle qui influencent la représentation et la reconnaissance des objets ?

A
  1. Variabilité de l’information sensorielle
  2. Reconnaissance centrée sur l’objet ou sur l’observateur
  3. Encodage de la forme
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14
Q

Comment la variabilité de l’information sensorielle influence la représentation et la reconnaissance des objets ?

A

La variabilité de l’information est causée par plusieurs facteurs:

  • Position de l’observateur
  • Orientations des objets
  • Éclairage
  • Éléments visuels dans un tout (ils sont rarement seuls)

La constance de l’objet est importante pour le traitement de l’information sensorielle. Donc, la reconnaissance des objets doit être suffisamment générale pour permettre la constance, mais aussi assez spécifique pour repérer les différences entre les objets d’une même catégorie).

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15
Q

Comment la reconnaissance centrée sur l’objet ou sur l’observateur influence la représentation et la reconnaissance des objets ?

A

Selon les théories centrées sur l’observateur, la perception est supposée dépendre d’une reconnaissance de l’objet vu sous un certain point de vue. La perception se développe à partir de l’analyse des informations obtenues de ce point de vue. Ces théories stipulent que nous avons en mémoire une surabondance de modèles susceptibles d’être reconnus. Il suffit alors de mettre en correspondance un stimulus avec un modèle. Un défaut des théories centrées sur l’observateur c’est qu’il faudrait emmagasiner un grand nombre de modèles pour percevoir les objets sous tous leurs points de vue.

Selon les théories centrées sur l’objet, la reconnaissance s’opère dans un cadre de référence centré sur l’objet. Elle ne résulte pas simplement de l’analyse des informations apportées par le stimulus. Les données sensorielles définissent les propriétés de base, et les autres propriétés de l’objet sont alors définies. Selon les auteurs de cette théorie, il est essentiel pour la reconnaissance que soient déterminés le grand axe et le petit axe de l’objet.

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16
Q

Comment l’encodage de la forme influence la représentation et la reconnaissance des objets ?

A

La reconnaissance met en jeu des représentations hiérarchisées, chaque étape ajoutant un niveau de complexité. Elles se regroupent ensuite pour former des objets.

Les sources d’informations qui restent constantes quelque soit leur point de vue (ex: pomme) sont appelés des indices invariants.

Selon cette théorie, tous les objets peuvent être décrits comme l’agencement d’un nombre de composantes (géons) qui sont les formes de base fondamentales. Il y aurait 84 géons qui pourraient se combiner et former les objets que l’on connait. Pour identifier les objets, on aurait besoin d’un minimum de 3 géons visibles.

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17
Q

Quelles sont les composantes du modèle de Humpreys et Riddoch ?

A
  1. Traitement sensoriel
  2. Traitement perceptif
    - Traitement des caractéristiques élémentaires de la forme
    - Point de vue égocentré
    - Point de vue exocentré
  3. Traitement cognitif
    - Stock structural des formes
    - Stock sémantique
    - Stock phonologique
    - Dénomination
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18
Q

Décrire la composante du traitement sensoriel.

A

Les propriétés visuelles du stimulus sont analysées et codées à partir de l’image de la rétine, jusqu’au cortex visuel primaire. Ensuite, l’information est transmise aux aires visuelles associatives via les voies occipito-temporale et occipito-pariétale. Ces deux voies permettent la distinction de deux types d’agnosies : les agnosies d’objet et les agnosies spatiales.

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19
Q

Décrire la composante du traitement perceptif.

A

Il y a plusieurs composantes dans le traitement perceptif qui mènent à la formation d’un percept (description structurée de la forme de l’objet)

a. Processus perceptifs précoces : Traitement des caractéristiques élémentaires de la formes (bords, coins, discontinuités, formes). C’est l’extraction de l’image rétinienne des composantes élémentaires de la forme. Le traitement global est pour la forme générale, tandis que le traitement local est pour les détails. Ce traitement aboutit à un ensemble de représentations indépendantes.
b. Processus perceptifs intermédiaires : Étape de synthèse par des mécanismes de regroupement des représentations indépendantes pour l’intégration de différentes échelles spatiale. Cela aboutit à une représentation unique 2D 1/2, donc centrée sur l’observateur (dépendante de son point de vue). C’est une représentation grossière de la forme globale et des formes des différentes parties composant l’objet. Ensuite, un traitement au niveau global et local se fait pour être intégré dans une seule représentation tenant compte des relations spatiales.
c. Traitements perceptifs tardifs : Transformation en une représentation excentrée propre à l’objet (indépendante du point du vue de l’observateur). Elle aboutit à une représentation de l’objet en 3D. À partir des informations de contour des dernières étapes, un axe d’élongation principal est déterminé, avec des axes d’élongation de segments de l’objet. Cela permet une représentation volumétrique de l’objet et permet de le visualiser sous différents points de vue. Certains auteurs affirment que cette étape n’est pas obligatoire à l’identification visuelle des objets.

