Lexicologie et lexicographie Flashcards

1
Q

Signe assez commun pour tous
Rapport de ressemblance
Lien figuratif

A

Icône

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Q

Lien de cause à effet
Rapport de contiguïté
Lien/association logique

A

Indice

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3
Q

Ni de lien de ressemblance ni de lien logique, mais pas dénué de sens, dépend d’une culture à l’autre
Association conventionnelle

A

Symbole

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4
Q

Décrire la constitution du signe linguistique

A

Un signifiant est associé à un signifié de manière arbitraire pour former une unité lexicale.

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5
Q

Entités matérielles ou conceptuelles (êtres, objets, lieux, processus, propriétés, événements, etc.) qui relèvent de l’univers extralinguistique réel ou fictif. Pas tous des données immédiates du réel.

A

Référent

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6
Q

Objets du monde, extérieurs à la langue

A

Référents

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7
Q

Vrai ou Faux ?
Le référent ne fait pas partie du signe linguistique. C’est ce à quoi nous faisons référence par l’emploi des signes linguistiques.

A

Vrai

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8
Q

Le signe fait référence à quelque chose du monde
ex : « le chat sur la galerie miaule beaucoup » (un certain chat sur une galerie)

A

Emploi référentiel

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9
Q

Relatif à l’emploi métalinguistique d’un mot, pour parler du mot (signifiant) et non du concept qu’il désigne (signifié).Wikipédia
« le mot chaton comporte deux syllabes » → le signe (chaton) est son propre référent; on souhaite dire quelque chose du signe chaton.

A

Emploi autonymique

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10
Q

Occurrence/emploi/

A

vocable

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11
Q

(le plus partagé parmi toutes les personnes parlant le français, si l’on parle du français*)
* Part du lexique qui regroupe les représentation générales, usuelles du monde, et qui ne demandent pas de connaissances techniques ou scientifiques particulières
* maison, chien, perdre, ciel, souvent, sans, je… → unités lexicales
* prendre/faire une marche, ouvrir/allumer la lumière/éteindre(plus approprié qu’ouvrir ou fermer)… → usages

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique général

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12
Q

(circonscrit dans une communauté)
Ensemble d’unités lexicales et d’usages connus ou produits par les membres d’une communauté linguistique
* le lexique des habitants des Îles-de-la-Madeleine
* le lexique des janois/janoises

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique commun

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13
Q

(l’opposé de lexique général, même si des termes peuvent se retrouver dans les deux à différents niveaux)
Ensemble d’unités lexicales et d’usages associés à un domaine technique ou scientifique
*Le lexique de la botanique, de la chimie, de la musique, etc.
*Une unité lexicale peut à la fois appartenir à un lexique spécialisé et au lexique général, avec dans ce cas des valeurs différentes
*ADN, diabète, symbiose…

De quel type de lexique il s’agit ?

A

Lexique spécialisé

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14
Q

(sous-type de lexique spécialisé, mais + normalisé, + connu des gens)
Ensemble des termes d’un domaine technique ou scientifique
*Les termes correspondent à des notions ou à des concepts conventionnels
*Plus normalisé et restreint que le lexique spécialisé → on peut en retrouver des listes (souvent appelées glossaires)
*ex. battre les œufs en neige n’est pas un terme, mais un usage spécialisé du domaine de la cuisine

De quoi s’agit-il ?

A

Terminologie

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15
Q

(+concret que le lexique, chacun en a un)
Ensemble des vocables d’un texte, d’un individu, d’une époque, d’un milieu social → mots produits

A

Vocabulaire

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16
Q

Une unité minimale porteuse de sens, c’est une unité indécomposable.

A

Morphème
Ex : in dans injuste

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17
Q

composée de plusieurs lexèmes (des mots composés souvent)

A

Unité polylexématique (polylexicale)
Ex : pomme de terre

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18
Q

Morphème lexical libre (mot), ou lié (élément, racine).

A

Lexème

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19
Q

la variante discursive conventionnelle pour citer le lexème. Il est généralement associé à une classe syntaxique. Il n’est pas un type d’unité lexicale. Ce terme désigne la forme choisie pour faire mention d’un lexème. *

Ils figurent en entrée d’articles de dictionnaire. ex : planter

De quoi s’agit-il ?

