Les outils de la néphrologie Flashcards
Les outils de la néphrologie : évaluation de la fonction rénale (DFG)

Les outils de la néphrologie : évaluation de la fonction rénale (DFG) via substances exogènes?

Les outils de la néphrologie : évaluation de la fonction rénale (DFG) via substances endogènes?

Les outils de la néphrologie : évaluation de la fonction rénale (DFG): pourquoi mesurer le DFG?

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: protéinurie?
Physiologiquement, la protéinurie est inférieure à 0,2 mg/j. Des phénomènes évitent la perte de protéines (autrement on excréterait 12.600 g/j). Les protéines retrouvées dans l’urine sont majoritairement de l’albumine (40%), la protéine de Tamm-Horsfall (40%) et des IgG (20%).
On mesure principalement le rapport entre protéinurie et créatinine qui doit être inférieur à 0,2 (P/C < 0,2).
Remarque : l’albumine passe facilement le diagramme de fente du glomérule vu sa taille mais est retenue par la charge négative de la MBG (membrane basale glomérulaire)
Types de protéinuries
- Protéinurie glomérulaire : cause principale de protéinurie en clinique
- Albumine +++
- P/C = 4
- Protéinurie tubulaire : absence de réabsorption au niveau tubulaire
- α1- et β2-μglobulines +++
- P/C = 0,8
- Protéinurie de surcharge ou de Bence-Jones : surplus de production qui dépasse les capacités de réabsorption du tubule
- Chaînes légères (= protéine de Bence-Jones = composant monoclonal M) +++
Il existe aussi des protéinuries fonctionnelles :
- Transitoires : fièvre, effort, froid extrême, …
- Persistantes : protéinurie orthostatique : condition bénigne de sujets jeunes et minces qui a causent d’une ptose rénale développent de la protéinurie en position debout. –>Test: se coucher, vider sa vessie, aller se coucher sans se lever et récupérer la première urine du matin. Si elle ne contient pas de protéine on peut conclure à une protéinurie orthostatique
Le KDIGO (kidney disease : improving global outcomes) recommande les mesures suivantes pour tester la protéinurie :
- Urine albumin/creatinin ratio (ACR)
- Urine protein/creatinin ratio (PCR)
- Bandelettes réactives . protéinurie totale
ATTENTION: les bandelettes sont insensibles à une protéinurie < 300 mg/l
Ablbuminurie
Auparavant, lorsque l’albuminurie était comprise entre 30 et 300 mg/j, on parlait de microalbuminurie. On n’utilise plus ce terme, on parle d’albuminurie modérément augmentée ou A2, c’est à dire non détectée par tigette mais déjà pathologique.
Utilité de l’albuminurie :
- Marqueur de maladie rénale, surtout glomérulaire
- Facteur de risque de progression des maladies rénales. Même pour une FR normale, l’albuminurie est un facteur de risque de progression des maladies rénales. Les protéines sont un toxique tubulaire !
- Facteur de risque indépendant de morbi-mortalité cardio-vasculaire
Remarque : comment prédire la progression des maladies rénales chroniques ou CKD (chronic kidney disease. La progression est difficilement prévisible, cependant un groupe a déterminé une équation basée sur le sexe, l’âge, le DFGe, l’ACR, le calcium, le phosphore et le bicarbonate sérique ainsi que sur l’albuminémie.
- Plus on augmente l’ACR, plus on accélère la progression de la maladie
- Plus on diminue le taux de bicarbonate sérique, plus on accélère la progression de la maladie
Les maladies rénales sont souvent silencieuses, non douloureuses, etc. Le diagnostic précoce est donc avant tout fortuit à l’occasion d’un bilan de santé :
- Découverte d’albuminurie
- Découverte d’hématurie
- Augmentation de la créatinine plasmatique
Doit-on tenter de dépister toute la population ? Non car le dépistage est cher, avec des faux + et faux – ( attention: Primum non nocere). On teste le DFGe et ACR chez des personnes avec facteurs de risques :
- Diabète
- Hypertension
- Atteinte aigue du rein
- Maladie cardio-vasculaire (ischémique, maladie cérébrale vasculaire, maladie vasculaire périphérique, défaillance cardiaque, …)
- Maladies structurelles du tractus urinaire, calcul rénal récurrent ou hypertrophie de la prostate
- Maladies multisystémique avec atteinte potentielle du rein (lupus érythémateux disséminé, …)
- Histoire familiale de maladie rénale terminale (GFR G5) ou maladie rénale héréditaire
Remarque: au dela de 30 ans on perd physiologiquement un peu de DFG (1 ml/min/an). Chez des patients de 70 ans, la plupart ont un DFG inférieur à 90 voire 60 ml/min.
Remarque 2: On n’utilise pas l’âge, le sexe ou l’origine ethnique comme marqueurs de risque nécessitant un dépistage.

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: hématurie?
L’hématurie est définie comme la présence de globules rouges dans le sang. On distingue des hématuries microscopiques (invisibles à l’oeil nu) et macroscopiques.
Tigette urinaire
Les hématuries microscopiques nécessitent l’utilisation d’une tigette urinaire. Elle permet de détecter :
- Globules rouges
- Globules blancs et nitrites (marqueurs d’infections)
- Protéines > 300 mg/dl
- pH : habituellement compris entre 5,0 et 6,0
- Urobilinogène et bilirubine
- Glucose : la glycosurie survient quand les capacités de réabsorption sont dépassées (180 mg/dl)
Sédiment urinaire
L’examen du sédiment urinaire ou EMU (examen microscopique des urines) permet d’investiguer l’hématurie en visionnant :
- GR normaux : taille uniforme et normale –> origine non-glomérulaire de l’hématurie
- Acanthocytes : GR anormaux, en « mickey » –> origine glomérulaire de l’hématurie
L’EMU peut aussi montrer:
- Leucocytes. culture des urines
- Des cristaux (oxalate, acide urique, cystine, …)
- Des cylindres : agglutination de protéines de différentes origines qui forment de petits cylindres ou “casts”:
- Hyalins : protéine de Tamm-Horsfall, normaux
- Hématiques : pathologie glomérulaire
- Granuleux : pyélonéphrite
L’origine de l’hématurie peut être glomérulaire ou non. (screen)
L’hématurie et la protéinurie isolées sont fréquentes. La protéinurie isolée est toujours rénale, le plus souvent glomérulaire. L’hématurie isolée peut-être due à des causes urologiques, néphrologiques ou gynécologiques (exercice, menstruations, …).

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: douleur?

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: anomalies du volume urinaire?

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: oedèmes?

Les outils de la néphrologie : principaux syndromes néphrologiques: cites.
- Protéinurie
- Hématurie
- Douleur
- Anomalies du volume urinaire
- Oedèmes
- Hypertension
Les outils de la néphrologie : PBR =Ponction - biopsie du rein
