LMC Flashcards
Quel est le contexte clinique de l’hyperleucocytose réactionnelle avec myélémie ?
Le contexte clinique inclut une leucocytose et myélémie rarement aussi élevée que dans la LMC, rarement basophile. Elle est observée dans des régénérations médullaires post-aplasie ou agranulocytose, hémorragie importante, post-hémolyse, états infectieux ou inflammatoires sévères, syndrome paranéoplasique, et métastases médullaires des cancers.
Quels sont les signes associés à une hyperleucocytose modérée et érythromyélémie ?
Une hyperleucocytose modérée est associée à une érythromyélémie, des cytopénies et la présence de dacryocytes. Le diagnostic se fait par BOM (biopsie ostéo-médullaire).
Quelles sont les caractéristiques de la splénomégalie myéloïde chronique (SMC) / myélofibrose primitive ?
La SMC/myélofibrose primitive se caractérise par une splénomégalie très volumineuse, une hyperleucocytose (< 20 G/L) et érythromyélémie, une anisopoïkilocytose avec présence d’hématies en larme, et une biopsie ostéo-médullaire montrant une myélofibrose et une néo-ossification anarchique.
Quelles sont les caractéristiques de la polyglobulie essentielle (maladie de Vaquez) ?
La polyglobulie essentielle se caractérise par des symptômes différents des formes polyglobuliques de LMC, une hyperleucocytose et myélémie discrète ou absente, et une mutation JAK2 (>90-100%).
Quelles sont les caractéristiques de la thrombocytopénie essentielle (TE) ?
La thrombocytopénie essentielle se caractérise par des symptômes différents des formes thrombocytopéniques de LMC (rare), et par une mutation JAK2 (50%) ou calréticuline.
Quelles sont les caractéristiques de la leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) ?
La LMMC se caractérise par une splénomégalie possible, une monocytose sanguine et médullaire, et des signes de dysmyélopoïèse.
Qu’est-ce que la LMC et comment a-t-elle évolué avec les traitements modernes ?
La LMC était autrefois une maladie mortelle par transformation en leucémie aiguë (LA). Grâce à la révolution des inhibiteurs de tyrosine kinase depuis 2000, c’est une maladie chronique si bien observée. Il existe des résistances primaires ou secondaires aux traitements.
Quels sont les signes cliniques de la phase d’accélération de la LMC ?
Les signes cliniques incluent des sueurs nocturnes, perte de poids, douleurs osseuses, et splénomégalie réfractaire.
Quels sont les signes biologiques de la phase d’accélération de la LMC ?
Les signes biologiques incluent des blastes (15-29%) dans le sang ou la moelle osseuse, des blastes + promyélocytes (>30%) et blastes <30%, des basophiles >100 G/L, et une thrombopénie <100 G/L. Des anomalies cytogénétiques secondaires peuvent apparaître au caryotype.
Quels sont les signes cliniques de la phase blastique de la LMC ?
Les signes cliniques incluent l’altération de l’état général (douleurs osseuses), le syndrome tumoral (adénopathie, syndrome myéloprolifératif, localisations extra-médullaires), et le syndrome d’insuffisance médullaire (anémie, infections, complications hémorragiques).
Quels sont les résultats de l’hémogramme dans la phase blastique de la LMC ?
L’hémogramme montre une anémie normochrome, normocytaire, arégénérative, une thrombopénie, une hyperleucocytose, des blastes >30% (critère ELN), un excès de granulocytes basophiles et éosinophiles, et une myélémie.
Quels sont les résultats du myélogramme dans la phase blastique de la LMC ?
Le myélogramme montre une richesse normale ou diminuée (fibrose), des blastes >30%, une myéloïde (myéloblastes, monoblastes…) pour la LAM, une lymphoïde (lymphoblastes) pour la LAL. Des anomalies secondaires apparaissent au caryotype.
Quel est le mécanisme d’action de l’Imatinib (Glivec) ?
L’Imatinib est un dérivé des phényl amino pyrimidines qui inhibe de manière compétitive le site de liaison de l’ATP du domaine Tyrosine-kinase de la protéine BCR-ABL dans sa forme inactive. Il stabilise la protéine BCR-ABL sous forme inactive.
Quelle est la posologie habituelle de l’Imatinib et ses effets secondaires ?
La posologie habituelle est de 400 mg/j per os (jusqu’à 800 mg). Les effets secondaires incluent une faible cytotoxicité hématologique, des troubles digestifs, asthénie, céphalées, troubles cutanés et œdèmes (30 à 50%).
Dans quel cas l’Imatinib est-il contre-indiqué ?
L’Imatinib est contre-indiqué avec la grossesse.