A

Le lemme

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20
Q

Point de vue/perspective ?
décrire les éléments de base qui composent le lexique d’une langue à un moment donné

A

Point de vue synchronique dans l’analyse morphologique/la description de faits lexicaux

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21
Q

Point de vue/perspective ?
retracer la forme d’origine, décrire et dater les étapes de transformation des unités lexicales du point de vue de leur composition morphologique

A

Point de vue diachronique dans l’analyse morphologique/la description de faits lexicaux

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22
Q

élément central dans une unité lexicale, d’où provient l’essentiel du sens de l’unité
Ex : travail dans retravailleraient

A

Racine ou radical

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23
Q

antéposé à la base

A

préfixe

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24
Q

postposé à la base

A

suffixe

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25
unité lexicale non autonome qui, unie à une base, forme un lexème (morphème spécifique de la dérivation) Élément non autonome susceptible d'être incorporé à un mot, avant, dans ou après le radical, pour en modifier le sens ou la fonction.
affixe
26
unité lexicale à laquelle un morphème est lié dans une étape de formation lexicale
la base lexicale
27
-préfixation: ajout d’un préfixe (avant la base) Ex : refaire, redire, revenir, conduire, déduire, réduire -suffixation: ajout d’un suffixe (après la base) Ex : immensité, disparité, propreté ex : électrique, électricité, électriser, électrifier, électrisant -dérivation parasynthétique: ajout simultané d’un préfixe et d’un suffixe (dans le cas du français) Ex : assourdir - assourd(e) ou (sourdir ?) désherber encolure -dérivation régressive ou inverse : retrait d’un affixe (analyse dépend du point de vue diachronique ou synchronique) ex: du point de vue diachronique, jeta été formé par dérivation inverse de jeter —jet(12es.) est attesté après jeter (10es.) (TLFi)
Dérivation affixale
28
dérivation «impropre»ou conversion : sans ajout ou retrait d’un affixe, une unité lexicale "change" de classe syntaxique Ex : J'ai le mal de mer (mal = nom) C'est mal de brûler des livres (mal = adjectif) La toile est mal accrochée (mal = adverbe)
Dérivation non affixale (conversion)
29
la jonction de plusieurs bases; il en résulte une u.l. autonome → une unité polylexématique
La composition
30
Les bases proviennent de la langue analysée, et bien souvent du lexique général pomme de terre : pomme + de+ terre pousse-mine : pousse +mine arc-en-ciel : arc + en + ciel porte(-)clé : porte + clé bonjour : bon + jour
Composition populaire
31
Une ou plusieurs des bases correspond à une racine empruntée à une langue ancienne, généralement le grec ancien ou le latin grec ancien psychologie : psycho + logie ~ «discours sur l’esprit» philosophie : philo + sophie ~ «ami/amour de la sagesse» androgyne : andro+ gyne ~ «homme femme» philanthrope : phil(o) + anthrope ~ «ami/amour de l’humain» latin calorifère : calori+ fère ~ «porteur de chaleur» multicolore : multi + colore ~ «plusieurs couleurs» apiculture : api + culture ~ «élevage d’abeille» binôme : bi + nôme ~ «deux termes»
Composition savante
32
Lorsqu’une des racines proviennent de la langue analysée (en l’occurrence le français), la racine savante est parfois perçue comme un affixe psychomoteur—le morphème psycho, d’origine grecque, peut être analysée comme un préfixe *mixologie (logie) *multidisciplinaire (multi)
Composition savante
33
Nommez les deux modes de formation lexicale
Dérivation et composition Dérivation affixale vs non affixale (conversion/dérivation impropre) et composition populaire vs composition savante Dérivation affixale : préfioxation, suffixation, dérivation parasynthétique et dérivation régressive ou inverse
34
ajout d’un préfixe (avant la base) Ex : refaire, redire, revenir, conduire, déduire, réduire
Préfixation (dérivation affixale)
35
ajout d’un suffixe (après la base) Ex : immensité, disparité, propreté ex : électrique, électricité, électriser, électrifier, électrisant
Suffixation (dérivation affixale)
36
ajout simultané d’un préfixe et d’un suffixe (dans le cas du français) Ex : assourdir - assourd(e) ou (sourdir ?) désherber encolure
