Les troubles psychiatriques vieillissants Flashcards

1
Q

Quels sont les deux types de pathologies psychiatriques chez le sujet âgé ?

A
  • Vieillissement des patients présentant des pathologies psychiatriques chronique avec une symptomatologie qui évolue au cours du temps => besoin d’une PEC spécifique
  • Apparition de troubles psychiatriques tardifs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les classifications comme le DSM sont elles adaptées à la personne âgée ?

A

NON : elles ne prennent pas toujours en compte le contexte socio-culturel et la question de l’âge.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelles sont les pathologies psychiatriques qu’on peut retrouver chez le sujet âgé ?

A
  • Troubles de l’humeur (dépression, troubles bipolaires)
  • Les troubles anxieux
  • Les troubles psychotiques chroniques (schizophrénie, délires chroniques)
  • Les addictions (alcool, médicaments etc)
  • MNE
    Troubles particuliers du sujet âgé (syndrome de glissement, syndrome de Charles Bonnet etc.)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est ce que le syndrome de glissement ?

A
  • Décompensation rapide/brutale de l’état général
  • Fait suite à une affection aiguë qui est en voie de guérison/guérie
  • Se caractérise par un désintérêt, une clinophilie, un refus de soin et d’alimentation

=> URGENCE TERAPEUTHIQUE CAR LE PRONOSTIC VITAL EST ENGAGE
=> ATTENTION AUX PREJUGES DE “BONNE MORT”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelles sont les différentes phases du syndrome de glissement ?

A
  • Déclenchement
  • Guérison apparente (< 1 mois)
  • Latence
  • Phase d’état
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Par quoi se caractérise la phase de déclenchement du syndrome de glissement ?

A
  • Sujet fragile : malnutrition / sarcopénie, sédentarité, précarité, subcarence vitaminique
  • Evènements déclenchants banaux : infectieux, chirurgicaux, traumatiques, environnementaux
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Par quoi se caractérise la phase de latence du syndrome de glissement ?

A
  • Anorexie / adipsie
  • Clinophilie
  • Météorisme avec troubles sphinctériens
  • Confusion aiguë
  • Indifférence / apathie
  • Refus de soins
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Par quoi se caractérise la phase d’état dans le syndrome de glissement ?

A
  • Traitement précoce : guérison 40 %, rechute possible 20-30 %
  • Décès (90% à 1 an)
  • Complications subaiguës : troubles de la déglutition, dépression sévère, cachexie irréversible, confinement, syndrome démentiel
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles peuvent être les interventions du psychologue en cas de syndrome de glissement ?

A
  • Travail sur la dénutrition, aider à retrouver l’envie
  • Il ne faut surtout pas faire un chantage autour de la mort (“si vous …. alors vous aller mourir)
  • Travail avec l’équipe sur leur relation avec la personne, leurs représentations (ce n’est pas une “bonne mort”)
  • Expliquer les risques à l’équipe, ce qu’est le syndrome de glissement
  • Inclure dans la démarche de l’équipe l’accompagnement du désir de la personne (trouver des aliments plaisirs etc)
  • Participation à la recherche de l’évènement déclenchant
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est ce que le délire ?

A
  • Trouble du cours de la pensée
  • Trouble idéo-affectif formé de jugements, perceptions et sentiments erronés de la réalité extérieurs, auxquels le sujet adhère de façon inébranlable
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Comment différencier un délire aiguë d’un délire chronique ?

A
  • Délire aiguë : < 6 mois

- Délire chronique : > 6 mois

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quels sont les trois cadres classiques d’apparition de symptômes délirants en gériatrie ?

A
  • Délire chronique vieillissant
  • Délire tardifs > 65 ans (expression d’une dépression ?)
  • MNE
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les mécanismes du délire ?

