Les troubles d'attentions Flashcards

1
Q

Comment est ce que le la sélection et traitement de quel cible on doit se rapprocher ou s’éloigner diffère chez les espèces au comportement dit simple et les espèces tel que les humains ?

A

Chez les espèces au comportement simple, une telle sélection d’action est “cablée” dans le système nerveux et dépend strictement des caractéristiques du stimulus.

Chez des espèces telles que les humains, l’environnement offre tellement de possibilités simultanées de traitement d’information qu’une sélection rigoureuse est nécessaire.
Les mécanisme attentionnels garantissent systématiquement une adaptation optimale en dirigeant les récepteurs et leur processeurs centraux connectés vers des caractéristiques spécifiques de l’environnement ou de la mémoire, et en orientant les mécanismes de réponse vers l’objectif sélectionné.

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2
Q

Quel sont les caractéristiques de l’attention ?

A
  • Conscience, volonté, appropriation
  • Sélectivité, flexibilité
  • Source interne et externe
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3
Q

Que dit-ont de l’attention automatique et contrôlée ?

A

Le point de départ de cette dichotomie repose sur la capacité attentionnelle est limitée : on ne peut pas porter attention à TOUT.

Dichotomie entre processus contrôlés nécessitant des efforts et processus automatique ne nécessitant aucun effort attentionnel.

Selon Posner et Snyder (1975), les principales caractéristiques d’un processus automatique sont :
- le manque d’intentionnalité
- le manque de conscience
- le manque d’interférence avec d’autres processus simultanés

Les processus automatiques sont plus rapides, plus difficiles à inhiber et généralement soutenus par des systèmes cérébraux rigides qui sont en grande sous-corticaux.



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4
Q

Pourquoi dit-on que l’attention est non unitaire?

A

Les mécanismes attentionnels impliquent plusieurs systèmes :

  • Le système d’activation réticulaire (SRA) dans l’éveil cortical.
  • Les structures des systèmes sous-corticaux et limbiques (en particulier le gyrus cingulaire) dans la régulation de l’attention.
  • Le système du lobe pariétal postérieur pour l’attention consciente.
  • Les lobes frontaux pour diriger les ressources attentionnelles.
  • Une importance particulière est donnée à l’hémisphère droit en tant que processeur attentionnel.
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5
Q

Décrit le modèle d’attention de Posner.

A

Michael Posner présente un modèle d’attention du point de vue de la psychologie cognitive et des neurosciences. Il pose que l’attention peut être définie par trois fonctions principales :

  • s’orienter vers des événements, en particulier vers des emplacements dans l’espace visuel ;
  • atteindre et maintenir un état de vigilance ou d’alerte
  • Et orchestrer des actions volontaires (Fernandez Duque & Posner, 2001).

Chaque fonction attentionnelle est, à son tour, soutenue par des réseaux neuronaux distincts, à savoir les réseaux d’orientation, de vigilance et d’exécution. De plus, ces réseaux neuronaux d’attention fonctionnent de manière interactive entre eux et avec d’autres régions corticales et sous-corticales.

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6
Q

Quels sont les trois réseaux attentionnels selon Posner ?

A
  • Système d’orientation postérieur
  • Système attentionnel de vigilance
  • Système attentionnel antérieur ou exécutif
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7
Q

Quels sont les fonctions et corrélats nerveux du système d’orientation postérieur ?

A

-Orienter vers un stimulus Désengager l’attention d’un stimulus
-Temporo-pariétal. Temporal supérieur Pariétal supérieur.

-Se diriger vers un stimulus Engager un nouveau stimulus
-Colliculus supérieurs Thalamus

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8
Q

Quels sont les fonctions et corrélats nerveux du système d’attention et de vigilance ?

A

-Réaliser et maintenir l’état d’alerte
-Fronto-pariétal droit

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9
Q

Quels sont la fonction et les corrélats nerveux du système attentionnel antérieur ou exécutif selon le modèle de Posner ?

