Les théories monétaires Flashcards
Equation quantitative de la monnaie, Irving FISHER (+ réécriture en % de croissance)
MV = PT
avec M masse monétaire, V vitesse de transaction, P niveau général des prix, T volume des transactions
dM/M + dV/V = dP/P + dT/T
Hypothèses sur l’équation quantitative de la monnaie (néoclassiques & Keynes)
Néoclassiques :
- à CT, V et T sont constants –> L’inflation est toujours uniquement d’origine monétaire.
Keynes :
- à CT, V est constant du fait habitude psycho (sauf crises) –> L’inflation dépend de la masse monétaire et du taux de croissance
Justification de l’hypothèse que T est constant à CT chez les néoclassiques
Positionnement côté de l’offre
CT = période durant laquelle K est constant
Si O constante, alors L est aussi constant –> Plein emploi des facteurs de production
Théorie de la demande de monnaie, équilibre sur le marché monétaire, PIGOU & MARSHALL
M_0 = k PY
avec k = 1/V, taux de liquidité de l’économie, Y richesse des ménages.
Insistance sur la dimension réserve de valeur de la monnaie, stock
Trois interprétations de l’équation quantitative
- équation comptable
- relation de causalité
- relation d’équilibre
Théorie quantitative –> Neutralité de la monnaie (4 auteurs)
- J.-B. SAY
- Léon WALRAS : loi de Walrass
- Kenneth ARROW & Gérard DEBREU : théorie de l’équilibre générale
Loi des débouchés, J.-B. SAY
L’offre crée sa propre demande
Offre –> Revenu –> Conso & Ivt –> Demande
Fondé sur la théorie quantitative de la monnaie : pas de fuite dans le système, équilibrage
Loi de WALRAS & équation quantitative
- Loi : Sur l’ensemble des marchés, la somme des demandes nettes est égale à zéro.
- Corollaire : Si n-1 marchés sont à l’équilibre, alors le dernier marché est équilibré.
O_i(p_1, … p_n) = D_i(p_1, … p_n)
–> L’équation quantitative = équation manquante, fixe le niveau des prix
Equilibre général, ARROW & DEBREU
Montrent l’existence d’au moins un système (vecteur) de prix qui égalise les offres et les demandes (globales) des agents économiques — qui se comportent en « preneurs de prix »
Théorie keynésienne de la monnaie
Théorie générale de l’emploi et de l’intérêt de la monnaie (1936)
–> Contre la théorie quantitative et la neutralité de la monnaie
Préférence pour la liquidité de la monnaie : monnaie détenue pour elle même (pouvoir libératoire immédiat)
M_D = L_1(Y) + L_2(r)
avec L1’ croissante et L2’ décroissante
Taux d’intérêt = prix de la monnaie
Motifs de la préférence pour la liquidité (3)
- Demande d’encaisse de transaction : f’(Y) > 0
- Demande d’encaisse de précaution : g’(Y) < 0
- Demande d’encaisse de spéculation : h’(r) < 0
(quand les taux augmentent, le cours des obligations déjà émises diminue, donc anticipation qu’il va remonter, donc je les garde, donc baisse de la demande de monnaie)
Trappe à liquidité, Dennis ROBERTSON
Préférence absolue pour la liquidité quand les taux deviennent très bas
Monnaie non-neutre / active
Remise en cause de la dichotomie entre sphère monétaire et sphère réelle
Une partie de la monnaie est thésaurisée et sort du circuit monétaire (cf. loi de Say)
Taux d’intérêt = prix de ?
Classiques / Keynes
Classiques : du temps
Keynes : de la monnaie
Politique monétaire dans la trappe à liquidité ?
Instruments non conventionnels
- Quantitative easing
- Qualitative easing