MATURATION DES ARNm Flashcards
Description des procaryotes
-Pas de noyaux (“avant noyau”)
-l’information des gènes est continu
-les ARNm ne nécessitent pas d’être maturés
-L’ADN bactérien est directement en contact avec le cytoplasme où se font la transcription et la traduction. L’ARN synthétisé est tout de suite en contact avec les ribosomes qui effectuent la traduction
Description des eucaryotes
-Vrai noyau
-L’information des gènes est morcelée (exons-introns)
-Les ARN primaires (pré-ARNm) doivent être maturés par modifications en ARNm et transportés dans le cytoplasme pour la traduction en protéine
-Maturation de pré-ARNm : addition de la coiffe en 5’, épissage des introns, polyadénylation
-Les ARN des eucaryotes sont transcrits et maturés simultanément dans le noyau
Outre son rôle dans la transcription, l’ARN polymérase fait quoi?
Elle recrute via sa queue hyperphosphorylée des protéines impliquées dans la maturation de l’ARN en voie de synthèse (=co-transcriptionnelle)
Maturation des pré-ARNm pour les eucaryotes, description de l’addition de la coiffe (CAP) en 5’
-Addition de la coiffe 7-méthyl guanosine (‘cap’) à l’extrémité 5’ du pré-ARNm dès qu’il a atteint 25 nucléotides de longueur par la capping enzyme (CE)
-Liaison 5’ vers 5’ inhabituelle au début de l’ARN résulte en un ARN plus résistant aux nucléases qui digèrent de 5’ vers 3’
Fonctions de la coiffe :
1. Stabilité (protection contre exonucléases du cytoplasme)
2. Facilite l’export de l’ARNm vers le cytoplasme
3. Stimule la traduction par les ribosomes
Maturation des pré-ARNm pour les eucaryotes, addition de la séquence poly(A) en 3’
- Les facteurs de clivage portés par la queue phosphorylée de l’ARN polymérase sont transférés sur la séquence AUAAA qui sert de signal au clivage et à l’addition de la queue polyA
CPSF : cleavage/polyadenylation specificity factor
CstF : cleavage stimulation factor - Recrutement de la poly-A polymérase (PAP) à l’extrémité 3’ de l’ARN
- Clivage de l’ARN (environ 15 nucléotides après la séquence AUAAA) par la PAP
- Addition de la queue de polyA (longueur de 200-250 adénines
- Recrutement de protéines liant le poly-A qui assurent la stabilité de la queue de polyA (PABP : poly A binding proteins)
Fonctions de l’addition de la séquence Poly (A) en 3’
- Augmente la stabilité de l’ARNm en protégeant l’extrémité 3’ même s’il y a dégradation progressive de la queue dans le cytoplasme
- Facilite son exportation vers le cytoplasme
- Favorise la traduction en identifiant les molécules de ARNm matures prêtes à être traduites
Maturation des pré-ARNm pour les eucaryotes, épissage de l’ARN
La vaste majorité des gènes eucaryotes ont des séquences codantes interrompues
Pour la plupart, les exons correspondent aux séquences dites “codantes” que l’on retrouve dans l’ARN messager après élimination des introns
Souvent, les premiers exons et derniers exons, contiennent également des séquences non-codantes en 5’ et 3’, respectivement. Dites 5’ UTR et 3’ UTR (untranslated region)
L’épissage de l’ARN est un processus par lequel les séquences des introns sont excisées du pré-ARNm et les exons reliés entre eux pour donner naissance à l’ARNm mature
Qu’est-ce qui peut causer des failles dans l’épissage?
Des mutations dans le pré-mRNA (gènes)
Des failles dans l’épissage à cause des mutations dans le pré-mRNA (gènes) peuvent causer quoi
Peuvent causer de nombreuses pathologies humaines telles que : cancers, maladies neuromusculaires, maladies neurodégénératives, thalassémies, etc etc
Qu’est-ce qui est nécessaire pour exciser un intron?
Des séquences nucléotidiques spécifiques sont nécessaires pour exciser un intron
Des séquences nucléotidiques spécifiques sont nécessaires pour exciser un intron, qu’est-ce qui reconnaît ces séquences?
Des séquences spécifiques identifient les jonctions 5’ et 3’ des introns et sont reconnues par des petites ribonucléoprotéines nucléaires (snRNP = small nuclear particles) qui assistent la coupure de l’ARN aux jonctions intron-exon et relient les exons entre eux de façon covalente
Épissage de l’ARN
Fin d’un exon
AG
Épissage de l’ARN
Début d’un intron
GURAGU (où R doit être une purine, donc soit A ou G)
Épissage de l’ARN
Fin d’un intron
YYYYYYYYYYNCAG
Épissage de l’ARN
Point de branchement d’un intron
CURAYY (A obligatoire; souvent : UAAC) environ 30 nucléotides avant le début d’un exon (donc à 30 nucléotides de la fin de l’intron)
Épissage de l’ARN
Début d’un exon
G