Dérivation parasynthétique (dérivation affixale)
37
retrait d’un affixe (analyse dépend du point de vue diachronique ou synchronique) ex : du point de vue diachronique, jet a été formé par dérivation inverse de jeter —jet(12es.) est attesté après jeter (10es.) (TLFi)
Dérivation régressive ou inverse (dérivation affixale)
38
in-, im-, il-, ir-sont des X d’un seul morphème : in
Morphèmes allomorphes En linguistique, le terme allomorphe désigne une variante d’un morphème, celui-ci étant un élément abstrait, théorique, qui caractérise la langue vue comme une abstraction dans la linguistique structurale. Ce terme est en fait formé à partir du terme « morphe », appellation de l’élément concret qui réalise le morphème dans la parole, la correspondante concrète de la langue
39
axe horizontal, combinaison de signes, seulement un élément est présenté Ex : retrouver: -re-+ trouv+ -er(association de morphèmes) -la vie humaine : la+vie+humaine (association de lexèmes)
Axe/rapport syntagmatique
40
axe vertical — séries d’éléments substituables selon un point en commun -racine: enseignement, enseigner, enseignons… (paradigme lié à l’enseignement) -affixe: enseignement, armement, changement… -signifié: enseignement, instruction, apprentissage, éducation, élève…
Axe/rapport paradigmatique
41
la propriété d’une u.l. d’avoir plusieurs significations entre lesquelles les locuteurs reconnaissent un lien → perspective synchronique opération /série d’actions organisées/ : l’opération d’un bras robotisé opération /calcul/ : l’addition est une opération mathématique opération /acte chirurgical/ : il est sorti le souffle court de son opération au poumon opération /manœuvres militaires/ : l’armée a mené une opération tactique
La polysémie
42
le rapport entre 2 signes linguistiques qui ont un signifiant identique, mais des signifiés différents → on ne perçoit pas (ou plus) de lien sémantique entre les significations de chacune des u.l. certains homonymes n’ont jamais eu de lien entre eux avocat (le fruit) vs avocat (la profession)
L'homonymie
43
En général, on considère comme homonymes possibles les mots qui sont X.
homographes (perspective de l’écrit) - son (déterminant) et son (acoustique) vers, vert, verre, ver, vair : homophones non homographes → ce ne sont pas des homonymes
44
Vrai ou faux ? En règle générale, on fait figurer une seule entrée (et un seul article) pour une u.l. polysémique, et des entrées différentes pour des u.l. homonymes
Vrai
45
Les X peuvent servir de point en commun pour la constitution d’un champ lexical
morphèmes champ lexical créé à partir de la racine, par exemple : louer1«emprunter, prêter contre une redevance» (étymon : lat. locare)  location, loueur, locatif, locateur,sous-louer… louer2«louanger» (étymon : lat. laudare)  louanger, louange, louangeur
46
Le sens peut aussi servir de point en commun pour la constitution d’un champ lexical
champ sémantique
47
Unité minimale de signification entrant, comme composant, dans le sens d'une unité lexicale.
Sème
48
-l’étude du lexique. La science et les techniques de conception du dictionnaire. -discipline qui produit les dictionnaires
Lexicographie
49
Prendre des dictionnaires ou des articles comme objet d’étude, ce qui change d’une entrée à l’autre, ce qui est ajouté ou diff. d’une entrée à l’autre) **Discipline qui étudie les méthodes et les principes guidant la création de dictionnaires.
Métalexicographie
50
Organisation générale d’un dictionnaire, jusqu’au niveau des entrées
Macrostructure
51
Facteurs d'organisation d'un dictionnaire (liés à la macrostructure)
 la nomenclature  l’ordre des entrées (regroupement ou dégroupement)
52
Ensemble des entrées d’un dictionnaire. La sélection s’effectue en tenant compte de plusieurs critères : * origine: lexique général ou lexiques spécialisés, lexique commun à un ensemble de locuteurs, emprunts * fréquence et vitalité d’usage * type d’unité lexicale : affixes, racines, unités polylexématiques, locutions, proverbes  traiter des unités polylexématiques, des locutions, des expressions dans un article à part où au sein d’un article dont l’entrée est l’une des composantes lexicales de ces unités? ex. pomme de terre: une entrée à part entière, ou traiter sous l’entrée pommeet/ou terre? * classe grammaticale : noms propres, verbes, interjections, etc. * domaines: couleurs, archéologie, cuisine, etc. * niveau de spécialisation du public cible * des critères pratiques, à ne pas oublier : le tempset l’espace  l’informatique permet de dépasser les contraintes d’espace
