Lexicologie et lexicographie Flashcards

1
Q

Signe assez commun pour tous
Rapport de ressemblance
Lien figuratif

A

Icône

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Lien de cause à effet
Rapport de contiguïté
Lien/association logique

A

Indice

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Ni de lien de ressemblance ni de lien logique, mais pas dénué de sens, dépend d’une culture à l’autre
Association conventionnelle

A

Symbole

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Décrire la constitution du signe linguistique

A

Un signifiant est associé à un signifié de manière arbitraire pour former une unité lexicale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Entités matérielles ou conceptuelles (êtres, objets, lieux, processus, propriétés, événements, etc.) qui relèvent de l’univers extralinguistique réel ou fictif. Pas tous des données immédiates du réel.

A

Référent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Objets du monde, extérieurs à la langue

A

Référents

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou Faux ?
Le référent ne fait pas partie du signe linguistique. C’est ce à quoi nous faisons référence par l’emploi des signes linguistiques.

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Le signe fait référence à quelque chose du monde
ex : « le chat sur la galerie miaule beaucoup » (un certain chat sur une galerie)

A

Emploi référentiel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Relatif à l’emploi métalinguistique d’un mot, pour parler du mot (signifiant) et non du concept qu’il désigne (signifié).Wikipédia
« le mot chaton comporte deux syllabes » → le signe (chaton) est son propre référent; on souhaite dire quelque chose du signe chaton.

A

Emploi autonymique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Occurrence/emploi/

A

vocable

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

(le plus partagé parmi toutes les personnes parlant le français, si l’on parle du français*)
* Part du lexique qui regroupe les représentation générales, usuelles du monde, et qui ne demandent pas de connaissances techniques ou scientifiques particulières
* maison, chien, perdre, ciel, souvent, sans, je… → unités lexicales
* prendre/faire une marche, ouvrir/allumer la lumière/éteindre(plus approprié qu’ouvrir ou fermer)… → usages

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique général

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

(circonscrit dans une communauté)
Ensemble d’unités lexicales et d’usages connus ou produits par les membres d’une communauté linguistique
* le lexique des habitants des Îles-de-la-Madeleine
* le lexique des janois/janoises

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique commun

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

(l’opposé de lexique général, même si des termes peuvent se retrouver dans les deux à différents niveaux)
Ensemble d’unités lexicales et d’usages associés à un domaine technique ou scientifique
*Le lexique de la botanique, de la chimie, de la musique, etc.
*Une unité lexicale peut à la fois appartenir à un lexique spécialisé et au lexique général, avec dans ce cas des valeurs différentes
*ADN, diabète, symbiose…

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique spécialisé

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

(sous-type de lexique spécialisé, mais + normalisé, + connu des gens)
Ensemble des termes d’un domaine technique ou scientifique
*Les termes correspondent à des notions ou à des concepts conventionnels
*Plus normalisé et restreint que le lexique spécialisé → on peut en retrouver des listes (souvent appelées glossaires)
*ex. battre les œufs en neige n’est pas un terme, mais un usage spécialisé du domaine de la cuisine

De quoi s’agit-il ?

A

Terminologie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

(+concret que le lexique, chacun en a un)
Ensemble des vocables d’un texte, d’un individu, d’une époque, d’un milieu social → mots produits

A

Vocabulaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Une unité minimale porteuse de sens, c’est une unité indécomposable.

A

Morphème
Ex : in dans injuste

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

composée de plusieurs lexèmes (des mots composés souvent)

A

Unité polylexématique (polylexicale)
Ex : pomme de terre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Morphème lexical libre (mot), ou lié (élément, racine).

A

Lexème

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

la variante discursive conventionnelle pour citer le lexème. Il est généralement associé à une classe syntaxique. Il n’est pas un type d’unité lexicale. Ce terme désigne la forme choisie pour faire mention d’un lexème. *

Ils figurent en entrée d’articles de dictionnaire. ex : planter

De quoi s’agit-il ?