A

Fonction :

  • Orchestrer les actions volontaires

Corrélats nerveux :

  • Gyrus cingulaire antérieur
  • Cortex préfrontal latéral et orbitofrontal
  • Ganglions de la base Thalamus
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10
Q

Décrit la conception de l’attention de Mésulam.

A

Mesulam (1985,2000) postule q’un réseau neuronal impliquant les cortex frontal, pariétal et cingulaire soutient l’attention spatiale portée au monde extrapersonnel.

Chacune de ces régions apporte une contribution différentielle à l’attention spatiale.

- La région pariétale génère une représentation spatiale
interne (carte sensorielle) de l’environnement
- Le cortex cingulaire
attribue et régule une signification aux éléments motivationnelle et émotionnelle
extrapersonnels.
- Le cortex frontal module et coordonne les programmes moteurs pour l’exploration, le balayage, la fixation et la manipulation (atteindre) des stimuli extrapersonnels.

L’attention spatiale nécessite l’intégrité de ces trois aires corticales, ainsi que leurs interconnexions entre elles et avec les régions sous et du striatum.

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11
Q

Décrit le modèle de Mirsky (1991)

A

Allen Mirsky : administration d’une batterie de tests neuropsychologiques considérés comme sensibles au
fonctionnement attentionnel à des patients neuropsychiatriques adultes (puis enfants) et à des participants témoins en bonne santé → 4 facteurs :

  • Focaliser-exécuter :
    implique une attentionsélective
    et une production perceptivo
    motrice rapide.
  • Changer ou déplacer l’attention : décrit la capacité de déplacer l’attention de manière flexible et adaptative.
  • Soutenir l’attention : concerne la fonction d’alerte et de vigilance.
  • Encoder l’attention spécifie la capacité à maintenir brièvement des informations en mémoire (c’est dire à « en ligne ») tout en effectuant d’autres calculs ou actions connexes.
  • Une cinquième composante de l’attention, stabiliser, a été identifiée et représente la cohérence de l’effort attentionnel.

La répartition du système d’attention dans tout le cerveau est très répandue. En conséquence, le système attentionnel est très vulnérable aux perturbations en cas de lésion cérébrale.

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12
Q

Comment est-ce que les structures sous-corticales influencent l’attention ?

A

Le système réticulaire activateur (SRA) régule le niveau d’activation ou d’éveil cortical -une première étape nécéssaire dans le traitement attentionnel.

D’une manière générale, les entrées sensorielles “chargent” le RAS. Cependant, le manque d’apport sensoriel ne rend pas nécessairement somnolent. En fait, même avec un apport sensoriel constant, il peut y avoir une accoutumance. Cependant, le RAS joue également un rôle dans la réponse anticipative. Les lésions du RAS peuvent entraîner une diminution de la vigilance ou un coma.

En ce qui concerne l’attention visuelle sélective, le
thalamus, les noyaux gris centraux et les colliculi supérieurs et inférieurs jouent un rôle de soutien. Le thalamus reçoit l’activation de la formation réticulaire et projette cette excitation vers le cortex. De plus, le thalamus sert à sélectionner et à relayer les informations des régions sous-corticales vers le cortex et inversement. Grâce à sa fonction de gate, il est en mesure d’influencer la sélectivité de l’attention (Cohen, 1993). Le colliculus supérieur du mésencéphale joue un rôle dans le mouvement réflexif des yeux et de la tête lors de l’orientation vers des stimuli visuels, tandis que le colliculus inférieur est impliqué dans l’orientation vers des stimuli auditifs.

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13
Q

Décrit l’attention selon Van Zoumeren et Brouwer.

A

Van Zomeren et Brouwer (1994) ont proposé de regrouper les différentes fonctions attentionnelles autour de deux axes : l’intensité et la sélectivité.