A
  • Intuition : idée fausse sans logique
  • Interprétation : explication erronée d’une perception exacte
  • Imagination : fabulation
  • Illusion : hallucination avec support sensoriel exacte
  • Hallucination (psychiatrie, MNE, pharmacologie, substance, AVC, tumeur, …) : perception sensoriel qui ne correspond pas à la réalité (sens). Elles sont souvent en lien avec des moments de la journée. Un déficit d’un sens (vue, audition) peut être lié aux hallucination => il faut rechercher les caractéristiques de l’apparition des hallucinations.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quels sont les thèmes du délire ?

A
  • Persécution ou thème persécutif
  • Revendication ou thème revendicatifs
  • Hypocondrie ou thème hypochondriaques
  • Idée délirante de la maladie ou nosophobie
  • Mégalomanie
  • Influence
  • Erotomanie
  • Idées de références
  • Thème mélancolique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quelles sont les structures d’un délire ?

A
  • Systématisé, ordonné, compréhensible, logique et cohérent (délire paranoïaque)
    Non systématisé : absence d’enchaînement logique entre les thèmes (délire paranoïde)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Que doit faire le psychologue en cas de délire ?

A
  • Préciser la durée
  • Préciser le mécanisme
  • Préciser le thème
  • Préciser la structure
  • Se poser la question d’un masque dépressif

=> Il doit se demander qui en souffre ? qui cela dérange le plus ?

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Pourquoi les personnes âgées présentent elles plus volontiers une symptomatologie délirante ?

A
  • Fragilisation cérébrale liée au vieillissement

- Affaiblissement de la barrière naturelle

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quels sont les états délirants tardifs ?

A
  • La paranoïa tardive
  • Le délire érotomaniaque tardif
  • Les délires hypocondriaques tardifs
  • La paraphrénie tardive (late paraphrenia) : ce n’est pas la schizophrénie mais est entre la schizophrénie et la paranoïa, regroupe les délires systématisés chronique endogènes avec dissociation limitée (rare)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Qu’est ce que le syndrome de Cotard ?

A

Délire de négation d’organe, de damnation, d’immortalité

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quelles sont les trois étapes du syndrome de Cotard (Yamada et al., 1999) ?

A
  • Stade de germination
  • Stade de floraison
  • Stade chronique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

En quoi consiste le stade de germination dans le syndrome de Cotard (Yamada et al., 1999) ?

A
  • Hypocondrie importante
  • Cénophanie
  • Humeur dépressive

=> Le diagnostic ne peut pas encore être fait à ce stade

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

En quoi consiste le stade de floraison dans le syndrome de Cotard (Yamada et al., 1999) ?

A

Traits caractéristiques du syndrome de Cotard “pur”

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

En quoi consiste le stade chronique dans le syndrome de Cotard (Yamada et al., 1999) ?

A
  • Une avec des troubles émotionnels persistants (type dépressif)
  • Une seconde où les symptômes dépressifs sont moins prononcés (type paranoïaque)
24
Q

Quel est le lien entre les lésions cérébrales et le délire ?

A
  • Les multiples lésions cérébrales peuvent engendre des troubles cognitifs (mémoire, langage…) mais également l’apparition d’un délire.
  • Les lésions vasculaires de petites tailles génèrent généralement des hallucinations et les lésions de plus grandes tailles entrainent plutôt une confusion mentale.
25
Q

Qu’est ce que le syndrome de Capgras ?

A
  • Discrimination des visage familier et étranger perturbée
  • Une incapacité à repérer un visage comme familier qui crée un sentiment que tout le monde est un étranger sans distinction
  • La reconnaissance est maintenue mais il y a une perte du sentiment de familiarité (plus de reconnaissance émotionnelle).
  • Il y a donc des anomalies au niveau des expériences perspectives résultant d’une perturbation de l’aspect émotionnel de la reconnaissance faciale, des altérations sévères du traitement du visage
  • Déconnection localisée : seule les aires de reconnaissances faciale sont déconnectées du système limbique
26
Q

Qu’est ce que le syndrome d’illusion de Frégoli ?