Nomenclature (facteur lié à l'organisation d'un dictionnaire)
53
1 article pour 1 entrée *Les entrées sont classées en ordre alphabétique *Appliqué dans la grande majorité des dictionnaires usuels *Petit Robert, Petit Larousse, Le Multidictionnairede la langue française,etc.
Dégroupement (ordre des entrées) - macrostructure d'un dictionnaire
54
Les articles sont organisés en sous-entrées sous une entrée principale (vedette) *Regroupement morphologique et regroupement sémantique
Regroupement (ordre des entrées) - macrostructure d'un dictionnaire
55
Entrée extraordinaire, située dans un article, qui ne répond pas aux critères pour faire l’objet d’un article à elle seule
Entrée cachée
56
3 axes typologiques des dictionnaires
dictionnaire monolingue / bilingue dictionnaire de langue / encyclopédique dictionnaire général / spécialisé
57
Décrit le lexique d’une (1) langue
Dictionnaire monolingue
58
Donne les équivalents de chaque entrée dans une autre langue ou dans d’autres langues (dictionnaire trilingue ou plurilingue) *Les mots n’ont pas un seul équivalent (Certains mots ont plus d’une traduction) *ex. fr.être, esp. ser/estar *les indications sémantiques et syntagmatiques sur l’unité décrite permettent de saisir l’équivalent adéquat
Dictionnaire bilingue
59
Traite des choses, réalités et phénomènes du monde → vise les connaissances (y compris sur les réalités fictives) Ex : Wikipédia(modèle collaboratif)
L’encyclopédie
60
Traite des signes de la langue → vise le code (le lexique) *Petit Robert *Multidictionnairede la langue française *Usito
Dictionnaire de langue
61
Traite à la fois du signe linguistique et des référents, en étoffant la description linguistique d’un développement encyclopédique (Gaudin et Guespin2000, p. 101) *Petit Larousse illustré (publié depuis 1905) -ouvrage accessible (1 seul volume) inspiré du Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle -section de noms propres qui est entièrement encyclopédique -planches et illustrations → visualisation des référents-pas de sélection fondée sur les classes syntaxiques à priori –inclut des entrées qui donnent difficilement lieu à un développement encyclopédique (à, le, similaire, cependant, etc.) *La plupart des dictionnaires terminologiques sont des dictionnaires encyclopédiques
Dictionnaire encyclopédique
62
«La plupart des dictionnaires terminologiques sont des dictionnaires encyclopédiques» ?
Oui
63
* définitions longues, donnant des traits superflus pour la distinction des unités (pintade par rapport à perdrix, gélinotte, etc.) * moins d’informations portant exclusivement sur le signe linguistique (prononciation, étymologie, date d’attestation, renvois, etc.)
Dictionnaire encyclopédique; indices
64
Tend vers l’exhaustivité des unités lexicales d’une langue …mais ne l’atteint jamais *La nomenclature diffère d’un dictionnaire à l’autre
Dictionnaire général
65
-Son contenu et son organisation découlent de critères explicites *nomenclature *description métalinguistique *public cible -Le dictionnaire terminologique est lié à un domaine (scientifique, technique, artistique, etc.) et est destiné à des spécialistes *combinaison des critères ‘nomenclature’ et ‘public cible’
Dictionnaire spécialisé
66
1) nomenclature(sélection des entrées)  dictionnaires de noms propres, de verbes, d’interjections, d’onomatopées, d’affixes  dictionnaires d’argot, de régionalismes, de proverbes  dictionnaires liés à un domaine : dictionnaire des plantes, de la musique, des couleurs 2) description métalinguistique  type de relation lexicale : dictionnaires de synonymes et d’antonymes, de métaphores, de rimes  focus sur un aspect descriptif : dictionnaires étymologiques, dictionnaires de prononciation 3) public cible Dictionnaire des difficultés de la langue française(Larousse) : cible les professionnel-lesde la langue et les apprenant-es Dictionnaire Hachette Junior : cible les 8-11 ans
Dictionnaire spécialisé - 3 principaux actes de critères
67
-Correspond à tout ce qui se trouve autour des pages dans lesquelles les articles de dictionnaire figurent. -Contient des points d’explication sur la macrostructure et la microstructure d’un dictionnaire.
