Les perceptions et les cognitions sociales Flashcards

1
Q

Que signifie l’allégorie de la caverne de Platon?

A

Nous n’avons pas réellement accès à la réalité. Elle est construite de nos perceptions et cognitions, donc la réalité de tous est différente (subjective, peut être interprété différemment). La réalité de chacun est basée sur des habitudes de vie, croyances, convictions, certitudes, façons de penser, se présenter le monde, concevoir ce qui est vrai et faux, combinant préjugés et déductions hâtives.

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2
Q

Qu’apporte l’étude de Condry et Condry (1976) par rapport aux perceptions sociales?

A

On demande à des participants d’évaluer la réaction d’un bébé [ses pleurs] alors qu’il se fait surprendre par qqchose. On montre ce même vidéo à 2 groupes : dans l’un on dit que le bébé c’est DAVID et dans l’autre on dit que c’est DIANE.
o Le gr qui pensait qu’il s’agissait de DIANE évoquent la peur
o Le gr qui pensait qu’il s’agissait de DAVID vont dire qu’il pleure par colère

–> Démontre que les participants ont utilisé un schéma culturel des stéréotypes associés aux genres, qui a joué un rôle dans la perception et l’interprétation du cmpt du bébé

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3
Q

QUI SUIS-JE : Les processus perceptuels qui produisent et maintiennent nos conceptions des autres personnes – PERCEVOIR

A

Les perceptions sociales

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4
Q

À quoi servent les perceptions sociales? (ses buts)

A
  • Comprendre l’autre
  • Reconnaitre les caractéristiques distinctes de l’autre
  • Déterminer comment agir ou traiter l’autre
  • Permet de prédire et contrôler notre monde social
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5
Q

QUI SUIS-JE : L’ensemble des processus utilisés par les individus pour interpréter, analyser, se rappeler et utiliser l’information provenant du monde social – INTERPRÉTER

A

Les cognitions sociales

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6
Q

En quoi les perceptions sociales et les cognitions sociales sont intimement liés?

A

Car notre cerveau utilise nos cognitions sociales pour interpréter et analyser nos perceptions sociales. Duh!!!!!

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7
Q

Lequel est faux :

  • Un individu peut changer après une perception
  • Les individus peuvent influencer intentionnellement nos perceptions
  • Les individus sont des percevant de nous-même
  • Les individus sont + complexes que les objets
A

Aucun :)

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8
Q

Quels sont les points en communs entre les objets et les individus?

A
  • Perception incomplète de la réalité
  • Capacité d’attention limitée
  • Erreurs et illusions qui sont, dans certains cas, le résultat de mêmes mécanismes qui produisent un jugement acceptable et adaptatif (notre cerveau fonctionne bien, mais certaines illusions peuvent venir jouer avec nos sens – ex. la robe blanche ou bleu sur les internets)
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9
Q

À quoi ça sert d’étudier les erreurs et les biais cognitifs?

A

À mieux comprendre le fonctionnement de l’esprit

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10
Q

En quoi les schémas peuvent être sources d’inconvénient?

A

Ils peuvent produire une distorsion dans notre compréhension de notre monde social puisqu’ils sont très rigides et restent stables malgré des informations contradictoires (ex. quand on rencontre une personne qui ne concorde pas avec notre schéma de son gr social, on va créer un sous-type au lieu de changer notre schéma)

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11
Q

Qu’est-ce que l’effet du cas exceptionnel?

A

L’exception qui confirme la règle : ils sont tous comme ça SAUF cette personne.

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12
Q

QUI SUIS-JE : Un type de schéma que nous développons pour représenter des types de personnes, forme de catégorisation sociale (ex. des personnes studieuses, des personnes paresseuses)

A

Prototype -> Aide à catégoriser les autres et à mieux retenir les informations qui les concernent

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13
Q

Quel est le principal inconvénient des prototypes?

A

Facilitent la création de généralisations et de stéréotypes, qui peuvent mener aux préjugés et à la discrimination

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14
Q

À quoi servent les raccourcis mentaux?

A

Aident à réduire la qté d’éléments à évaluer et aident à porter des jugements rapides, à évaluer la probabilité qu’un événement se produise

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15
Q

Qu’est-ce que la corrélation illusoire?