A

Le sujet identifie toujours le même, le même persécuteur en lieu et place des autres auxquels il peut avoir affaire ou qu’il côtoie

27
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations dans la MCL (FERCHICHI et al., 2000) ?

A
  • Hallucinations précoces dans la MCL
  • Elles sont visuelles
  • Elles sont élaborées (personnages, objets, enfants, animaux) et souvent mobiles.
  • Elles peuvent être angoissantes et sont souvent persistantes.
  • Elles peuvent être le premier symptôme et simuler une psychose hallucinatoire chronique tardive ou une dépression psychotique jusqu’à l’apparition du déficit
    cognitif
28
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations dans la MA ?

A
  • Apparition tardive
  • Hallucinations visuelles
  • S’accompagne d’idées de préjudice et de persécutions
  • Dans 25 % des cas (Amire, 2009)
29
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations dans la démence vasculaire ?

A
  • > 50% des cas (Amire, 2009)
  • Dure plus longtemps
  • Les hallucinations complexes du premier groupe, dans la survenue desquelles la vigilance joue un rôle essentiel : issues du tronc cérébral, (pontique, mésencéphaliques et géniculothalamiques) leur origine est proche des dysomnies et des syndromes narcoleptiques.
  • Les hallucinations des aires associatives corticales hémisphériques droites, dites du deuxième groupe, rétro-rolandiques, qui appartiennent aux cérébrales postérieures et aux sylviennes postérieures, surtout à droite, et se développent sur un terrain préalable de détérioration cognitive.
30
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations dans la maladie de Parkinson ?

A
  • Contenu récurent
  • Principalement des personnages ( Amine, 2009)
  • Pré dominance vespérale
31
Q

Quelles sont les caractéristiques des hallucinations dans la DFT ?

A
  • Les troubles psychotiques y sont assez peu observés
  • On peut néanmoins y retrouver des idées délirantes majoritairement persécutoires et assez pauvrement structurées.
  • Plus rares encore sont les phénomènes hallucinatoires.
32
Q

Qu’est ce que le syndrome de Charles Bonnet ?

A

Dans ce syndrome, la personne voit des choses mais ne construit pas de délire. On retrouve ce syndrome notamment chez des personnes qui ont des troubles d’acuité visuelle (dégradation des voies sensorielle).

33
Q

Qu’est ce que le délire dermatozoïque d’Eckbom ?

A
  • La personne va se gratter jusqu’à avoir des lésions graves (brulure thermique et chimique)
  • L’alliance thérapeutique est difficile car la personne est convaincue de ce qu’elle dit.
  • Questionne la relation à la propreté et à l’hygiène du corps
34
Q

Qu’est ce que le syndrome de Diogène ?

A
  • Une négligence parfois extrême de l’hygiène corporelle et domestique
  • Une accumulation d’objets hétéroclites, nommée également syllogomanie
  • Un déni de son état, associé en conséquence à une absence de toute honte
  • Un isolement social selon les critères habituellement admis dans sa culture
  • Un refus d’aide concernant cet état, celle-ci étant vécue comme intrusive
  • Une personnalité pré-morbide : soupçonneuse, astucieuse, distante, tendant à déformer la réalité (là encore selon les critères culturels en cours
35
Q

Qu’est ce que le syndrome confusionnel ?

A
  • Troubles de la conscience avec réduction de la capacité de focaliser, de maintenir ou de changer son attention.
  • Modifications de la cognition ou développement de troubles perceptifs qui ne sont pas mieux expliqués par une MNE préexistante, établie ou en développement.
  • Les troubles s’installent sur une courte période (quelques heures ou jours) et tendent à fluctuer dans la journée.

=> urgence médicale majeure !!

36
Q

Quels sont les signes cliniques du syndrome confusionnel ?