A

Le lemme

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Point de vue/perspective ?
décrire les éléments de base qui composent le lexique d’une langue à un moment donné

A

Point de vue synchronique dans l’analyse morphologique/la description de faits lexicaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Point de vue/perspective ?
retracer la forme d’origine, décrire et dater les étapes de transformation des unités lexicales du point de vue de leur composition morphologique

A

Point de vue diachronique dans l’analyse morphologique/la description de faits lexicaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

élément central dans une unité lexicale, d’où provient l’essentiel du sens de l’unité
Ex : travail dans retravailleraient

A

Racine ou radical

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

antéposé à la base

A

préfixe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

postposé à la base

A

suffixe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

unité lexicale non autonome qui, unie à une base, forme un lexème (morphème spécifique de la dérivation)
Élément non autonome susceptible d’être incorporé à un mot, avant, dans ou après le radical, pour en modifier le sens ou la fonction.

A

affixe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

unité lexicale à laquelle un morphème est lié dans une étape de formation lexicale

A

la base lexicale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

-préfixation: ajout d’un préfixe (avant la base) Ex : refaire, redire, revenir, conduire, déduire, réduire

-suffixation: ajout d’un suffixe (après la base) Ex : immensité, disparité, propreté
ex : électrique, électricité, électriser, électrifier, électrisant

-dérivation parasynthétique: ajout simultané d’un préfixe et d’un suffixe (dans le cas du français)
Ex : assourdir - assourd(e) ou (sourdir ?)
désherber
encolure

-dérivation régressive ou inverse : retrait d’un affixe (analyse dépend du point de vue diachronique ou synchronique)
ex: du point de vue diachronique, jeta été formé par dérivation inverse de jeter —jet(12es.) est attesté après jeter (10es.) (TLFi)

A

Dérivation affixale

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

dérivation «impropre»ou conversion : sans ajout ou retrait d’un affixe, une unité lexicale “change” de classe syntaxique

Ex :
J’ai le mal de mer (mal = nom)
C’est mal de brûler des livres (mal = adjectif)
La toile est mal accrochée (mal = adverbe)

A

Dérivation non affixale (conversion)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

la jonction de plusieurs bases; il en résulte une u.l. autonome → une unité polylexématique

A

La composition

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Les bases proviennent de la langue analysée, et bien souvent du lexique général
pomme de terre : pomme + de+ terre
pousse-mine : pousse +mine
arc-en-ciel : arc + en + ciel
porte(-)clé : porte + clé
bonjour : bon + jour

A

Composition populaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Une ou plusieurs des bases correspond à une racine empruntée à une langue ancienne, généralement le grec ancien ou le latin

grec ancien
psychologie : psycho + logie ~ «discours sur l’esprit»
philosophie : philo + sophie ~ «ami/amour de la sagesse»
androgyne : andro+ gyne ~ «homme femme»
philanthrope : phil(o) + anthrope ~ «ami/amour de l’humain»

latin
calorifère : calori+ fère ~ «porteur de chaleur»
multicolore : multi + colore ~ «plusieurs couleurs»
apiculture : api + culture ~ «élevage d’abeille»
binôme : bi + nôme ~ «deux termes»

A

Composition savante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Lorsqu’une des racines proviennent de la langue analysée (en l’occurrence le français), la racine savante est parfois perçue comme un affixe

psychomoteur—le morphème psycho, d’origine grecque, peut être analysée comme un préfixe
*mixologie (logie)
*multidisciplinaire (multi)

A

Composition savante

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Nommez les deux modes de formation lexicale

A

Dérivation et composition

Dérivation affixale vs non affixale (conversion/dérivation impropre) et composition populaire vs composition savante

Dérivation affixale : préfioxation, suffixation, dérivation parasynthétique et dérivation régressive ou inverse

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

ajout d’un préfixe (avant la base) Ex : refaire, redire, revenir, conduire, déduire, réduire