Le paratexte(péritexte)
68
contributeurs * préface(s) et postface(s) * liste des termes et abréviations * liste des figures * liste des auteur-e-s cité-e-s, des œuvres citées * commentaires sur des éléments de structure  nomenclature  graphie des entrées, graphie du pluriel  transcription phonétique  choix relatifs au marquage (marques d’usage)
Le paratexte contient des points d’explication sur la macrostructure et la microstructure d’un dictionnaire
69
«Il s’agit de l’ensemble des rubriques relatives à une entrée et traitées selon un ordre méthodique, récursif et programmé» (Gaudin et Guespin, 2000, p. 111) *méthodique: les informations sont déterminées puis organisées en rubriques * récursif: la structure est reproduite d’un article à l’autre * programmé: les objectifs du dictionnaire orientent la sélection des informations et de leur mode de présentation  le programme d’un dictionnaire touche autant la macrostructure que la microstructure
Microstructure
70
Structure interne d’un article de dictionnaire, organisation des informations dans les articles La macrostructure correspond à la structure des entrées et des articles au sein du dictionnaire)
Microstructure
71
Les différentes sections d’un article de dictionnaire. Chacune présente un aspect de l’unité lexicale figurant en entrée
Les rubriques
72
Se compose de l’entrée et des rubriques suivantes : rubrique de prononciation classe syntaxique / catégorie grammaticale rubrique étymologique
Le bloc-entrée (faisant partie de la microstructure)
73
*Au croisement de la macrostructure et de la microstructure *Porte d’entrée d’un article de dictionnaire *Variation graphique entrainée par le genre grammatical gaucher, ère ou gaucher, gauchère(la forme complète est affichée plus fréquemment dans les dictionnaires électroniques)  inventeur, trice ami, ie
L'entrée (mot-vedette)
74
Rubrique facultative
La rubrique de prononciation (dans le bloc-entrée lié à la microstructure)
75
Classe syntaxique / catégorie grammaticale *Rubrique toujours présente dans les dictionnaires de langue *Souvent présente dans les dictionnaires encyclopédiques, sauf ceux qui frôlent l’encyclopédie
La catégorie grammaticale (dans le bloc-entrée lié à la microstructure)
76
La structure est reproduite d’un article à l’autre.
Aspect récursif de la microstructure Définition de récursif : Qui peut être répété un nombre indéfini de fois par l'application de la même règle.
77
Les informations sont déterminées puis organisées en rubriques.
Aspect méthodique de la microstructure
78
Les objectifs du dictionnaire orientent la sélection des informations et de leur mode de présentation  le programme d’un dictionnaire touche autant la macrostructure que la microstructure
Aspect programmé de la microstructure
79
-entrée -catégorie grammaticale -rubrique de prononciation -rubrique étymologique date d’attestation étymon et langue d’origine
Éléments du bloc-entrée d'un dictionnaire
80
-définition -exemple -citation -renvois
Article proprement dit de dictionnaire
81
Se termine là où débute la 1re définition
Le bloc-entrée
82
Entrée/
mot-vedette
83
Catégories distinctes pour des significations ou usages distincts (dans les dictionnaires, la catégorie grammaticale)
84
2 articles distincts
Dégroupement
85
Date d’attestation
Emploi le plus ancien dans un texte daté
86
Unité lexicale la plus ancienne (attestée ou reconstituée) dans une autre langue d’où provient le signe étudié
Étymon
87
-généralement présente dans les dictionnaires de langue -moins détaillée dans les dictionnaires encyclopédiques -rare dans les dictionnaires terminologiques
La rubrique étymologique
88
-date d’attestation -étymon et/ou langue d’emprunt -mode de formation
Principales composantes de la rubrique étymologique
89
Première occurrence documentée
Date d'attestation
90
Constitution morphologique et mode de formation -PR 2017, bombasse: 1994 -de 1 bombeet suffixe -asse -Usito, tablette: de table et -ette -Usito, jet: déverbal de jeter
La rubrique étymologique
91
Coeur de l'article
Microstructure
92
-la définition -l’exemple et la citation -les renvois
Rubriques
93
La formulation d’une signification associée à l’unité lexicale figurant en entrée
La définition
94
L’organisation interne d’un article s’articule autour des rubriques de
définition
95