A
  • Début soudain, installation en quelques heure ou quelques jours.
  • Altération de la vigilance variable au cours de la journée, altération de l’attention et de la concentration.
  • Désorientation temporo-spatiale
  • Altération des perceptions sensorielles se manifestant par des illusions ou des hallucinations visuelles ou auditives qui retentissent sur le comportement du patient (état confuso-onirique), avec possibilités de réactions de panique (fugue, agression…).
  • Langage incohérents, logorrhéique.
  • Humeur marquée par un état de perplexité anxieuse et de méfiance.
  • Agitation psychomotrice fluctuante, prédominant souvent la nuit.
  • Ralentissement idéatoire majeur.
  • Quelquefois troubles végétatifs (tachycardie, sueur, profuses, fièvre…).
37
Q

Quel est l’étiologie du syndrome confusionnel ?

A
  • Alcool
  • Médicaments (effets anticholinergiques, psychoactifs, opioïdes)
  • Causes métaboliques et infectieuses (pneumonie, septicémie, infection urinaires insuffisance rénale, insuffisance hépatique, néoplasie)
  • Causes cérébrales (AVC, MNE, chute => hématome sous-dural)
38
Q

Quels sont les médicamente les plus fréquemment associés à un épisode confusionnel ?

A
  • Les psychotropes
  • Les anti-parkinsoniens
  • Les antiarythmiques
  • Les anticonvulsivants
  • Les corticoïdes à fortes doses
  • Les anti-inflammatoire non stéroïdiens
  • Les antihistaminiques (les anti-H2)
  • Les hypoglycémiants oraux
  • Les antibiotiques
  • Les antalgiques
  • Les médicaments cardiovasculaires (digitaliques, béta bloquants…)
  • La théophylline
39
Q

Comment différencier un épisode confusionnel à une MNE ?

A
  • Début : Aigu / Insidieux
  • Vigilance : Altérée / Intacte (sauf aux stades avancés)
  • Fluctuation de la symptomatologie : Importante (aggravation nocturne) / Généralement absente
  • Hallucinations : Fréquentes (surtout visuelles) / Rares aux stade de début
  • Activité psychomotrice : Souvent augmentée (parfois apathie) / Normale aux stades de début
  • Humeur : Anxiété, peur, méfiance / le plus souvent peu altérée
  • Délires : Mal systématisés / Peu fréquents
  • Discours : Incohérent / Le plus souvent normal au début
  • Signes neurologiques : Souvent présents / Souvent absents (sauf aux stades avancés)
40
Q

Qu’est ce qu’une addiction (Baylé et al., 1994) ?

A

Conduite de dépendance dans laquelle le sujet a perdu sa liberté de décision n’est plus uniquement centrée autour de la pharmacodépendance mais considérée comme un style d’existence et de comportement.

41
Q

Quels sont les différents types d’addictions ?

A
  • Alcool, tabac et autres toxiques
  • Médicaments (somnifères, anxiolytiques, BZD + alcool => effet BZD décuplé)
  • Addiction sans drogue (jeux, sexe, etc.)
42
Q

Quels sont les facteurs de risque pour l’addiction chez les personnes âgées ?

A
  • Solitude, isolement relationnel, social et affectif (facteurs de risque pour beaucoup de choses !!!!)
  • Pertes, séparations et deuils
  • Perte d’autonomie, diminutions des facultés d’adaptation
  • Besoin de lutter contre l’ennui
43
Q

Comment intervenir pour le tabagisme chez la personne âgée ?

A
  • Développement d’interventions ciblées pour aider les sujets âgés à cesser de fumer (individuel, collectif ou téléphonique) et répertorier les messages.
  • Diffusion des messages qui portent sur l’incidence du tabac sur l’autonomie et la qualité de vie à mesure que l’on avance en âge, par exemple (formation en résolution de problème, avec l’aide des TCC).
44
Q

Quel test permet d’évaluer la dépendance à la nicotine ?

A

Le test de Fagerström

45
Q

Quels sont les modes de consommation d’alcool de la personne âgée ?

A
  • L’usage à risque ou mésusage
  • L’usage nocif
  • L’alcoolodépendance
46
Q

Qu’entend on par usage à risque ou mésusage de l’alcool ?