A

Préfixation (dérivation affixale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

ajout d’un suffixe (après la base) Ex : immensité, disparité, propreté
ex : électrique, électricité, électriser, électrifier, électrisant

A

Suffixation (dérivation affixale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

ajout simultané d’un préfixe et d’un suffixe (dans le cas du français)
Ex : assourdir - assourd(e) ou (sourdir ?)
désherber
encolure

A

Dérivation parasynthétique (dérivation affixale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

retrait d’un affixe (analyse dépend du point de vue diachronique ou synchronique)
ex : du point de vue diachronique, jet a été formé par dérivation inverse de jeter —jet(12es.) est attesté après jeter (10es.) (TLFi)

A

Dérivation régressive ou inverse (dérivation affixale)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

in-, im-, il-, ir-sont des X d’un seul morphème : in

A

Morphèmes allomorphes
En linguistique, le terme allomorphe désigne une variante d’un morphème, celui-ci étant un élément abstrait, théorique, qui caractérise la langue vue comme une abstraction dans la linguistique structurale. Ce terme est en fait formé à partir du terme « morphe », appellation de l’élément concret qui réalise le morphème dans la parole, la correspondante concrète de la langue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

axe horizontal, combinaison de signes, seulement un élément est présenté
Ex :
retrouver:
-re-+ trouv+ -er(association de morphèmes)
-la vie humaine :
la+vie+humaine (association de lexèmes)

A

Axe/rapport syntagmatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

axe vertical — séries d’éléments substituables selon un point en commun
-racine: enseignement, enseigner, enseignons… (paradigme lié à l’enseignement)
-affixe: enseignement, armement, changement…
-signifié: enseignement, instruction, apprentissage, éducation, élève…

A

Axe/rapport paradigmatique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

la propriété d’une u.l. d’avoir plusieurs significations entre lesquelles les locuteurs reconnaissent un lien → perspective synchronique

opération /série d’actions organisées/ : l’opération d’un bras robotisé
opération /calcul/ : l’addition est une opération mathématique
opération /acte chirurgical/ : il est sorti le souffle court de son opération au poumon
opération /manœuvres militaires/ : l’armée a mené une opération tactique

A

La polysémie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

le rapport entre 2 signes linguistiques qui ont un signifiant identique, mais des signifiés différents → on ne perçoit pas (ou plus) de lien sémantique entre les significations de chacune des u.l.

certains homonymes n’ont jamais eu de lien entre eux

avocat (le fruit) vs avocat (la profession)

A

L’homonymie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

En général, on considère comme homonymes possibles les mots qui sont X.

A

homographes (perspective de l’écrit) - son (déterminant) et son (acoustique)

vers, vert, verre, ver, vair : homophones non homographes → ce ne sont pas des homonymes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Vrai ou faux ?
En règle générale, on fait figurer une seule entrée (et un seul article) pour une u.l. polysémique, et des entrées différentes pour des u.l. homonymes

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Les X peuvent servir de point en commun pour la constitution d’un champ lexical

A

morphèmes

champ lexical créé à partir de la racine, par exemple :

louer1«emprunter, prêter contre une redevance» (étymon : lat. locare)  location, loueur, locatif, locateur,sous-louer…

louer2«louanger» (étymon : lat. laudare)  louanger, louange, louangeur

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Le sens peut aussi servir de point en commun pour la constitution d’un champ lexical

A

champ sémantique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Unité minimale de signification entrant, comme composant, dans le sens d’une unité lexicale.