Dans un article de dictionnaire, ces deux éléments permettent de raffiner la description sémantique apportée par la définition
L'exemple et la citation (fait partie de la microstructure)
96
Généralement en italiques, indique des usages courants de l’unité lexicale, ou des expressions qu’elle constitue. Ils sont produits par le/la lexicographe.
L'exemple
97
Le recours à une X («exemple cité»), mise entre guillemets et en italiques, est issu d’une longue tradition lexicographique s’appuyant sur l’autorité littéraire
citation
98
Invitent à consulter un autre article du dictionnaire
Les renvois d'un dictionnaire/ renvois analogiques/synonymiques
99
Ils sont généralement inscrits en gras et indiqués par une flèche
Les renvois/renvois analogiques ou synonymiques
100
Comme les exemples et les citations, ils permettent de mieux cerner une signification particulière en proposant des synonymes
Les renvois
101
Mots différents pour désigner une «même» réalité -bleuet/myrtille —«petit fruit de couleur bleue» -bombe/canard/bouilloire/coquemar —«appareil servant à chauffer l’eau» -blanc/albumine —«partie blanche de l’œuf»
Axe paradigmatique liée aux variations lexicales
102
Différences dans l’agencement des signes entre eux -est-ce qu’il peut m’appeler? /peut-il m’appeler? / il peut m’appeler? / il peux tum’appeler? -la personne que je t’ai parlé/ la personne dont je t’ai parlé -valeur de que: introduire une subordonnée relative, peu importe la fonction du complément verbal -faire sens/ faire du sens
Axe syntagmatique liée aux variations lexicales
103
Les 4 principaux axes de variation lexicale
-variation diachronique -variation diatopique -variation diastratique -variation diaphasique
104
Variation lexicale liée au temps
Variation diachronique - axe diachronique
105
Variation lexicale liée à l'espace
Variation diatopique - axe diatopique
106
Variation lexicale liée aux communautés sociales
Variation diastratique - axe diastratique
107
Variation lexicale liée à la situation
Variation diaphasique - axe diaphasique
108
Variation linguistique envisagée dans le temps Correspond à un changement dans l’usage signifiant  fourmage, pume→ fromage, pomme signifié acquisition d’une signification : souris/outil informatique/ affaiblissement/perte d’une signification : démanger«manger complètement» signe linguistiqueglobalement  courriel: en usage (surtout au Québec) depuis les années 1990  rober: n’est plus en usage depuis que volerest largement employé (16esiècle) Amérique du Nord : pronom + verbe + ti (ex. il y a ti) → pronom + verbe + tu (ex. il y a tu) → mouvements inverses en des lieux différents : généralisation de l’usage en Amérique du Nord, restriction en France
Variation diachronique - axe diachronique
109
Le phénomène correspondant à l’émergence d’un nouveau signe, d’une nouvelle signification, d’une nouvelle construction syntagmatique, etc. s’appelle la néologie
Variation diachronique - axe diachronique
110
Les différences d’usages entre les générations permettent de percevoir les changements X à l’œuvre  ex. l’usage de ti comme particule interrogative au Québec se limite aux plus vieilles générations; l’usage de tu demeure le plus fréquent peu importe l’âge
Variation diachronique - axe diachronique
111
Variation linguistique envisagée dans l’espace signifiant  soya/soja, yogourt/yaourt, houmous/hummus/humus/hoummous/houmos signifié  en Amérique du Nord, le signifié de characcommode la signification «voiture personnelle» signe linguistiqueglobalement panosse (Savoie, Suisse) / mop(pe) (Amérique du Nord, Belgique) / wassingue(Belgique) maillot de bain / costume de bain
Variation diatopique - axe diatopique
112
Les différences X s’expliquent en partie par des différences socioculturelles et référentielles pacsé: en France, fait référence à une personne unie civilement à une autre en vertu du pacte civil de solidarité  cégep: fait référence à une institution québécoise  libertéen France vs en Amérique du Nord : en lien avec l’histoire, la notion de liberté n’évoque pas les mêmes représentations buller, flemmer, flemmarder, glander, lézarder: champ sémantique plus développé en Europe autour de la notion «se laisser aller à la paresse»
Variation diatopique - axe diatopique
113
