M1: caractères, originees et sources du DCI Flashcards
Vrai ou faux : Les crises économiques mondiales n’ont aucun impact durable sur les activités commerciales internationales.
Faux. Bien que les crises, comme celle de 2008 ou la pandémie de Covid-19, perturbent les activités commerciales, celles-ci reprennent généralement grâce à la spécialisation mondiale et à l’interdépendance des acteurs économiques.
Vrai ou faux : Le droit international privé concerne exclusivement les rapports entre États agissant en tant que puissances publiques.
Faux. Le droit international privé (DIPrivé) régit les relations interpersonnelles avec un élément d’extranéité, comme les litiges impliquant des individus ou des entreprises de différents pays.
Vrai ou faux : La volonté des parties domine dans les contrats régis par le droit du commerce international.
Vrai. En DCI, l’autonomie de la volonté des parties est un principe fondamental, leur permettant de choisir le droit applicable et le mode de règlement des différends.
Vrai ou faux : La lex mercatoria est une source écrite et formelle du droit du commerce international.
Faux. La lex mercatoria est un ensemble de principes non écrits, dérivés de la pratique commerciale, qui jouent un rôle important dans les relations contractuelles internationales.
Vrai ou faux : Les États interviennent uniquement comme puissance publique dans les activités de commerce international.
Faux. Les États peuvent également intervenir comme acteurs privés, par exemple lorsqu’un gouvernement acquiert des biens ou des services à l’étranger.
Vrai ou faux : Les organisations interétatiques comme la CNUDCI ou l’UNIDROIT proposent des règles obligatoires pour tous les États membres.
Faux. Ces organisations proposent souvent des principes, des lois types ou des conventions qui sont adoptés de manière volontaire par les États.
Vrai ou faux : La perspective contractuelle en commerce international se limite à des contrats écrits, car les contrats verbaux ne sont pas reconnus
Faux. Les contrats verbaux sont valides dans de nombreux cas, à condition qu’ils reflètent clairement la volonté des parties.
Vrai ou faux : Les contrats internationaux sont caractérisés par un effet juridique contraignant uniquement entre les parties contractantes.
Vrai. Le principe de l’effet relatif des contrats (inter partes) limite la contrainte juridique aux contractants, sauf s’il y a atteinte à des tiers ou violation de règles impératives.
Vrai ou faux : La souveraineté étatique limite l’application du droit international dans le commerce international.
Vrai. Chaque État conserve le droit d’appliquer ses propres règles sur son territoire, ce qui peut poser des défis dans l’application uniforme du droit international.
Vrai ou faux : La lex mercatoria, en tant que source du droit du commerce international, est intégralement codifiée dans des lois nationales.
Faux. La lex mercatoria est un ensemble de règles non codifiées issues de la pratique commerciale, utilisées comme référence dans le commerce international.
Vrai ou faux : Le droit interne ne joue aucun rôle dans la résolution des conflits en matière de commerce international.
Faux. Le droit interne intervient notamment pour résoudre les conflits de lois ou désigner l’autorité compétente.
Vrai ou faux : Les routes commerciales anciennes, comme la Route de la soie, ont influencé le développement des principes du droit du commerce international.
Vrai. Ces routes ont contribué à établir des pratiques commerciales qui ont évolué en principes juridiques tels que la responsabilité en transport ou l’assurance.
Vrai ou faux : Une transaction entre un consommateur et une plateforme web étrangère est toujours considérée comme un acte commercial international.
Faux. Une telle transaction peut être qualifiée d’importation, mais elle n’est pas nécessairement commerciale si l’acheteur agit en tant que consommateur et non dans une logique de revente.
Vrai ou faux : Le droit du commerce international s’applique uniquement aux ventes de marchandises physiques.
Faux. Il s’applique aussi à des services, à des contrats d’approvisionnement, de concession, ou encore à des accords de transfert de technologie.
Vrai ou faux : Les assureurs jouent un rôle central dans toutes les transactions de commerce international.
Faux. Bien que les assureurs soient parfois impliqués, leur rôle dépend des risques spécifiques liés à la transaction. Par exemple, certaines marchandises ne sont pas jugées rentables à assurer.