A

Sème

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

-l’étude du lexique. La science et les techniques de conception du dictionnaire.
-discipline qui produit les dictionnaires

A

Lexicographie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Prendre des dictionnaires ou des articles comme objet d’étude, ce qui change d’une entrée à l’autre, ce qui est ajouté ou diff. d’une entrée à l’autre)

**Discipline qui étudie les méthodes et les principes guidant la création de dictionnaires.

A

Métalexicographie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
50
Q

Organisation générale d’un dictionnaire, jusqu’au niveau des entrées

A

Macrostructure

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
51
Q

Facteurs d’organisation d’un dictionnaire (liés à la macrostructure)

A

 la nomenclature
 l’ordre des entrées (regroupement ou dégroupement)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
52
Q

Ensemble des entrées d’un dictionnaire. La sélection s’effectue en tenant compte de plusieurs critères :

  • origine: lexique général ou lexiques spécialisés, lexique commun à un ensemble de locuteurs, emprunts
  • fréquence et vitalité d’usage
  • type d’unité lexicale : affixes, racines, unités polylexématiques, locutions, proverbes  traiter des unités polylexématiques, des locutions, des expressions dans un article à part où au sein d’un article dont l’entrée est l’une des composantes lexicales de ces unités? ex. pomme de terre: une entrée à part entière, ou traiter sous l’entrée pommeet/ou terre?
  • classe grammaticale : noms propres, verbes, interjections, etc.
  • domaines: couleurs, archéologie, cuisine, etc.
  • niveau de spécialisation du public cible
  • des critères pratiques, à ne pas oublier : le tempset l’espace  l’informatique permet de dépasser les contraintes d’espace
A

Nomenclature (facteur lié à l’organisation d’un dictionnaire)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
53
Q

1 article pour 1 entrée *Les entrées sont classées en ordre alphabétique *Appliqué dans la grande majorité des dictionnaires usuels *Petit Robert, Petit Larousse, Le Multidictionnairede la langue française,etc.

A

Dégroupement (ordre des entrées) - macrostructure d’un dictionnaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
54
Q

Les articles sont organisés en sous-entrées sous une entrée principale (vedette) *Regroupement morphologique et regroupement sémantique

A

Regroupement (ordre des entrées) - macrostructure d’un dictionnaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
55
Q

Entrée extraordinaire, située dans un article, qui ne répond pas aux critères pour faire l’objet d’un article à elle seule

A

Entrée cachée

56
Q

3 axes typologiques des dictionnaires

A

dictionnaire monolingue / bilingue
dictionnaire de langue / encyclopédique
dictionnaire général / spécialisé

57
Q

Décrit le lexique d’une (1) langue

A

Dictionnaire monolingue

58
Q

Donne les équivalents de chaque entrée dans une autre langue ou dans d’autres langues (dictionnaire trilingue ou plurilingue)

*Les mots n’ont pas un seul équivalent (Certains mots ont plus d’une traduction)
*ex. fr.être, esp. ser/estar
*les indications sémantiques et syntagmatiques sur l’unité décrite permettent de saisir l’équivalent adéquat

A

Dictionnaire bilingue

59
Q

Traite des choses, réalités et phénomènes du monde → vise les connaissances (y compris sur les réalités fictives)

Ex : Wikipédia(modèle collaboratif)

A

L’encyclopédie

60
Q

Traite des signes de la langue → vise le code (le lexique) *Petit Robert *Multidictionnairede la langue française *Usito

A

Dictionnaire de langue

61
Q

Traite à la fois du signe linguistique et des référents, en étoffant la description linguistique d’un développement encyclopédique (Gaudin et Guespin2000, p. 101)

*Petit Larousse illustré (publié depuis 1905)
-ouvrage accessible (1 seul volume) inspiré du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle
-section de noms propres qui est entièrement encyclopédique
-planches et illustrations → visualisation des référents-pas de sélection fondée sur les classes syntaxiques à priori –inclut des entrées qui donnent difficilement lieu à un développement encyclopédique (à, le, similaire, cependant, etc.)

*La plupart des dictionnaires terminologiques sont des dictionnaires encyclopédiques

A

Dictionnaire encyclopédique

62
Q

«La plupart des dictionnaires terminologiques sont des dictionnaires encyclopédiques» ?

