Les politiques de stabilisation macroéconomique Flashcards
Logique keynésienne de relance
Politique de relance -> Hausse du déficit et de R_d -> Hausse C et de l’I -> Hausse de la D –> Hausse de Y –> Hausse de l’emploi et de R_d
–> Boucle de rétroaction positive
Exemples de relance keynésienne
- 1975 : CHIRAC, relance par l’investissement
- 1981 : MAUROY, relance par la consommation
Multiplicateur
∆G/∆Y > 1 ∆T_0/∆Y >1 mais ∆G/∆Y > ∆T_0/∆Y pour ∆G = ∆T_0 --> La relance par la consommation est plus efficace
Théorème d’HAAVELMO
Un budget équilibré en croissance exerce des effets expansionnistes
∆G = ∆T_0
0 < Multiplicateur < 1
New economics, KENNEDY (caractéristiques)
Début des années 1960
Croissance à 5,8% et chômage à 3,7%
Mais inflation et déficit extérieur (guerre du VN)
Inefficacité de la relance (4 critiques)
- FRIEDMAN : revenu permanent et critique de la valeur du multiplicateur
- Critique de LUCAS
- Théorème d’équivalence RICARDO-BARRO
- La contrainte extérieure
FRIEDMAN, revenu permanent et valeur du multiplicateur
Keynes : C = f (Y_d) = c Y_d + C_0
Friedman : C = f (Y_d) = a Y_p
–> Une hausse provisoire de Y_d ne change pas Y_p
Augmentation de l’épargne.
Multiplicateur = 1
–> Valide surtout pour les ménages les plus riches, donc ciblage des plus pauvres pour meilleur multiplicateur
Théorème d’équivalence RICARDO-BARRO
Anticipations rationnelles
Hausse de G auj –> Hausse de T_0 demain
–> Augmentation de l’épargne
Question de l’horizon temporel : celui de l’Etat est infini
Empiriquement (OCDE) : 1/3 épargné, 2/3 dépensé
BLANCHARD : dépend du niveau d’endettement des pays
Critique de LUCAS
Méthodologique
Hypothèse de stabilité des comportements. Hors les agents anticipent les effets des politiques publiques et donc modifient leur comportement.
Contrainte extérieure et multiplicateur
Le degré d’ouverture d’une économie m (M = mY) diminue l’efficacité de la relance : une partie va à l’étranger.
EX :
- 81-82, Pierre MAUROY, profite à l’ALL
- Après les subprimes, politique de relance généralisée
Règle des 3T
Timely
Targeted
Temporary
Effets pervers de la relance
Effets inflationnistes
Effets d’éviction
Effets désincitatifs de la fiscalité
Problème d’endettement
Effets inflationnistes
Financement monétaire du déficit
Maastricht : autonomie BCE et BCN
FED : comptes à rendre devant le parlement (double objectif : inflation et chô)
–> Utiliser OG-DG et non IS-LM
Effets d’éviction
IS-LM : augmentation du taux d’intérêt
Comme si l’Etat se substitue aux emprunteurs privés, éviction.
Effets désincitatifs de la fiscalité
Problème de consentement à l’impôt
30 Glorieuses : croissance de l’impôt mais hausse du pouvoir d’achat –> justice
Courbe de LAFFER
–> // avec le rebroussement de la courbe d’offre de L
Supply side economices / Théorème de Schmidt
Déficit et endettement
Question de la dette publique apparue dans les années 1980 –> Surendettement en Am. latine
Problème des pétrodollars : création monétaire non contrôlée par les US
1982 : MEX en cessation de paiement
Règle ou discrétion ?
Règle = réponse systématique des instruments aux évolutions économiques
EX : les 3% de déficit et 60% de dette
Ecole du public choice, James BUCHANAN
L’Etat n’est pas un “despote bienveillant”, les hommes politiques instrumentalisent les politiques économiques
Enchaînement politiques relance et austérité
NORDHAUS, 1970s : les électeurs plus sensibles au chômage qu’à l’inflation. Relance à mi-mandat, puis austérité pour juguler l’inflation
Rapport MEADOWS, 1972
Les limites de la croissance
Anticipations rationnelles, Etat et agents
KYDLAND & PRESCOTT
L’Etat a un pouvoir supérieur aux agents, relation asymétrique. Annonces qui modifient les comportements individuels, comme les promesses électorales
Incohérence temporelle
–> Les agents ne modifient plus leurs comportements
Problèmes des règles
- Distinction conjoncturel / structurel qui dépend du niveau du PIB potentiel
- Sanctions sans prévention (FR, ALL, 2002-2005)
- Comment crédibiliser la règle ?