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20
Q

Décrire la composante du traitement cognitif.

A

Les étapes du traitement cognitif permettent la reconnaissance et l’identification du stimulus visuel.

a. Comparaison de la perception aux représentations structurales stockées en mémoire (pictogènes). Ce sont des représentations prototypiques de l’apparence des objets connus. C’est l’étape de reconnaissance de la forme.
b. Cette représentation structurale est ensuite associée à une représentation sémantique (dernière étape du processus d’identification). Cela contient l’ensemble des connaissances sur les objets (fonctions, usage, attributs).
c. Lorsque l’objet est identifié, on accède au stock phonologique pour pouvoir nommer l’objet (dénomination).

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21
Q

Pourquoi évalue-t-on les agnosies visuelles et qu’est-il important de considérer dans l’évaluation ?

A

L’évaluation vise à définir à quelle étape le traitement de l’information est interrompu.

Il est nécessaire d’utiliser des tests non-verbaux dans lesquels la réussite implique l’identification du stimulus. Ça nous permet de confirmer qu’il s’agit bien d’une agnosie, et qu’elle n’est pas influencée par une aphasie (qui vient souvent avec).

De plus, il est nécessaire d’effectuer un examen visuel approfondi pour évaluer l’acuité visuelle, le champ visuel, la préservation des voies optiques et la sensibilité aux contrastes.

22
Q

Comment peut-on évaluer les traitements perceptifs précoces ?

A

Capacité à extraire les caractéristiques élémentaires de la forme ou primitives visuelles.

Appariement perceptif : Jugement même/différent de stimuli se distinguant par les primitives visuelles, des formes simples.

Détection de primitives visuelles : Identifier des cibles (ex : la lettre Q) parmi des distracteurs (ex : les lettres O).

23
Q

Comment évalue-t-on les traitements perceptifs intermédiaires ?

A

Capacité à coordonner ou regrouper les traits élémentaires détectés au cours de l’étape précédente à l’échelle locale ou globale.

Comparaison de formes complexes (même/différent) : Consiste à retrouver, en choix multiple, la forme identique à la cible. Les distracteurs sont proches de la cible, donc une vision globale de la forme est nécessaire.

Discrimination figure/fond : Choisir parmi les propositions les éléments qui composent la figure enchevêtrée.

Test de Navon (grande lettre formée de petites lettres) : Permet de distinguer le traitement global (traits plus saillants) du traitement local (détails du stimulus). On évalue ainsi la précédence globale.

24
Q

Comment évalue-t-on les traitements perceptifs tardifs ?

A

Capacité de construire une représentation de la forme de l’objet en 3D et indépendant du point du vue de l’observateur.

Dans la vie courante, les individus qui ont une atteinte à ce niveau en sont peu gênés car ils peuvent manipuler l’objet pour le voir d’un point de vue habituel, en 2D. Donc, puisque l’identification est possible sans la représentation 3D, on pense qu’il y a un accès direct entre la représentation 2D et le stock des formes.

À cette étape, on évalue la capacité de constance perceptive tout simplement.

Test de catégorisation perceptive : Identifier si les images représentées sous des angles différents représentent le même objet.

25
Q

Comment évalue-t-on le traitement cognitif ?

A

Capacité d’accès au système sémantique ou d’un trouble de dégradation des connaissances elle-même.

Une méthode simple et directe pour l’évaluer est de demander de réaliser un dessin d’un objet à partir du nom de l’objet et valider si les principaux éléments de la forme et de l’organisation y sont présents.

Tâches de décision d’objets et de complétion d’objets : Déterminer si l’image présentée correspond à un objet existant ou retrouver, parmi des choix, la partie manquante d’un item. On évalue ici l’accès au stock structural ou le stock lui-même.

Pour évaluer l’intégrité du stock structural, on utilise l’imagerie mentale sur entrée verbale (description de l’objet par le nom). Lorsque ce test échoue, on peut établir qu’il y a une perte des représentations structurales stockées.