A

Oui

63
Q
  • définitions longues, donnant des traits superflus pour la distinction des unités (pintade par rapport à perdrix, gélinotte, etc.)
  • moins d’informations portant exclusivement sur le signe linguistique (prononciation, étymologie, date d’attestation, renvois, etc.)
A

Dictionnaire encyclopédique; indices

64
Q

Tend vers l’exhaustivité des unités lexicales d’une langue …mais ne l’atteint jamais *La nomenclature diffère d’un dictionnaire à l’autre

A

Dictionnaire général

65
Q

-Son contenu et son organisation découlent de critères explicites
*nomenclature
*description métalinguistique
*public cible

-Le dictionnaire terminologique est lié à un domaine (scientifique, technique, artistique, etc.) et est destiné à des spécialistes *combinaison des critères ‘nomenclature’ et ‘public cible’

A

Dictionnaire spécialisé

66
Q

1) nomenclature(sélection des entrées)

 dictionnaires de noms propres, de verbes, d’interjections, d’onomatopées, d’affixes
 dictionnaires d’argot, de régionalismes, de proverbes
 dictionnaires liés à un domaine : dictionnaire des plantes, de la musique, des couleurs

2) description métalinguistique

 type de relation lexicale : dictionnaires de synonymes et d’antonymes, de métaphores, de rimes
 focus sur un aspect descriptif : dictionnaires étymologiques, dictionnaires de prononciation

3) public cible

Dictionnaire des difficultés de la langue française(Larousse) : cible les professionnel-lesde la langue et les apprenant-es Dictionnaire Hachette Junior : cible les 8-11 ans

A

Dictionnaire spécialisé - 3 principaux actes de critères

67
Q

-Correspond à tout ce qui se trouve autour des pages dans lesquelles les articles de dictionnaire figurent.

-Contient des points d’explication sur la macrostructure et la microstructure d’un dictionnaire.

A

Le paratexte(péritexte)

68
Q

contributeurs * préface(s) et postface(s) * liste des termes et abréviations * liste des figures * liste des auteur-e-s cité-e-s, des œuvres citées * commentaires sur des éléments de structure  nomenclature  graphie des entrées, graphie du pluriel  transcription phonétique  choix relatifs au marquage (marques d’usage)

A

Le paratexte contient des points d’explication sur la macrostructure et la microstructure d’un dictionnaire

69
Q

«Il s’agit de l’ensemble des rubriques relatives à une entrée et traitées selon un ordre méthodique, récursif et programmé» (Gaudin et Guespin, 2000, p. 111)
*méthodique: les informations sont déterminées puis organisées en rubriques
* récursif: la structure est reproduite d’un article à l’autre
* programmé: les objectifs du dictionnaire orientent la sélection des informations et de leur mode de présentation
 le programme d’un dictionnaire touche autant la macrostructure que la microstructure

A

Microstructure

70
Q

Structure interne d’un article de dictionnaire, organisation des informations dans les articles

La macrostructure correspond à la structure des entrées et des articles au sein du dictionnaire)

A

Microstructure

71
Q

Les différentes sections d’un article de dictionnaire.
Chacune présente un aspect de l’unité lexicale figurant en entrée

A

Les rubriques

72
Q

Se compose de l’entrée et des rubriques suivantes :
rubrique de prononciation
classe syntaxique / catégorie grammaticale
rubrique étymologique

A

Le bloc-entrée (faisant partie de la microstructure)

73
Q

*Au croisement de la macrostructure et de la microstructure
*Porte d’entrée d’un article de dictionnaire
*Variation graphique entrainée par le genre grammatical
gaucher, ère ou gaucher, gauchère(la forme complète est affichée plus fréquemment dans les dictionnaires électroniques)
 inventeur, trice ami, ie

A

L’entrée (mot-vedette)

74
Q

Rubrique facultative

A

La rubrique de prononciation (dans le bloc-entrée lié à la microstructure)

75
Q

Classe syntaxique / catégorie grammaticale *Rubrique toujours présente dans les dictionnaires de langue
*Souvent présente dans les dictionnaires encyclopédiques, sauf ceux qui frôlent l’encyclopédie

A

La catégorie grammaticale (dans le bloc-entrée lié à la microstructure)

76
Q

La structure est reproduite d’un article à l’autre.

