Les troubles d'attentions Flashcards
Comment est ce que le la sélection et traitement de quel cible on doit se rapprocher ou s’éloigner diffère chez les espèces au comportement dit simple et les espèces tel que les humains ?
Chez les espèces au comportement simple, une telle sélection d’action est “cablée” dans le système nerveux et dépend strictement des caractéristiques du stimulus.
Chez des espèces telles que les humains, l’environnement offre tellement de possibilités simultanées de traitement d’information qu’une sélection rigoureuse est nécessaire.
Les mécanisme attentionnels garantissent systématiquement une adaptation optimale en dirigeant les récepteurs et leur processeurs centraux connectés vers des caractéristiques spécifiques de l’environnement ou de la mémoire, et en orientant les mécanismes de réponse vers l’objectif sélectionné.
Quel sont les caractéristiques de l’attention ?
- Conscience, volonté, appropriation
- Sélectivité, flexibilité
- Source interne et externe
Que dit-ont de l’attention automatique et contrôlée ?
Le point de départ de cette dichotomie repose sur la capacité attentionnelle est limitée : on ne peut pas porter attention à TOUT.
Dichotomie entre processus contrôlés nécessitant des efforts et processus automatique ne nécessitant aucun effort attentionnel.
Selon Posner et Snyder (1975), les principales caractéristiques d’un processus automatique sont :
- le manque d’intentionnalité
- le manque de conscience
- le manque d’interférence avec d’autres processus simultanés
Les processus automatiques sont plus rapides, plus difficiles à inhiber et généralement soutenus par des systèmes cérébraux rigides qui sont en grande sous-corticaux.

Pourquoi dit-on que l’attention est non unitaire?
Les mécanismes attentionnels impliquent plusieurs systèmes :
- Le système d’activation réticulaire (SRA) dans l’éveil cortical.
- Les structures des systèmes sous-corticaux et limbiques (en particulier le gyrus cingulaire) dans la régulation de l’attention.
- Le système du lobe pariétal postérieur pour l’attention consciente.
- Les lobes frontaux pour diriger les ressources attentionnelles.
- Une importance particulière est donnée à l’hémisphère droit en tant que processeur attentionnel.
Décrit le modèle d’attention de Posner.
Michael Posner présente un modèle d’attention du point de vue de la psychologie cognitive et des neurosciences. Il pose que l’attention peut être définie par trois fonctions principales :
- s’orienter vers des événements, en particulier vers des emplacements dans l’espace visuel ;
- atteindre et maintenir un état de vigilance ou d’alerte
- Et orchestrer des actions volontaires (Fernandez Duque & Posner, 2001).
Chaque fonction attentionnelle est, à son tour, soutenue par des réseaux neuronaux distincts, à savoir les réseaux d’orientation, de vigilance et d’exécution. De plus, ces réseaux neuronaux d’attention fonctionnent de manière interactive entre eux et avec d’autres régions corticales et sous-corticales.
Quels sont les trois réseaux attentionnels selon Posner ?
- Système d’orientation postérieur
- Système attentionnel de vigilance
- Système attentionnel antérieur ou exécutif
Quels sont les fonctions et corrélats nerveux du système d’orientation postérieur ?
-Orienter vers un stimulus Désengager l’attention d’un stimulus
-Temporo-pariétal. Temporal supérieur Pariétal supérieur.
-Se diriger vers un stimulus Engager un nouveau stimulus
-Colliculus supérieurs Thalamus
Quels sont les fonctions et corrélats nerveux du système d’attention et de vigilance ?
-Réaliser et maintenir l’état d’alerte
-Fronto-pariétal droit
Quels sont la fonction et les corrélats nerveux du système attentionnel antérieur ou exécutif selon le modèle de Posner ?
Fonction :
- Orchestrer les actions volontaires
Corrélats nerveux :
- Gyrus cingulaire antérieur
- Cortex préfrontal latéral et orbitofrontal
- Ganglions de la base Thalamus
Décrit la conception de l’attention de Mésulam.
Mesulam (1985,2000) postule q’un réseau neuronal impliquant les cortex frontal, pariétal et cingulaire soutient l’attention spatiale portée au monde extrapersonnel.

Chacune de ces régions apporte une contribution différentielle à l’attention spatiale.
- La région pariétale génère une représentation spatiale
interne (carte sensorielle) de l’environnement
- Le cortex cingulaire
attribue et régule une signification aux éléments motivationnelle et émotionnelle
extrapersonnels.