Variation linguistique en lien avec les communautés sociales -particulièrement en fonction de la classe socioéconomique et du niveau d’éducation → aspects qui prédominent en recherche, notamment en sociolinguistique Concerne les spécificités linguistiques de groupes d’individus réputés partager des caractéristiques sociales  «le vocabulaire des ouvriers»  «l’argot des jeunes en Algérie»  «la langue des universitaires»  etc.
Variation diastratique - axe diastratique
114
Variation linguistique en lien avec la situation d’énonciation (le contexte) -lieu(physique ou numérique) : forum sur internet, radio, télévision, cours à l’université, classe de maternelle, à la maison, au travail (lors d’une réunion de groupe ou avec un-e supérieur-e, lors d’une pause-repas, etc.) -moyen d’expression: oral/écrit  interlocuteurs: famille, ami-es, collègues, employé-es, etc. -domaines de spécialité (sujet de discours) : linguistique, théâtre, chimie, botanique, etc.
Variation diaphasique - axe diaphasique
115
Souvent abordé en terme de registres/niveaux de langue -vulgaire / très familier -familier -standard -soutenu / littéraire
Variation diastratique - axe diastratique
116
Les axes de X sont des perspectives sur les usages linguistiques, pas des causes de différence
variation
117
Dans un article de dictionnaire, elles donnent des renseignements sur les conditions d’emploi des unités lexicales définies
Les marques d'usage
118
La liste des marques utilisées dans un dictionnaire figure dans la préface ou dans une section portant sur les abréviations.
-marques diachroniques -marques diatopiques -marques diaphasiques -marques de domaine
119
Marques relatives au passage du temps -vieux/vx, vieilli, anciennt, arch., mod., néol. -La nomenclature des marques change d’un dictionnaire à l’autre ex. Le Petit Robert n’utilise pas de marque arch. («archaïque»)
Marques diachroniques
120
l’emploi de plusieurs termes pour faire référence au passé permet de cerner des nuances
Marques diachroniques
121
marques relatives à l’espace région., Québec, Canada, Suisse, Belgique, France, Nord, Sud, Languedoc… Nord, Sud… relativement à la France → norme de référence du Petit Robert(plus précisément le français parisien) Le dictionnaire Usito, dont la norme de référence est le «français québécois standard»,utilise les marques Q/C («particularisme de l’usage québécois et canadien») et F/E («particularisme de l’usage français et européen»)
Marques diatopiques
122
marques relatives au contexte d’énonciation -fréquence d’usage : rare, cour. -situation : fam.(familier), vulg.(vulgaire), litt(ér).(littéraire)
Marques diaphasiques
123
Elles indiquent les définitions qui correspondent à un usage dans un domaine technique ou scientifique particulier mus., méd., biol., artill., arts, joaill., etc.
Les marques de domaine
124
forme, image acoustique  ex. représentation de la chaîne [p]-[ɔ]-[m] | p-o-m-m-e
Signifiant (Sa)
125
contenu, concept  ex. « Fruit à pépins du pommier, généralement de forme ronde […] » (TLFi) → formulation non exhaustive du signifié de pomme
Signifié (Sé)
126
forme abstraite associée à du sens
Unité lexicale
127
forme abstraite associée à du sens appartenant à un ensemble structuré lié à une langue
Unité lexicale Les unités lexicales font partie d’un ensemble structuré appelé le lexique
128
Comme les unités qui le composent, le lexique est abstrait
Le contenu d’un dictionnaire matérialise une partie du lexique d’une langue (ou de plusieurs langues, dans le cas des dictionnaires bilingues)
129
niveau inférieur/élémentaire : le morphème
-affixe,préfixe, suffixe -base, racine
130
niveau de base : le lexème
-variante discursive -lemme
131
niveau supérieur : l’unité polylexématique
syntagme
132
à une unité lexicale autonome, susceptible d’appartenir à une classe syntaxique (nom, verbe, etc.) en discours * cuisine, cuisinier, tomate, pour, informer, quand, invraisemblablement, etc. * c’est le type d’unité qui intuitivement correspond le mieux au mot
Le lexème (unité de base)
133
Il est abstrait des notions grammaticales : classe syntaxique, genre, nombre, temps, mode, etc.
Le lexème
134
Les variantes discursives sont observables dans les X du lexème en discours.
vocables (ou occurrences/emplois)
135
Il n’est pas un type d’unité lexicale. Ce terme désigne la forme choisie pour faire mention d’un lexème.
Lemme
136
Unité minimale de signification; trait sémantique qui entre dans la composition du sens d’un mot.
Sème
137