A

Aspect récursif de la microstructure

Définition de récursif : Qui peut être répété un nombre indéfini de fois par l’application de la même règle.

77
Q

Les informations sont déterminées puis organisées en rubriques.

A

Aspect méthodique de la microstructure

78
Q

Les objectifs du dictionnaire orientent la sélection des informations et de leur mode de présentation
 le programme d’un dictionnaire touche autant la macrostructure que la microstructure

A

Aspect programmé de la microstructure

79
Q

-entrée
-catégorie grammaticale
-rubrique de prononciation
-rubrique étymologique
date d’attestation
étymon et langue d’origine

A

Éléments du bloc-entrée d’un dictionnaire

80
Q

-définition
-exemple
-citation
-renvois

A

Article proprement dit de dictionnaire

81
Q

Se termine là où débute la 1re définition

A

Le bloc-entrée

82
Q

Entrée/

A

mot-vedette

83
Q

Catégories distinctes pour des significations ou usages distincts (dans les dictionnaires, la catégorie grammaticale)

A
84
Q

2 articles distincts

A

Dégroupement

85
Q

Date d’attestation

A

Emploi le plus ancien dans un texte daté

86
Q

Unité lexicale la plus ancienne (attestée ou reconstituée) dans une autre langue d’où provient le signe étudié

A

Étymon

87
Q

-généralement présente dans les dictionnaires de langue
-moins détaillée dans les dictionnaires encyclopédiques
-rare dans les dictionnaires terminologiques

A

La rubrique étymologique

88
Q

-date d’attestation
-étymon et/ou langue d’emprunt
-mode de formation

A

Principales composantes de la rubrique étymologique

89
Q

Première occurrence documentée

A

Date d’attestation

90
Q

Constitution morphologique et mode de formation
-PR 2017, bombasse: 1994 -de 1 bombeet suffixe -asse
-Usito, tablette: de table et -ette
-Usito, jet: déverbal de jeter

A

La rubrique étymologique

91
Q

Coeur de l’article

A

Microstructure

92
Q

-la définition
-l’exemple et la citation
-les renvois

A

Rubriques

93
Q

La formulation d’une signification associée à l’unité lexicale figurant en entrée

A

La définition

94
Q

L’organisation interne d’un article s’articule autour des rubriques de

A

définition

95
Q

Dans un article de dictionnaire, ces deux éléments permettent de raffiner la description sémantique apportée par la définition

A

L’exemple et la citation (fait partie de la microstructure)

96
Q

Généralement en italiques, indique des usages courants de l’unité lexicale, ou des expressions qu’elle constitue. Ils sont produits par le/la lexicographe.

A

L’exemple

97
Q

Le recours à une X («exemple cité»), mise entre guillemets et en italiques, est issu d’une longue tradition lexicographique s’appuyant sur l’autorité littéraire

A

citation

98
Q

Invitent à consulter un autre article du dictionnaire

A

Les renvois d’un dictionnaire/ renvois analogiques/synonymiques

99
Q

Ils sont généralement inscrits en gras et indiqués par une flèche

A

Les renvois/renvois analogiques ou synonymiques

100
Q

Comme les exemples et les citations, ils permettent de mieux cerner une signification particulière en proposant des synonymes

A

Les renvois

101
Q

Mots différents pour désigner une «même» réalité

-bleuet/myrtille —«petit fruit de couleur bleue»
-bombe/canard/bouilloire/coquemar —«appareil servant à chauffer l’eau»
-blanc/albumine —«partie blanche de l’œuf»

A

Axe paradigmatique liée aux variations lexicales

102
Q

Différences dans l’agencement des signes entre eux

-est-ce qu’il peut m’appeler? /peut-il m’appeler? / il peut m’appeler? / il peux tum’appeler?
-la personne que je t’ai parlé/ la personne dont je t’ai parlé
-valeur de que: introduire une subordonnée relative, peu importe la fonction du complément verbal
-faire sens/ faire du sens

