Consommation et épargne Flashcards
FISHER, Théorie de l’intérêt (1930)
–> Point de départ de la microéconomie intertemporelle
HYP : - Présentisme des agents - Epargne source de désutilité - Choix du niveau d'épargne en premier - Marché financiers parfaits, taux d'î unique THEORIE : - S = f(r) avec r taux d'intérêt réel GRAPH : - C0 VS C1 et contrainte budgétaire. Le taux d'intérêt fait varier la pente. Fixe fixe A où C = R
Taux marginal de substitution
TMS = 1 + rho
avec rho taux de préférence pour le présent
Equilibre chez Fisher
TMS = pente de la courbe
1 + r = 1 + rho
d’où prix objectif du temps r = prix subjectif du temps rho
Effet de la variation de r sur l’épargne (théorie microéconomique standard)
- Substitution : plus intéressant de consommer demain, augmentation de l’épargne
- Revenu : dépend de la situation financière de l’agent (créditeur/débiteur)
- -> Effet de substitution dominant
Effet de l’inflation sur l’épargne
- Substitution : consommer immédiatement
- Revenu : “effet d’encaisse réelle” (PIGOU) soit augmentation épargne pour garder montant constant
- Fisher : si déflation, augmentation épargne et baisse consommation –> bad
Loi psychologique fondamentale, KEYNES
En moyenne, la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur consommation à mesure que leur revenu, mais non d’une quantité aussi importante que l’accroissement de leur revenu
f’(R_d)>0 & f’‘(R_d)<0
Propension marginale à consommer / à épargner
Deux fonctions
C = c R_d
C = c R_d + C_0
–> c = PMC et s = 1-c = PMS
Particularité de l’épargne chez Keynes
Contrairement à Say, une partie de l’épargne peut être thésaurisée
Simon KUZNETS
US, 1869-1938
C_t = 0,86 R_t
Relation valable sur le LT, mais à MT on retrouve C = c R_d + C_0
Effet de cliquet, James DUESENBERRY
à court terme
C_t = c R_t + a (R_ref - R_t)
à long terme
C_t = c R_t
Revenu relatif, James DUESENBERRY
au niveau micro
C_t = c R_t + b (R_bar- R_t)
au niveau macro
C_t = c R_t
La formation des habitudes, Thomas BROWN
Inertie dans la consommation / anticipations adaptatives
C_t = c R_t + b C_t-1
à long terme,
C = c R
Théorie du revenu permanent, FRIEDMAN
Richesse = ensemble des revenus présents et futurs actualisés
Consommation stable alors que revenus instables –> les individus se fondent sur leur revenu permanent pour consommer
R_p = richesse x taux d’intérêt
C = a R_p
Modèle empirique du revenu permanent, FRIEDMAN
Anticipations adaptatives R_p,t = R_p,t-1 + b (R_c,t - R_p,t-1) b = 1/3 selon les tests économétriques C_t = ab R_c,t + (1-b) C_t-1 à long terme, b = 1 (correction des erreurs)
Comportement des riches & pauvres
Riches –> Friedman, surtout à LT
Pauvres –> Keynes, contraints CT
Théorie du cycle de vie, MODIGLIANI, ANDO, BRUMBERG
Objectif de l’individu = maintenir sa consommation constante
Patrimoine comme variable d’ajustement pour lisser la consommation
Propension à épargner varie au cours de la vie
–> Influence des structures démographiques sur le taux d’épargne du pays
Effets au cours du cycle de vie
- Effet d’âge pur
- Effet de génération
- Cycle de vie
- Effet conjoncturel
Critiques de la théorie cycle de vie
- Hypothèse de disparition du patrimoine à la mort –> mort aléatoire et question de transmission
- Système de retraite par capitalisation –> Moins valable en FR, sauf si défiance système retraite
- Raisonnement en termes d’individus et pas de ménages/familles
Effet richesse
Dépend du patrimoine détenu par les agents, mécanisme réel et mécanisme psychologique
Moins important en France
Modèle de Robert HALL
Anticipations rationnelles
Pas d’erreur en moyenne
C_t = C_t-1 + e_t
Simplification des déterminants de la consommation. Pas d’aversion au risque.
Modification de la conso à LT si changements structurels
–> Invalidation par les tests économétriques
Angus DEATON, buffer stock
Paradoxe : lissage excessif de la consommation par rapport au revenu courant
Aversion au risque
Contrainte de liquidité
–> Mise en évidence d’un buffer stock, ou épargne de précaution (placée)
Christopher CARROLL,
Risques de chômage : pas le fait d’être au chômage mais le fait de risquer de l’être
–> Epargne de précaution
Luc ARRONDEL & André MASSON, L’épargnant dans un monde en crise. Ce qui a changé (2011)
L’épargnant français est resté stoïque lors de la crise des subprimes ne modifiant pas ses préférences ni son aversion au risque.
–> Stabilité des préférences comme pierre angulaire de l’économie
Modification des comportements car anticipations déterioriées
AKERLOF & SCHILLER
Portrait d’un épargnant américains irrationnel, incapable de définir ses besoins de LT
Stefan LOLLIVER
Consommation sensible aux variations de revenus, même sur le court terme. Epargne incomplète pour suffisamment lisser car présentisme
Les différentes crises, taux d’intérêt nominal et taux d’épargne
1929
Augmentation des taux nominaux (austérité) en temps de déflation. Ménages contraints d’épargner plus : effet Fisher
1974
Augmentation des taux nominaux, mais faible taux réels. Augmentation de l’épargne
2008
Baisse des taux d’intérêt nominaux, taux réels faibles, hausse du taux d’épargne (parce qu’anticipations dégradées).
–> Théorie néoclassique peu pertinente en temps de crise