Dans les cas d’agnosies à l’accès sémantique, l’évaluation consiste à explorer par différentes entrées le stock sémantique. On l’évalue avec des tâches d’appariement et de catégorisation sémantique d’images, par une tâche de définition de nom d’objets, de classification de mots selon un critère catégoriel et de détection d’un intrus au sein d’un groupe de noms.

Dans les cas d’agnosies asémantiques, on demande au patient de dessiner ou identifier un objet de mémoire, et s’il n’est pas capable, on lui demande d’identifier un objet ou un animal à partir du son qu’il fait.

26
Q

Décrire ce qu’est une agnosie aperceptive et les comportements observables associés.

A

Elle désigne l’incapacité d’accéder à la structuration perceptive des sensations visuelles, soit l’étape de la
« discrimination » de l’identification visuelle.

Les patients atteints sont incapables de dessiner un objet ou son image, d’apparier entre elles les images, ou d’apparier les morphologies ou les fonctions. Ils sont conscients de leurs difficultés. Les erreurs sont surtout de type morphologique, c’est-à-dire qu’un détail critique permet l’identification ou amène une erreur. Cependant, l’objet est reconnu s’il est palpé ou s’il émet un bruit spécifique. Il peut aussi être dénommé sur une définition verbale ou défini après avoir été dénommé.

27
Q

Décrire ce qu’est une agnosie associative et les comportements observables associés.

A

Elle résulte d’une incapacité à associer une signification à un percept correct.

Les agnosies associatives sont caractérisées par des incapacités à décrire ou dessiner en copie des images. Dans ces cas, il n’y a pas de troubles de vue ou de reconnaissance d’objets. Par contre, les individus ne sont pas en mesure d’apparier les objets sur une base catégorielle ou fonctionnelle.

On distingue deux types d’agnosies associatives.

  • L’agnosie associative stricto sensu se caractérise par des erreurs surtout morphologiques en dénomination visuelle, alors que la reconnaissance tactile est préservée et la copie des dessins est possible. Les difficultés sont majeures quand les dessins sont fragmentés ou que les objets sont présentés sous un angle inhabituel.
  • L’agnosie associative asémantique se caractérise par des erreurs surtout sémantiques et préservatives en dénomination. Les objets de la vie courante ne sont pas reconnus et les individus ne peuvent en mimer l’usage. Le déficit d’identification n’est pas typiquement limité à la sphère visuelle. Il peut aussi toucher la palpation et l’audition. Le système sémantique par voie verbale est altéré, donc de définir un mot concret ou dessiner à partir d’une consigne verbale sont des actions difficiles.
28
Q

Quelles sont les zones cérébrales associées aux agnosies aprerceptives et aux agnosies associatives ?

A

Agnosie aperceptive: Les lésions sont souvent situées en postérieur, dans l’hémisphère droit. Lésions bilatérales et postérieures, pariéto-temporo-occipitales, parfois étendues et diffuses, parfois localisées et permettant alors d’impliquer les circonvolutions temporo-occipitales inférieures (gyrus lingual et gyrus fusiforme).

Agnosies associatives: Les lésions sont situées à la frontière entre le cortex occipital et le cortex temporal, mais de façon bilatérale. Lésion située à la région postérieure (occipito-temporo-pariétale) de l’hémisphère gauche ou des 2 hémisphères (lésion des aires associatives temporales et occipitales).

29
Q

Quels sont les types d’agnosies visuelles et à quelle composante du modèle sont-elles liées ?

A

Agnosie de forme : Traitement des caractéristiques élémentaires de la forme (Traitements perceptifs précoces)

Agnosie intégrative: Point de vue égocentré (Traitements perceptifs intermédiaires)

Agnosie de transformation: Point de vu excentré (Traitements perceptifs tardifs)

Déficit d’accès au stock structural : Traitement cognitif

Perte des représentations structurales stockées : Traitement cognitif

Agnosie d’accès sémantique: Traitement cognitif

Agnosie asémantique: Traitement cognitif

30
Q

Décrire l’agnosie de forme.

A

Les individus ne distinguent que les taches de lumière et de couleur. Elle touche tous les types de stimuli visuels. L’individu agit en aveugle.

31
Q

Décrire l’agnosie intégrative.

A

Les individus ne parviennent pas à intégrer les différentes composantes visuelles élémentaires en un ensemble perceptif structuré.

32
Q

Décrire l’agnosie de transformation.