A

Axe syntagmatique liée aux variations lexicales

103
Q

Les 4 principaux axes de variation lexicale

A

-variation diachronique
-variation diatopique
-variation diastratique
-variation diaphasique

104
Q

Variation lexicale liée au temps

A

Variation diachronique - axe diachronique

105
Q

Variation lexicale liée à l’espace

A

Variation diatopique - axe diatopique

106
Q

Variation lexicale liée aux communautés sociales

A

Variation diastratique - axe diastratique

107
Q

Variation lexicale liée à la situation

A

Variation diaphasique - axe diaphasique

108
Q

Variation linguistique envisagée dans le temps
Correspond à un changement dans l’usage

signifiant
 fourmage, pume→ fromage, pomme
signifié acquisition d’une signification : souris/outil informatique/
affaiblissement/perte d’une signification : démanger«manger complètement»

signe linguistiqueglobalement
 courriel: en usage (surtout au Québec) depuis les années 1990
 rober: n’est plus en usage depuis que volerest largement employé (16esiècle)
Amérique du Nord : pronom + verbe + ti (ex. il y a ti) → pronom + verbe + tu (ex. il y a tu) → mouvements inverses en des lieux différents : généralisation de l’usage en Amérique du Nord, restriction en France

A

Variation diachronique - axe diachronique

109
Q

Le phénomène correspondant à l’émergence d’un nouveau signe, d’une nouvelle signification, d’une nouvelle construction syntagmatique, etc. s’appelle la néologie

A

Variation diachronique - axe diachronique

110
Q

Les différences d’usages entre les générations permettent de percevoir les changements X à l’œuvre  ex. l’usage de ti comme particule interrogative au Québec se limite aux plus vieilles générations; l’usage de tu demeure le plus fréquent peu importe l’âge

A

Variation diachronique - axe diachronique

111
Q

Variation linguistique envisagée dans l’espace

signifiant
 soya/soja, yogourt/yaourt,
houmous/hummus/humus/hoummous/houmos

signifié
 en Amérique du Nord, le signifié de characcommode la signification «voiture personnelle»

signe linguistiqueglobalement
panosse (Savoie, Suisse) / mop(pe) (Amérique du Nord, Belgique) / wassingue(Belgique)
maillot de bain / costume de bain

A

Variation diatopique - axe diatopique

112
Q

Les différences X s’expliquent en partie par des différences socioculturelles et référentielles

pacsé: en France, fait référence à une personne unie civilement à une autre en vertu du pacte civil de solidarité
 cégep: fait référence à une institution québécoise
 libertéen France vs en Amérique du Nord : en lien avec l’histoire, la notion de liberté n’évoque pas les mêmes représentations buller, flemmer, flemmarder, glander, lézarder: champ sémantique plus développé en Europe autour de la notion «se laisser aller à la paresse»

A

Variation diatopique - axe diatopique

113
Q

Variation linguistique en lien avec les communautés sociales
-particulièrement en fonction de la classe socioéconomique et du niveau d’éducation
→ aspects qui prédominent en recherche, notamment en sociolinguistique

Concerne les spécificités linguistiques de groupes d’individus réputés partager des caractéristiques sociales
 «le vocabulaire des ouvriers»
 «l’argot des jeunes en Algérie»
 «la langue des universitaires»
 etc.

A

Variation diastratique - axe diastratique

114
Q

Variation linguistique en lien avec la situation d’énonciation (le contexte)

-lieu(physique ou numérique) : forum sur internet, radio, télévision, cours à l’université, classe de maternelle, à la maison, au travail (lors d’une réunion de groupe ou avec un-e supérieur-e, lors d’une pause-repas, etc.)

-moyen d’expression: oral/écrit  interlocuteurs: famille, ami-es, collègues, employé-es, etc.

-domaines de spécialité (sujet de discours) : linguistique, théâtre, chimie, botanique, etc.