A
  • Consommation supérieur à 2 verres par jour pour une femme et 3 verre par jour pour un homme (OMS).
  • Le risque peut être majoré si une consommation de psychotropes est associée.
47
Q

Qu’entend on pas usage nocif de l’alcool ?

A

Consommation entraînant des dommages et des complications sur les plans somatiques, psychiatriques, sociaux, familiaux ou juridiques.

48
Q

Qu’entend on pas alcoolodépendance ?

A
  • Se caractérise comme une entité psychopathologie et comportementale en rupture avec le fonctionnement habituel du sujet.
  • Cette alcoolo-dépendance revêt deux formes : un habitus ancien débuté avant 60 ans observé dans 2/3 des cas, souvent secondaire à des troubles de la personnalité préexistant, ou un habitus à début tardif, après 60 ans en réaction à des problèmes tels que l’isolement, le départ à la retraite, la maladie, ou celle du conjoint ou la non-adaptation à l’entrée en institution.
49
Q

Quelles sont les 3 phases de l’ivresse ?

A

1) Une phase d’excitation psychomoitrice
2) Une phase d’incoordination avec confusion mental, troubles de la vigilance et des troubles neurologiques
3) Une phase de coma

50
Q

Quelles sont les 4 formes cliniques de l’ivresse ?

A
  • L’ivresse excitomotrice
  • L’ivresse hallucinatoire
  • L’ivresse délirante
  • L’ivresse avec troubles de l’humeur
51
Q

Quelles sont les problématiques de l’alcool spécifiques aux personnes âgées ?

A
  • Le taux de mortalité par maladie cirrhotique est de 45% pour le sujet âgé (- 22% si jeune). - Chez les personnes âgées, l’alcool altère également la vigilance, réduit l’équilibre et diminue le contrôle des sphincters.
  • Plus de 70% des PA sont également sous traitement => Interférences dangereuses voir mortelles.
  • Risque accru de chute et de confusion avec de petites doses alcool associées à la prise de psychotropes.
52
Q

Quels sont les signes cliniques d’un problème d’alcool ?

A
  • Déclin des aptitudes fonctionnelles, chutes, négligence corporelle, réduction des activités sociales, isolement social et familial.
  • Troubles du sommeil, anxiété, dépression avec déficit cognitif marqué.
  • Symptômes somatiques
  • Souvent masqué par une dépression (distinction primaire ou secondaire)
  • Souvent méconnu, banalisé, non-dit par la famille mais aussi par les soignants et le corps médical
  • Vulnérabilité à l’alcool est plus grande avec l’âge : tolérance moindre, effets plus sévères
  • Prendre également en compte le croisement de l’alcool avec des médicaments.
53
Q

Quelles évaluations pour l’alcool ?

A
  • Questionnaire CAGE-DETA
  • MAST (adapté au sujet âgé)
  • AUDIT
  • Il faut adapter les outils où utiliser des outils adapté au sujet âgé.
54
Q

Comment le psychologue peut intervenir sur les problèmes d’alcool en EHPAD ?

A
  • Action informative, préventive et d’évaluation auprès des personnes à risque
  • Travailler sur la fonction de l’alcool
  • Travail avec les soignants : difficultés à évoquer le mésusage de l’alcoolodépendance
  • Formation des soignants
  • Thérapies : La thérapie de soutien, la thérapie à médiation corporelle, les TCC
  • Patient / entourage / soignants : importance de l’alliance thérapeutique
  • Cohérence du cadre
  • Information, de soutien et psychoéducation
  • Identification des envies et des facteurs déclenchant la consommation
  • Processus d’arrêt/diminution de la consommation

=> Ne pas passer du tout au rien, du ON au OFF, ne pas réveiller le besoin de contrôle de certains professionnels. Il faut travailler avec les équipes !!

55
Q

Avec quoi évaluer la dépendance aux benzodiazépines ?

A

Echelle cognitive d’attachement aux BZC (ECAB)