A

Dysfonctionnement de la construction d’une représentation en 3D. Les individus sont incapables d’apparier les vues différentes d’un même objet lorsqu’il est présenté sous un angle inhabituel.

33
Q

Décrire le déficit d’accès au RSS.

A

Le stock des représentations structurales est préservé, mais il est inaccessible sur l’entrée visuelle (déficit au niveau de la flèche entre le point de vue égocentré et le RSS).

34
Q

Décrire la perte des RSS.

A

Altération du stock des pictogènes. Les productions de dessins de mémoire sont médiocres et aléatoires. Les patients ne reproduisent pas le même dessin pour un même mot, et ne peuvent l’identifier (déficit au niveau du RSS, il est « vide », on n’a plus accès à nos « brouillons »).

35
Q

Décrire l’agnosie d’accès sémantique.

A

Les individus sont capables de reconnaître les objets sans pouvoir les identifier. Ils ne parviennent pas à dénommer les stimuli visuels (déficit au niveau de la flèche entre le RSS et le stock sémantique).

36
Q

Décrire l’agnosie asémantique.

A

L’échec d’identification affecte toutes les modalités sensorielles. Donc, toutes les représentations sémantiques elles-mêmes sont altérées. Elle n’est pas spécifique à la modalité visuelle (déficit au niveau du stock sémantique, il est « vide »). On peut la comparer aux troubles neurocognitifs.

37
Q

Parmi les types d’agnosie identifiés, lesquels font partie des agnosies aperceptives et celles faisant partie des agnosies associatives ?

A

Agnosie aperceptive:
Agnosie de forme
Agnosie intégrative
Agnosie de transformation

Agnosies associatives:
Déficit d’accès au stock structural
Perte des représentations structurales stockées
Agnosie d’accès sémantique
Agnosie asémantique
38
Q

Quels sont les troubles pouvant être associés aux agnosies visuelles ?

A
Hémianopsie et quadranopsie
Agnosie des couleurs
Prosopagnosie 
Alexie 
Achromatopsie 
Simultagnosie 
Ataxie optique 
Apraxie oculaire
39
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’hémianopsie la quadranopsie.

A

L’hémianopsie et la quadranopsie sont des pertes ou des diminutions du champ visuel soit d’un cadran de l’œil ou d’un côté.
L’hémianopsie peut être causée par une lésion du chiasma optique, du tractus optique, des radiations optiques ou du cortex visuel primaire.
La quadranopsie peut être due à une lésion aux radiations optiques ou au cortex visuel primaire

Zone cérébrale: Aire visuelle primaire

40
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’agnosie des couleurs.

A

Les patients atteints ne peuvent pas nommer ou pointer une couleur présentée visuellement, mais peuvent nommer la couleur d’un objet décrit verbalement. Cette condition est causée par une lésion au cortex visuel primaire de l’hémisphère dominant, jusqu’au corps calleux. Elle est souvent associée à de l’alexie sans agraphie et une hémianopsie droite. Le cortex associatif occipito-temporal peut aussi être une localisation de lésion fréquente. La perception des couleurs est intacte, c’est seulement de les nommer et les apparier qui pose problème.

Zone cérébrale: Aire visuelle primaire

41
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de la prosopagnosie.

A

Incapacité à reconnaître les visages malgré la capacité de reconnaissance des autres stimuli visuels. La lésion se situe habituellement au niveau du cortex occipito-temporal inférieur bilatéral. Les individus sont capables de décrire les parties du visage, d’associer des visages semblables, mais ne peuvent pas reconnaître à qui appartient le visage. C’est une agnosie associative.

Zone cérébrale: Voie occipito-temporale

42
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’alexie.

A

Perte limitée aux stimuli présentés visuellement. C’est un échec dans la reconnaissance des mots. L’individu peut toutefois reconnaître des lettres individuelles, mais ne peut effectuer la synthèse pour en faire un mot signifiant. Si l’individu ne peut pas lire, mais peut écrire facilement, le problème est davantage au plan perceptuel. L’alexie sans agraphie est causée par une lésion au cortex occipital dominant. Elle est souvent associée à une hémianopsie droite.

Zone cérébrale: Voie occipito-temporale

43
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’achromatopsie.