A

Variation diaphasique - axe diaphasique

115
Q

Souvent abordé en terme de registres/niveaux de langue

-vulgaire / très familier
-familier
-standard
-soutenu / littéraire

A

Variation diastratique - axe diastratique

116
Q

Les axes de X sont des perspectives sur les usages linguistiques, pas des causes de différence

A

variation

117
Q

Dans un article de dictionnaire, elles donnent des renseignements sur les conditions d’emploi des unités lexicales définies

A

Les marques d’usage

118
Q

La liste des marques utilisées dans un dictionnaire figure dans la préface ou dans une section portant sur les abréviations.

A

-marques diachroniques
-marques diatopiques
-marques diaphasiques
-marques de domaine

119
Q

Marques relatives au passage du temps

-vieux/vx, vieilli, anciennt, arch., mod., néol.

-La nomenclature des marques change d’un dictionnaire à l’autre ex. Le Petit Robert n’utilise pas de marque arch. («archaïque»)

A

Marques diachroniques

120
Q

l’emploi de plusieurs termes pour faire référence au passé permet de cerner des nuances

A

Marques diachroniques

121
Q

marques relatives à l’espace

région., Québec, Canada, Suisse, Belgique, France, Nord, Sud, Languedoc…

Nord, Sud… relativement à la France → norme de référence du Petit Robert(plus précisément le français parisien)
Le dictionnaire Usito, dont la norme de référence est le «français québécois standard»,utilise les marques Q/C («particularisme de l’usage québécois et canadien») et F/E («particularisme de l’usage français et européen»)

A

Marques diatopiques

122
Q

marques relatives au contexte d’énonciation

-fréquence d’usage : rare, cour.
-situation : fam.(familier), vulg.(vulgaire), litt(ér).(littéraire)

A

Marques diaphasiques

123
Q

Elles indiquent les définitions qui correspondent à un usage dans un domaine technique ou scientifique particulier mus., méd., biol., artill., arts, joaill., etc.

A

Les marques de domaine

124
Q

forme, image acoustique
 ex. représentation de la chaîne [p]-[ɔ]-[m] | p-o-m-m-e

A

Signifiant (Sa)

125
Q

contenu, concept
 ex. « Fruit à pépins du pommier, généralement de forme ronde […] » (TLFi)
→ formulation non exhaustive du signifié de pomme

A

Signifié (Sé)

126
Q

forme abstraite associée à du sens

A

Unité lexicale

127
Q

forme abstraite associée à du sens appartenant à un ensemble structuré lié à une langue

A

Unité lexicale

Les unités lexicales font partie d’un ensemble structuré appelé le lexique

128
Q

Comme les unités qui le composent, le lexique est abstrait

A

Le contenu d’un dictionnaire matérialise une partie du lexique d’une langue
(ou de plusieurs langues, dans le cas des dictionnaires bilingues)

129
Q

niveau
inférieur/élémentaire :
le morphème

A

-affixe,préfixe, suffixe
-base, racine

130
Q

niveau de base :
le lexème

A

-variante discursive
-lemme

131
Q

niveau supérieur :
l’unité polylexématique

A

syntagme

132
Q

à une unité
lexicale autonome, susceptible d’appartenir à une classe
syntaxique (nom, verbe, etc.) en discours * cuisine, cuisinier, tomate, pour, informer, quand,
invraisemblablement, etc.

  • c’est le type d’unité qui intuitivement correspond le
    mieux au mot
A

Le lexème (unité de base)

133
Q

Il est abstrait des notions grammaticales :
classe syntaxique, genre, nombre, temps, mode, etc.

A

Le lexème

134
Q

Les variantes discursives sont observables dans les X du lexème en discours.

A

vocables (ou occurrences/emplois)

135
Q

Il n’est pas un type d’unité lexicale. Ce terme désigne la forme choisie pour faire mention d’un lexème.

A

Lemme

136
Q

Unité minimale de signification; trait sémantique qui entre dans la composition du sens d’un mot.

A

Sème

137
Q
A