- Le cortex frontal module et coordonne les programmes moteurs pour l’exploration, le balayage, la fixation et la manipulation (atteindre) des stimuli extrapersonnels.
L’attention spatiale nécessite l’intégrité de ces trois aires corticales, ainsi que leurs interconnexions entre elles et avec les régions sous et du striatum.
Décrit le modèle de Mirsky (1991)
Allen Mirsky : administration d’une batterie de tests neuropsychologiques considérés comme sensibles au
fonctionnement attentionnel à des patients neuropsychiatriques adultes (puis enfants) et à des participants témoins en bonne santé → 4 facteurs :
- Focaliser-exécuter :
implique une attentionsélective
et une production perceptivo
motrice rapide. - Changer ou déplacer l’attention : décrit la capacité de déplacer l’attention de manière flexible et adaptative.
- Soutenir l’attention : concerne la fonction d’alerte et de vigilance.
- Encoder l’attention spécifie la capacité à maintenir brièvement des informations en mémoire (c’est dire à « en ligne ») tout en effectuant d’autres calculs ou actions connexes.
- Une cinquième composante de l’attention, stabiliser, a été identifiée et représente la cohérence de l’effort attentionnel.
La répartition du système d’attention dans tout le cerveau est très répandue. En conséquence, le système attentionnel est très vulnérable aux perturbations en cas de lésion cérébrale.
Comment est-ce que les structures sous-corticales influencent l’attention ?
Le système réticulaire activateur (SRA) régule le niveau d’activation ou d’éveil cortical -une première étape nécéssaire dans le traitement attentionnel.
D’une manière générale, les entrées sensorielles “chargent” le RAS. Cependant, le manque d’apport sensoriel ne rend pas nécessairement somnolent. En fait, même avec un apport sensoriel constant, il peut y avoir une accoutumance. Cependant, le RAS joue également un rôle dans la réponse anticipative. Les lésions du RAS peuvent entraîner une diminution de la vigilance ou un coma.
En ce qui concerne l’attention visuelle sélective, le
thalamus, les noyaux gris centraux et les colliculi supérieurs et inférieurs jouent un rôle de soutien. Le thalamus reçoit l’activation de la formation réticulaire et projette cette excitation vers le cortex. De plus, le thalamus sert à sélectionner et à relayer les informations des régions sous-corticales vers le cortex et inversement. Grâce à sa fonction de gate, il est en mesure d’influencer la sélectivité de l’attention (Cohen, 1993). Le colliculus supérieur du mésencéphale joue un rôle dans le mouvement réflexif des yeux et de la tête lors de l’orientation vers des stimuli visuels, tandis que le colliculus inférieur est impliqué dans l’orientation vers des stimuli auditifs.
Décrit l’attention selon Van Zoumeren et Brouwer.
Van Zomeren et Brouwer (1994) ont proposé de regrouper les différentes fonctions attentionnelles autour de deux axes : l’intensité et la sélectivité.
L’intensité :
- L’alerte tonique et phasique
- La vigilance
- L’attention soutenue
La sélectivité :
- La focalisation et la flexibilité
- La capacité de traitement :
- Empan attentionnel
- Attention divisée
Qu’est ce que l’alerte, la vigilance et l’attention soutenue selon Van Zomeren et Brouwer ?
- Alerte tonique : l’état d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet
- Alerte phasique : La réceptivité et la réactivité en présence de stimuli avertisseurs
- La vigilance : État de préparation à détecter et réagir à certains changements discrets apparaissant à des intervalles de temps variables au sein de l’environnement
- L’attention soutenue : Maintenir un niveau d’efficience adéquat et stable au cours d’une activité d’une certaine durée sollicitant un contrôle attentionnel continu.
Qu’est ce que la focalisation, la flexibilité et la capacité de traitement (Empan attentionnel et attention divisé) selon Van Zomeren et Brouwer ?
- Focalisation : L’état d’éveil, niveau d’activation corticale du sujet.
- Flexibilité : La réceptivité et la réactivité en présence de stimuli avertisseurs.
- L’empan attentionnel : Capacité limitée des ressources attentionnelles disponibles : nombre d’informations que le sujet est capable de capter, maintenir et traiter simultanément durant un court laps de temps
- L’attention divisée : Gérer les ressources attentionnelles limitées dans la réalisation de plusieurs tâches simultanées.