L’intensité :

  • L’alerte tonique et phasique
  • La vigilance
  • L’attention soutenue

La sélectivité :

  • La focalisation et la flexibilité
  • La capacité de traitement :
  • Empan attentionnel
  • Attention divisée
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14
Q

Qu’est ce que l’alerte, la vigilance et l’attention soutenue selon Van Zomeren et Brouwer ?

A
  • Alerte tonique : l’état d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet
  • Alerte phasique : La réceptivité et la réactivité en présence de stimuli avertisseurs
  • La vigilance : État de préparation à détecter et réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement
  • L’attention soutenue : Maintenir un niveau d’efficience adéquat et stable au cours d’une activité d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu.
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15
Q

Qu’est ce que la focalisation, la flexibilité et la capacité de traitement (Empan attentionnel et attention divisé) selon Van Zomeren et Brouwer ?

A
  • Focalisation : L’état d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet.
  • Flexibilité : La réceptivité et la réactivité en présence de stimuli avertisseurs.
  • L’empan attentionnel : Capacité limitée des ressources attentionnelles disponibles : nombre d’informations que le sujet est capable de capter, maintenir et traiter simultanément durant un court laps de temps
  • L’attention divisée : Gérer les ressources attentionnelles limitées dans la réalisation de plusieurs tâches simultanées.
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16
Q

Quels sont les troubles qui montrent un dysfonctionnement attentionnel important ?

A
  • Trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité
  • Troubles neurologiques comme la
  • Sclérose en plaques
  • Maladie d’Alzheimer
  • Maladie de Parkinson
    - Traumatismes crâniens
  • Troubles épileptiques
  • Troubles métaboliques
  • Encéphalopathie hypoglycémique
  • Hyperthyroïdie
    -Troubles psychiatriques
  • Dépression
  • Manie
  • Schizophrénie
    - AVC de l’hémisphère droit : négligence unilatérale
17
Q

Décrit la négligence unilatérale.

A

Selon Heilman (1979, 1993), la négligence unilatérale (NU) correspond à “l’incapacité de rendre compte de, de répondre à ou de s’orienter vers des stimuli nouveaux ou signifiants présentés du côté opposé à la lésion cérébrale, sans que ce trouble puisse être attribué à un déficit sensoriel ou moteur.”

Environ 20 à 30 % des patients atteints de lésion vasculaire de l’hémisphère droit souffriraient de négligence unilatérale.

De nombreux termes ont été employés pour décrire ce trouble, tels que : négligence
spatiale, visuo spatiale, héminégligence, hémi inattention, imperception,
agnosie spatiale unilatérale =
négligence unilatérale.

18
Q

Quels est la contribution de sémiologie clinique de Brain (1941) et Paterson & Zangwill (1944 ; 1945) ?

A

Ils ont permis d’individualiser la négligence unilatérale comme un syndrome à part entière.

19
Q

Environ 1/3 des patients souffrant d’accident vasculaire cérébral hémisphérique
droit manifestent une NU. Quels sont les signes évidents de cette condition ?

A
  • Le patient présente une déviation permanente de la tête et du regard vers la droite.
  • Il ignore les sollicitations venant du côté gauche
  • Lors des repas, les sujets peuvent renverser des plats situés sur leur gauche ou oublier de manger les aliments situés sur la gauche de leur assiette.
    Ils omettent de lire la page gauche de leur livre, ou de détecter des détails situés à gauche sur des dessins ou des photographies. Le trouble touche aussi l’écriture, le dessin et les jeux.
    - Une tendance à tourner systématiquement vers la droite alors qu’il faudrait aller à gauche.
  • Négligence personnelle lors de l’habillage, rasage, maquillage, etc.
20
Q
A
  • Cette incapacité concerne l’hémiespace et l’hémicorps contralésionnels.
  • La négligence intéresse bien une moitié de l’espace et non
    (pas pas un hémichamp visuel sensoriel).
    Si une hémianopsie latérale homonyme est fréquemment associée à la négligence elle n’est « ni constante ni nécessaire » (Hecaen, 1972)