- Pas de prise en compte de la dette
- -> En temps de crise, règles inadaptées. Combiner avec discrétion. J.-P. FITOUSSI : politiques qui se limite à des règles ne fait pas de choix stratégiques de LT
Liste des présidents de la Fed
- 1979-1987 : Paul VOLCKER, démocrate, monétariste
- 1987-2006 : Alan GREENSPAN, l’homme qui murmurait à l’oreille des marchés financiers
- 2006-2014 : Ben BERNANKE, néokeynésien, politique de quantitative et qualitative easing
- 2014-2018 : Janet YELLEN
- 2018-current : Jerome POWELL, hausse de r
Zone euro
Eurosystème : 20/28
SEBC : toutes les BCN
Instruments conventionnels de la politique monétaire
- Interventions sur le marché monétaire : marché interbancaire / marché des TCN. Sur interbancaire, effet-quantité ou effet-prix (taux d’î directeur)
- Réserves obligatoires : M = kB avec k = 1 / [1 - (1-a)(1-r)], avec a coefficient de préférence pour les billets et r coefficient de réserve obligatoires. Effet-prix
Politiques monétaires non-conventionnelles (depuis 2007)
- Quantitative easing
- Qualitative easing
Logique des politiques de lutte contre l’inflation
- On fixe dM/M compatible avec prévision de croissance
- Suivi des trois agrégats : si trop restreint, contournements possibles, si trop large, trop éloigné de la réalité qu’on veut mesurer.
- Contrôle des anticipations
Banquier central et anticipations
- BLANCHARD : banquier central “joueur de flûte”
- BARRO & GORDON : application de règles pour crédibilité
- ROGGOF : personnalité du banquier central expert & conservateur
Histoires des politiques monétaires depuis 1973
- 1979 : 2ème choc pétrolier. Inflation devient la cible prioritaire (stagflation).
–> Monétarisme, contrôler la masse monétaire. Paul VOLCKER, Raymond BARRE + Maastricht - 1987 : GREENSPAN : polarisation sur les anticipations. Grande modération.
Autres facteurs : contre-choc pétrolier ; modération salariale ; NTIC
Effets pervers de la rigueur monétaire
- Politique de rigueur monétaire en période de ralentissement de croissance : davantage d’effets récessifs (IS-LM)
- Effets de ciseaux : baisse de M_0 –> hausse de r et baisse de P –> forte hausse de r réel
- International : hausse de r réel –> entrée de K –> hausse taux de change –> baisse compétitivité
- Fin de la politique : “soft landing” de Volcker, baisse de r
Canaux de transmission de la politique monétaire dans la lutte contre le chômage
- Taux d’intérêt : logique keynésienne préférable à la politique budgétaire. Mais C et I peu élastiques à r (#Keynes). Taux CT / LT
- Prix des actifs : effet richesse des ménages / profitabilité entreprises / q de Tobin
- Canal du crédit : optimisme qui réduit la prime de risque et vice-versa. Renforcement
- Taux de change : expansion monétaire, forte baisse taux d’intérêt réel, baisse des K étrangers, baisse taux de change, hausse exportations
Limites de la relance monétaire
- Efficacité : dans la trappe à liquidité, baisser les taux de sert à rien, pref infinie pour la liquidité. KRUGMAN, Japon 1990
- Confiance : comportements d’emprunts liés aux anticipations. Buffer-stock.
- Inflation : possibilité de création de bulles
Règle de Taylor
i = r + ∏_t + 0,5 (∏_t - ∏) + 0,5 (Y_t - Y)
i taux d’intérêt nominal
r taux d’intérêt réel
–> Règle pragmatique, souplesse, en fonction d’objectifs définis. Moins de monétarisme que prévu