A

La perception d’une relation où il n’y en a pas (fausse impression que deux variables sont en corrélation) ou la perception d’une relation plus forte que celle qui existe réellement

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16
Q

Que démontre l’étude de Hamilton et Grifford (1979) sur la corrélation illusoire?

A

Que lorsqu’il y a présence de deux éléments distinctifs, qui sortent de l’ordinaire et qui attirent davantage notre attention, ça provoque des impressions erronées qu’ils vont ensemble
(ex. musulmans & terroristes = les musulmans sont tous des terroristes)

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17
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique?

A

Un raccourcis mental

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18
Q

QUI SUIS-JE : Heuristique de __________

Porter un jugement en fonction du type de personne dont la personne fait partie, en fonction de son apparence (prototype)

A

Représentativité

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19
Q

QUI SUIS-JE : Heuristique de __________

Influencé par le nbr d’exemples qui nous viennent en tête (on va accorder une importance plus grande aux cas intenses, on va surestimer la probabilité qu’un événement grave arrive [ex. accident avion VS voitures])

A

Disponibilité

20
Q

QUI SUIS-JE : Heuristique de __________

Référence à certaines conséquences lors de situations semblables, c’est très spontané en fonction de la réaction la plus probable (s’imaginer quelque chose, qu’on était si près du but donc on va être encore plus fâché ou déçu de ne pas y être arrivé – plus facile de regrette des événements qui sont faciles à s’imaginer)

A

Simulation

21
Q

QUI SUIS-JE : Heuristique de __________

Utilisation d’une info de base pour se former une impression (ex. nos expériences personnelles, même si elles sont uniques et inhabituelles)

A

D’ancrage

22
Q

QUI SUIS-JE : Heuristique de __________

Une grande qté de stimuli provoque une réaction affective qui n’est pas toujours consciente qui après a un impact sur nos jugements

A

Affective

23
Q

V OU F nous percevons plus facilement ce qui est cohérent avec notre schéma (qui nous rejoint)?

A

VRAI

24
Q

Quels éléments facilitent notre capacité d’attention?

A
  • Percevant : la saillance de nos schémas

- Stimulus : On va se rappeler + facilement des informations qui sont nouvelles, extrêmes, intenses

25
Q

V OU F l’information sur laquelle on porte attention va être plus facilement entreposée lorsque nous possédons un schéma organisé?

A

VRAI - lorsqu’on a déjà certaines connaissances sur ce sujet et qu’il y a déjà une structure bien établie, il sera plus facile d’y insérer de nouvelles informations – permet d’attacher l’information

26
Q

Qu’apporte l’étude de Anderson, Lepper et Ross (1980) sur l’entreposage de l’information sociale?

A

Étude sur les « bons » pompiers, ceux qui prennent des risques, pourquoi ils sont les meilleurs. Après on explique pourquoi prendre des risques = pas ê meilleurs.

OR, même avec des faits, l’impression initiale des participants reste = prouve qu’il est difficile d’aller briser des liens qu’on a formé dans notre cerveau

27
Q

V OU F la mémoire est malléable?

A

VRAI. Elle se construit et reconstruit en fonction de nos interprétations.

28
Q

Que cause l’information incohérente avec nos schémas existants?

A

L’info incohérente va venir consolider nos schémas simplement en les activant (+ l’info vient à l’encontre de nos schémas, + on va essayer de consolider nos schémas et de préserver l’info déjà existante)

29
Q

V OU F l’info cohérente est plus facilement accessible?

A

VRAI

30
Q

Qu’en est-il de notre jugement? Comment est-il créé?

A

Il influencé par l’info initiale que nous avons sur cette personne (le cerveau fait une moyenne pondérée de ses caractéristiques)

On juge de manière + importante certains traits (ceux + extrêmes et négatifs). Donc malgré une moyenne pondérée assez positive, 1 événement très négatif peut venir biaiser notre jugement et viendra porter ombrage à ceux positifs

31
Q

Quel est l’ordre du traitement de l’information sociale?