Négligence de différents espaces :

  • Négligence personnelle (espace corporel)
  • Négligence péri-personnelle (à portée de main “reaching distance”)
  • Négligence extra-personnelle (proche et lointain)

Négligence et référentiel spatial : difficulté quant à la définition de l’espace gauche, qui varie selon le référentiel utilisé (coordonnées centrées sur la rétine, la tête, le tronc ou coordonnées centrées sur l’objet).

21
Q

Quels sont les troubles associés et apparentés à la négligence ?

A

La négligence peut s’accompagner de plusieurs manifestations cliniques associées.

  • L’extinction : l’incapacité à détecter un stimulus controlatéral à la lésion cérébrale lorsque celui
    stimulus est ci est présenté simultanément à un stimulus ipsilatéral, alors que ce stimulus est détecté lorsqu’il est présenté isolément.
  • L’allochirie : lorsque l’on touche un patient du côté gauche, le sujet prétend avoir été touché à un endroit grossièrement symétrique du côté droit.
  • L’alloesthésie : un patient sollicité pour faire un mouvement avec son hémi corps contra lésionnel exécute le mouvement avec son membre
    lésionnel, ou encore gauche. ipsi lésionel, ou encore tourne la tête vers le côté droit alors que l’on s’adresse à lui du côté gauche.
  • L’anosognosie : l’absence de conscience ou le déni des troubles.
  • L’anosodiaphorie : indifférence à l’égard des troubles.
22
Q

Quels sont les sites lésionnels des déficits attentionnels ?

A

Le carrefour temporo-pariéto-occipital
et le rôle critique du lobe pariétal dans sa portion inféro-postérieure.
Le cortex temporal supérieur droit (Karnath, 2001).
L’atteinte du cortex frontal dorsolatéral
a été reconnue dès 1972 par Castaigne.
La responsabilité de lésions sous-corticales pures à l’origine de NU. Ces lésions profondes entrainent une désafférentation corticale et seraient responsables de plus de 20 % des syndromes de NU (Cappa et al., 1991).

23
Q

Quels sont les avancements fait par Hacaen (1972), Halligan (1989) et Pedersen (1997) sur les Négligences unilatérales (NU) ?

A

Hecaen (1972) , vérification anatomique chirurgicale ou
postmortem d’AVC → NU dans 56 cas sur 179 lésions droites (31%) et seulement un cas sur 286 lésions gauches.

Halligan (1989), NU dans 48% des lésions HD et dans 15% des lésions HG.

Pedersen et al. (1997), L’incidence de la NU est de 42 % en cas de lésion HD et 8 % HG.

24
Q

Quels sont les deux théories attentionnelles ?

A

Négligence unilatérale (NU) :

La négligence unilatérale est considérée comme la conséquence d’une inattention sélective à l’hémichamp spatial controlatéral à la lésion cérébrale. Le comportement d’héminégligence est attribué à un défaut de l’orientation de l’attention vers l’information spatiale.

Modèle de Heilman (1993) :

Selon le modèle de Heilman, l’hémisphère droit (HD) aurait la capacité à orienter l’attention à la fois vers la gauche et vers la droite, tandis que l’hémisphère gauche (HG) serait responsable de l’attention vers la droite. La négligence résulterait d’un défaut d’activation de l’HD, que l’HG ne pourrait compenser. Ainsi, l’équation serait HD > HG.

Modèle vectoriel de Kinsbourne (1987, 1993) :

Le modèle de Kinsbourne se base sur l’idée d’un gradient attentionnel spatial. Chaque hémisphère génère un vecteur attentionnel horizontal dirigé vers l’espace controlatéral, ainsi qu’une inhibition mutuelle réciproque. En cas de lésion à droite, l’équilibre interhémisphérique est rompu, libérant un gradient attentionnel vers l’espace ipsilésionnel. Ainsi, l’équation serait HG > HD.