A

C’est un trouble central de la perception des couleurs. Il est différent de l’agnosie des couleurs dans laquelle la perception de la couleur est intacte. Les individus ne peuvent pas nommer, pointer ou associer des couleurs présentées visuellement. Par contre, elles peuvent nommer la couleur d’un objet décrit verbalement. Les individus sont conscients de leur trouble. Ils décrivent que leur vision est grise. Elle peut affecter un seul quadrant, un hémichamp ou le champ visuel complet. Elle est due à une lésion du cortex occipito-temporal inférieur. Elle est systématiquement associée à une lésion qui englobe l’aire V4.

Zone cérébrale: Voie occipito-temporale

44
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de la simultagnosie.

A

Incapacité de voir plus d’une chose ou plus d’un aspect à la fois. Bien que les détails individuels puissent être perçus correctement, l’individu est incapable de relier les différents détails et de discerner ce qui est vu.
La simultagnosie dorsale réfère à l’incapacité de reconnaître plus d’un objet à la fois et de ne pas être en mesure de passer d’un objet à l’autre rapidement. La simultagnosie ventrale réfère la capacité de voir plusieurs objets, mais à l’incapacité de reconnaître plusieurs objets. Elle est causée par une lésion bilatérale du cortex associatif pariéto-occipital dorsolatéral.

Zone cérébrale: Voie occipito-pariétale

45
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’ataxie optique.

A

C’est l’inhabilité d’atteinte ou à pointer des objets dans l’espace à l’aide d’un guide visuel. L’individu ne peut pas par exemple atteindre un objet qu’on lui demande de saisir. Par contre, en utilisant des indices de d’autres sens (verbal ou proprioceptif), l’individu peut pointer correctement l’objet. Elle est causée par une lésion bilatérale du cortex associatif pariéto-occipital dorsolatéral.

Zone cérébrale: Voie occipito-pariétale

46
Q

Décrire l’impact sur le fonctionnement et identifier la zone cérébrale correspondant au trouble de l’apraxie oculaire.

A

Difficulté à diriger son champ visuel volontairement vers un objet dans la vision périphérique (saccades). Incapacité de faire un mouvement rapide des yeux. Certains individus ont besoin de bouger leur tête pour initier une redirection du champ visuel volontaire. Elle est causée par une lésion bilatérale du cortex associatif pariéto-occipital dorsolatéral.

Zone cérébrale: Voir occipito-pariétale

47
Q

Sur quel concept son basées les interventions cognitives ?

A

La capacité de neuroplasticité du cerveau

48
Q

Qu’est-ce que la neuroplasticité ?

A

On peut penser que les changements neuroplastiques sont dus à un décalage entre les demandes de l’environnement et les fonctions du cerveau (potentiel de neuroplasticité). En effet, les demandes de l’environnement se doivent d’être dans l’intervalle de capacité de neuroplasticité. Un décalage trop important dans l’une ou l’autre des directions n’engendre aucune réponse adaptative.

49
Q

Comment les interventions cognitives influencent la neuroplasticité ?

A

Avec les interventions cognitives, on souhaite maximiser le décalage entre l’environnement et la capacité du cerveau afin qu’il y ait une adaptation. Actuellement, les interventions cognitives proposent une progression graduelle afin d’augmenter la complexité de la tâche.

Les interventions visant une adaptation de la neuroplasticité ciblent davantage l’efficacité des processus cognitifs plutôt que l’acquisition de connaissance et de nouvelles stratégies. Afin d’améliorer l’efficacité des processus cognitifs, un individu devrait pratiquer plusieurs tâches qui ont un processus cognitif commun. Un type d’intervention des processus cognitifs permet une généralisation et un transfert dans d’autres tâches qui requièrent les mêmes processus.

Le contexte de pratique a aussi un impact sur l’efficacité des interventions. En effet, les auteurs ont noté des bénéfices généralisables de la décontextualisation des pratiques cognitives informatisées. La performance est améliorée aux tâches entraînées par ordinateur s’il est contextualisé à un cadre thérapeutique dans lequel la motivation, les relations humaines, l’engagement social et les stratégies métacognitives d’entraînement sont conservés.

50
Q

Quel est l’impact de l’activité physique sur la neuroplasticité ?

A

L’exercice physique diminue le déclin de la taille de l’hippocampe et améliore la mémoire. Dans tous les cas, les interventions qui incluent de l’exercice physique augmentent la capacité des processus cognitifs notamment par l’action de la vascularisation et de facteurs de croissance. Donc, un mode de vie actif et engagé cognitivement permettrait de promouvoir une meilleure capacité de neuroplasticité.

51
Q

Vrai ou Faux ?

Toutes les structures cérébrales ont la même capacité de neuroplasticité.

A

Faux