A
  1. L’attention
  2. L’entreposage
  3. Le rappel
  4. Le jugement
32
Q

Qu’est-ce que l’amorçage?

A

Activation de structures cognitives par le contexte social ACTUEL

33
Q

En quoi l’amorçage influence nos perceptions et cmpts?

A

Car l’amorçage vient influencer notre évaluation d’une personne ou d’une situation même si le contexte n’a aucun rapport

34
Q

Qu’apporte l’étude de Bargh et Pietromonaco (1982) sur l’amorçage?

A

Vignette sur Donald, participants à qui on a présenté des mots positifs auront une impression positive / négatifs auront une impression négative de Donald -> manière inconsciente et subliminale

35
Q

Qu’apporte l’étude de Bargh, Chen et Burrows (1996) sur l’amorçage?

A

Présenter certains mots vont influencer les cmpts des participants, leurs pensées et opinions

36
Q

V OU F on utilise toujours nos raccourcis mentaux?

A

FAUX

37
Q

Sur quoi dépend notre utilisation (ou pas) de raccourcis mentaux?

A
  • De notre motivation : On n’utilisera pas de raccourcis mentaux lorsque le coût ($ ou social) associé à une perception erronée est important. On sera plus motivé à ne pas se tromper donc on va prendre le temps, faire une analyse + poussée, etc.
  • De notre occupation cognitive : Si nos capacités cognitives sont occupées, qu’on a plrs tâches à faire ou que le niveau de stress est élevé, ça va diminuer la précision de nos perceptions sociales pour aller + vite et préserver nos ressources mentales
38
Q

Que démontre l’étude de Gilbert, Pelham et Krull (1998) sur l’occupation cognitive?

A

Les participants devaient juger quelle est la véritable position d’une autre personne, en fonction de la manière dont ils lisaient un papier soit pro ou anti-avortement.

Certains participants avaient une occ cognitive FAIBLE (n’avaient qu’à juger de la position) tandis que d’autres avaient une occ cognitive FOTRE (avaient à juger + se préparer à répliquer). Ceux avec une occ cognitive FORTE ont eu tendance à surestimer davantage les attitudes du lecteur.

39
Q

Comment les cibles influencent-elles nos perceptions d’elles?

A

L’apparence physique, la voix, l’habillement, le cmpt (gestes et cmpts non verbaux), les ouï-dires

40
Q

En quoi la cible a-t-elle un rôle actif dans nos perceptions?

A

Une personne peut choisir ce qu’elle désire montrer d’elle [d’indices], en fonction du contexte social et des choix des interactions.

41
Q

En quoi la cible peut-elle adopter des stratégies appropriées selon les interactions?

A

Si les actions du percevant envers la cible ne correspondent pas aux attentes de la cible, elle peut agir de façon à influencer les perceptions du percevant.

42
Q

V OU F nous cherchons et remarquons les caract qui confirment nos schémas?

A

VRAI donc les cmpts qu’on adopte vont confirmer nos perceptions initiales

43
Q

Que démontre l’étude de Snyder et Swan (1978) quant à la vérification confirmatoire des hypothèses?

A

But est de voir si l’autre est extroverti ou introverti à l’aide de questions -> les participants vont essayer de confirmer leur hypothèse donc de poser uniquement les questions qui vont permettre de la confirmer = IMPORTANCE D’ESSAYER D’INFIRMER ET DE CONFIRMER pour avoir un vrai portrait

44
Q

Que prouve «les prophéties qui s’autoréalisent»?

A

L’influence des perceptions sur les cmpts du percevant et de la cible = si on accorde plus d’importance ou d’attention à quelque chose, on influencera davantage le résultat

45
Q

V OU F les cmpts du percevant influencent la cible, qui réagit de manière à confirmer les attentes du percevant?

A

VRAI

46
Q

Que démontre l’étude de Swann et Hill (1982) quant aux limites d’être schématique?

A

Quand une personne nous donne un feedback qui va à l’encontre de nos perceptions de soi, ça a un effet contraire -> on va s’affirmer pour démontrer que l’autre a tort, tandis que si la rétroaction va dans le même sens que celle qu’on avait fait de soi, il n’y a pas vraiment d’effet.