Ces modèles suggèrent différentes explications sur la manière dont l’attention est orientée dans les hémichamps spatiaux après une lésion cérébrale, ce qui peut conduire à des manifestations de négligence unilatérale.

25
Q

Quel est la théorie représentationnelles

A

Pour Bisiach(1978, 1979), l’espace réel ou imaginé est représenté de façon analogique
et symétrique dans chacun des 2 hémisphères. Une lésion unilatérale détruit alors la représentation de l’espace controlatéral. Ici, il ne s’agit plus de trouble attentionnel mais de représentation perceptive controlatérale dégradée.

Déplacement du référentiel égocentrique
(Jeannerod, 1987-Karnath, 1991)

26
Q

Qu’est-ce que la théorie intentionnelle ?

A

Conception prémotrice de l’attention spatiale
(Rizzollatti et al., 1990)

Elle se situe à l’interface des conceptions représentationnelles et attentionnelles du comportement d’héminégligence

S’appuyant sur les résultats des cortectomies sélectives chez le singe (aires 6 et 8 frontales,
lobule pariétal inférieur), cette théorie postule une conception unitaire en rejetant l’hypothèse de la séparation fonctionnelle des mécanismes attentionnels de ceux de l’incitation motrice. Il s’agit donc d’une conception de l’attention dirigée subordonnée à l’exécution d’un programme moteur. La nature de la réponse motrice détermine la qualité des mécanismes perceptifs.

Ainsi, le rôle focalisateur de l’étape prémotrice des actions dirigées dans l’espace est essentiel à l’activation des structures corticales au sein desquelles l’espace est « représenté ». L’attention spatiale serait donc la conséquence et non la cause de l’action dirigée, d’où l’importance des structures activatrices du tronc cérébral (éveil, alerte…) et des centres déviationnels (orientation conjuguée des yeux, de la tête et du corps).

27
Q

Comment se fait l’évaluation de la NU ?

A

La NU n’obéit pas à une règle du « tout ou rien » ; elle peut
varier en fonction du type de stimulus, de l’état attentionnel, de la fatigue ou de l’état émotionnel

Il ne faut pas se limiter à un test, utiliser batterie de test + une analyse qualitative
des performances.

Les tests doivent être présentés en situation médiane, l’examinateur face au patient ;
ce dernier doit être de préférence assis confortablement, en évitant une inclinaison du tronc.

28
Q

Quels sont les trois étapes de l’évaluation de la NU ?

A
  1. OBSERVER LE COMPORTEMENT SPONTANÉ
  • La présentation générale (habit, soins personnels), orientation du regard, asymétrie au lit, au fauteuil et en déplacement.
  1. DES TESTS “PAPIER CRAYON”
  • Les tests de barrage
  • Le dessin
  • L’écriture
  • La lecture
  • La bissection de lignes (Schenkenberg, 1980)
  1. DES TESTS PLUS SPÉCIFIQUES
  • Évaluer la négligence personnelle : l’asymétrie de l’utilisation du peigne, du rasoir ou de l’oubli d’une branche des lunettes.
  • Évaluer la composante perceptive : épreuves visuo-spatiales, test de dénomination et désignation d’objets.
  • Évaluer la composante motrice : épreuves (dessin, écriture…) impliquent une participation motrice.
  • Évaluer la composante “représentationnelle” : décrire ce qui se situait à leur gauche dans un espace donné.
29
Q

Que peut-on conclure sur les troubles attentionnels ?

A

On dispose aujourd’hui de programmes de rééducation cognitive ayant démontré une certaine efficacité tant sur l’attention que sur la mémoire de travail, et s’appuyant sur des modèles théoriques.

L’utilisation de ces traitements peut aujourd’hui être recommandée en pratique clinique.