Les troubles de la mémoire Flashcards
Qu’est-ce que la mémoire ?
La mémoire est la fonction la plus importante du cerveau ; Sans elle, la vie serait vide. Nos connaissances sont toutes basées sur la mémoire. Chaque pensée, chaque action, notre conception même de l’identité personnelle, est basée sur la mémoire. Sans mémoire, toute expérience ne servirait à rien.
La mémoire correspond à l’expression dans le comportement présent d’une information à laquelle on a été confronté antérieurement.
La mémoire est définie comme la capacité d’acquérir, de conserver et de restituer une information.
Quels sont les trois étapes de la mémoires ?
Elle implique un processus à trois étales
- L’encodage : la transformation d’un événement ou d’une perception en une trace mnésique.
- Le stockage : le maintien de la trace en mémoire pour une utilisation ultérieure.
- La récupération : la recollection d’une information précédemment stockée et/ou son utilisation pour un processus en cours.
Ne pas se souvenir, pourrait être dû à l’échec de l’un ou l’autre de ces trois processus.
Comment distinguer l’oublie de l’amnésie ?
On peut distinguer des amnésies
organiques vs psychogènes.
Les amnésies organiques sont les conséquences de lésions anatomiques, très souvent bilatérales, intéressant des
structures sous-corticales et des lésions . Les plus fréquentes sont associées aux suivants : corticales restreintes
- Le syndrome de Korsakoff
- Le syndrome mnésique du lobe temporal
- L’encéphalite herpétique
- L’anoxie
- L’amnésie suite aux accidents
- La maladie d’Alzheimer
Qu’est ce que le cas de H.M. ?
Henry Molaison (H.M.) est un jeune homme de 27 ans, souffrant d’épilepsie depuis ses 10 ans. Malgré la prise de traitements médicamenteux importants, ses crises épileptiques sont de plus en plus violentes, fréquentes et le handicapent au quotidien.
En 1953, H.M. est opéré par le William Scoville qui réalisa une ablation bilatérale de 8cm de son lobe temporal comprenant l’hippocampe et l’amygdale.
Apparition de troubles mnésiques.
Que dit Brenda Milner sur le cas de H.M. ?
- QI normal, pas de troubles sensoriels ou moteurs, pas de troubles du langage, pas de dépression.
- Altération relative de la mémoire rétrograde et altération massive de la mémoire antérograde.
- Préservation de la mémoire à court terme, de la mémoire de travail, des effets d’amorçage et de la mémoire procédurale.
Qu’est ce que les IRMs de H.M. démontre ?
Les IRM du patient H.M montrent l’ablation des structures du lobe temporal médial.
La lésion comprenait tout le cortex entorhinal, la majeure partie du cortex périrhinal et de l’amygdale, ainsi qu’environ 5 cm de l’hippocampe.
Qu’est-ce que H.M. nous a appris sur les substrats neuronaux de la mémoire ?
- L’importance des lobes temporaux médian.
- Il y a une localisation de la fonction pour la mémoire.
- Différentes structures cérébrales pour la mémoire à court et à long terme.
- Les lobes temporaux médians contribuent à la consolidation de la mémoire.
- Les souvenirs ne sont pas stockés en permanence dans les lobes temporaux médians.
- Différentes structures cérébrales pour la mémoire « explicite » et « implicite ».
Expliquer le CAS de R.B. (Zola-Morgan, Squire & Amaral, 1986)
▪Lésions bilatérales de l’hippocampe à épisode
ischémique dans la région CA1.
▪L’amygdale, le thalamus, les corps mammilaires sont intacts.
Expliquer le cas de N.A.
(Squire et al., 1989)
À l’âge de 22 ans, N.A. a subi une lésion cérébrale pénétrante causée par un fleuret d’escrime miniature.
▪Destruction accidentelle d’une grande partie du thalamus gauche, du lobe temporal médian droit, du corps mamillaire bilatéral.
▪Hippocampe intacte
▪Amnésie antérograde declarative (+ verbal)
▪Apprentissage procédural normal.
▪Lobe temporal médial et régions diencéphaliques→large système
Qu’est-ce que le syndrome de Korsakoff ?
Consécutif à une carence en thiamine
- Amnésie
- Confabulation + anosognosie
- Désorientation
- Mémoire de travail normale
- Intelligence normale
Lésions sont toujours bilatérales, symétriques et affectant des structures sous-corticales + corps mamillaires + lésions du thalamus + Lobe frontaux
TEP du cerveau d’un patient normal (la plus grande image) et de celui d’un patient souffrant d’un syndrome de Korsakoff (insertion). Chez ce dernier, on peut observer une activité réduite dans les lobes frontaux (en bas). Les zones rouges et jaunes correspondent à des zones où règne une forte activité métabolique.
Expliquer le cas de Boswell (Damasio, 1989)
- À l’âge de 48 ans, Boswell a développé une encéphalite herpétique simplex. Il s’est remis des symptômes aigus de cette infection, y compris des crises d’épilepsie et de 3 jours de coma normal, aucune déficience sensorielle ou motrice.
- Mais syndrome amnésique sévère (antérograde et
intelligence limite, langage rétrograde quasi-totale) - Mémoire procédurale - Lésions plus étendues que HM : lésion bilatérale des régions temporales médianes, une atteinte du télencéphale basal, du cortex insulaire et de la partie postérieure du cortex orbitofrontal.
Qu’est-ce que la mémoire déclarative ?
Concerne la mémoire épisodique et sémantique
Composé de 3 composants majeurs :
- Hippocampe
- Zones adjacentes de l’hippocampe
- Aires corticales de associatives
L’amygdale ne fait pas nécessairement partie de la mémoire déclarative.
La gravité des troubles de la mémoire dépend de l’étendue et du lieu des lésions du lobe temporal médian.
Seulement l’hippocampe - Pas
Hippocampe + Zones adjacentes
- sévère.
Que fait l’amygdale ?
- Rôle de l’amygdale dans la modulation de la mémoire : quelle est la valeur de l’apprentissage d’informations particulières ?
- Les souvenirs d’événements émotionnellement excitants sont souvent plus vifs, plus précis et plus durables que les souvenirs d’événements plus neutres.
- L’excitation émotionnelle augmente notre attention sur des événements particulièrement saillants (Gallagher et Holland, 1994)
Que fait le cortex préfrontal ?
Contributions à la mémoire épisodique
- Contexte et mémoire source
- Ordre temporel
- Rappel libre
- Asymétrie de récupération de l’encodage hémisphérique
Comment ce fait l’encodage et la récupération dans le cerveau ?
L’encodage de l’information dans la mémoire épisodique active l’hémisphère gauche plus que l’hémisphère droit, tandis que la récupération de l’information active davantage l’hémisphère droit que l’hémisphère gauche.